Coucou,
Alors, bonne ou mauvaise idée de mêler les Volturis ?
Bonne lecture et merci encore de vos reviews
...
CHAPITRE 29
(POV IZI)
Carlisle est venu nous rejoindre, nous avons tous attendu dehors qu'il ait fini son coup de téléphone. Jazz ne m'avait pas lâché.
Bien, les Volturis seront là ce soir.
Aussi rapidement ? (Jasper)
Oui, à la minute où j'ai cité la légende, Aro m'a dit qu'il allait faire préparer leur jet privé et qu'il serait là ce soir.
Savent-ils qui est concerné par la légende ? (Izi)
Ils savent que ce sont des gens proches de moi, mais c'est tout, je n'ai même pas pu finir mes explications ni même donner de noms.
Très bien, Peter, Char je peux vous laisser veiller sur le tas de merde par terre ?
Bien sûr, Major. (Peter)
Si elle vous dérange, enfermez-la dans la cave, cela ne posera pas de problème, Carlisle, Esmée ?
Bien sûr que non, je préfère ne pas la voir. (Esmée)
Peter suis-moi, je vais te montrer où est l'entrée. (Carlisle)
Jazzy, tu ne peux pas me faire ça ! Pas après tout ce que nous avons vécu ensemble.
Va te faire foutre, putain, tout était faux de ta part et moi, je suis resté avec toi simplement par reconnaissance, alors arrête tes putains de conneries.
Sur ce, Peter et Char ont récupéré tous les morceaux et sont rentrés dans la maison.
Nous serons de retour vers dix-huit heures. Izi tu viens ?
D'accord, Jasper à tout à l'heure. (Rose)
Crevette, soit sage cette fois. (Emmett)
Faites attention à vous. (Esmée)
J'ai lâché Jazz pour aller étreindre Esmée.
Ne t'inquiète pas maman, nous reviendrons vite, promis. Emmett, pour info, je suis toujours sage.
Mais bien sûr. (Emmett)
Nous avons tous ris et j'ai rejoint Jazz qui a pris ma main et nous a conduit à travers la forêt vers la clairière. Une fois arrivé, il s'est assis près de la fontaine en me mettant sur ses genoux.
Mon amour, ne refait plus jamais ça. Quoiqu'il se passe ne me quitte plus.
Désolé Jazz, tout ça m'a dépassée. Ensuite je suis restée seule dans mon coin pour réfléchir et ça a fait remonter toutes mes insécurités, mais c'est fini maintenant.
Très bien, mais désormais, je ne te laisse plus t'éloigner de moi.
Tout en disant ça, il m'a regardé avec un sourire énorme. Je me suis retournée pour me retrouver à califourchon sur ses cuisses. Mes mains se sont posées sur sa nuque, à la base de sa chevelure. Nous sommes restés les yeux dans les yeux pendant quelques minutes avant que je ne me penche vers lui pour l'embrasser passionnément. J'ai essayé de lui faire ressentir mon amour, mon envie, mes excuses... Il a répondu à mon baiser aussi passionnément que moi. Lentement mes mains sont descendues sur son cou, sur ses épaules et sur ses bras, pour se retrouver sur sa taille. Je les ai passées sous sa chemise et je suis partie à la découverte de son torse musclé.
Mon amour !
En l'espace de deux secondes je me suis retrouvée sur le dos, Jazz planant sur moi et me regardant dans les yeux, cherchant sûrement la moindre parcelle de peur ou d'hésitation, mais il n'en a pas trouvé, désormais j'étais sûre de moi. Je ne devais pas me focaliser sur ma première expérience, mais sur ce que je ressentais pour lui. Ma première fois serait celle que j'aurais désirée, au moment que j'aurais choisi avec l'homme que j'aime.
Je t'aime, Jazz.
Moi aussi je t'aime Darling, mais je suis inquiet, nous pouvons attendre, nous ne sommes pas obligés de faire ça maintenant tu sais, tu n'es pas...
