LOVELY 4
- Je ressemble à une gigantesque guimauve, dit Benjamin en se regardant dans le miroir
- Mais non, le rassura sa petite amie Laure qui était déguisé en Luigi. Tu es juste un barbapapa très mignon ... voir même sexy
- Barbapapa sexy ? Ça te tente vraiment ?
- Comme ça doit te tenter de faire des câlins à Luigi version fille !
Le jeune homme leva les yeux en l'air avant de sortir de sa chambre en rejoignant Patty, déguisée en pirate, qui les attendait bien sagement sur le canapé son téléphone à la main. Mais quand elle aperçu son frère, elle partit en fou rire incontrôlable.
- Bon ça suffie je vais me changer. Mon deuxième prénom c'est Quentin alors je vais me faire un truck rapidement, râla Benjamin
- On à plus le temps, réussit à dire sa sœur. Et puis tu vas faire quoi en cinq minutes ? Un Barbapapa Quasimodo ? Oh ça peut être encore plus amusant, sourit-elle amusé.
- Meme pas en rêve, gronda Benjamin. Allé on y va peut-être qu'il y aura dans cette soirée quelqu'un encore plus drôle que moi !
Laure et Patty se regardèrent avant de le suivre, par ailleurs cette dernière attrapa au vol son sac et le cadeau d'Olivier, un cadeau commun entre elle, Laure et Benjamin. Et direction la voiture pour arriver chez les Atton avant que le principal concerné arrive. Mickael et Maggie avaient emmené leurs fils et leur belle-fille loin de la maison. Ils avaient confiés les clefs à Thomas afin de permettre que tous le monde puisse arriver à bon port. Bien sûr le problème était de cacher les voitures mais les grands-parents de Patty, ayant un grand jardin, avaient proposés que leur allée serve de parking pour un maximum d'invité et les plats et gâteaux étaient également au frais dans la cuisine de Nicole.
En arrivant Patty gara la voiture chez ses grands-parents et tous trois sortirent du véhicule pour se rendre dans la maison d'en face. Ils frappèrent et ils furent accueillit par Romy qui était déguisée en reine de cœur.
- Alors je pense qu'il y en a un qui va t'adorer, dit-elle en saluant le trio.
- Pourquoi tu dis ça ? Demanda Laure
Romy désigna un garçon dans le salon, il était déguisée d'un t-shirt et casquette rouge, d'une salopette bleue jeans.
- Hiii Mario, j'ai trouvé mon poto, fit Laure en prenant une voix aiguë
Le dénommé "Mario" se retourna et ainsi ils découvrirent Mario en la personne de Mark. En voyant qu'il y avait un Luigi dan la soirée, il souri en adressant un geste obscène du doigt à Danny, déguisé en Dracula, qui s'était prit un malin plaisir à le charrier. Mais quand Benjamin se montra tous le monde se tourna vers Bruce qui était déguisé de la même manière mais d'une couleur différente.
- Rassuré ? Tu te sens moins ridicule ? Demanda Patty
- Vas te faire voir sœurette, dit-il en allant rejoindre le deuxième Barbapapa, à côté de Thomas déguisé en Tommy Lee.
Aussitôt Patty proposa son aide et Romy la conduit dans la cuisine où elles retrouvèrent Tipy, déguisée en Thor version fille, Ed déguisé en Elvis Presley, Philippe déguisé en Pikachu et Jenny déguisée en Jack Sparrow, version fille.
- Ok les deux "américaines" en pirates, moi je vous dis d'aller à l'abris, dit Tipy en allant saluer Patty.
- Tu m'es vaguement familière, t'aurai-je déjà menacé ? Demanda Jenny en imitant la voix du célèbre pirate
- Peut-être vu que tu as réussi à me piéger Ja... Jacqueline Sparrow, répondit Patty d'une voix grave
- Oh alors la personne qui a menacée doit conjurer le sort en offrant du rhum à la personne qui a été menacée, fit Jenny en lui proposant un verre de rhum ananas
- J'aurai adoré mais je suis Sam, refusa Patty poliment
- Ton frère peut conduire ? Dit Ed
- Plus jamais je confierai ma vie à mon frère en voiture. La dernière fois que je lui ai prêter une bagnole, il l'a encastré dans un buisson et des dommages collatéraux.
- Ouuuh que je m'en souviens ! Fit Jenny en grimaçant. Les pires longues semaines de mon existence
- De quoi vous parlez ? Dit Benjamin en arrivant
- De la fois où tu avais encastré ma voiture dans un buissons
- Eh je t'ai remboursé la totalité des réparations, rétorque-t-il
- Ah oui et les frais médicaux ? Les attelles, le kiné et l'hôpital ? Car je me souviens de m'être cassé la cheville donc attelle et aussi, le plus douloureux, une fracture de la clavicule
- Aie la clavicule, grimaça Tipy
Même si il savait qu'elle n'était pas en colère, Benjamin s'excusa à nouveau envers sa sœur qui lui embrassa la joue pour le rassurer. Puis ils continuèrent de préparer les petits plats et boissons en les amenant au salon. Finalement, Laure accepta la responsabilité de ramener le frère et la sœur Gasby. Ainsi Patty put accepter le rhum que Jenny lui proposa.
(...)
De l'autre côté de la ville, la famille Atton et Adela, terminèrent leur repas. Mickael paya l'addition en guise d'invitation et tous les cinq retournèrent à la voiture. Daichi en profita pour envoyer un message à Thomas pour dire qu'ils étaient sur le retour ce à quoi le gardien répondit qu'ils étaient tous arrivés et qu'il les attendaient bien sagement.
- Encore merci pour le restau papa, dit Olivier
- C'est avec plaisir, ce n'est pas tous les jours que le fils aîné fête ses vingt-six ans. Comment ce sera quand tu auras trente ans !
- Mickael, il est encore loin des trente ans ! Réprimande Maggie.
- Ta mère dis ça parce qu'elle est contrariée de savoir qu'elle n'est pas encore grand-mère et qu'elle vieillit, se moqua Monsieur Atton
- Dis par celui qui regarde les albums photos de ses fils à chacun de leur anniversaire, rétorque son épouse
L'aîné des fils sourit gêné alors que le plus jeune ricana. La seule qui ne parlait pas était Adela. Elle participait quand même à la conversation mais elle semblait bien plus ailleurs qu'autre chose. Quand Monsieur Atton gara la voiture devant le garage, il regarda son épouse d'un œil discret en laissant son fils aîné partir devant.
Par ailleurs Olivier avait été surprit de voir qu'aucun de ses amis ne lui avait envoyé un message ou l'avait appelé pour lui souhaiter son anniversaire. Mais il n'en tenait pas rigueur car il était persuadé que dans les jours à venir il aurait droit à ...
- SURPRISE !
Il fit un petit bond en arrière en entendant le brouhaha mais aussi en voyant ses amis vêtu d'une drôle de façon. Ainsi il comprit pourquoi il n'avait reçu aucun message.
