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Bonne lecture

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CHAPITRE 23

(POV IZI)

Je n'en revenais pas de toutes les conneries qui venaient de sortir de la bouche de Carlisle. C'était un hypocrite notre bon docteur, rien de plus. Je me suis dirigée vers mes amis quand Edward m'a interpellée.

Izi, serait-il possible de nous éloigner tous les deux, je voudrais te parler de quelque chose.

Bien sûr.

Il a commencé à se diriger vers la forêt, mais c'est plus fort que moi, j'ai dû l'interpeller.

Edward, pourrions-nous aller parler ailleurs. Je suis désolée, mais je ne me sens pas encore capable d'aller seule dans la forêt avec toi.

Oh oui bien sûr, excuse- moi. Allons vers l'autre côté.

D'accord.

Nous avions commencé à nous éloigner, quand Jasper s'est placé devant nous.

C'est hors de question.

De quoi tu parles Jazz ?

Mon amour, il est hors de question, que tu ailles n'importe où, seule avec lui.

Tu dis n'importe quoi, bien sûr que si, je vais aller parler avec Edward.

J'ai dit non, tu ne te retrouveras pas seule avec lui.

Et moi, j'ai décidé d'écouter ce qu'il voulait me dire.

Izi, laisse tomber, nous pouvons rester là.

Edward, je suis une grande fille. Alors allons-y.

Non, je ne te laisserais pas aller avec lui.

Et pourquoi ?

Je ne l'ai pas torturé, ni rien, pour toi, parce que tu as décidé que rien n'était de sa faute, mais je ne peux pas te laisser seule avec lui.

C'est du grand délire, je peux prendre mes propres décisions.

Je t'ai dit NON.

Je n'en ai rien à foutre, tu n'es pas mon père.

Je te jure que tu n'iras pas avec lui. Et surveille ton langage.

Peter est venu vers nous, lui aussi avait l'air énervé.

Izi, le Major a raison.

Tu te fous de ma gueule ?

La colère commençait à monter, ils me prenaient pour qui ? Je faisais mes propres choix. Il était impossible pour moi de redevenir la jeune fille naïf, qui obéissait sans jamais faire ses propres choix. Je dois m'affirmer, être moi.

Miel, emmène au moins une personne avec toi, elle restera à une distance raisonnable pour entendre ce qui se passe.

Vous le traitez comme un criminel, je refuse cela. Il est mon ami tout autant que vous, même si cela va prendre du temps pour reconstruire une amitié, je vais aller avec lui. Le sujet est clos.

Jazz m'a regardé comme s'il allait me tuer, mais c'était fini le temps où je me laissais faire. Pour avancer, j'ai besoin de faire mes propres choix et de les assumer.

Tu es ma compagne, si je te dis non, c'est non.

Je ne suis pas ta propriété, je n'appartiens à personne. Edward allons-y.

Izi tu es sûr, je ne veux pas causer des problèmes entre vous.

Les problèmes, c'est Jazz qui les provoque lui-même.

Mais il s'inquiète pour toi, ce qui est normal. Nous pouvons rester dans un périmètre à distance d'oreille.

Vous savez quoi ? Allez tous vous faire foutre, je me casse, Edward quand tu seras décidé fais-le-moi savoir.

Sur ce, je me suis précipitée vers la forêt. Je n'en revenais pas, Jazz croyait pouvoir me dicter mes choix, quel macho. J'ai couru le plus loin possible, je ne voulais pas les voir pour l'instant. Jazz croyait que parce que j'étais sa compagne, il allait pouvoir gérer ma vie. Dans ces conditions, ça ne fonctionnerait jamais. Je l'aimais, j'étais prête à accepter beaucoup de choses pour lui, mais il était hors de question que j'oublie qui j'étais ou que je le laisse décider pour moi. Je me suis finalement arrêtée, et je suis montée dans l'arbre le plus haut. D'ici, la vue était splendide et j'avais l'impression d'être seule au monde. Je suis restée ici pour essayer de me vider la tête. Le soleil a commencé à se coucher, mais je n'ai pas bougé pour autant. Le spectacle était magnifique.

L'astre solaire avait entièrement disparu depuis une bonne heure maintenant, je suis redescendue dans le but d'aller chasser avant de regagner ma chambre. Arrivée au pied de l'arbre, j'ai vu Rose et Char qui m'attendaient, je suis passée près d'elles sans même leur adresser la parole, je ne suis pas prête à entendre un autre sermon. Rose m'a attrapée par le bras.

Izi, nous comprenons ton point de vue, même si nous ne l'acceptons pas.

Je vois pas pourquoi.

Edward t'a fait subir la pire chose qu'une femme puisse vivre et toi, tu veux te retrouver seule avec lui. Tu as perdu la tête ?

