... Et dans cette histoire, que se passe-t-il dû côté du prince de sang mêlé ?... Où s'est-il volatilisé ?

De quel mission parlait Hagrid ?

" Severus,

Pardonnez-moi de vous déranger durant votre séjour à Poudlard, j'imagine que vous devez être content de passer du temps avec Minerva.

Il est tard, mais je sais que vous ne dormez pas. L'inévitable est arrivé à Azkaban. Dû à un sous-effectif constant du personnel, des détenus, plus précisément des anciens mages-noires, se sont rebellé et ont prit en otage presque tous les gardiens. Mon patronus fait de son mieux pour assurer leurs protection, mais cela ne me permet que de gagner du temps. Et en parlent de temps, j'ai bien peur d'avoir besoin de réquisitionné le votre durant environ un mois afin de réguler la situation et d'interroger ( à votre manière...) Plusieurs détenus.

J'implore votre aide et je compte sur votre discrétion pour ne pas ébruiter l'affaire.

Des aurors sont en route, ils vous rejoindront sur place et attendront vos instructions.

PS : cette mission sera rémunérée comme il se doit, à la hauteur de votre implication au sein de L'ordre du Phénix depuis toutes ces années.

Kingsley Shacklebolt "

Cette lettre que Rogue venait de recevoir avait été écrite tellement vite qu'il eût difficile de la déchiffrer. Il jeta son bouquin sur la table de chevet et s'assit sur son lit, ses deux mains appuyées contre sa tête. Se retrouvant ivre mort, sa seule envie était de passer sa nuit à lire des livres, sa confrontation avec Jade lui avait déjà été assez pénible comme ça. Il s'avouait volontiers d'avoir complètement perdu les pédales. Qu'est-ce qu'il lui avait bien pût lui prendre de la forcer à boire un veritasereum ? Le voilà bien chanceux qu'elle ait décidée de ne pas faire monter l'affaire en justice... Le temps était venu qu'il s'apaise avec ses crises de paranoïa. Avoir tord et paraître ridicule était bien là deux choses qu'il détestait plus que tout au monde. Cette femme est une sorcière, seul des incultes de cornichons pourraient ne pas s'en apercevoir. Cependant, de la à l'accuser d'être une ancienne mangemort...Elle à dû le prendre pour un complotiste mais il s'en fichait éperdument, ce que les gens pensaient à son égard n'avait jamais trouvé d'importance à ses yeux.

Le maître des potions n'était pas mécontent de retrouver son ancienne chambre, celle de Poudlard. Depuis ses 21 ans - âge auquel il était devenu enseignant, faisant de lui le plus jeune professeur de toute l'histoire de Poudlard- , cette pièce située dans les sous-sols était un endroit dans lequel il pouvait s'isoler du monde. Et à 39 ans, bientôt 40, rien n'avait changé. La solitude et le calme étaient ses deux plus fidèles amies, bien qu'il savait se montrer sociable avec les personnes qu'il jugeait intéressantes.

Il toucha ses cicatrices, épousant leurs formes du bout des doigts. Elles n'avaient pas laissées beaucoup de traces, c'etais à peine visible. Mais la douleur qu'elles lui procuraient lui rappelait toujours où elles se situaient : sur les épaules, gorge, et le long de ses côtes. Le venin continuait de circuler dans à l'intérieur même des cicatrices.

Severus n'en voulait pas spécialement à Nagini. La malheureuse avait été frappée d'un Maledictus durant son enfance, transformant petit à petit cette jolie femme d'origine asiatique en un monstre reptilien. Il était persuadé qu'elle avait gardé une partie de sa conscience malgré sa transformation définitive. Et part conséquence, son affiliation au seigneur des ténèbres, c'etais son choix. Toutefois, il pensait que vers la fin, Nagini avait changée d'allégeance. En effet, dans la cabane hurlante, lorsque que son maître lui avait donné l'ordre de le tuer, elle n'y avait mise de tout son coeur, elle lui avait laissé une chance de s'en sortir. Tout cela n'était bien-sûr que sa propre théorie, mais c'est de cette manière qu'il avait interpréter les choses. Si elle avait vraiment voulue le tuer, il serait mort.