- Mais vous vous êtes vu ? Plaisante-t-il
- Ha ha rigole pas trop car tu n'as pas encore vu ton costume, lui dit Tipy
Aussitôt dit, le jeune homme monta à l'étage afin de voir ce que lui avait préparé sa meilleure amie. Quand il aperçu le costume de Oui-oui, il cria qu'il n'était pas question qu'il s'habille ainsi mais Tipy, qui le connaissait par cœur, était derrière sa porte en lui disant qu'il avait le choix entre Oui-oui ou Obelix. Finalement le jeune homme se prêta au jeu en s'habillant de son costume.
Quant à Adela, elle avait aussi un costume d'Alice au pays des Merveilles, mais elle décida de ne pas le mettre en changeant simplement de robe. Quand le jeune couple sortie de la chambre, Tipy les attendaient avec un appareil photo mais son sourire se fana quand elle vit que la jeune blonde n'était pas déguisée.
- Qu'est-ce qui ne va pas avec ton costume ? Tu nous avais dis de choisir mais que ce soit sobre et pas trop voyant ! Là tu as simplement une robe bleu et un tablier, dit-elle
- Rien c'est juste que je pense qu'une soirée déguisée, c'est fait pour les gamins, répondit Adela
- Oh tu sais par moment ça fait du bien de ne pas se prendre des au sérieux. C'est pour ça que ce genre de soirée existe, rétorque Tipy. Souriez le petit oiseau va sortir !
Elle les prit en photo avant de rejoindre les autres au rez de chaussé. Comme c'était un polaroïd, elle accrocha la photo parmi celles des autres invités qui ont été prit durant leur arrivée. Elle retrouva néanmoins Julian à l'extérieur en compagnie de Patty, Jenny, Bruce, Lucie, déguisée en Lara Croft. Tous les quatre étaient victimes d'un grand fou rire puisque Ben était déguisé en barbecue et Ralph Peterson en rôti. Certes ce n'était pas des personnages mais Tipy, l'organisatrice avait tellement aimée l'idée, qu'elle avait acceptée à faire une exception.
- Becker, éloigne toi de ce barbecue ! Sourit Jenny
- Je suis le roi du barbec', mon costume le prouve non ?
À nouveau les rires retentirent dans le jardin mais même si ils étaient là pour plaisanter, Ben et Ralph, qui s'étaient donc portés volontaires pour la braise, firent tous de même attention pour ne pas faire de bêtises avec le feu.
- Ça va pas ? Demanda Patty en voyant le visage de Tipy
- Si si c'est juste que miss adoration de chaussure m'a contrariée, répondit-elle
- Qu'est-ce qu'elle a encore fait ? Demanda Ralph
- Le costume d'Alice ne lui "convient" pas.
- Ne te met pas dans cet état tu sais comment elle est, dit Lucie
- Est-ce mon imagination ou bien vous me semblez être exaspérés d'Adela ? Questionna Patty
- Oh si tu savais, dit Ralph. Encore heureux qu'Olive ne se laisse pas faire sinon, on ne le verrai quasiment jamais. La première fois qu'elle est venu au Japon, on le voyait uniquement lors de la remise en forme du coach. Un jour ça nous a saouler et on lui a dit nos quatre vérités. Bien sûr on sait que ce n'était pas facile pour lui de se retrouver le cul entre deux chaises, mais il lui a fait comprendre qu'il fallait faire des efforts et nous aussi.
- Depuis il y a du mieux mais bon on l'aime pas trop, dit Ben. On reste polis et elle aussi.
Ah ça Patty ne l'avait pas vu venir, elle regarda Jenny qui fit un simple oui de la tête mais quand elle regarda Bruce, qui avait les yeux fermés et les sourcils relevés, elle comprit qu'il y avait anguille sous roche. Mais elle savait que ce n'était ni le moment ni le lieux pour en savoir d'avantage.
- Qu'est-ce que vous faites ici ? Demanda le capitaine en allant les rejoindre pour les saluer
Cependant quand ils posèrent leurs yeux sur lui, ils ne purent s'empêcher de rire mettant le jeune homme mal à l'aise. Aussitôt Patty eut la bonne idée de sortir de son téléphone et de marquer le coup en me prenant en photo.
- Hey ! Proteste Olivier
- Désolé mais c'était un moment à immortaliser !
- J'espère ne pas retrouver cette photo sur les réseaux !
- T'inquiète pas j'avais autre chose en tête !
- Comme quoi ? Craint-il
- Elle serai sympa sur l'article que je dois écrire, tu ne trouves pas Jen ? Demanda-t-elle
- Carrément, approuva Jenny
- Ne t'avises jamais de mettre ça sur ton article, dit-il en prenant un faux air menaçant. D'ailleurs faut qu'on parle toi et moi, ajoute-t-il en allant s'asseoir à côté d'elle
- Pourquoi qu'est-ce que j'ai fais ?
- J'crois que Philippe m'appelle, fit Jenny en se levant
- Et nous faut ... commença Ben
- ... qu'on aille chercher la braise et la viande, terminé Ralph
- Et Lucie et moi ben ... on va se chercher un autre verre. Fit Bruce en faisant signe à la française
Ils partirent en laissant leurs deux amis seuls à côté du barbecue mais Patty n'était pas dupe, elle avait comprit leur stratagème mais elle garda ses remarques pour plus tard. Apparemment Olivier voulait lui parler et elle ne savait pas de quoi au point que cela l'inquiète.
- Bon alors de quoi faut-il qu'on cause ? Demanda Patty en buvant dans son verre
- J'aimerai bien à avoir ton avis sur le final de Game of Thrones !
Comme dans un manga, Patty eut l'impression de tomber à la renverse. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lance ce genre de conversation mais d'un autre côté, elle était rassuré de constater qu'il n'abordait pas le sujet du "pourquoi t'es pas revenu en quatre ans ?". Comment elle pourrai expliquer que c'était à cause d'apprendre qu'il avait une petite-amie alors qu'elle avait pour lui des sentiments amoureux. Mais elle se ravisa en éloignant ce genre de pensée et donna son avis sur le final de la série qu'ils avaient regarder.
- Ça fait super longtemps qu'ils discutent là non ? Fit Ben à ses acolytes en regardant Patty et Olivier de loin.
- Bah en même temps quatre ans sans se voir ou parler, ils en ont des choses à raconter, dit Jenny
Les acolytes qui les avaient laissées près du barbecue avait observé la scène de loin depuis plusieurs minutes déjà. Ils ne savaient pas à quoi ils devaient s'attendre mais ils espéraient un petit quelque chose. Mais ils étaient déjà content de voir que leur capitaine et leur manager en chef discutaient comme avant même si l'alchimie n'était pas aussi forte qu'il y a quatre ans.
Toutes l'équipe y compris Evelyn, Tipy, Jenny et même le coach Freddy voyaient entre ces deux personnes une grande complicité, confiance et alchimie qui n'existait nulle part ailleurs. Ils voyaient bien que Patty ressentait bien plus que de l'amitié pour Olivier mais quand ils lui posaient la question ou quand ils la taquinaient, jamais elle n'avait niée ou affirmée la chose. Mais pour eux c'était une évidence. Alors quand Olivier leurs avait rencontrer Adela il y a quatre ans, ils étaient tous tombés du cocotier.