Je lui ai montré par la pensée tout ce que je ressentais à cet instant et depuis nos retrouvailles, mes doutes, mes peurs, mes espoirs, mon amour et finalement ma détermination depuis le moment de ma confrontation avec Alice. Il a pris une minute pour tout assimiler avant de me répondre.
Mon amour, à propos de tes décisions, je ne veux pas les prendre pour toi ou gérer ta vie, mais je trouve seulement que te laisser seul avec Edward est au-dessus de mes forces, pour le moment. J'ai toute confiance en toi, tu peux aller chasser où te promener avec Emmett, Peter peu importe, mais laisse-moi du temps avant de le faire avec Edward.
Je crois comprendre, je ferai des efforts.
Il a replongé sur mes lèvres. Son baiser était rempli de désir et mes mains sont reparties à la découverte de son corps. Tout doucement les siennes ont commencé à me caresser par-dessus mes vêtements, ses lèvres traçant une ligne de baiser mouillés, de ma mâchoire à mon oreille, tout en murmurant à quel point il m'aimait. J'ai pris sa main pour la passer sous mes vêtements, je voulais le sentir plus proche de moi. Ses gestes étaient doux, lents et également un supplice. J'avais l'impression que je ne pourrais jamais être assez proche de lui. Le haut de nos vêtements a fini par disparaître. Il a parsemé mon torse de baisers, tout en gardant un contact visuel avec moi.
Tu es magnifique, mon amour.
Au moment où sa langue est venue titiller mon mamelon durci par le plaisir, je me suis cambrée. Mon soutien-gorge a disparu en moins d'une seconde et il a léché, sucé et aspiré mon sein pendant qu'il malaxait l'autre dans une douce torture. Mon besoin de le toucher et de sentir sa peau sous la mienne était de plus en plus fort. D'un coup de hanche, je nous ai retournés pour me retrouver sur lui et, à cet instant, mon instinct a pris le dessus. Je n'étais plus que désir et amour pour ce vampire magnifique. Il était à moi. Je me suis penchée pour lécher chaque courbe de son buste merveilleusement sculpté.
J'ai relevé la tête pour le regarder dans les yeux, ils étaient désormais noirs comme les miens ai-je supposé. Lentement j'ai descendu mes mains au niveau de son jean et j'ai dégrafé un à un les boutons, mais avant que je ne puisse aller plus loin, il nous a retournés de nouveau et a repris le contrôle. Il a descendu ses mains jusqu'à la ceinture de mon pantalon. Il m'a regardé dans les yeux, attendant mon accord que je lui ai donné sans hésiter. Je ne devais plus me poser de questions, Jazz était l'homme qui était fait pour moi, celui que j'aimais et qui m'aimait, celui qui allait passer l'éternité à mes côtés.
Après avoir enlevé mon pantalon, il est remonté à ma hauteur en léchant chaque partie de mon corps nouvellement révélée. Nous n'étions plus que gémissements. Sa main est partie à la rencontre de la dernière zone encore cachée de mon intimité pendant que la mienne se glissait dans son pantalon pour découvrir avec plaisir qu'il ne porte pas de sous vêtement. J'ai frotté ma main sur sa longueur alors qu'il me pénétrait avec un doigt. La sensation était exquise. Nous avons continué à garder le contact visuel, mais cela ne suffisait plus.
Jazz, plus.
Que veux-tu, mon amour ?
Fais-moi tienne.
Tu es sûre ?
Oui.
Il a enlevé délicatement mon dernier rempart puis le sien à une vitesse incroyable avant de se positionner entre mes jambes. J'ai enroulé les miennes autour de sa taille. Doucement il m'a pénétrée, centimètre par centimètre. Il était tellement grand que j'ai senti mes parois s'étirer autour de lui à chaque nouvelle poussée. Il a finalement fini sa course au plus profond de moi et n'a plus bougé.
Mon amour, ça va ?
Oui, Jazz continue.
Il a commencé à me marteler doucement, à chaque poussée, mon bassin rencontrait le sien et très vite, la tension devient trop forte, les émotions trop puissantes. Un besoin bestial nous a animés, notre humanité s'est amenuisée pour laisser place à notre côté sauvage. Ses coups de boutoir et ses caresses habiles étaient de plus en plus profonds et rapides. Sa main s'est déplacée entre mes cuisses pour venir pincer mon clitoris gonflé de plaisir.