Il ouvra un gros grimoire et observa un portait datant de 1927, celui de Nagini. Elle avait l'air douce et innocente, loin de la dégaine typique des mangemorts. La vulgarité était un trait de caractère qu'il détestait chez certaines femmes, à commencer par Bellatrix Lestrange.

Lui, il aimait le discrétion, le talent, la bienfaisance et l'intelligence. Tout que ce Lily était. Et... Un peu comme Jade est. Non, il ne pouvait pas se permettre de penser cela et chassa immédiatement cette idée de sa tête.

Trêve de réflexion, une mission l'attendait bien qu'il n'avait ancunement envie d'y aller. Il s'habilla d'un coup de baguette et s'enveloppa d'une cape de voyage. Se souvenant qu'il avait perdu son privilège de directeur de Poudlard - celui de transplaner dans le château- il marcha d'un pas décidé vers les grandes portes du château.

Le froid glaçait chaques parties de son corps bien qu'il n'était habituellement pas sensible au froid, ni à quoi que ce soit d'autre. L'homme vêtu de noir marchait de façon assurée, ne regardant jamais derrière lui. Passant devant le Saule Cogneur, il vit au loin de la lumière chez Hagrid. Son bon sens le guida vers chez lui, le demi-géant était une personne qu'il jugeait de confiance.

En fin de compte, Rogue le trouva dans son jardin, occupé à couper les dernières citrouilles de la saison. Les deux hommes avaient tout deux fait quatres mois de prison à Azkaban. Depuis lors, ils leurs étaient tout deux impossible de fermer l'oeil pendant une nuit complète.

Sans préambules, sans même prendre le temps de le saluer, il lui fit part de sa mission et lui demanda de prévenir son personnel qu'il ne serait pas de retour avant un mois.

Hagrid avait une mine sombre et pensive.

- Oh, tu es déjà là... On savait que tu passerais. Oui oui, je suis au courant, répondit le demi-géant. C'est ce qui arrive quand on décide de virer les détraqueurs... Je déteste ces choses, mais Ils sont les seuls à pouvoir faire peur à n'importe qui. Ils peuvent... détruire un homme. Lui arracher les peu de bon souvenirs qu'il avait connu avec son père...

Severus savait de quoi il voulait parler, il avait directement comprit la nature de son sous-entendu. Il n'était pas insensible à ce genre de confidences, mais n'arrivait pas à parler des sentiments, ou des émotions. Toutefois, cette fois-ci, il voulait fournir effort. Le maître des potions et lui se connaissent bien à présent, il méritait une attention particulière.

- Certe, je conçois l'ampleur de votre... Difficulté. Hagrid, comment ça " on ", puis-je savoir qui d'autre est là ?

- Harry. Il est ici, dans ma maison. Il m'a lui aussi rejoint après reçu le message, Kingsley accepte l'aide d'Harry à condition qu'il soit accompagné...C'est plus prudent que vous partiez ensemble... On ne sait pas ce que vous allez croiser en chemin.

- Potter? Hors de question qu'il vienne. Trancha Rogue, catégorique.

Il aperçut son ancienne élève à travers la petite fenêtre, entrain de laver des tasses de thé à l'évier de la cuisine d'Hagrid. Subitement, l'élu remonta la tête et croisa le regard de son ancien professeur des potions. Ils ne s'étaient plus reparlé depuis son procès, Rogue repensait souvent à cette journée où Harry et Hermione l'avaient publiquement défendu devant le Magenmagot. Ils avaient ensuite même pris le soin de le ramener chez lui, trop épuisé pour transplaner seul.

