Bonjour !
Voici le résumé : Alors que l'assassinat de la famille Potter vient d'avoir lieu, le jeune Lord Sirius Orion Black prend en charge son filleul au côté de sa tendre épouse Amélia Bones. Harry Potter, Neville Londubat et Elijah Black-Bones vont vivre côte à côte pour poursuivre le chemin de leur vie, seront-ils capable de résister à tout ce que Magia, Destiny et Death leur réserve ?
Cette nouvelle fanfiction s'intitule Les Trois Mages ce que vous allez lire est donc le premier chapitre de l'histoire, deux autres chapitres sont également partiellement terminés mais je prendrais mon temps pour qu'ils sortent. Je n'ai pour l'instant pas de rythme de parution n'y de couple déjà bien précis en tête bien qu'il y aura certainement des couples gays et / ou lesbiens donc je demanderai aux homophobes de s'abstenir, vos commentaires ne seront de toutes évidences pas prit en compte.
Cette histoire à certaines différence de base avec l'histoire originale que vous découvrirez au fur et à mesure. Notamment le couple Amélia / Sirius, l'existence de Elijah évidemment mais également l'enfance de Harry et de Neville, l'âge de Amélia... Cette histoire peut être considérer comme étant du Dumbledore bashing bien que je ne sois pas exactement certaine de cela. Si vous avez des question n'hésitez pas, je ferais de mon mieux pour y répondre.
Bonne lecture !
La petite maison achetée par James et Lily Potter après leur sortie de Poudlard avait toujours été décrite comme un havre de paix et de joie ; pourtant, à cet instant précis, bien que le jeune Lord Black n'eut pas le cœur à l'examiner, la maison suintait les ténèbres et la mort. La respiration haletante du jeune homme tout juste âgé de 21 ans et son air profondément horrifié laissa les quelques passants dans la rue perplexe car, dans cette rue entièrement moldue, personne ne pouvait voir autre chose qu'une maison aux volets fermés dont les lumières étaient éteintes. Cependant, bien conscient de la réalité de la situation, le jeune homme prit le bout de bois qu'il conservait prêt de lui à tout instant dans sa main et entra dans ce qui restait de la demeure. Il dut dégager de son chemin certaines des pierres les plus lourdes qui lui barraient la route, ainsi il lui fallait quelques minutes avant d'apercevoir le corps sans vie de son meilleur ami. James Potter était étendu sur le sol, des fragments de pierres un peu partout autour de lui, ses yeux noisettes avaient beau être grands ouverts il ne pouvait plus rien voir, sa respiration inexistante. Il fallut quelques instants à Sirius pour se rappeler face à cette funeste image qu'il n'avait pas encore le droit de s'effondrer et de pleurer tout son âme face à cette terrible nouvelle. Il sentait encore via le lien qu'il partageait en tant que parrain du petit Potter que celui-ci était en vie, il était de son devoir et de sa responsabilité de le mettre en sécurité. Ainsi, sa baguette toujours bien devant lui de façon à ce qu'il puisse se défendre, il monte les escaliers et se dirigea vers la chambre du petit garçon. La première chose qu'il vit fut le cadavre de son amie, la jeune femme à la chevelure toute rousse qui avait depuis des années conquit le coeur de celui qu'il considérait comme son frère. Les yeux fermés dans un signe de paix, son corps semblait avoir été déplacé, quelques larmes étaient présentes sur ses vêtements, et au plus grand étonnement de Sirius à ses côtés un tas de robe noire placés juste devant le berceau de son filleul. Dans le berceau justement, un jeune garçon aux yeux émeraudes ne lâchait pas sa maman du regard, il y a quelques minutes celle-ci le tenait dans ses bras puis d'un coup elle ne bougeait plus, peut-être le garçon se pensait il que sa tendre mère jouait à un jeu avec lui. Sirius constata qu'aucun danger ne semblait être présent dans la pièce, pourtant, il ne baissa pas une seule seconde sa baguette, se contenta de lancer un sortilège à son filleul pour que celui-ci s'endorme puis le prit dans ses bras. Il eut une seconde hésitation juste avant de franchir la porte, allait il vraiment laisser le corps de Lily ainsi ; mais son serment de parrain lui revient en mémoire, son filleul était la seule chose qui lui importait actuellement, il quitta la chambre. Quelques morceaux de plafond tombèrent prêts d'eux quand il descendit les escaliers, il n'y prêta aucune attention si ce n'est pour s'assurer qu'ils ne touchent pas le bambin. Arrivé en bas, Sirius s'attendait certainement à de nouveau apercevoir le cadavre de son meilleur ami mais ce fut une armée d'auror accompagnée par Albus Dumbledore qu'il l'accueillit.