Putain, Izi jouis avec moi.
Sa voix rauque et pleine de désir chuchotant dans mon oreille était la dernière chose qu'il me fallait. J'ai été emportée par un orgasme abyssal. Mes parois se sont resserrées autour de lui et il m'a rapidement suivi. À ce moment-là, il a mis sa tête dans mon cou et commence à mordiller ma peau sensible. Je me suis crispée, il l'a remarqué et s'est arrêté, mais a continué à le lécher. Nous étions tous les deux à bout de souffle. Il s'est retiré de moi tout en me gardant près de lui. Mon cerveau est redescendu sur terre petit à petit.
Oh mon Dieu, Izi, c'était... je n'ai pas de mots. Je n'ai jamais ressenti ça.
Pour moi c'est pareil Jazz, c'était exceptionnel, une première fois unique.
Il ne m'a pas corrigé, il devait comprendre ce que je voulais dire. Parfait, je ne voulais pas gâcher ce moment en parlant de ça. D'ailleurs, nous n'avons pas non plus parlé du fait que je n'étais pas prête à ce qu'il me morde.
Mon amour, nous devrions rentrer, il est déjà presque dix-huit heures.
D'accord, s'il le faut.
Nous nous sommes rhabillés dans un silence post orgasmique et j'ai essayé de remettre de l'ordre dans mes cheveux.
Nous avons besoin d'une bonne douche avant que les rois arrivent.
Je le pense aussi. Allons-y.
Attends.
Je me suis retournée pour le regarder dans les yeux.
Je t'aime.
Je t'aime aussi.
Il a pris ma main et nous sommes partis en courant rejoindre notre famille. Tout le monde était dehors. Bien sûr, la première réflexion est venue d'Emmett.
Mon Dieu crevette, tu pues le sexe à plein nez. Et tu n'es pas super discr...
Il n'a pas eu le temps de finir sa phrase qu'il s'est ramassé une tarte magistrale à l'arrière la tête de la part de Rose.
Aïe, femme, ça va pas !
Crétin, réfléchis avant de parler. Izi, nous sommes heureux pour vous.
Ouais, bon, nous allons aller prendre une douche, à tout de suite.
J'ai été reconnaissante envers Jazz, parce que là, je ne savais plus où me mettre. Nous sommes montés prendre rapidement une douche, agrémentée de caresses bien placées et de sa langue qui a pris le chemin d'un lieu déjà très humide. Après un autre orgasme nous sommes redescendus. Pile à temps, nous entendions déjà un bruit de course. Nous avons vu trois personnes avec des capes noires sortir des bois, suivi de quatre autres avec des capes gris foncé. Nous étions tous alignés et dans les bras de nos compagnons respectifs à les attendre. Ils se sont rapprochés à environ cinquante mètres de nous et ont levé la tête, quand mes yeux ont rencontré ceux de la personne qui se trouvait à droite vis-à-vis de moi et qui, par ailleurs ne regardait que moi, tout a disparu, beaucoup d'images ont envahi mon cerveau, toutes de moi enfant, ado, tous les passages de ma vie avec cet homme que je croyais ne jamais revoir.
Oh mon Dieu grand-père Marcus.
J'ai posé mes deux mains sur mon cœur, des larmes aux coins des yeux.
Princesse, tu te souviens ? Laisse-moi m'approcher, s'il te plaît.
Bien sûr.
Je ne veux pas me retrouver de l'autre côté du jardin.
Il avait dit ça avec un sourire, il savait pour mon bouclier. Tellement de questions se sont bousculées dans ma tête. Pourquoi mon grand-père était un vampire ? Comment savait-il tout ça sur moi ?
Je me suis avancée, mais Jazz ne voulait pas me lâcher. Marcus a levé la tête et, au moment où il a vu le visage de Jazz, le choc qui a traversé son visage a été visible de tous.
Jasper ?