Exaspéré, Severus quitta le potager et se planta derrière la cabane, sachant qu'Harry ne tarderait pas à le rejoindre.

Dès son arrivée, ils se regardèrent longuement, sans dire un mot. Le garçon, -ou plutôt maintenant l'homme- à la cicatrice avait toujours cette manière impertinente de défier son regard.

- Professeur Rogue... Laissez-moi venir. Je suis bientôt Auror, que vous vouliez l'admettre ou non, je suis capable, j'ai des compétences. Si des vies sont en dangers, je veux faire parti des renforts !

- Monsieur Potter, répondit-il gravement. Si vous n'êtes pas auror, vous ne venez pas. Et même si vous l'étiez, cela ne vous ai pas venu à l'esprit que je ne veuille pas collaborer avec vous?

- À ce que je sache, vous n'êtes pas auror non plus, professeur, déclara-t-il de façon provocatrice, en se rapprochant d'un pas.

Rogue se rapprocha lui aussi d'un pas, le visage enragé.

- Je n'ai en effet pas besoin d'un quelconque titre pour démontrer mes compétences.

- Oh mais ça tombe bien, car en faite, j'ai tué Voldemort. ( Il fit exprès de prononcé son nom haut et fort.)

Ça vous suffit comme preuve de mes capacités, ou ce n'est pas assez pour vous?

- Ne prononcez pas son nom, sombre imbécile! Vociféra l'ancien professeur des potions en massant son avant-bras gauche.

Harry se saisit. Il eût un long silence.

-... Elle vous fait encore mal, la marque?

- Seulement lorsque qu'un cornichon de votre espèce prononce encore son nom, Potter! Maintenant disparaissez, allez vous vanter d'avoir été l'élu allieurs.

- Assurdiato, prononça Harry, le visage lui aussi plein de rage.

- VOUS CROYEZ QUE J'AVAIS CHOISI D'ÊTRE L'ÉLU, C'EST ÇA ? VOUS CROYEZ QUE C'EST UNE CHANCE? QU'EST CE QUE JE VOUS AI FAIT À LA FIN? NOUS AIMIONS TOUS LES DEUX MA MÈRE, JE VOUS AI DÉFENDU LORS DE VOTRE PROCÈS, ALORS POURQUOI ME DÉTESTEZ VOUS ENCORE? Cira Harry.

Rogue plaqua Harry contre la cabane.

- Calmez-vous Potter! Je... Je ne vous déteste pas! Il y a cependant des choses qui... Des blessures qui ne sont pas encore refermée.

Il le relâcha. Ses paroles avaient échappées à son contrôle, elles étaient sortie comme une araignée fracassant son oeuf pour éclore. Harry se calma de façon instantanée, choqué de voir que Rogue venait de briser sa carapace.

- "Assurdiato..." , je vois que vous utilisez encore mes sortilèges. Vous ont-ils été utile durant la guerre ? S'intéressa Rogue.

- Pas utile, je dirais plutôt vitale, professeur. Hermione, Ron et moi... On serait mort si on ne les avait pas connu.

- J'avais envisagé de vous confisquer mon manuel des potions.

- Pourquoi ne l'avez-vous pas fait?

- J'étais satisfait de vous voir progresser en potion. Un élève aussi médiocre que vous capable de réaliser un Philtre de Mort Vivante... Cela relatait de l'exploit, dit-il ironiquement.

Ils marchèrent pour atteindre la limite du domaine de Poudlard, parlant de tout et de rien.

De la même manière que Dumbledore quelques années plus tôt, Severus tendit son bras à Harry, l'invitant à transplaner direction Azkaban.

- Je croyais que vous ne vouliez pas que je vienne?

- Alors profitez-en avant que je change d'avis, Potter.

-- I O--

Trois semaines plus tard... Au Phénix.