- Qu'est-ce que vous faites ? Demanda Evelyn en s'approchant d'eux avec Tipy
- Nous ? Rien ! Répondirent-ils à l'unissons sans pour autant se retourner
- Cherche pas à comprendre ils sont comme ça depuis plusieurs minutes déjà, répondit Tipy. Mais au faites les gars, ajoute-t-elle en tapotant les épaules de Ben et Ralph, quand allez-vous nous préparer la viande ? On commence à avoir la dalle ici !
- Et prendre le risque de les couper dans leur conversation ? Plutôt crever de faim que d'être le responsable ! Répondit Ralph
- Vous êtes désespérant, termina Tipy en levant les yeux au ciel !
- Dites, intervient Adela, vous savez où est ... ah ben le voilà, dit-elle en voyant son petit ami avant de le rejoindre. Olivier !
- OH MAIS C'EST PAS VRAIS ! Cria Bruce !
Tous les regards se tournèrent vers lui mais le jeune homme s'en fichait éperdument de ce genre d'attention. Mais voyant que la "magie" avait cesser d'opérer entre sa meilleure amie et Olivier, il se redressa et disparut parmi la foule. Patty profita que l'attention fut tournée vers Bruce pour se lever et rentrer elle aussi à l'intérieur mais quand Olivier voulut se retourner vers elle, il ne la vit pas.
- Elle est retourner à l'intérieur, l'informa Adela. De quoi vous parliez ? Ça fait limite une heure que je te cherche !
- On discutait de série télé
- De série télé ?
- Ouais, affirma Olivier
A l'intérieur, Ben et Ralph se redressèrent et le numéro 11 du Japon dit ...
- Bon il est temps de préparer la viande !
(...)
Même si il avait mangé au restaurant, Olivier n'avait pas pu résister de prendre une saucisse en sandwich. C'était tout ce qu'il put avaler. Même quand le gâteau arriva il souffla ses bougies mais il n'avait pas réussit à terminer sa part. Actuellement il était spectateur du duel entre le frère et la sœur Gasby. Benjamin avait défié sa sœur dans un concours de dix shooter, vu qu'elle ne conduisait pas finalement. Le score était serré très serré puisque ils avaient bu neuf shooter chacun. Mais au vu de leur tête, l'un d'eux allait mal finir. Le but était simple, poser une question et dire si c'était vrai ou faux.
- À ton tour petit frère !
- Vrais ou faux ? J'ai commencé à prendre des cours de rugby à l'âge de douze ans ?
- Vrais ! Dit Patty sûre d'elle. Mais avant de commencé le rugby, tu faisais du baseball !
- Faux !
- Quoi faux ? Si c'est ...
- J'ai commencé le rugby à sept ans, triple buses !
- Oh ça va j'ai cinq ans de retard
- Ça compte quand même ! Allez bois !
Patty souffla d'avant de prendre le dernier verre et de le boire d'une traite. Elle laissa le liquide couler le long de sa gorge avant de reprendre une inspiration et de regarder son frère avec les yeux vitreux.
- Vrais ou faux ? T'as toujours eu des idées à la con !
- Vrais et je peux même dire que tu m'as servis de modèle !
- Allé les gars la dernière sinon Patty sera obligée de rentrer plus tôt que prévu, dit Thomas
- Oh t'en fais pas, rassure Jenny, elle a été pire que ça ! Sourit-elle
- Jen shut up ! Mais oui c'est la dernière. Benjamin Quentin Gasby, vrais ou faux ? Je suis née à cause d'une soirée trop alcoolisée entre papa et maman avec leur copains ?
- Vrais !
- Perdu ! Et je ne vais pas dire les circonstances de ma conception ce serai beaucoup trop gênant !
- Oh t'es pas drôle ! Tu me le diras quand on sera à New-York ? Dit Jenny
- Mais tu l'a connais l'histoire de ma conception !
- Ouais mais ...
- Ben je croyais que tu t'installais à Londres à la rentrée ? Fit Adela
Jenny et Philippe dévisagèrent Adela avec un regard noir alors que Patty la regardait avec des yeux interrogateur avant de regarder Jenny partir. Aussitôt Patty alla rejoindre sa coloc en compagnie de Philippe tandis que le reste du groupe sortirent un soupir d'exaspération.
- Ben quoi ? Demanda Adela
- Tu sais y a certaines choses qui doivent être dites par les personnes concernée, dit Evelyn. Jenny nous avait demandé de ne rien dire à Patty puisque Philippe et elle avaient prévu de lui en parler en privé,
- Et pourquoi ils mettent tant de temps ?
- Ben parce que Patty et Jenny sont colocataires et que Philippe a souvent passé du temps avec elle quand il allait en Amérique, donc ils veulent faire les choses bien, dit Tipy
- Ben y a pas trente-six solutions. Ils avaient juste à dire "hey au faite Patty on pense s'installer ensemble à Londres à la rentrée".
- Certes mais tu oublis qu'une fois Jenny en Angleterre, Patty sera toute seule, tu aimerai toi savoir que ta colocataire va partir dans un autre pays et que tu seras seule, par une autre personne ? Réprimande Olivier
Quand elle vit que son petit ami était du même avis que ses coéquipiers, Adela ne fit plus aucune remarque et cela réjouissait Tipy qui afficha un sourire. Il n'était pas rare de voir Olivier aller à l'encontre d'Adela mais Tipy espérait toujours qu'un beau jour il se rende compte qu'elle n'est pas la fille qui lui correspond.
Dans le jardin, Jenny, Philippe et Patty étaient assis sur le salon de jardin et le couple expliqua à Patty que Philippe avait été repéré par une équipe britannique qui souhaiterai le voir intégrer leur club à la rentrée prochaine. Bien sûr le jeune homme avait accepté ce contrat et il en avait profité de l'occasion pour proposer à Jenny d'habiter ensemble. Mais il savait qu'elle aurait un hésitation, non pas parce qu'elle était incertaine mais parce que ce serai un nouveau mode de vie qui s'ouvrait à eux mais aussi parce qu'elle ne voulait pas laisser Patty toute seule en Amérique.
- Alors pour commencer toutes mes félicitations Philippe, c'est une magnifique opportunité qui s'ouvre à toi, dit Patty en souriant. Et ensuite, Jenny je ne vois pas pourquoi tu hésites encore. C'est gentil de ne pas me laisser seule surtout que tu as été mon point de repère à New-York mais c'est un nouveau et beau chapitre. Il faut que tu y ailles.
- Je sais mais j'ai peur que tu te renferme sur toi-même. À New-York, je pouvais faire en sorte que cela ne se passe pas mais une fois à Londres, j'ai peur que tu le fasses
- Je vais avoir vingt-six ans je suis une grande fille
- Tu sais il n'y a pas que Jenny qui s'inquiète, moi aussi je le suis. Tu es du genre à ne pas montrer tes sentiments. Si jamais il t'arrive un truck et qu'on ne le sache pas, pour ma part je m'en voudrai. J'avais même penser à accepter un club en Amérique.