"Pose ta baguette immédiatement Black ! Et le gamin aussi !" Lui cria Alastor Maugrey, Sirius se félicita mentalement d'avoir endormi le jeune enfant. Alastor Maugrey dit Fol Œil avait été l'instructeur de Sirius lorsque celui-ci avait commencé sa formation d'auror, c'est en sachant que si l'homme à l'œil manquant avait voulu le tuer il serait déjà mort qu'il fit un geste extrêmement lent avec sa baguette de façon à ce qu'elle reste toujours dans le champ de vision du plus grand nombre de personne.
"Je, Lord Sirius Orion Black, Seigneur de la très Noble et très Ancienne maison des Black, jure sur ma vie et sur ma magie que je n'étais pas le gardien des secrets des Potter et que Peter Pettigrew l'était." Cette phrase à elle seule fut suffisante pour que Maugrey baisse légèrement sa baguette bien vite suivie par l'ensemble des aurors présents. Immédiatement, son instructeur s'est approché de lui, posant le plus délicatement possible sa main sur l'épaule du jeune Lord et lui murmurant "Toute mes condoléances gamin." puis il s'éloigna pour hurler aux aurors présents de partir à la recherche de Pettigrew, de récupérer les corps ou encore de chercher les traces de magie restante dans la demeure.
Sirius ne resta pas plus longtemps dans les ruines de cette maison, s'éloignant avec de grandes enjambées des corps de ses défunts amis ne souhaitant pas prendre de risque concernant sa stabilité mentale actuelle avec son filleul dans ses bras. Quelques instants après qu'il ai mit les pieds en dehors de la maison, Albus Dumbledore, son ancien directeur d'école mais également le chef de l'Ordre du Phénix, une organisation visant à mettre fin à Voldemort à laquelle lui et ses défunts amis avaient fait partit s'approcha de lui. Il ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit, prenant directement la parole.
"Nous parlerons une autre fois Albus, je dois prendre soin du petit. S'il y a une urgence vous pouvez me contacter au Manoir Black." Quelques instants plus tard, sous le regard désapprobateur et contrarié du vieil homme aux lunettes en demi-lune, il transplana.
Son arrivé au Manoir se fit dans un silence pesant, sa femme présente dans la pièce se contenta de lui prendre le jeune Hadrian des bras, le laissant s'effondrer dans le canapé du salon familial pour enfin se laisser allé à ses émotions. Lady Amélia Bones-Black, la femme de Sirius contacta grâce au réseau de cheminée la médicomage qui s'occupait depuis quelques années de sa famille. Celle-ci ne mit pas longtemps à arriver, et prit le jeune garçon endormi des bras d'Amélia pour aller l'ausculter pendant que Lady Bones-Black se rendait auprès de son époux.
Un peu plus d'une heure après l'arrivée de Sirius et Harry, alors que le jeune garçon était toujours en pleine auscultation en compagnie du médicomage et d'un elfe de maison et que Sirius était dans les bras de sa femme toujours assis dans le salon familial, un elfe de maison, possédant une grande tête et de grandes oreilles, vêtu d'un splendide uniforme ou figurait le blason de la famille Black apparut devant les maîtres de maisons. Il s'inclina.
"Maître, Maîtresse, un sorcier du nom d'Albus Dumbledore semble vouloir utiliser la cheminée pour vous rejoindre. Twins doit-il lui autoriser le passage ?" Demanda l'elfe sans se relever. Sirius, toujours dans un état de choc mais conscient qu'il lui fallait vite reprendre ses esprits se redressa, s'éloigna légèrement de sa compagne tout en restant à bonne distance de celle-ci, il se passe un coup d'eau sur le visage grâce à un sortilège puis demanda à Twins d'autoriser le passage.
"Nous le rencontrerons dans le salon public Twins, conduit le là-bas." Demanda Amélia sans étonner son époux. Amélia n'était pas très fan de Dumbledore et ceux depuis plusieurs années, la femme étant plus âgé que Sirius de quatre ans elle était entré à la tête du département de la justice magique très jeune et n'avait pas apprécié de voir Dumbledore pousser certains jeunes encore non formé à rejoindre sa cause.