Les pensionnaires ne croyaient plus au père Noël depuis belle lurette. La guerre les avait fait grandir plus rapidement. Ils avaient troqué leur naïveté enfantine contre des fissures mentales, le passage de la violence marqué sur leurs visages. Ayant décidé qu'il était temps que les choses changent, Jade Stis avait cependant tout mis en œuvre pour redonner à cette journée toute la gloire qui lui était due. Elle ne forçait bien entendue personne à croire en un grand homme barbu vêtu de rouge, son seul désir était de faire de ce jour de l'année un moment de bonheur et de partage.

Nous étions une quinzaine de jours avant Noël, Rogue n'était toujours pas revenu. Il avait filé comme un oiseau dans la nuit et n'avait plus donné de nouvelles depuis. Jade suivait de près les actualités dans l'espoir d'y trouver une information le concernant, bien qu'elle avait cette peur inavouable qu'il lui arrive quelque chose de grave. Thorgal et Mussie étaient plus détendu qu'à l'accoutumée, ça ne les intéressaient guère de savoir où était le directeur et son absence leurs étaient complètement égal. Toutefois, Jade savait qu'elle pouvait compter sur Dorkus, Nertila et Grinpo pour confier ses craintes, ça lui faisait dû bien de parler avec des personnes qui elles aussi étaient dans l'attente de savoir si tout allait bien pour lui.

Dans ses préparatifs de Noël, elle se mit à la rédaction de quelques lignes destinées à Barnabas Cuffe, le directeur de la gazette du sorcier. À l'aide de sa plus belle plume, elle avait exprimé un souhait, où plutôt une demande dans laquelle elle invitait tous les sorciers et sorcières à envoyer des cadeaux aux enfants de l'orphelinat. La jeune éducatrice voulait qu'ils passent un Noël plus qu'heureux, une journée dont ils se souviendraient pendant longtemps.

Sa demande de parution fût immédiatement acceptée. Devant choisir un titre et une photo pour son article, c'est avec mûres réflexions qu'elle le nomma :

" Les études c'est leurs devoirs, leurs bonheur c'est le nôtre. "

Quant à la " photo-vidéo" ( C'est comme cela que Jade appelait les photos capable de bouger) elle avait proposé à Dennis, le photographe, de passer la journée avec eux et d'immortaliser quelque chose qui l'avait ému. Son appareil à soufflet ne lui sevrit qu'une seule fois, il ne lui fallût pas plus. Il avait capturé Noma tenant le mouchoir d'un efle entrain de se moucher, le tout sous ce décors de fête.

Depuis la publication de son article, la volière du Phénix n'avait jamais été aussi pleine. Tous les jours, des hiboux provenant des quatres coins du continent britannique volaient par dizaines jusqu'ici. Thorgal devait régulièrement interrompre ses cours pour aller leurs remettre de la nourriture et débarrasser d'un coup de baguette tous les cadavres de rongeurs. La paille se salissait rapidement de fientes, au plus grand désespoir du professeur de soin aux créateurs magiques qui devait à chaques fois monter et descendre les trois étages, et ensuite grimper sur la grosse échelle pour atteindre la partie du toit sur laquelle était établie la volière.

Les rapaces arrivaient avec les serres pleines de cadeaux soigneusement emballé, il y avait également des lettres de soutiens et des dons financiers. Ils arrivaient à tout heure du jour et de la nuit, Jade devait prendre tous les présents avant que les enfants tombent dessus.

Le laboratoire abandonné près des cuisines constituait une très bonne cachette pour les dissimuler : Il y avait de la place, puis personne n'aurait idée de mettre son nez dans un endroit aussi lugubre et puant.

- Bordel! Pourquoi n'a t'on pas le droit de transplanter dans l'enceinte du manoir? Encore un allez- retour comme celui-là et je vais devenir fou! Se plaignait-t-il en essuyant ses chaussures sur le tapis de l'entrée, les bras chargé de paille.

