[Hello, proposez-moi VOS fanficts en commentaire ça serait un plaisir pour moi de les lires]
La jeune femme aux yeux gris prit congé du tableau pour se mettre à courrir. Où? Elle l'ignorait et le faible indice de Mazette ne lui donnait pas d'idées précises. S'il y avait bel et bien un lien avec l'agriculture, la fillette recherchée devait certainement se trouver à l'extérieur. Arrivée à la porte d'entrée principale, elle essuya une goutte du sueur traversant son front et observa le jardin dissimulé dans un brouillard opaque. De fines gouttelettes tombaient sur le bout de son nez sous un ciel encore sombre. Elle n'avait pas de cape pour lui tenir chaud ni de collants en laine sous sa longue robe à manches longues, mais cela n'avait pas d'importance, elle n'avait de toute façon pas la moindre seconde pour se changer.
Elle fit le point de la situation. Jade pensa qu'il ne serait pas très intelligent de commencer ses recherches en ville ou dans la forêt, elle allait plutôt devoir traverser des champs , c'étais probablement là qu'elle avait le plus de chance de trouver la disparue, à moins qu'elle n'ait absolument rien compris de ce que le tableau lui avait donné comme explication. Pas le temps de réfléchir, il y avait juste quelques mètres de forêt avant d'atteindre le champ le plus proche.
Avec grande prudence, elle commença sa traversée. La forêt n'était effectivement pas bien grande, elle arrivait déjà à distinguer le champ à travers les arbres. Elle commençait à se sentir plus légère car Thorgal lui avait plusieurs fois raconté des histoires à dormir debout à propos de cette forêt alors que cette dernière n'était ni dangereuse, ni malfaisante. Elle croisa juste quelques cerfs-ailés qui s'envolèrent directement ainsi que des sombrales s'abreuvant dans un petit ruisseau. On était bien loin de la forêt interdite de Poudlard, même un moldu pourrait s'y sentir comme dans un bon rêve.
Alors qu'elle était sur le point de poser un premier pied, une plante verte, vicieuse et rampante s'enroula autour de ses pieds jusqu'à atteindre ses hanches en quelques secondes. Prise de panique, elle se debatu de toutes ses forces, mais plus elle essayait de se sauver et plus leurs emprises devenaient forte, limite étouffante. C'est là que Jade se souvenu d'un des vieux manuscrits d'école magique qu'elle avait emprunté à Exo, sa cousine. Il s'agissait là d'un filet du diable, elle en était certaine, ça ne pouvait n'être que ça. Cette plante adore l'humidité et l'obscurité d'une forêt ou d'une cave. En revanche, lumière lui est mortel. Sans réfléchir plus longtemps, elle sortit à l'aide de sa dernière main libre la baguette magique que Rogue lui avait "offerte" ( ou plutôt, pour se débarrasser pensa-t-elle.) Elle était toujours sous l'effet du sortilège de Lumos et sa puissance ne faiblissait pas, elle semblait même s'adapter à la situation. La lumière brûla la plante mortelle comme des chamallow bruleraient dans du feu.
Une fois passée cette mésaventure, elle fit ses premiers pas dans un champ de Cannes à sucre d'orge. Le confiseur du coin semblait déjà se préparer à Noël, ces plantes enchantées étaient aussi haute que des sapins de noël, entravant sérieusement sa vue. Elle ne pouvait voir plus loin que ses pieds piétinant sur ce sol glissant. Et à propos de pieds, elle déposa son emprunte sur une trace triplement plus grande et plus large que la sienne, mais elle ne savait de quel animal il pourrait s'agir étant donné que la pluie l'avait complètement déformée.
Et si cette bête avait croisé Noma? Les animaux magiques sont rarement de mauvaises conditions, encore faut-il savoir s'y prendre avec eux. Elle ne se sentit guère rassurée mais continua d'avancer d'un pas ferme et rapide.