Ils se levèrent, se serrant la main et se rendirent au salon public. Il s'agissait d'un immense salon, très souvent utilisé pour les réceptions de grande envergure mais également pour les réunions privées. En effet, dans celles-ci, les invités se sentaient plus à l'aise que dans un bureau tout en leur rappelant subtilement qu'ils n'étaient pas de la famille et qu'ils pouvaient les chasser à tout instant.
Le directeur ne sembla pas se rendre compte de cette subtilité quand il arriva étant donné qu'il s'assit sur un fauteuil confortable après avoir joyeusement salué ses hôtes qui bien qu'ils l'auraient fait sous peu ne lui avaient pas encore permis de s'asseoir.
Dumbledore jeta pas très subtilement un coup d'œil dans la pièce avant de demander à Sirius ou se trouver le jeune Harry. Lord Black, confortablement assis à côté de son épouse, haussa un sourcil à cette question puis d'une voix calme et posée, bien loin de son état émotionnel actuel il répondit au vieux monsieur devant lui.
"Hadrian," dit il en insistant particulièrement sur le prénom, trouvant l'usage du surnom du petit garçon légèrement impoli, "est actuellement en train d'être ausculté par un médicomage." La tête d'Albus prit une allure surprise à cette réponse. Amélia était certaine que bien que suspect dans certaines de ses actions, le vieil homme aurait sûrement pensé à faire ausculter le jeune héritier Potter après une telle soirée.
"Pourquoi ça ?" Demanda t-il recevant un regard désabusé des jeunes gens devant lui. "N'est ce pas dangereux de laisser le Survivant avec un inconnu ?" Sirius et Amélia se regardèrent quelques instants, Dumbledore venait d'affubler à Hadrian un nom qu'ils n'avaient visiblement pas compris.
Amélia, étant probablement la plus calme des trois personnes en conversation dans la pièce répondit calmement à la question posée. "Nous vous remercions de vous inquiéter du bien être de Hadrian mais nous avons toute confiance en ce médicomage." Sirius hocha doucement la tête avant de demander d'une voix forte. "Nous aimerions cependant savoir quelle est l'origine de ce surnom donner à Hadrian, nous ne l'avions jamais entendu."
"Oh," dit le vieil homme avec un léger rire. "vous ne l'auriez pas entendu avant aujourd'hui, je viens de le trouver. Le jeune Harry est après tout le seul à avoir survécu à ce malheureux incident, ainsi, comme vous vous en douter, à la malédiction meurtrière." Albus avait l'air si convaincu par ses propos, persuadés que ni la Lady ni le Lord ne pourrait avoir à redire avec cette idée, Sirius, cependant ne se laisse certainement pas convaincre. D'une voix forte et légèrement meurtrie, laissant ressortir un peu de sa peine il s'exclama.
"Directeur Dumbledore, n'appelait plus jamais le meurtre à l'égard de James et Lily ou la tentative de meurtre à l'égard de mon filleul un incident." Il essaya de se calmer, de reprendre le contrôle de ses émotions mais sans succès. "Il s'agissait très clairement d'un assassinat en règle orchestré par une dangereux criminel à la tête d'une organisation terroriste." Albus semblait vouloir répondre à cela mais Amélia ne lui en laissa pas le temps.
"De plus, le rapport sur la situation n'a pas encore été communiqué, Maugrey doit me le faire parvenir dès qu'il l'a terminé, ainsi, à l'heure actuelle, personne ne sait ce qu'il s'est passé dans cette maison, aussi je vous demanderait de ne pas vous montrer présomptueux sur la véracité de votre information." C'était un véritable coup de poker de la part d'Amélia, Maugrey n'avait jamais reçu cet ordre étant donné qu'elle avait choisit de s'occuper de sa famille en cette triste soirée et certainement pas de son travail, mais elle allait faire en sorte, après cette conversation, que Maugrey lui envoie bien un rapport complet et détaillé. Dumbledore fronça les sourcils, contrarié par l'irrespect des personnes devant lui mais il maîtrisa son tempérament avant de répondre.
