Disclaimer : Magnificent Century Kösem est l'oeuvre de Yılmaz Şahin .
Résumé : Elle avait souhaité un fils pour monter les marches de la hiérarchie du harem. Mais maintenant qu'Osman est là, elle est juste heureuse d'avoir un enfant à aimer. [Magnificent Century : Kösem]
Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de personnages historiques (02/50) + Osman et Mahfiruze : M allaite O + 24 juillet – Dilara Aksuyek
Ambition et maternité
A son sein, Osman tête goulûment. Mahfiruze veut y voir un signe : s'il mange beaucoup, c'est qu'il a besoin de forces. Et s'il a besoin de forces, alors c'est qu'il est amené à être un grand sehzade, et plus tard un padichah plus puissant encore. Elle observe ses cheveux d'or qui seront appelés à brunir : le sultan comme elle, après tout, sont bruns. Mais son arrière grand-mère est blonde, dans ces ancêtres, il y a Hürrem qui était connue, entre autres, pour sa chevelure de feu. Ses yeux, eux, sont déjà d'un noir saisissant. La jeune femme profite de l'odeur si particulière et inhérente aux nouveaux-nés. Surtout, elle s'étonne :
Est-ce possible d'aimer si fort ?
Parce qu'elle ne l'aime pas, cet enfant.
Elle l'adore.
Il est devenu sa vie, son cœur, son âme et il n'a que quelques jours. C'est une affection viscérale, qui l'a envahi d'un seul coup, comme une vague s'abattant sur elle.
La sultane l'admet : elle a honte d'elle. Durant sa grossesse, elle a vu son bébé comme un moyen de pouvoir. Son sexe la propulserait au sommet. Mère d'un futur sultan peut-être, mère du premier prince à coup sûr… L'idée même qu'il puisse être une fille était exclue. Piurtant, une fois contre elle, une fois qu'elle l'a vu, toutes ces idées se sont envolées. Elles restent dans un coin de sa tête car liées à la réalité du harem, du fonctionnement de l'Empire. Sauf qu'elle ne voit plus que son bébé.
La chair de sa chair.
Il sera sultan, elle s'en assurera.
Mais il est, avant toute chose, son petit garçon si précieux. Son entrejambe est à l'état. Lui, il est à elle. Il est aussi son sang, en plus de celui de la dynastie.
-Je t'aime de tout mon cœur, Osman. Et je ferai tout pour que tu ne l'oublies jamais.
FIN