- Pas plus fou qu'à l'ordinaire, Thorgal... Répondit Jade qui elle non plus, n'avait pas la moindre minutes pour elle.

Titouan et Asthon n'étaient pas dupe, ils avaient perçu que quelque chose se tramait. Les pensionnaires n'avaient pas le droit de lire la gazette à cause des nombreuses informations sensibles et controversées qu'il était possible d'y trouver, mais ayant évalué le temps qu'ils avaient entre le moment où leur professeur partait et revenait du toit du manoir, les cousins en avaient profité pour fouiller sa mallette en cuir pour y déniché le nouveau numéro du journal des sorciers.

Thorgal savait que c'était eux, mais il n'en avait pas la moindre preuve. Il savait que la moindre parole mal calculée pouvait les poussé à révéler à tous les autres enfants la nature de l'article les concernant - alors que c'était censé être une surprise-, il avait donc, et à juste titre, préféré faire comme s'il n'avait rien remarqué et délégua ce problème à Jade.

Bien qu'elle se sentait en colère, elle garda son calme légendaire et attendit le soir pour aller leurs parler. Passer sa matinée à courrir partout dans le manoir tout en remplissant de la paperasse administrative avait mis ses nerfs à rude d'épreuve, ce n'était pas le bon moment pour leurs tomber dessus.

Nertila lui avait appris quelques sortilèges de bases. À présent, elle savait écrire en parlant, laissant sa plume faire le reste du travail. Sa baguette savait faire voler quelques objets légers dans les airs grâce au "Wingardium Leviosa" et elle maîtrisait très bien le "lumos". Elle apprennait plutôt vite et de façon efficace. Depuis son retour de Poudlard, l'ensemble des professeurs ainsi que ses amis savaient qu'elle était capable de pratiquer la magie. Jade resta cependant floue sur la façon dont elle avait prit connaissance de ses capacités, préférant garder pour elle seule ce que Rogue et le Moine Gras lui avaient dit. Tous sans exception étaient sidéré qu'il soit possible de découvrir ses pouvoirs magiques à un âge aussi avancé que le sien.

En continuant son apprentissage magique avec autant de rigueur, elle savait qu'un jour, elle serait sûrement capable de défendre un pensionnaires s'il se faisait attaqué.

Bien que la route allait encore être longue, elle savait qu'elle pouvait aussi compter sur Dorkus, celui à qui elle se confiait beaucoup par écrit, n'ayant pas souvent le temps de le voir en vrai.

Comme prévu, après le souper, elle monta vers les dortoirs pour aller à la rencontre des cousins.

- Je ne suis pas un expert en la matière, mais je dirais que deux jeunes garçons vont passer un sale quart d'heure, dit le farfadets du dortoir des garçon en jouant à pile ou face dans son tableau.

- Oh vous savez, c'est plutôt moi qui passe de sales quarts d'heures ces derniers temps, répondit-elle en bâillant.

Elle opta pour une technique simple mais efficace : En venir directement aux faits, une montagne de travail l'attendait encore. Asthon et Titouan jouaient aux échecs pour sorciers, ils eurent un sursaut en voyant leurs éducatrice franchir brusquement la seuil de la porte.

- Bon, bon... La nouvelle était bonne? Est-ce que je dois vous rappeler que le vol est interdit ? Vous rendez-vous compte que si vous faites cela ne serait-ce qu'une seule fois à Poudlard, vous pourriez être définitivement renvoyé ?

- M'oui mademoiselle Stis... On le sait.. Fit Titouan.

- Vous allez le dire à Rogue? Demanda Ashton en rongeant incontrôlablement ses ongles.

- Le professeur Rogue, le corrigea-t-elle sur un ton autoritaire. Je verrai cela en fonction de votre comportement dans les jours à venir...

Le cavalier blanc massacra le dernier soldat noir.