Après une vingtaine de minutes passées à marcher vers le nord, elle trébucha sur ce qui semblait être une pomme de terre. Dans sa chute, la boue était rentrée dans son nez et ses vêtements en était à présent couverts.
- Regarde où tu marches espèce de scroutt à pétard débile !
Jade croyait halluciner, la dite pomme de terre était sortie de son trou et venait de s'adresser à elle. L'étrange créature était assez petite, nue, avec une silhouette maigre et de couleur brune.
- Je suis vraiment désolée , je vous ai confondus avec une pomme de terre, expliqua Jade d'une voix tremblante en essayant de retirer la boue de son visage.
- UNE POMME DE TERRE? Ça te plairait toi, qu'on te marche sur la caboche pendant que tu pionces petite paysanne? Nous les gnomes on s'est taillé de vos jardins pour être tranquille dans les champs et voilà que même ici vous trouvez le moyen de nous enquiquiner ? C'est pas comme ça que ça va se passer , j'ai des droits ! Oui madame ! Je suis un être vivant ! S'emporta le gnome avec colère en trépignant ses petits pieds sales dans la boue.
Le gnome avait l'air vraiment ridicule, mais Jade fit semblant d'être intimidée pour montrer qu'elle était désolée, et c'était vrai. Si seulement elle avait su, elle aurait contournée sa tête.
- C'est d'accord oui , répondit-elle toujours couchée au sol. Écoutez monsieur, je ne suis pas une sorcière. J'ignorais tout simplement votre existence, rien de ce que j'ai fais était intentionnel... Je travaille pour une orphelinat et une de nos pensionnaires à disparue, je suis vraiment pressée.
- T'as bien dit " Monsieur " c'est comme ça que tu m'appelles toi ? Ouais je vois que tu n'es pas d'ici... C'est la première fois qu'on m'appelle comme ça. S'intéressa le gnome en tournant autour d'elle. J'aime bien ça moi, je suis un monsieur mouhahahah ! Il ne me manque juste une cravate pour avoir l'air important... Tu peux m'appeler par mon prénom, Grugas, enchanté mademoiselle pleine de boue.
Ils se regardèrent et échangèrent un rire, Jade se releva et Grugas lui arrivait à présent à la hauteur de ses chevilles.
- Tu peux m'appeler la Tour Eiffel, c'est la première fois que je suis plus grande qu'un ami,plaisanta Jade.
- Et moi c'est la première fois que je fais causette à un humain. Je pige jamais rien à ce que vous maromonez d'habitude, je suis un peu bouché des timpants si ça ne trouve. À plus et si tu cherches ta petite sauvageonne elle est encore avec cette satanée bestiole , t'as qu'à suivre ses empruntes de grosses poule sans plumes et tu vas les trouver.
- Comment ça " poule sans plumes ", Grugas ? Tu es entrain de me dire qu'elle est avec un dragon? Se saisit Jade avec stupeur. Pourquoi n'as-tu jamais prévenu personne ? Ces animaux peuvent être vraiment dangereux !
- J'ai averti plusieurs passant ainsi que le fermier mais j't'e l'ai dis les humains ne pigent jamais rien et moi non plus j'comprend rein de ce qu'ils disent et pourtant j'articule faut pas croire! Je pense qu'ils sont parfois de mauvaise fois parce que quand je dis des choses méchantes là crois-moi les messages passent ! S'emporta le gnome en devenant rouge de colère.
- ok ok ! Je te crois mais s'il te plais ne t'énerve pas comme ça , je ne sais pas exactement pourquoi tu ne sais pas communiquer avec les autres humains.. j'ai toujours lu dans les livres que beaucoup d'espèces de gnomes de jardins n'avaient pas un langage très développé.
Voyant que Grugas allait explosé de colère, Jade repris la parole avant lui car elle savait ce que son interlocuteur allait répondre.