- Le foot que vous connaissez n'est pas assez courant aux USA, contrairement au basket, baseball, etc . L'Angleterre est un pays où le foot se joue alors faut pas laisser passer cette opportunité. Et puis moi qui ai toujours rêver de visiter Londres, j'aurai un pied à terre, dit-elle en leur adressant un clin d'œil. Franchement, allez-y et ne vous inquiétez pas pour moi. Tout ira bien !
- Donc tu m'en veux pas si je t'en ai pas parlé plus tôt ? Demanda Jenny
- Non par contre l'autre m'a contrariée quand elle a sortit ça de but en blanc !
La fin de soirée s'est passé sans aucune autre encoche et au moment de rentrer, Certains joueurs qui n'avaient pas été désigné pour être Sam, avait atteint un stade joyeux dû à la consommation d'alcool sans pour autant se mettre en danger. Par ailleurs, le lendemain Patty et Benjamin s'étaient réveillé avec une magnifique gueule de bois mais ils avaient de souvenir d'avoir bien rigolé. Patty de souviens aussi du regard qu'avait Olivier quand il ouvert le cadeau que les deux Gasby et Laure lui ont offert : une montre dont l'intérieur représentait un aigle en plein vol, petit clin d'œil à son tir de l'aigle.
Quand Patty se leva ce matin là, elle grimaça en se massant les tempes malgré ses cheveux désordonnée. Elle rejoint ses parents dans la cuisine et se fit couler un long café bien noir histoire de la réveiller.
- Mal de tronche ma crapule ? Demanda Tamara
- Hum, grogna-t-elle
- Vous vous êtes bien amusé ? Ajouta Quentin
- Hum hum, acquiesça-t-elle en levant le pouce
- Quoi de prévu aujourd'hui ?
- Repos à lézarder au soleil, répondit-elle
Au même moment son téléphone sonna, elle grimaça en entendant le son fort mais répondit.
- Allo ?
- Eh bien j'entends que vous avez passé une bonne soirée !
- Bonjour ... enfin plutôt bonsoir Silva, salua-t-elle en reconnaissant la voix de son rédacteur en chef. Si vous m'appelez pour avoir une première ébauche de mon article, sachez que je l'ai pas encore commencé malgré mes notes et mes enregistrements que j'ai pu déjà effectué de l'entraîneur et de quelques joueurs.
- Je vous appelais surtout pour avoir de vos nouvelles mais merci de faire preuve d'honnêteté pour votre article, dit-il en rigolant. Comment allez-vous ?
- Pas trop mal pour une personne qui a la gueule de bois
Ses parents m'a regardèrent comme si elle était devenu folle de dire ce genre de chose à son supérieur. Mais il s'avère que dès que Patty avait commencé son stage au sein du New-York Times et que Silva ait été désigné pour être son mentor, il avait directement mit les points sur les -i et les barres sur les -t en disant qu'il voulait que leur collaboration fonctionne sur l'honnêteté même si cela ne devait pas leur faire plaisir. Parfois ils pouvaient s'entendre parfaitement comme ils pouvaient entre désaccords mais ils réussissaient toujours à trouver un terrain d'entente. Et puis plusieurs fois les employés de la rédaction du Times, quelque soit le secteur, se sont retrouvés pour une soirée beuverie ou simplement un repas d'entreprise. Donc Silva était déjà au courant de l'attitude de Patty pendant et après une soirée avec de l'alcool.
- Bon tant que cela ne vous fasse pas oublier votre travail je vous fais confiance, dit-il. Après tout vous connaissez mes exigences !
- Mon article sera terminé dans les moindres détails avant même que j'aurai posé un orteil à New-York, assure Patty
- Quel bon esprit ! Encourage-t-il. Et n'oubliez pas de faire des photos !
- C'est noté !
Elle raccrocha après l'avoir salué et prit une longue gorgé de son café. Puis elle retourna dans sa chambre où elle alluma son ordinateur avant de sortir ses notes et son téléphone pour commencer la mission qui lui avait été donnée.
À l'extérieur la météo prévoyait de forte température au point que la ville était en alerte canicule. Elle avait donc laisser ses volets fermés avec un minimum de lumière et alluma son ventilateur. Mais alors qu'elle allait commencer, son téléphone sonna à nouveau mais cette fois-ci ce fut Clifford. Celui-ci l'invita à venir les rejoindre pour une après-midi piscine vu que personne n'avait la foi de prendre le volant et partir à la plage. Coach Freddy avait annulé l'entraînement du jour dû à la canicule mais les garçons avaient rendez-vous demain pour ne pas perdre le rythme.
- Cliff, faut que je commence mon article, dit-elle
- Tu emportes ton ordi et tous ce qu'il te faut, tu te met sous le parasol ou dans le salon, climatisé, et le tour est joué.
- Laisse moi deviner que n'importe quelle excuses je sortirai, tu auras la solution ?
- Exactement cheffe
- Je déteste ce surnom, tu le sais
- Alors amène ton fessier ... cheffe. Je te promet qu'on te dérangera pas quand tu bosseras !
- Je me prépare et j'arrive !
(...)
Malgré les quarante degrés qu'il faisait au soleil, il était bien agréable de pouvoir mettre les pieds dans l'eau. Et c'était ce que Patty faisait en s'accordant une pause de dix minutes. Quand elle était arrivée, Clifford lui avait indiqué le salon où elle où poser ses affaires et qu'elle a rejoint après avoir saluer tous le monde qui était arrivée. Afin de bien commencer, elle avait relu ses notes et écouter ses enregistrements plusieurs fois afin de noter les moments qui lui semble être bon pour l'article. Mais pour tous ce qu'elle avait interrogée, ils lui avaient dit à peu près la même, chose. Il fallait donc qu'elle trouve un moyen de mettre en évidence non seulement les capacités de l'équipe en tant que joueurs mais aussi en tant amis de longues date. Et pourquoi pas, avec leurs autorisations, parler brièvement de leur vie privé ? Mais après une bonne heure et demie à bosser, elle avait envie de s'aérer la tête. Et quand elle sortie elle salua ceux qu'elle n'avait pas vu avant de s'asseoir à même le sol pour tremper les pieds à côté d'Evelyn.
- Tu crois que Bruce et toi vous accepterez que je vous interroge aujourd'hui ? Je voudrai tenter un truck mais j'aurai besoin de votre aval mais aussi de vous en tant que couple, demanda-t-elle à son amie
- Oh tu veux ajouter de la vie privée dans ton article ?
- Que si vous acceptez !
- Moi ça me va, et je pense qu'il n'y aura pas de problème pour lui non plus.
- Vie privé ? Ouh là si il y a bien une chose qu'Olivier déteste, c'est de parler de sa vie privée. En faite il n'aime pas beaucoup les journalistes, fit Adela qui était proche d'elles
- Quand tu dis les "journalistes" tu parles de la fonction ou de la personne ? Car ce sont deux choses différentes, contra Patty.