Ashton défit la housse de son oreiller pour en extraire la gazette du sorcier qu'il avait caché à l'intérieur.

- On est vraiment désolé, c'est juste qu'on commence un peu à se sentir isolé ici...On est qu'avec des bébés qui savent à peine lire, on sait déjà tous ce qu'on vois en cours. On s'en fiche pas mal de ce qui se passe ici, on à prit le journal pour lire quelque chose de nouveau, on voulait juste voir ce qui se passe dans le VRAI monde, dit Ashton.

- Écoutez, je ne suis pas contre que vous vouliez suivre l'actualité, vous en avez droit et c'est parfaitement ligitime, mais vous connaissez également les raisons pour lesquelles il vous est interdit de passer par la gazette. Je vous promets cependant qu'à l'avenir... je passerai près de vous un soir par semaine pour qu'on lise ensemble quelques articles.

- Vous avez peur qu'on tombe sur nos parents ? On sait très bien qui ils sont, on à vécu dix ans avec eux...dit Titouan. Rien de ce qu'on pourra lire ne nous choquera.

- Il est possible de se sentir choqué sans même s'en rendre compte, c'est là tout l'aspect pervers des médias. Vous pensez avoir tous vu et c'est plus que probablement le cas, mais tant que vous serez sous ma responsabilité , je continuerai de vous protéger, même de ce que vous avez déjà vu...

Après cette conversation qui avait duré beaucoup plus de temps de prévu, Jade fit le tour du dortoir des filles. C'est Noma qu'elle vit en premier, elle avait attendue son arrivée derrière le tableau de Mazette.

- Mademoiselle, savez-vous si le professeur Rogue est là ?

- Je ne pense pas, je n'ai pas d'information à ce sujet, mentit Jade pour ne pas révéler qu'il était parti en mission. Pourquoi le cherches-tu?

- Comme c'est vraiment dommage... Je fais la collection des pierres en ce moment, et il était d'accord pour m'en ramener un venant de Poudlard si j'avais de bonnes notes en lecture.

Noma avait toujours eu une relation particulière avec Severus Rogue. La fillette ne s'était jamais laissée intimidée par sa froideur, elle avait été voir au-delà de ce qu'il pouvait montrer. Aucun autre enfants ne se serait risquer à lui demander quoi que ce soit. Elle l'avait immédiatement associé à une personne qui lui voulait du bien et il ne lui en fallait pas plus.

535 Gaillons d'or, c'était le total des dons qu'elle avait reçue pour le moment, et cela ne semblait pas s'arrêter. En l'absence du directeur, elle décida d'aller placer cette somme en sécurité, se permettant de pénétrer dans son bureau pour y dissimuler l'argent dans uns de ses tiroirs. Rogue ne parlait jamais de la situation financière de l'orphelinat du Phénix, mais à en voir la beauté du manoir qu'il avait acheté, il devait sûrement utiliser ses gallion a bon escient.

La fenêtre de son bureau était grande ouverte, laissant un courant d'air humide envahir cette pièce qui n'avait plus été chauffée depuis un certain temps.

Après avoir ranger l'argent et fermé le tiroir qui se verouilla par la magie, Jade releva la tête et vit plusieurs lettres grandes ouvertes sur le bureau directorial. La première qu'elle vit avait été dactylographiée.

" Vous, Severus Tobias Rogue êtes condamné à payer une amende de 50 gallions au ministère de la magie pour le motif suivant :

Outrage d'un membre des forces de l'ordre magique commit le 25 octobre 1999 à 8:22h du matin.

Monsieur BRUNG ALFREDUS est cependant disposé à vous aquiter en échange d'excuses officielles et publique.

Nos meilleures sentiments,

Votre ministère. "

- On ne sera jamais débarrassé de lui décidément, si le ministère pense que Rogue va faire des excuses, ils se mettent le doigt bien profond dans l'œil, soupira-t-elle en passant à la lettre suivante. Le parchemin utilisé pour celle-ci était d'une rare qualité, l'écriture était distinguée et l'encre utilisée était d'un beau bleu foncé.