- Ce n'est pas mon avis personnel, je te dis juste ce qu'il est noté dans les livres! Si tu dois en vouloir à quelqu'un, c'est aux auteurs. Je dois vraiment y aller, il ne me reste que vingt-cinq minutes pour trouver Noma, merci de m'avoir aidé et j'espère vite te revoir.
Mal de partir sur une mauvaise note, elle fit un bisous sur le front du gnome qui se mit à rougir pour une autre raison que la colère.
Elle continua sa traversée et vit que les empruntes du dragons commençaient à être vraiment nettes, suivies ensuite d'empruntes humaines. Son instinct lui disait qu'elle n'était plus très loin, et cela se confirma lorsqu'elle arriva à proximité d'une grotte abritant une grande masse blanche écaillée, mais pas de Noma, il lui fallait garder son sang-froid... En se rapprochant, elle poussa un souffle de soulagement en voyant nettement la petite fille recherchée, accompagnée d'un dragon blanc aussi maigre qu'elle couché à ses pieds. Ils avaient tous les deux l'air d'avoir très faim, la bête semblait plongée dans une profond sommeil en position fœtale. Ni Noma, ni la bête n'avaient encore remarqué sa présence, elle décida d'aborder la fillette avec simplicité, comme si la situation était normale.
- Coucou Noma, je me demandais où tu étais. Je te rend donc une petite visite, tu veux un carré de chocolat ? Demanda-t-elle d'une voix légère en sortant le chocolat de sa veste.
La petite fille sursauta et se retourna d'un bond.
- Oh Mademoiselle Stis, comment m'avez vous trouvé ? J'ai essayé de revenir au manoir, je vous le promets..! Mais je ne retrouvais plus mon chemin. Les champs ont changés, ces nouvelles plantes sont trop hautes et Magribe.. enfin le dargon..est trop fatigué pour voler..
Répondit-elle au bord des larmes. Elle courru vers son éducatrice pour prendre le chocolat.
- Ça arrive à tout le monde de perdre son chemin, c'est pour cela qu'avant de partir, il faut toujours dire au moins à deux personnes où on va, ainsi on évite d'inquiéter ses professeurs. Souligna Jade en fronçant les sourcils.
Noma baissa les yeux en dégustant son chocolat.
- Je ne pensais pas que vous vous inquiéteriez.. Vous le voyez? Une fois il à fait la une de la gazette des sorciers. Avant il vivait à la banque de Gringotts avec les Gobelins, mais personne n'était très gentil avec lui... Il à été torturé et affamé, sans jamais voir la lumière. C'est pour ça qu'il est si pâle. Pendant les cents premières années de sa vie il à été leurs prisonnier, il gardait les chambres des sorciers les plus riches. On se ressemble beaucoup lui et moi. Quand je compte en dragon , c'est comme si on avait le même âge.
- C'est vrai , je me souviens avoir lu ce numéro spécial, confirma Jade.
Il à été sauvé par des personnes qui ont vu en lui autre chose qu'un monstre , un peu comme toi. C'est un homme nommé Rubeus Hagrid qui s'en occupe à présent, je pense que notre cher ami le dragon s'est perdu lors d'une de ses promenades. Tu t'en es bien occupée, Noma. Mais je pense que tu devrais confier ses soins à un professeur du Phénix, ne penses-tu pas ? Ce soir, tu écriras un message au professeur Hagrid, il sera ravis de savoir que tu l'as retrouvé.
- C'est d'accord, je prendrais ma plume fétiche pour lui écrire! Se réjouissa la petite fille. Mais alors... Est-ce que tout le monde est en colère contre moi..?
- Personne n'est en colère, nous nous sommes juste fort inquiété. Tu dois comprendre la hauteur du risque que tu as pris, le professeur Rogue voudra certainement s'entretenir avec toi ce soir. En attendant, tu vas retourner en cour pendant que je vais informer tout le monde de ton retour.