"Je peux vous assurer que je ne me montre pas présomptueux, je suis allé au ministère et je leur ai confié mes constatations, je suis sûr que nous tomberions tous d'accord sous peu." Dit-il d'une voix pleine de joie. De nouveau, Amélia et Sirius se regardèrent, les sourcils froncés mais n'eurent pas le temps de répondre.
"En outre Sirius, je n'étais pas venu pour discuter de tout cela." Sirius haussa un sourcil, Dumbledore interpréta ça comme une question mais Amélia connaissait bien son époux, il n'avait plus beaucoup de patience et si Dumbledore ne terminait pas rapidement cette conversation il allait faire en sorte qu'elle se termine. "Je voudrais que l'on discute de l'endroit où va vivre Harry. Je pense que ce serait une bonne chose qu'il aille vivre avec la famille de sa mère, les Dursley seront très heureux de l'accueillir." Amélia et Sirius regardèrent encore Dumbledore, cette fois abasourdie par les dires de l'homme devant eux. "Ainsi, donnez moi le jeune Harry, je jure sur mon honneur de le déposer en toute sécurité chez sa famille." Le directeur semblait si sûr de lui que s'en était aberrant pour le couple.
La voix froide de Sirius ne lui laissa pas le temps d'en dire plus. "Au cas où vous l'auriez oublié Albus, j'étais au mariage de Lily et James et je sais pertinemment que Lily et sa sœur ne s'entendaient pas du tout." Albus, les sourcils toujours froncés, n'hésita pas un instant dans sa réponse. "Je suis certain qu'elle saura mettre de côté ce problème pour prendre soin de son neveu, ils sont de la même famille après tout." "C'est un non Albus." Dit alors Sirius, fatigué et en colère. "Alors même que la vie de Lily s'éteignait, la tutelle de Hadrian me revenait, je suis son parrain assermenté et leur testament fait directement de moi son tuteur."
Amélia ayant certainement conscience de la situation coupa les prochains mots du directeur. "Maintenant, il est deux heures du matin et nous avons tous envie de dormir, alors je vous prie de quitter le manoir." Sur ces mots Twins réapparu, ses jolis yeux vert regardant sa maîtresse attendant un hochement de tête de sa part et dès qu'il l'eut il escorta un Dumbledore encore plein de protestation vers la cheminée.
A peine Dumbledore eut-il traversé la cheminée que l'elfe de maison qui se trouvait en compagnie de la médicomage et du jeune Potter transplana près de ses maîtres. "Maître, Maîtresse, médicomage Handerson demande votre présence." A peine eut-il prononcé ces mots que le Lord et la Lady se dirigeaient vers la chambre du petit garçon. La médicomage était une femme d'une quarentaine d'année, ses cheveux étaient d'un noir profond et ses yeux marrons brillaient de fatigue, elle était assis sur une chaisse qu'elle avait sans aucun doute invoqué, et attendait en lisant le rapport qu'elle avait fait apparaître quelques temps plus tôt. Amélia et Sirius ont invoqué des fauteuils, se sont assis et on attendu avec prudence les résultats de l'examen.
"Tout d'abord je vous présente toutes mes condoléances." Sirius hocha la tête, la phrase lui étant adressée. "Je vais être directe. Le cas de l'héritier Potter est… extrêmement complexe." Le souffle des deux tuteurs se coupa.
"Avant tout, sachez qu'il va globalement bien. Feu Seigneur et Dame Potter ont bien pris soin de lui, il a donc le bon poids pour son âge ainsi qu'une très bonne taille." Le jeune Lord ne se détendit pas pour autant conscient que le terme que la médicomage avait employé pouvait vouloir dire tout et n'importe quoi. Lady Bones-Black attrapa la main de son époux, lui donnant de la force pour faire face à cette épreuve. La jeune femme avait également intimement* connu le couple Potter mais leur amitié n'avait jamais égalé celle de Sirius, son chagrin était de toute évidence bien plus grand.
"Malgré tout, je ne peux pas vous assurer qu'il restera longtemps en bonne santé. Je suis loin d'être un expert en ce type de magie mais je peux vous assurer que la magie contenu dans la cicatrice du jeune Potter soit extrêmement dangereuse pour lui. Il est très probable que Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom lui ai jeté la malédiction meurtrière à cet endroit précis." Sirius haleta, ainsi Dumbledore disait vrai, mais rien n'indiquait comment il aurait pu l'apprendre. "J'ai essayé de le soigner, de refermer la plaie mais c'est un échec. Je vous conseille de vous rendre auprès des gobelins, c'est votre meilleure option."
