Hey, hey, vous allez bien ?

Voici la suite de cette folle aventure

J'espère que vous continuerez à me suivre dans mon délire

...

CHAPITRE 26

(POV IZI)

J'étais là, seule et roulée en boule dans le coin de cette cabane. La douleur dans ma poitrine était de plus en plus forte et entendre Jazz dans ma tête pendant quelques minutes m'avait fait du bien.

Mais bien sûr, il a fallu que mon insécurité parle pour moi, au lieu de lui dire de me rejoindre, je lui avais dit que j'avais besoin de temps. Non mais quelle conne. J'ai entendu un bruit de course, et malgré moi, l'espoir que ce soit Jazz m'a réchauffée le cœur. J'ai inspiré pour savoir si c'était bien lui, mais l'odeur m'était inconnue. Je me suis tassée dans un coin et j'ai arrêté de respirer, espérant ne pas me faire repérer. Les bruits se rapprochaient de plus en plus. La panique m'a envahie, la course est devenue une marche qui s'est arrêtée sous l'arbre où j'étais cachée. La personne a sauté pour me rejoindre et la rage m'a consumée au moment où je l'ai vu. Alice.

Bella! Bella ! je n'étais pas sûre que ça soit toi. Que fais-tu là ?

Je te retourne la question.

Moi, mais je viens retrouver mon compagnon bien sûr.

La rage m'a consumée et j'allais me jeter sur elle quand deux vampires mâles sont arrivés derrière elle. La panique s'est emparée de moi et mon bouclier s'est mis en place. J'ai entendu Jazz qui essayait de me joindre à travers notre lien.

Darling, tu vas bien ?

La panique était trop forte et je n'ai pas immédiatement répondu.

Mon amour, réponds-moi, je t'en prie.

Jazz... Jazz, à l'aide...

Mais ma voix n'était plus qu'un murmure, la peur avait pris le dessus. Je savais de quoi était capable Alice et avec deux homme en sa compagnie, trop de souvenirs se faisaient une place dans mon esprit pour réussir a prendre le dessus sur le panel d'émotions qui me submergeaient. Je me suis recroquevillée sur moi-même. C'était pathétique. Il n'y avait pas une minute, j'étais prête à tuer cette salope, puis ces hommes étaient arrivés et je m'étais effondrée. La voix de Jazz dans ma tête était de plus en plus paniquée, mais j'étais incapable de lui répondre, mes yeux ne quittaient pas les hommes devant moi.

Bella, n'ait pas peur. Au pire, s'ils veulent jouer, ils ne te feront que du bien.

Alice ricanait, on aurait dit qu'elle était possédée, sa voix avait des notes qui sonnaient comme une sadique. J'espérais que les autres allaient bientôt arriver, l'un des deux hommes frappait de plus en plus violemment sur mon bouclier et je ne savais pas si j'allais tenir très longtemps. J'avais besoin de savoir pourquoi elle me faisait vivre cet enfer.

Pour... Pourquoi fais-tu ça Alice ?

Ma voix était à peine audible.

J'ai été créée pour ça, de plus, qu'est-ce que tu croyais ? Que toi, une pathétique humaine, allait me prendre mon compagnon et ma famille ? Tu n'es rien qu'une nuisance dont je dois me débarrasser.

Ses paroles ont brisé mon cœur mort plus que je l'aurais imaginé et les larmes ont glissé sur mes joues.

Mon amour, réponds-moi !

Que se passe-t-il ?

Nous sommes en route, où te trouves-tu ?

La voix de Jazz m'a rassurée et en même temps je me suis rendu compte que si j'étais seule ici, paniquée et apeurée, c'était uniquement de ma faute. Je l'aimais, pourquoi avais-je laissé mes insécurités que, soit dit en passant, cette chienne d'Alice avait encré en moi prendre le dessus ?

Tout me prouvait qu'il était mon éternité et à partir de maintenant, je comptais le lui prouver. Pour lui, j'étais prête à tous, enfin presque.

Jazz, je suis désolée, c'est Alice, elle m'a retrouvée, mais elle n'est pas seule il y a deux hommes avec elle. La panique m'a tout d'abord paralysée, mais je suis à deux heures au nord.

Oh putain ! Mon Dieu, Darling, tu vas bien ?

Je suis sous mon bouclier, mais je sais pas si je tiendrai longtemps, il y en a un qui frappe dessus.

Nous arrivons.

Ma force et ma détermination étaient revenues en même temps que mon bon sens. Je me suis levée pour leur faire face. Cette fois, je ne subirais pas une attaque sans rien faire.

C'est plutôt toi la nuisance ici, Alice. Ce que tu m'as fait subir quand j'étais humaine n'est que l'acte de lâcheté de quelqu'un d'ignoble.

Ne me parle pas comme ça !

Je te parle comme j'en ai envie, de plus, ton compagnon comme tu dis, est le mien et tu ne l'approcheras pas.

J'ai propulsé mon bouclier en avant et il les a percuté de plein fouet, les faisant s'écraser au pied de l'arbre.