" Très cher Severus,

Vous n'êtes pas sans savoir que nous venons de passer une année difficile... Vous avez choisis la lumière, vous avez choisi l'amour à la haine... J'ai confiance en l'homme que vous devenez, et vous me voyez émoustillé d'avoir le meilleur professeur des potions à Poudlard.

Vous savez, je pense vous devriez passer à la bibliothèque. Votre mère aimerait vous voir plus souvent...

Que cette année 1982 vous apporte bonheur et sagesse,

Albus Dumbledore "

Gênée d'avoir lue quelque chose d'aussi privé et intime, elle décida d'arrêter de lire tout ce qui traverserait son champ visuel. Elle agissait comme une personne intrusive et cela ne lui ressemblait en rien.

Toutefois, il y avait un autre parchemin grand ouvert en plein milieu du bureau. La pluie l'avait déformé, il avait l'air d'avoir fait une longue route avant d'arriver jusqu'ici. Elle se promit de partir juste après l'avoir lu.

" Stis,

Maintenant que vous êtes ici, je vous prie de me faire parvenir ma carte d'identité par hiboux, il sera où me trouver. J'en ai besoin rapidement.

N'essayez pas de savoir où je suis et ne dites rien à personne. "

Jade se mit à rire toute seule, il avait prévu qu'elle viendrait dans son bureau et avait de ce fait envoyé son habituel petit hiboux roux.

Rogue devait la prendre pour une fouineuse ( ce qui dans le cas présent, était plutôt vrai...) mais ça lui était égal, elle avait après tout une bonne raison de se trouver ici et s'il n'était pas content, il n'avait qu'à changer de mot de passe.

- Accio carte d'identité, prononça-t-elle en pointant sa baguette noire dans le vide.

Un livre coincé entre deux grimoires trembla dans la bibliothèques, il finit par tomber au sol pour laisser échapper la carte de Rogue qui vola jusqu'à sa main. Elle ne put s'empêcher de la scruté dans ses moindres détails, émerveillée de voir quelque chose d'aussi personnel lui appartenant.

SEVERUS TOBIAS ROGUE PRINCE

NÉ LE 9 JANVIER 1960 À LONDRES

SANG-MÊLÉ

YEUX : NOIRS

CHEVEUX : NOIRS

PATRONUS : BICHE

Jade se dit qu'au passage, il était plus que temps qu'elle change son statut magique. Elle était encore répertoriée comme cracmol.

Prince, comme Lord Elliot Prince, le premier propriétaire de ce manoir. Tout s'expliquait. Severus Rogue est le descendant auquel Mazette faisait allusion, ce manoir est son héritage familial. Elle se demanda comment elle n'y avait pas pensée plus tôt.

Sa photo d'identité datait d'une dizaine d'années, il devait avoir son âge au moment où elle avait été prise. Ses traits étaient légers et détendu, Jade lui trouva un charme bien à lui. Cette photo l'envoûtait, ses yeux noirs accentuaient son air mystérieux et indomptable, ils étaient si foncé qu'elle ne pouvait discerner la pupille de son iris. Elle savait qu'il n'était pas bon de penser à lui de cette manière là, mais c'était plus fort qu'elle, il arrivait que ses ressentis échappent à son contrôle. Lorsqu'ils étaient dans la serre de Neuville, elle avait découvert un autre homme. Une personne calme, capable de parler de tout avec altruisme.

Était-ce vraiment mal de ressentir quelque chose de secret pour cet homme ? Après tout, elle gardait cela bien au fond de son coeur. Ce n'était pas de l'amour, bien loin de là, ce sorcier était juste énigmatique et physiquement attirant. Ni plus, ni moins. Il n'en restait pas moins celui qu'il l'avait forcée au veritaserum...