Sirius et Amélia ne prirent certainement pas bien cette nouvelle mais remercièrent la médicomage, et une fois celle-ci partie, s'assirent sur les fauteuils, regardant en silence le jeune enfant.
"Nous irons à Gringotts demain matin, pour l'heure nous devons aller dormir, faire face au gobelins avec cet état d'esprit n'est certainement pas une bonne idée." Chuchota Amélia pour ne pas briser l'ambiance de la pièce. Sirius hocha la tête, appela doucement l'elfe de maison qui s'était occupé de l'enfant jusqu'alors et lui indiqua de venir le chercher si le moindre problème avec son filleul se présentait. Avec Amélia ils quittèrent la pièce. Sur le pas de la porte il embrassa sa femme et s'éloigna.
Amélia regarda Sirius traverser le couloir, puis se dirigea vers la cheminée pour entendre le rapport de Maugrey. De son côté, Sirius s'arrêta près d'une porte près de sa chambre ou un petit panneau lumineux annonçait Elijah.
Il entra dans la pièce au couleur bleu nuit et où brillait le ciel étoilé, et s'approcha très doucement du berceau qui se trouvait un peu plus loin dans la chambre. A l'intérieur se trouvait un petit enfant tout juste âgé de huit mois, ses petits yeux étaient fermés tout comme son poing, son petit poids écrasant la peluche hippogriffe qu'il aimait tant. Sirius sourit un bref instant, le soulagement inondant son esprit, il venait de perdre deux membres de sa famille mais enfin, son fils, sa femme, et maintenant son filleul était en sécurité. Il honorerait leur mémoire, parce que ces deux héros avaient fait en sorte que leur propre filleul, son fils et le leur n'aient plus à survivre, ils vivraient désormais. Il était tard certes, mais il fallait que les plus proches de leurs amis soient mis au courant, Lord Black-Bones devra désormais prendre part à la continuité des choses.
Montant rapidement les escaliers pour rentrer dans son bureau, il s'assit à son fauteuil et, bien que fatigué mit du temps pour écrire deux lettres d'une extrême importance.
Lunard,
Comme tu le sais, mes intentions bien que mauvaises n'avaient pas pour but de te blesser. Je suis profondément navré d'avoir douté de ta loyauté envers notre cause et je ferais en sorte de me faire pardonner dès que je le pourrais. Je suis navré de te l'apprendre mais Lily et James nous ont quittés, je joins à cette lettre un contrat empli de ma magie qui te prouvera que je n'étais pas à l'origine de cette trahison. Je te prie, mon ami, de me croire. Tu es le bienvenue au Manoir Black dès que tu reçois cette missive.
Mes faits sont dits. J'ai accompli mon devoir.
Ton ami. Patmol.
La deuxième lettre fut pour la famille Londubat, qui avait également dû se cacher, étant la seconde famille potentiellement concernée par la prophétie qui avait coûté la vie à ses amis.
A Lord et Lady Londubat,
Mes amis, je suis navré de devoir vous annoncer le décès de Lily et James Potter. Bien que l'on pourrait imaginer que vous êtes dors et déjà en sécurité, cela ne me semble pas très viable. Ci-joint un contrat prouvant que je n'ai trahi d'aucune manière mes amis, ainsi qu'une proposition. En effet, bien que je sois le nouveau tuteur de Hadrian, Alice reste sa marraine alors je vous pris de vous rendre au manoir Black ou nous serons tous en sécurité pour voir votre neveu / filleul.
Mes plus sincères condoléances.
Lord Sirius Orion Black, de la très Noble et très Ancienne Maison des Black.
La guerre n'était pas complètement terminée, Sirius en était bien conscient ayant eu l'immense malheur de devoir vivre avec plus d'un des adeptes de Voldemort, mais pour l'instant ce serait son dernier acte de guerre pour la soirée, il reprendrait la bataille demain, ou quand il aura fait son deuil.
Sirius partit vers sa chambre, où dormait déjà Amélia qui avait fini de lire le rapport de Maugrey il y a plus d'une heure, il se changea d'un mouvement de baguette, invoqua une potion du sommeil sans rêve et s'endormit.
Dans ce cas là, le terme intimement ne signifie pas dans une relation sexuelle mais simplement une situation hors cercle politique.
