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Samedi 1er octobre 2005
Granger...
Je vous pensais de celles qui sortent le week-end, comme tous ces jeunes gens. Alors, quelle ne fut pas ma surprise de vous croiser dans cette salle de bain des préfets !
J'espère d'ailleurs que vous n'en ferez pas une habitude, sinon je devrais adapter la mienne.
Croyez-vous être la seule à vouloir nager seule ?
Ne pouvez-vous pas faire comme toutes ses autres femmes qui se regroupent tel un troupeau autour d'un point d'eau et me laisser l'exclusivité de ce bassin ? Je suis intimement convaincue d'apprécier davantage que vous la solitude qu'on y trouve, tout particulièrement ce jour.
Et puis après tout, vous, vous n'avez rien à cacher, bien au contraire. Je suis même certain que Minerva et les autres pâlirait devant la vision de votre peau lisse et vos courbes rebondies que vous m'avez exposées sans pudeur dans ce ridicule deux pièces.
Ô ravissement, je les vois déjà vous observer la mâchoire décrochée, sur le point de pleurer leurs jeunes années, toutes engoncées dans leurs camisoles de bain acheté l'an dernier chez Gaichiffon.
D'ailleurs, je suis prêt à parier que vous n'y aviez jamais mis les pieds Miss Granger, non, vous n'avez pas cette allure moyenâgeuse comme toutes ces sorcières et ce bikini que vous aviez n'est que la preuve concrète de ma clairvoyance.
Il n'y a que les moldus pour inventer un truc si ridiculement minuscule. Des triangles sur des ronds, non mais quelle idée. Vraiment Miss Granger, vous auriez pu ne rien mettre du tout que ça n'aurait fait aucune différence...
... Seulement je ne suis pas certain que devant cette vision, j'aurais pu tout aussi facilement rebrousser chemin ma serviette sous le bras.
.SS
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