Il était contrôlé, il n'a pas choisi de faire ça, il nous prouve à chaque instant son dégoût et ses reproches pour ça. Il mérite une deuxième chance.

Tu es bien trop bonne.

Que ça vous plaise ou pas, c'est la même chose, j'ai déjà été claire à ce sujet.

J'avais besoin qu'elles sachent que j'allais rester sur mes positions. Charlotte m'a regardé les yeux pleins de venin avant de me dire.

Izi, je serais toujours là pour toi, peu importe tes choix, tu es ma sœur, je te soutiendrais, même si je ne suis pas d'accord avec toi.

Ça me touche Char, en quoi n'es-tu pas d'accord ?

Edward t'a détruite une fois, je ne veux pas qu'il recommence, pourquoi lui accordes-tu ce droit ?

Je ne lui accorde pas le droit de me détruire, mais celui de pouvoir se pardonner ce qu'on l'a obligé à faire.

Ça ne change pas ce qu'il a fait.

Ça change tout au contraire ! il ne s'en souvenait même pas. Il a accepté de vivre avec ça sur la conscience pour l'éternité, juste pour que nous puissions savoir ce qui s'était réellement passé. Il fait des efforts, je trouve que vous êtes injustes avec lui.

NOUS TE PROTEGEONS.

Je ne vous ai rien demandés.

Je savais que sur ce sujet, j'allais un peu loin. Sans Peter et Char, je ne savais pas ce que je serais devenue, mais j'avais l'impression d'être une gamine à qui on devait dire quoi faire et quoi dire. Je commençais à en avoir vraiment marre, si Alice n'avait pas dû arriver ici dans quelques jours, je crois que je serais partie. Sans un regard en arrière, je me suis éloignée pour aller chasser. Une fois fini, je suis rentrée, je voulais me mettre en boule sur mon lit et oublier toute cette merde. En arrivant, Char et Rose, qui me suivaient, sont entrées dans la maison pour retrouver leurs compagnons. Jasper m'attendait sur la pelouse. Hé bien, il pouvait toujours attendre, je n'avais pas envie de lui parler. J'ai continué à avancer, mais au moment où j'allais le dépasser il m'a retenue par le bras.

Tu comptes faire la tête encore longtemps ?

Je fais la tête ? Tu te fous de moi ?

Non, tu réagis comme une insupportable gamine pourrie gâtée.

Hé ben tu sais ce qu'elle te dit l'insupportable gamine pourrie gâtée ? Lâche-moi et ne t'approche plus de moi, pauvre con.

Je t'interdis de me parler comme ça.

Hé ben j'en prends le droit, tu te prends pour qui ?

Pour ton compagnon, bordel de merde.

Que tu sois mon compagnon ne change rien, tu n'as pas à me dicter ma conduite.

Sur ce, je me suis arrachée de sa poigne et je suis rentrée dans la maison, les deux couples dans le salon m'ont regardé d'un air sidéré. Je les ai ignorés et je suis montée dans ma chambre. Edward m'attendait sur le pas de ma porte.

Izi, n'en veut pas à tout le monde. Ils t'aiment et veulent te protéger, c'est normal.

Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi ? je suis assez grande pour décider si oui ou non, je veux parler seule avec toi.

Je ne dis pas le contraire, mais après ce que je t'ai fait subir, c'est normal qu'ils ne me veuillent pas près de toi.

Ce n'est pas à eux d'en décider. Au fait, que voulais-tu me dire ?

J'aurais voulu savoir si tu arrivais à baisser ton bouclier, pour que je puisse voir à travers toi le mal que je t'ai fait ressentir.

Edward, tu es fou. Ça reviendrait à te torturer et tu souffres suffisamment comme ça.

Je le mérite bien, comme je mérite leurs doutes.

Je grinçais des dents maintenant, pourquoi ne voyait-il pas que se lamenter et se faire horreur pour ce qu'on l'avait obligé à faire ne changerait rien.

Je suis la principale concernée dans ce qu'on t'a obligé à faire, pourtant je fais tout ce que je peux pour que notre relation redevienne la même qu'auparavant, mais la confiance n'est pas encore au rendez-vous, ça c'est certain. Malgré tout, j'essaye réellement de te pardonner tes actions, car tu n'en es pas responsable, alors pardonne-toi également et redevient l'homme que tu étais, mon meilleur ami.

Si c'est ce que tu veux, je vais essayer. Je ne veux pas m'attirer tes foudres.

Très drôle Edy.

Ah non, tu ne vas pas m'appeler comme ça, je déteste ce surnom.

Moi, je l'aime bien.

Je suis rentrée dans ma chambre et, avant de fermer la porte, je lui ai tiré la langue, puérile, je sais.