- Ben les deux, si c'est pour sortir des âneries dans les magasines alors il refusera direct
- Ouais sauf que je ne bosse pas pour une quelconque presse à scandale mais pour un vrai journal qui passe en revu tous les secteurs : faits divers, sportif, économique, politique, j'en passe et des meilleurs. Et quand j'ai commencé mon travail, je me suis fais la promesse de ne jamais porter atteinte à la vie privée d'une personne que j'interview, je ne fais pas ce travail pour créer du scandale à quiconque et encore moins à mes amis.
Cela cloua le bec de la jeune brésilienne qui aussitôt décida de faire quelques longueurs. Mais elle n'avait pas vu que les jumeaux Derrick avait réussit à attraper Stella pour la mettre à l'eau. Donc comme elle avait relever ses cheveux pour ne pas les abîmer avec le chlore, elle se retrouva complètement mouiller vu que l'italienne avait agrippée les jumeaux pour qu'ils tombent avec elle. Ceux qui avaient visualisés la scène étaient mort de rire de voir que Stella avait réussit à les faire tomber à l'eau. Mais ce qui faisait rire la journaliste, n'était pas uniquement les fausses protestations des jumeaux ou bien de voir Stella aborder un air de gloire, non c'était de voir le visage tendu d'Adela qui n'avait toujours pas bougée quand les trois personnes furent à l'eau. Tous savaient que la jeune brésilienne s'apprêtait à exprimer son agacement.
- Bon ben avant que je ne commence à avoir les oreilles qui saignent, dit Patty, je vais m'y remettre.
- Je te suis, dit Evelyn
La jeune femme en profita pour attraper son conjoint en lui faisant signe de la suivre. Ils retrouvèrent Patty assise devant son ordinateur et quand elle même le aperçu, elle expliqua son idée à Bruce qui accepta de bon cœur. Mais avant qu'elle ne commence, le jeune couple se regarde et d'un geste ils furent d'accord sur un point. Et donc durant la demi-heure qui suivit, ils répondirent aux questions et bien sur Bruce fit exprès d'en faire trop, exaspérant sa meilleure amie qui levait les yeux au plafond tout en souriant.
- Donc si je comprend bien, pour vous en tant que joueur, remporter pour la deuxième fois consécutive, la coupe du monde serai le cloue du spectacle ?
- Pas vraiment, pour ma part ma consécration sera d'aller au plus loin dans cette compétition et si on me le permet, malgré que je sois défenseur, de marquer un but qui sera dédié à notre futur enfant, répondit Bruce
Soudainement on pourrai croire que le temps s'était arrêté, Patty n'écrivait plus mais avait toujours le regard baisser vers ses notes. Alors que le jeune couple, s'était prit la main en scrutant la moindre réaction de sa part.
- Hein ? Dit Patty en relevant le visage vers eux. J'ai bien entendu ou mes oreilles me font une blague ?
- T'as bien entendu, confirme Evelyn.
La jeune femme regarda ses amis avant de lâcher son stylo et de les prendre dans ses bras. Puis Evelyn connaissant la grande amitié entre eux, s'écarte en les voyant resserrer leur étreinte. Elle savait qu'il y a fort longtemps, alors qu'ils n'étaient que des enfants, Bruce et Patty s'étaient fait la promesse que le jour où ils deviendront parents, ils seront parrain et marraine de chacun de leurs futurs progénitures. Seulement il y avait une petite condition, il fallait que l'enfant soit une fille. Et ça Evelyn l'avait bien comprit et acceptée en se disant que c'était une excellente idée. Elle avait donc hâte de savoir si ce petit bout de chou était une mini elle ou un mini Bruce.
- Alors ça c'est de la bonne nouvelle, dit Patty en lâchant son meilleur ami. Mais je présume que vous souhaitez garder le secret encore un moment ?
- Yep, affirme Bruce. Pour le moment à part toi, il y a Tipy et Julian qui sont au courant. Mais comme tu risque de ne pas être là quand on fera l'annonce, on s'est mit d'accord pour te le dire.
- Et c'est pour moi un grand honneur. Mon dieu j'arrive pas à croire que tu vas être papa et que tu vas être le premier de nous tous à donner naissance à la prochaine génération. J'aurai penser justement que ça allait être Tipy et Julian
- Nous aussi rassure toi, dit Evelyn. Mais on pensait même que tu allais être la première
- Eh bien dans la mesure où je n'en veux pas ça va être compliqué.
- Dommage, je ne serai jamais parrain de ta fille, dit Bruce, mais je respecte ton choix
- Tu te souviens de cette promesse enfantine ? Rigola Patty
- Bien sur et si c'est une fille, attends toi à ce que je te le propose, répondit Bruce
(...)
Sa première ébauche de son article étant terminé, Patty en profita pour se joindre auprès de ses amis autour de la piscine. La température extérieure était très forte jusqu'à atteindre les quarante degrés. En ce moment même elle était avec en grande discussion avec Clifford qui était bénévole dans son temps libre d'un refuge pour animaux. Mais alors qu'elle s'apprêtait à prendre une nouvelle gorgée de son verre d'eau, celui-ci lui fut retirée des mains avant que Thomas et Mark ne l'attrapent par les bras et les jambes tout en dirigeant vers l'eau. Comme elle connaissait son châtiment, elle souffla et protesta pour la forme avant de retenir sa respiration quand les garçons la jetèrent à l'eau. En revenant à la surface, elle ramena ses long cheveux vers l'arrière et envoya de l'eau vers eux pour leur dire qu'elle était mécontente. Mais la seule réaction qu'elle reçu fut des tirages de langues.
- Vous êtes vraiment des gamins irrécupérables, leur dit-elle en revenant vers les escaliers.
Et quand elle monta les marches pour sortir de l'eau, elle ne remarque pas le long regard du capitaine. Elle portait un simple maillot de bain noir qui épousait chacune de ses formes tout en accentuant sa poitrine avec un décolleté en v sans que cela ne fasse vulgaire. Elle ramena ses cheveux sur le côté tout en les essorant. Puis sans crier gare, elle coursa les deux jeunes hommes, tout sec, afin de leur faire goûter la fraîcheur de l'eau. Mais le spectacle qu'elle avait offert en sortant de la piscine avait comme "hypnotisé" le capitaine qui l'a suivait du regard alors qu'elle réussit à sauter sur le dos de Thomas.
- Olivier, de quelle couleur est le maillot d'Adela ? Demanda Jenny qui avait remarqué ce regard
- Hum ? Euh ... noir ?
- Non, rose ! Dit-elle en souriant. Je sais que Patty est super bien foutu, surtout en maillot de bain, mais ce n'est pas une raison pour la regarder aussi langoureusement. Un peu plus et tu aurai de la bave sur le menton.
Comme pour vérifier si elle ne se trompait pas, Olivier passa sa main sur le menton et fut soulagé de voir que ce ne fut pas le cas. Néanmoins alors qu'il pensait qu'elle en avait finit avec lui en matière de taquinerie, elle lui attrapa le bras avant de lui faire signe de la suivre.