(POV JASPER)

Nous avions quitté la maison à l'instant même de l'appel au secours qu'Izi m'avait envoyé. La panique était visible sur nos visages. Heureusement, il restait des traces de son odeur que nous avons suivies. Pendant la période où elle n'avait plus répondu à mes appels, j'avais cru devenir fou. Tous les scénarios m'étaient passés par la tête, mais heureusement, j'avais senti qu'Izi retrouvait ses moyens. Nous n'avions jamais couru aussi vite. Alice l'avait trouvée. J'étais furax. Que faisait-elle déjà ici ? Comment avait-elle trouvé ma compagne ? Qui étaient ces hommes avec elle ? Toutes ces questions me trottaient dans la tête et le Major était de plus en plus présent. Nous devions désormais être à moins de deux kilomètres d'eux quand nous avons entendu des hurlements.

LE MAJOR JASPER NE T'APPARTIENT PAS, ESPÈCE DE TRAINÉE !

Houlà, Izi avait repris du poil de la bête j'avais l'impression. Que c'était sexy de l'entendre me défendre.

LE MAJOR N'EXISTE PLUS. J'AI FAIT EN SORTE DE LE FAIRE DISPARAÎTRE. LA SEULE TRAINÉE ICI, C'EST TOI. DIS-MOI C'ÉTAIT COMMENT ? EDWARD EST-IL UN BON COUP ? JE N'AI PAS EU LE TEMP DE TESTER MOI-MÊME.

Le grognement constant qui s'échappait de ma poitrine n'a fait que s'amplifier, tout comme celui de mes camarades. Nous les apercevions désormais, Izi était collée contre un arbre dans son bouclier et faisait face à Alice et ses deux hommes. J'ai eu l'impression qu'Izi avait trouvé un moyen de contrôler son bouclier, car ce dernier a foncé sur Alice et l'a l'envoyée déraciner trois arbres derrière elle.

TU PAIERAS POUR ÇA. LAISSE EDWARD TRANQUILLE. IL N'EST PAS RESPONSABLE DE TES CONNERIES.

WOUAH, TU LE DEFENDS ENCORE APRÈS CE QU'IL T'A FAIT ? TU AS VRAIMENT DÛ APRECIER LE TRAITEMENT QU'IL TA INFLIGE, DIT DONC !

CONTRAIREMENT À TOI, JE SUIS LOYALE. JE DEFENDS MES AMIS ET MA FAM...

Elle n'a pas fini sa phrase, Edward plus rapide que nous, a percuté Alice de plein fouet. Les deux hommes se sont approchés d'elle pour nous empêcher de lui faire du mal quand nous nous sommes tous retrouvés sous le bouclier de ma compagne. Ils ne pouvaient plus nous toucher ni utiliser leurs pouvoirs sur nous. Heureusement, car si l'un de nous se faisait manipuler, ça risquerait de devenir compliqué. Izi s'est jetée dans mes bras. Quel soulagement de l'avoir enfin près de moi.

Tu vas bien ?

Jazz, j'ai eu si peur.

Je suis là ne t'inquiète plus.

Jazz, je dois te dire quelque chose.

Après mon cœur, pour le moment, nous devons régler ça.

Non maintenant, c'est important.

Je l'ai regardé dans les yeux. J'y ai vu une étincelle qu'il n'y était pas auparavant.

Quoi ?

Je t'aime.

Oh putain ! Ce n'était pas possible. Elle venait de me le dire en me regardant droit dans les yeux. Je ne savais pas ce qui l'avait fait réagir de cette façon, mais là, tout de suite, j'avais simplement envie de la prendre dans mes bras et de partir seul avec elle. Malheureusement, Emmett ne nous avait pas oublié lui.

Hé les amoureux, revenez parmi nous. C'est bien beau de parler entre vous, mais que faisons-nous ?

Esmée s'est approchée de nous.

Tu vas bien Izi ? Mon Dieu, ne t'enfuis plus jamais comme ça.

Je vais bien, maman. Je suis désolée.

Esmée avait les larmes aux yeux, Izi lui a totalement pardonné. Elle s'est jetée dans ses bras en sanglotant.

Ma chérie, je t'aime.

Moi aussi, maman.

Ça me dit toujours pas ce que nous faisons maintenant ?

Emmett n'avait pas perdu le nord malgré tout ça. Je me suis demandé pourquoi les trois connards n'avaient pas filés. Je me suis retourné et je les ai vu tous les trois piégés dans un bouclier à trente centimètres du sol. Izi s'est avancée vers eux, les yeux meurtriers.

Je vais régler mes comptes.

Carlisle s'est placé devant elle.

Izi, je sais ce que tu veux faire, mais avant tout, nous avons besoin de réponses. Tu contrôles ton bouclier aussi, comment ?

Elle lui a grogné dessus. Il n'avait rien compris où il le faisait exprès ? Mais d'un autre côté, il avait raison.

Mon amour, il a raison, nous devons savoir qui nous en veut et qui l'a créée.

Très bien, retournons à la maison, ici nous pourrions nous faire surprendre.