Jade ne la punissa pas, se disant que cet entretien avec Rogue allait amplement lui servir de punition...Elle ne voulait pas complétement démoralisé sa jeune pensionnaire.
- Mademoiselle Stis, est-ce que le professeur Rogue à encore du jus de citrouille ?
- Pardon? Je n'ai pas compris ta question. "Ça n'a aucun sens", se dit Jade.
- La dernière fois que je me suis cassée les deux jambes en tombant d'un balai, il est venu me voir à l'infirmerie car il voulait que je goutte sa nouvelle recette...
La pauvre petite ne sait plus ce qu'elle dit, pensa Jade. Severus n'était ni docile, ni du genre à demander l'avis d'autruit et elle le voyait encore moins faire du jus de citrouille dans ses cachots.
- C'est une plaisanterie ? Noma, je pense que tu es déshydratée.. s'inquièta son éducatrice. Le professeur Rogue est une personne très occupée...On va se dépêcher de rentrer.
- Je ne délire pas c'est promis! Je lui ai même dit qu'il devait ajouter un peu de sucre de canne et il là fait! Jura Noma de toute ses forces avec hystérie.
Sans un mot de plus, Jade pris Noma sur ses épaules pour le chemin du retour. Elle espérait juste que sa jeune pensionnaire ne ressortirait pas de telles sotises devant Rogue.
Pour le moment, elles n'avaient toutes les deux qu'une hâte, c'était de rentrer au manoir le plus vite possible.
Bien que Noma soit rentrée seine et sauve de cette matinée pluvieuse, l'embarras en était à son comble. Jade avait à peine déposée un pied sur la propriété du manoir qu'elle tomba nez-à-nez avec la brigade de la police magique. Visiblement, l'heure accordée était écoulée.
Au nombre de cinq, ils avaient l'air d'une humeur aussi massacrante que la météo elle-même, tenants d'une laisse magnétique d'énorme chats noirs aux yeux bleus, qui contrairement à eux , avaient l'air plutôt docile.
- Police magique, commença froidement l'un d'entre eux en s'approchant. Je suppose que c'est Noma Macnair sur tes épaules? Que s'est-il passé au juste? Il s'agit d'un enlèvement où elle est partie toute seule?
- Elle est partie seule inspecteur, nous pouvons parler de cela en privé, répond Jade en descendant la fillette.
- Ramènes-là à ses cours, aboya-t-il. Ensuite, je préférerais m'adresser directement à ton directeur. C'est bien de vouloir respecter la loi en signalant une disparition, mais il nous invite même pas à rentrer, on est planté là depuis dix minutes. Donc tu seras aimable de me conduire à lui!
Elle avait complètement oubliée que le manoir était munis de puissants sortilèges de protections : Comme à Poudlard, il était impossible de transplanter à l'intérieur du bâtiment et seules les personnes autorisées pouvaient franchir les portes. Les intrus se retrouvaient comme face à un mur transparent, seuls les fantômes avaient la capacité de passer. De nature tête en l'air, son égard à ce sujet n'avait rien d'étonnant, mais ce détail n'avait cependant pas dû échappé à Rogue, qui avait naturellement fait exprès de les laisser poireauter sous la pluie. La temps passant, elle commençait à connaître l'artiste.
- J'autorise ces personnes à pénétré ce manoir, dit Jade en s'adressant aux portes ensorcelées.
- Oh regardez mademoiselle Stis! Ce sont des chats Matagots! Je peux les caresser avant de rentrer? S'exclama Noma en rejoignant la terre ferme.
- J'ai dit " tout-de-suite" qu'est ce qui n'a pas été compris? Je n'aime pas qu'on me fasse déplacer pour rien! Et vous autres là, dit-il en s'adressant à ses collègues, transplnanez jusqu'à Londres pour avertir le ministère que la gamine de Walden Macnair à été retrouvée. J'ai vraiment le tournis à force de me rendre dans les quatre coins de l'Angleterre à chaque fois qu'un mineur fugue, je préférerais passer mes journées à sauver des crapauds domestiques.