- C'est bon les oreilles indiscrètes sont loin, dit-elle. De toi à moi, on peut parler franchement ?
- Bien sur
- Qu'est-ce que tu ressens réellement pour elle ?
- Pour qui ?
- Pour Blanche- Neige, dit Jenny de façon ironique, pour Patty idiot
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- Je crois que si mais vous avez tellement joué à l'autruche tous les deux que c'est devenu un instinctif entre vous quand on vous parle de vos sentiments. Vous êtes super amis mais en ce qui concerne les sentiments profonds, vous êtes, excuse moi le terme, mais à chier ! Mis à part de l'amitié pour Patty, tu n'as jamais rien ressenti de plus ?
- Comme quoi ?
- Par moment je me demande si tu ne le fais pas exprès, se dit-elle pour elle même. Ben je sais pas moi ... disons une certaine attirance ? Car je souhaite que l'on soit claire, que vous soyez proche ok mais ne lui donne pas autant d'espoir à Patty si c'est pour la détruire sentimentalement parlant, juste après.
- Qui parle de détruire ? Et puis pourquoi je la détruirait ? Non c'est juste une amie que je suis heureux de revoir après quatre ans. Je crois que c'est tout à fait normal que je souhaite reprendre la complicité qu'il y avait avant, non ?
- Oui il n'y a aucun problème à ça mais si tu veux vraiment être, uniquement son ami, alors évite de lui lancer des sourires ravageurs ou bien des dégâts langoureux quand elle a le dos tourné, dit-elle en s'éloignant.
Comme les jours précédents la remise en forme des garçons se déroulaient le matin très tôt mais aussi en fin d'après-midi. Mais aujourd'hui c'était un peu plus musclé puisque le coach avait eu la confirmation que l'équipe nationale du Japon allaient affronter, en match amicale, l'équipe deux. Un match a été proposé non seulement pour le plaisir du pays mais aussi pour permettre au coach Freddy de voir si des joueurs de la deuxième équipe ont leur place dans la première.
Ce match allait se dérouler la veille de leur départ pour les sources thermales qui était organisée chaque année par les dirigeants afin de mettre les joueurs et managers au vert durant quelques jours. Et cette fois-ci il a été accepté que les compagnes soient présente. L'hôtel avaient donc été réservé et chaque couples aura sa chambre et pour les célibataires ils partageront la chambre en duo. Patty ayant été invitée, avait elle aussi droit à une chambre. Au début les filles avaient pensée de partager sa chambre avec elle mais, la journaliste avait refusée, en disant que ça lui permettrait de peaufiner son article dans le calme avant son départ.
Mais pour le moment alors qu'elle regardait les garçons s'entraîner, son regard dévia vers le capitaine. Depuis la journée piscine chez Clifford, Olivier et elle ne s'étaient plus adressées la parole ... voir même depuis son anniversaire. Mais cette fois-ci, c'était autre chose, et elle savait qui elle devait choper pour avoir des explications. Par ailleurs le sujet arriva vers elle.
- T'as demandé à me voir ? Demanda Jenny en s'asseyant
- Ouais, dit-elle, je voulais savoir ce qui s'est passé dans ta petite tête ?
- Comment ça ?
- Bonne lecture, dit Patty en lui donna son téléphone
"Je sais que ce n'est pas dans mes habitudes de mettre les gens dans l'embarras mais je voulais que tu sache que je n'ai pas spécialement apprécié le fait que ta coloc et meilleure amie vienne me voir pour me parler de la façon dont je devrais me comporter avec toi. Tu n'en es aucunement responsable je le sais mais je voulais seulement que tu le saches. Deuxième chose, en ce qui concerne Adela, elle se sent mal depuis ton arrivée car elle a la sensation que tu la regarde de haut. Est-il possible que vous puissiez être amies ? J'espère que ça ne refroidira pas notre amitié."
-Ok ..., fit jenny en rendant le téléphone à sa propriétaire.
- Et depuis ce message là, que je reçois le soir même de l'après-midi piscine, eh bien ... je suis contrariée. Et tu sais que j'ai horreur de ça car soit je m'énerve un bon coup, soit je reste calme. Au début je comptais utiliser la deuxième option mais quand je vois que c'est à peine si il me dit bonjour ou encore voir l'air "fière" de cette fille, je pense que je ne vais pas tarder à choisir l'option numéro un. Alors je te le demande, qu'est-ce qui s'est passé pour que tu lui parles de sa vie privée ?
Et là, Jenny lui expliqua ce qu'il s'était dit entre Olivier et elle mais aussi des regards que le capitaine donnait en douce à Patty. Sur ce point là, Patty donna un regard noir à Jenny qui aussitôt arqua un sourcil.
- Hey ne me regarde pas comme ça ! N'oublie pas que je suis ta coloc et que je t'ai ramassé plusieurs fois dans un état lamentable. Tout ça à cause de ce garçon. Souviens toi de la fois où l'on est retourner à New-York il y a quatre ans. On avait décidé de sortir et hop tu t'es prit la première grande gueule de bois de ta vie ! Et tu sais ce que tu m'as dis ?
- Jen ...
- Que tu avais l'impression qu'une partie de ta vie avait été balancé à la poubelle sans aucune élégance. C'est même à partir de ce moment là que tu t'es renfermé. Et tu le devenais encore à chacune de tes ruptures amoureuses mais rien ne peut égaler la fois où tu as vu Adela en Russie. Et ça tous le monde l'a vu rien qu'en te regardant. Sans compter que tu avais décidé de ne plus avoir de ses nouvelles ou mieux encore de ne plus revenir au Japon sans avoir la douleur de les voir ensemble. Je ne veux pas te revoir dans le même état que tu as été il y a quatre ans et où je t'ai ramassée à la petite cuillère.
- Et pour ça je t'en remercie d'avoir été là et pour m'avoir remis les idées en place dans la tête mais tu n'avais pas le droit d'aller le voir et de lui dire ça ! Ça ne se fait pas !
- Je sais et il est peut-être trop tard mais je m'en excuse et j'irai m'excuser auprès de lui. Et je te promets de ne plus refaire ce genre de chose.
- ... faisant oui de la tête
- Mais tu sais que je couvrirai toujours tes arrières quelque soit la situation ? Et que je serai toujours là ?
- Malheureusement pour moi tu es pire qu'une sangsue donc je le sais.
- Par contre pour Adela ... là je n'y suis pour rien !
- Ça je sais mais je ne sais pas pourquoi elle ressent ça avec moi. Je regarde vraiment les gens de haut ?
- Non ! Et si tu veux mon avis, elle en fait une tonne pour rien !
(...)
- Les filles je peux vous demander quelque chose ? Demanda Adela à Romy, Stella et Lucie
- Oui bien sûr, dit Stella
- Vous en pensez quoi de Patty ?
- Personnellement, je l'adore ! Dit Lucie. Elle a un sacré caractère c'est vrais mais elle est aussi drôle et on voit qu'elle veut apprendre à connaître la personne.