- Monsieur, coupa sèchement Jade qui sentait que ce policer était sur le point d'aller trop loin dans ses propos, nous parlerons de tout cela en privé. Veuillez me suivre.
Il se baissa à la hauteur de Noma pour lui parler, elle était trempée de pluie de la tête aux pieds. Son jeans bleu ciel s'était teinté en marine tant il était mouillé et ses chaussures en tissus avaient manifestement rendues l'âme à gauche.
Jade boucha les oreilles de la fillette mais elle se débattu pour entendre ce que l'homme avait à lui dire.
-Oh petite, et tant que j'ai cette chance de t'avoir en face de moi, dit-il sans tenir compte de la demande de son interlocutrice, savais-tu que ton chère père tuait des Hippogriffes? Ce n'est pas très gentil ça voyons, je me ferais toute petite si j'étais toi.
Noma resta bouche bée, comme paralysée l'espace d'un instant.
S'en était de trop, la jeune éducatrice prit Noma de force par le bras et la guida vers l'intérieur du bâtiment. Elle là monta dans sa salle de classe le plus rapidement possible tout en ignorant totalement le policier, la jeune éducatrice ne voulait plus que Noma entende le moindre mot venant de lui. C'etais de fait un homme véritablement mauvais, la météo et l'accueil inexistante de Rogue n'y étaient pour rien.
La porte de la classe était encore grande ouverte, les autres élèves venaient d'arriver et commençaient à disposer leurs plumes et leurs encres sur les bancs dans un brouhaha collectif. Lorsque le professeur Mussie vit Noma, elle déposa sa main sur son cœur en marque de soulagement.
- Tu n'as que deux minutes de retard, demandes un coup de baguette magique pour te sécher. Tu peux dire que tu es allée chercher des citrouilles avec moi ou dire la vérité à tes camarades mais reste bien attentive aux cours de la matinée, ordonna Jade en parlant sans marquer de pause. J'attends ta lettre d'excuses pour le professeur Hagrid le plus tôt possible.
Une fois la jeune fille rentrée en classe, Jade se retourna brusquement sur l'homme à langue de vipère, énervée comme elle ne l'avait jamais été.
- N'usez pas votre salive, soupira-t-elle. Votre pathétique intervention n'impressionne que les enfants. Vos paroles vous tournent au ridicule et vous le savez, n'est-ce pas ? Dans le cas contraire, vous n'auriez pas pris le soin d'attente que vos de collègues soient parti avant de l'ouvrir devant une fillette de 8 ans qui de toute façon ne pourrait vous tenir tête.
- Tout doux ma petite dame, c'est drôle quand tu te faches tu fais la même tête que cet alcoolique de Dorkus, un gars qui tient un bar assez mal fréquenté. Tu connais ce type?
- Dorkus est mon ami et c'est une personne plus fréquentable que vous, maintenant plus un mot sur lui, Noma, ou qui que ce soit d'autre.
- Eh bien vous faites la paire. Miss Macnair à le droit de savoir quel genre de pourriture était son père, non ? Savais-tu que selon les statistiques du ministère de la magie, 60% des enfants issus de mangemorts suivent les traces de leurs parents et deviennent à leurs tours des psychopathes ? Crois-en ma vielle expérience !
Jade lui lâcha un regard interrogateur. Elle avait envie de lui répondre " Ok boomer " mais les sorciers ne connaissent pas cette expression.
- Je veux dire, comme Drago Malefoy, commença à citer le policier sur les doigts de sa main. Ensuite il y a ses deux acolytes, ça fait déjà trois et heu par exemple ... Ah ben je n'ai qu'eux en tête.. Mais ça ne veut pas dire que les chiffres de nos études à ce sujet sont faux!
Jade ne répondit pas et préfèra simplement marcher jusqu'au bureau du directeur dans un silence absolu, elle savait pertinemment bien que lui seul était capable de fermer le clapet de n'importe qui sur cette planète.
- Dragée suprise, ordonna-t-elle aux portes en bois de chêne.
Lorsqu'ils arrivèrent dans le bureau de Rogue, il était assi sur sa chaise et paraissait rédiger des parchemins le plus rapidement possible. Sa plume d'une main, un verre d'hydromel dans l'autre. Comme à son habitude, il ne prenna même pas la peine de saluer qui que ce soit et fronça les sourcils.
Sans préambule, l'inspecteur fit " l'inspection" de la pièce.
- Ah Severus, salut mon vieux. Il me semble que la dernière fois que je t'ai vu, c'était à ton procès. Je vois que le rôle de directeur te va à merveille, déjà une disparition..Que vois-je, observa-t-il en tournant d'un pas lent dans la pièce. Une pensine, très certainement celle d'Albus Dumbledore. Un beau manoir du 8 ème siècle, des tableaux pour te tenir compagnie. T'as l'air de bien t'en sortir, toi qui n'as même pas cherché à porter secours à la charmante Charity Burbage alors que tu connaissais la marche à suivre pour la sortir de la cave du manoir des Malefoy. J'aimerais en citer d'autres, mais je ne veux pas effrayer ta jeune employée.
Rogue se leva, avec ses parchemins soulevés dans les airs. Ils se glissérent d'eux-mêmes dans un enveloppe collée à la cire rouge. Un petit hiboux roux venait de poser ses fines griffes sur le rebord de la fenêtre que le potionniste ouvrit avec délicatesse. Il tendit ses écrit vers le volatile qui s'en saisit avant de partir avec le bec à présent remplit.
- En parlant d'injustices, Alfredus, répondit enfin Rogue avec une voix doucereuse, c'est fou à quel point vous avez bien enquêté sur l'affaire Sirius Black, il faisait le coupable idéale, ne trouvez-vous pas? Issus d'une famille ne jurent que par la pureté du sang, une cousine détraquée...Cela s'entend que ça ne pouvait n'être que lui. C'est ce que vous avez réussis à nous faire croire toutes ces années, alors qu'une seule goûte de veritaserum aurait suffit à prouver son innocence.
Rogue lança un sortilège d'accio et déposa sur son bureau un ancien numéro de la gazette du sorcier concernant Sirius Black. Il le fit atterrir du côté de son ennemi, de façon à ce qu'il puisse le lire.
- Mais ça.. ça c'est.. c'etais une sombre affaire, bégaya Alfredus. Je n'avais pas le droit d'avoir recours à des potions, ce n'est pas dans la façon de travailler du ministère. Surtout du veritaserum... Si la potion est mal préparée, elle peut rendre fou, c'est trop risqué. Interdit. Il s'est de toute façon échappé, d'après la rumeur il résistait aux Détraqueurs, j'crois pas qu'il aille souffert... Ça ne sert à rien de rester bloqué sur une histoire qui date de vingt ans, passe à autre chose.
Il eût un silence, l'homme de la police d'un naturel si confiant venait de perdre ses moyens, il ne savait où se mettre ni où regarder dans ce bureau trop étroit pour trois personnes.
- À l'évidence, vous octroyez cette potion à qui vous arrange, fit froidement Rogue. Votre ministère de salaud à menti aux journalistes. Non, mon innocence n'a pas été prouvée grâce à l'exploitation de mes souvenirs, si vous voyez là où je veux en venir.
Alfredus ne su quoi répondre, il regardait ses pieds, puis bloqua sur un point fixe de la pièce pour éviter de croiser le regard de Severus. Puis, il essaya de façon non-verbal d'en revenir à Mona. En un claquement de doigts, il fit apparaître un article de loi et commença sa lecture.