- Pareil, et puis elle te met directement en confiance, ajouta Romy
- Sana compter que si il y a un truck qui te dérange chez elle, Mark m'a dit que tu pouvais aller la voir et qu'elle ferai tous pour s'améliorer. Termina Stella. Pourquoi cette question ?
- Parce que moi je ne l'a sens pas ! Répondit Adela. J'ai peur qu'elle foute en l'air notre petit groupe !
- Petit groupe dont elle a toujours fait partie ! Rappela Lucie. Après que tu ne l'aime pas c'est ton problème, mais en même temps, à peine elle est arrivée tu lui a fait une petite réflexion sur le fait qu'elle n'est pas vu ses grands-parents. Personnellement je t'aurai bien remise à ta place et pas avec des mots gentils.
- Vous savez ... je me suis renseigné sur elle, annonça Adela toute fière. Et je peux vous dire qu'elle n'est pas aussi blanche que vous pouvez le penser.
Les trois européennes se regardèrent inquiètes mais elles ne firent aucuns commentaires. Elles savaient que le père d'Adela était une personne très influente au Brésil donc il pouvaient facilement faire quelque recherches sur une personne.
- Pour commencer, elle s'appelle Patricia Tamara Gasby et elle est née le premier décembre 1996 à l'hôpital de Fujisawa.
- Ce que l'on savait déjà, ironisa Stella
- Ce n'est que le début ! Comme vous le savez elle à été élevé dans cette ville jusqu'à la fin du lycée et effectivement après elle a étudié à l'université de Columbia avant de travailler au New-York Times. Mais avant cela il parait qu'elle n'avait pas très bonne réputation !
- Du genre ?
- Du genre à en venir aux mains et elle a même été accusée d'avoir agressé une personne avec des patins à roulette. Franchement comment peut-on être amie avec une personne aussi violente ?
- En vérifiant ses sources ! Fit une voix furieuse.
Les quatre jeunes femmes tournèrent la tête et aperçurent le trois japonaises dont le sujet de conversation abordait un visage haineux tout en ayant les bras croisés.
- C'est vrais il m'est arrivé d'en venir une fois aux mains avec un camarade de lycée mais il s'avère que ce camarade harcelait un autre élève et quand j'en ai été témoin, j'ai vu rouge alors que je l'ai frappée afin de l'éloigner et de sa victime ! Demande à ton mec puisqu'il était là et que c'est même lui qui m'a attrapé pour que ça n'aille pas plus loin. Et quand à cette histoire de patin à roulette, c'était un accident ! J'avais glissé sur une flaque d'eau ce qui m'a fait perdre l'équipe et la personne derrière moi en tentant de me retenir s'est prit le patin sur le nez ! Mais si tu veux sortir d'autres bagages de mon placard je t'en prie, fais le ! Je n'ai rien à cacher !
Mais Adela n'osa pas en dire d'avantages. En faite ce qui l'a refroidissait, c'était le regard de Patty qui était dirigé vers elle. Concernant cette dernière, elle décida que finalement elle ne ferai pas d'effort pour apprendre à mieux la connaître. Depuis le début son instinct lui disait de ne pas lui faire confiance alors elle l'écouta. Mais entendant les garçons arriver, elle alla dans la cuisine pour non seulement se calmer mais aussi pour ne plus avoir le visage de cette garce en face d'elle jusqu'à qu'ils passent à table le midi. Elle prépara donc les couverts et assiettes pour le nombre de personnes présente avant de sortir tous ce qu'il lui fallait pour faire une sauce qu'elle verserai dans les saladiers.
Elle fut rapidement rejoint par Lucie, qui avait été mise au parfum par Jenny, de ne pas la brusquer en reparlant de cet étape de la journée. La française proposa dons son aide et Patty lui dit qu'elle pouvait mettre les sauces dans les deux premiers saladiers avant de la apporter à table. Puis Philippe, Alan et Thomas arrivèrent pour mettre la table. Et eux aussi ils ne posèrent aucune questions quand à l'humeur de leur amie même si ils ignoraient ce qu'il s'est passé ou dit. Une fois la dernière salade bien assaisonnée, Patty prit les dernières spatules en bois et alla dans la grande salle où elle déposa le plat. Elle remarqua que sa place était bien éloignée d'Adela et qu'elles n'étaient pas dans le champ de vision de l'autre. Mais Patty savait qu'elle aurai du mal à redescendre facilement. Elle était même prête à téléphoner à Silva afin d'écourter son voyage pour rentrer le plus vite possible à New-York. Mais il lui restait encore deux bonne semaines à passer, et elle n'avait pas tout à fait interrogé tous les joueurs, notamment le capitaine.
Durant le repas, les conversations allaient de bon train et même si les filles tentaient de mettre la journaliste dans la conversation, Patty répondait poliment sans forcément suivre la suite. Elle restait dans son mutisme en essayant vainement de se calmer. Elle était tellement dans ses pensées, qu'elle n'avait même pas vu que le repas étaient terminé et que la table était presque ranger. Elle se leva donc pour aller donner un coup de main en cuisine mais une main lui attrapa le bras en la forçant de suivre la personne. Elle se retrouva rapidement dans le bureau des managers, une pièce qu'elle ne connaissait que trop bien puisque c'était Evelyn, Tipy et elle qui l'avait aménagées.
- Je peux savoir le fond du problème ? Demanda-t-il en colère
- Un problème ? Je ne vois aucun problème ! Répondit-elle en faisant face à Olivier
- Arrête ton baratin, je vois bien que tu es sur les nerf et puis Adela m'a tout raconter !
- Oh et puis-je savoir ce que ta, pas si charmante, petite amie t'a raconté ? Je suis curieuse de savoir, dit-elle en croisant les bras
- Que tu lui avais parlé comme si elle était une "sous merde". Je pensais qu'à travers mon sms de l'autre fois que tu allais être un petit peu plus sympathique avec elle. Elle ne t'a rien fait à ce que je sache ?
- Hum ... concrètement non elle ne m'a rien fait, c'est vrai. Mais est-ce qu'elle t'as dit pourquoi je lui ai parlé comme ça ?
- ...
- Non ? Eh bien ça m'étonne pas. Sache cher capitaine que ta chère Adela s'est renseigné sur moi. Non mais franchement qui fait ça ? Pour quelle raison elle l'a fait ? Je n'en sais rien et je m'en fiche. Par contre faire passer les informations qu'elle a trouvé en me qualifiant d'une personne violente ça je ne peux le tolérer, surtout sans savoir le pourquoi du comment ! Alors si jamais elle souhaite vraiment me connaître, qu'elle vienne me voir elle-même au lieu de se la jouer agent secret ! Au début je pensais prendre sur moi faire et en sorte qu'elle se sente bien mais après ça, je n'ai plus envie de faire l'effort. Et tant pis si ça t'attriste ! Par ailleurs, si jamais elle a un quelconque problème avec moi, qu'elle vienne directement me voir au lieu de t'envoyer toi ! Sur ce bonne journée !
- Ouais c'est ça !