-"Article 7172 8B DU CODE DES MINEURS
Toutes disparitions volontaires ( fugues ) d'un enfant né de parents mangemorts ayant été placé en orphelinat doit être signalé après soixante minutes de l'heure supposée de la disparition. Passé ce délai, si l'enfant n'a toujours pas été retrouvé, l'institution dans lequel il vit ferra le sujet d'une enquête approfondie quant à la sécurité des lieux, pouvant mener à la fermeture totale, le but étant de contrôler la dangerosité potentiel des concernés."
Elle n'en croyait pas ses oreilles, visiblement elle en apprenait beaucoup aujourd'hui. Comment peut-on déjà considérer des enfants comme des coupables? Sa mère avait raison, la magie à ses facettes sombres.
-Vous voulez que je sécurise les lieux comme dans une prison? Pas plus tard qu'hier, j'ai surpris Eliott entrain de fouiller dans une poubelle pour récupérer un emballage de chocogrenouille, dois-je l'accuser de vol? Souleva Jade le plus ironiquement possible. Par Merlin, Owen à manger trop de tarte! Pensez-vous qu'il faut l'enfermer à Azkaban ?
- Préfèrez-vous que j'enferme mes prisonniers dans la cave ou dans le grenier ? Ainsi, vous serez certains qu'ils ne sortiront plus, monsieur l'inspecteur, continua Severus Rogue qui pour une fois, avait l'air amusé.
Les deux habitants du Phénix se regardèrent, Jade riait et elle aurait jurée que Rogue lui avait souris avec yeux l'espace d'un instant, mais il reprit vite son visage neutre et inexpressif.
- L'inspection aura lieu d'ici un mois, fit Albertus. Vous recevez toutes les modalités par hiboux. Je vois que tu as déjà rédigé et envoyé ta propre version des faits alors que...
- Vous savez où est la sortie, je vous invite de ce pas à quitter les lieux, coupa Rogue.
-Tu me laisses finir, Sevrilus! Tu n'as même pas demandé une once d'explication quant à la manière dont la gamine à été retrouvée. Et au lieu de la chercher, tu étais assis à ton bureau bien à l'abri de la drache. Comme quoi, tu es et restera toujours le même! Un maudit Serpentard, un grand malade! Si tu donnais encore cours, je promet devant Godric Gryffondor que mon fils n'aurait pas été à Poudlard !
- Votre braguette est ouverte, affirma Rogue avec tout son sérieux.
L'inspecteur plaça sa longue écharpe entre ses jambes pour cacher son intimité tout en remontant sa braguette avec ses mains. Il parût déconcerté et profondément mal alaise. Jade, quant à elle, aurait aimée avoir une barbe pour pouvoir rire dedans tellement qu'elle était amusée. Severus n'avais même pas relèvé ce qu'Albertus avait déblatéré juste avant, ça lui était égal et il ne cherchait même pas à s'en défendre.
- Un jour tu regrettera et ce jour il sera trop tard pour demander pardon, fit l'inspecteur en quittant le bureau
Une fois qu'ils étaient juste tout les deux dans le petit bureau, Severus s'était déjà tourné pour regarder vers la fenêtre et Jade était de dos à la porte entrain de lire entièrement l'article concernant Black.
- Je fouillais le dortoir des filles lorsque le tableau de la Duchesse de Palatine m'a informée que vous aviez retrouvée Miss Noma, ne pensez pas que cela signifie que je vais oublier votre négligence et votre manque de professionnalisme, reprocha Rogue. Vous rendez-vous seulement compte de la gravité de vos actes?
Soudainement, ils entendirent quelqu'un s'approcher en courant. Tous deux se retournèrent en reconnaissant le voix de Noma qui venait de rentrer en trombe.
- Monsieur le directeur j'ai...
Rogue paraissait furieux.
- Alors, le règlement ne s'applique-t-il pas pour vous Miss je-me-crois-tout-permis? S'énerva Rogue en lui coupant la parole. Vous êtes trop bien pour ça ? Tâchez d'y réfléchir dans votre dortoir, immédiatement,
- Je.. venais vous déposer ma lettre d'excuses pour le maître du dragon.. Répondit-elle en tremblant.
La petite fille posa son parchemin sur le bureau et partit le plus vite possible. Jade l'ouvrit et commença à en lire son contenu. L'encre était humide par endroits, les mots semblaient avoir été noyées dans les larmes.
Elle sentit Rogue s'approcher d'elle, se plaçant juste derrière son dos pour lire la lettre en même temps qu'elle. Il était si près que je la jeune femme pouvait sentir son parfum aux notes douces et boisée, son souffle effleurait sa nuque et elle ne savait dire si ça lui plaisait ou non. Le faisait-il exprès ou était-ce juste de la maladresse ? Il était plus probable que ce soit en effet qu'une simple maladresse. Le concerné recula rapidement de plusieurs centimètres, lui aussi avait ressenti cette proximité inconvenante. Tout deux se mirent à lire dans leurs tête, à distance raisonnable l'un de l'autre.
" Salut Hagrid, moi c'est Noma j'ai 8 ans et demi et j'habite à Glasgow au manoir du Phénix hihi, c'est pas loin de la cathédrale Saint-Mungo, je le sais parce que notre passage secret vers notre monde c'est justement à l'intérieur il faut aller tout en haut près de la cloche mais faut pas avoir le vertige.
J'ai trouvé votre dragon de compagnie dans le champ à côté du manoir il y a trois mois et comme il avait pas de collier je croyais qu'il était seul donc tous les jours après mon cours d'initiation à l'astrophysique je me suis occupée de lui sauf qu'en fait je n'avais que du jambon de la cuisine pour le nourrir, je croyais que ça lui redonnerai des forces mais Mademoiselle Stis ( c'est mon éduc') m'a dit qu'il avait besoins de soins urgent et qu'il était désorienté, sûrement perdu' J'en doutais un peu au début parce que Highlands et Glasgow en dragon ça ne prend qu'une heure normalement.. Moi je pense qu'il à été attaqué mais mon éduc n'a pas vue de blessures.
Je tenais à vous présenter mes excuses les plus sincères , je sais que j'aurais dû directement prévenir un adulte pour qu'il soit directement ramené à Poudlard auprès de vous mais je croyais pouvoir l'aider toute seule, c'était mon nouvel ami en plus !
Je ne suis pas triste, quand j'aurais onze ans j'irais à Poudlard pour le rejoindre. Vous avez dû étudier beaucoup pour être prof de soins aux créateures magiques quand même.
La bise "
Rogue ne semblait pas effrayé du pachant que la fillette éprouvait pour les grosses bêtes. Rien n'étonnait cet homme, tout lui était prévisible. Il était cependant évident qu'il venait de comprendre que ce n'étais pas la première fois qu'elle fugait, ce qui accentuait son regard noir de colère.
- Monsieur le directeur, ne pensez-vous pas qu'on devrait modifier un peu cette lettre avec un langage... Plus soutenu ? C'est délicat d'envoyer un texte si familier à un professeur de Poudlard, surtout qu'elle dévoile un des passages pour arriver ici.
- Non. Laissez comme ça. Retournez travailler et je ne veux plus le moindre pas de travers dans ce manoir.
- j'y veillerai, à bientôt, répondit Jade étonnée par sa réponse.
Inévitablement, il avait l'air de vouloir gérer un nouveau problème seul et elle n'avait aucune idée de la façon dont il allait s'y prendre pour gérer cette inspection, elle se prometta d'en parler à Nertila, sa seule collègues de confiance aveugle. Lui et elle avaient l'air de se connaître, avec la chance de son côté , on pourrait imaginer qu'il accepterait son aide