Elle sortie de la pièce en claquant la porte. C'était la première fois qu'Olivier et elle se disputaient. Elle avait le souvenir du jeune homme comme étant une personne calme et rationnelle mais maintenant elle réalisa qu'en réalité, Olivier Atton était un homme avec une grande gueule et qui pouvait peut-être être sanguin sur les bords. Et une personne sanguine, Patty n'en avait jamais affrontée. Même si elle lui avait tenu tête et qu'elle était remontée contre lui, elle était aussi mortifié et elle tremblait. Et ce tremblement était un signe qu'elle devait se défouler sur quelque chose que sur les murs où elle même. Elle regarda donc autour d'elle et prit la direction de la salle de musculation du centre afin de frapper dans un punching-ball.
- Ah ma crapule ... wow, tu t'es pris une voiture pour boiter comme ça ? Demanda Tamara en voyant sa fille arriver avec une jambe qui boitait.
- J'avais besoin de me défouler et le punching-ball me semblait être une bonne idée. Alors j'ai frappé pendant plusieurs minutes. Mais en sortant de la salle, je n'avais pas vu qu'il y avait des altères au sol et je m'en suis prit un dans le tibia ce qui m'a fait tomber. Je boite tant que ça ?
- On dirai qu'on t'a retiré une partie de la jambe. Il y a de la glace au congélateur, va t'en mettre avant que ça gonfle encore plus ! Conseilla sa mère.
La jeune femme monta à l'étage pour prendre une poche de glace pour la placer sur son tibia droit avant d'aller dans la salle de bain afin de voir l'étendu de sa chute et ce qu'elle voyait la fit grimacer. En retirant son jeans, elle repéra qu'une partie de sa jambe était toute rouge et bien gonflée. Elle posa donc la glace à l'endroit où elle s'était cognée et tout en la maintenant, elle se démaquilla avant d'aller se mettre en tenue plus légère. Elle ne supportait plus les jeans en été, donc elle opta pour une simple robe blanche pour rester à la maison tout en étant pied nu. Elle alla rejoindre sa mère côté café et lui proposa son aide.
- Bah qu'est-ce que tu t'es fais ? Demanda Bruce en arrivant
- Le combat entre un altère et le tibia, eh bien sache que c'est l'altère qui gagne !
- Aïe, grimaça son meilleur ami. Je voulais voir si ça allait mieux. Evelyn m'a racontée ce qu'il s'est passer et te connaissant par cœur je suis certain que tu y penses encore !
- T'en fais pas une bonne nuit de sommeil et je serai calme demain matin.
- Mouais, dit Bruce peu convaincu. Et par rapport à Olive ? On l'a vu t'attraper par le bras et quand il est revenu, il semblait contrarié.
- Ce n'est pas le mot que j'aurai employé, j'aurai plutôt dit en colère. Et si tu veux tout savoir, on a seulement discuté de la façon dont j'ai parlé à Adela quand j'ai comprit qu'elle s'était renseignée sur moi. Bon après tu me connais je peux démarrer au quart de tour et c'est ce qu'il s'est passé.
- Ça fait bizarre de vous savoir en froid, dit-il peiné.
- Moi aussi mais que veux-tu ? On grandit, on change donc il y a forcément des opinions qui divergent. Mais ça ne veut pas dire qu'on va rester en froid tous le temps qu'il me reste ici.
- En parlant de ça, tu peux me promettre une chose ?
- Quoi ?
- Essaye de revenir avant quatre ans.
- Ben déjà je serai présente pour le mariage de Stella et Mark, j'ai reçu mon invitation et j'ai déjà fait part de ma réponse. Donc l'été prochain, j'ai déjà réservé une semaine pour venir ici. Mais voici ce que je te propose ... je viendrai passer Noël au Japon
- Ça c'est de l'idée géniale, s'enthousiasme Bruce
- Mais en contre partie, je te propose de venir passer au moins une fois le nouvel an à New-York à Time Square, qu'en dis-tu ?
- Ça me paraît être un bon compromis et puis ça me ferai plaisir de voir la ville où tu vis. Bon malgré ton tibia en vrac, ça te dis que je t'invite au restaurant ? Evelyn est avec l'une de ses cousines alors je me suis dis qu'on pouvait passer la soirée ensemble ? Et puis ça nous permettra de ressasser les bons souvenirs et aussi fêter ce qui semble être notre vingtième année d'amitié.
- Je me change et j'arrive.
(...)
- Pour le coup, Patty avait raison, t'as pas été maline Jenny, dit Philippe après que Jenny eut raconter sa conversation avec Patty plus tôt dans la journée
- Oui je sais et j'ai prévu d'aller m'excuser auprès d'Olivier. Mais je ne voulais pas la revoir dans le même état qu'elle était il y a quatre ans.
- Je sais et c'est tout à ton honneur de prendre soin de ta meilleure amie mais y a des limites à ne pas franchir
- Hey monsieur je fais la morale, dois-je te rappeler que tu étais tout aussi énervé contre Olivier que je l'étais quand tu as débarqué aux États-Unis la première fois !
Pour le coup Philippe ne répondit rien car il savait qu'elle avait raison. Il avait encore le souvenir d'une Patty qui bougeait plus par automatisme que par envie. Lui aussi avait eu du mal et de la peine de voir Patty aussi éteinte et plus renfermé sur elle même qu'autre chose. Quand il s'était retrouvé face à Olivier après cet épisode, il était à deux doigts de lui flanquer une bonne raclée et lui faire comprendre une bonne fois pour toute qu'il avait sous les yeux une fille qui était capable de soulever des montagnes pour lui. Une fille qui avait toujours été là pour lui dans les bons comme les mauvais moments. Mais aussi une fille qui l'avait soutenu sans rien attendre en retour. Il voulait aussi lui faire comprendre qu'au fond de lui, Patty n'était pas simplement sa meilleure amie mais la seule personne qu'il autorisait à entrer dans sa sphère la plus privée. Elle était la seule qu'il acceptait pour l'accompagner voir le médecin ou bien, une chose plus intime, qui avait le droit d'entrer dans sa chambre quand ils étaient tous ensemble, avant qu'il ne parte pour le Brésil.
Plusieurs fois Philippe s'était demandé ce qu'il s'est passé au Brésil pour qu'il rencontre une personne aussi superficielle qu'Adela ? Mais c'était le genre de question que tous le monde se posait mais qui n'avait jamais été posé par peur de se prendre une réponse déplaisante. Mais il savait qu'aujourd'hui encore, tous ceux qui avait vu la proximité d'entre l'ancienne manager et le capitaine, se demandait si cette histoire allait voir le jour.
(...)
- Est-ce que tu peux imaginer mon embarras quand elle m'apprend que si elle s'était énervé, c'était parce que tu t'étais renseigné sur elle. Non mais Adela qui fait ça ? S'exclame le jeune homme
- Cette nana me file la chaire de poule et je ne la trouve pas net !
- Qu'est-ce qui te fais penser ça ?
- Ben pour commencer, en écoutant la façon dont elle vous parle ! Je la trouve trop familière à mon goût. Sans compter tous les pics qu'elle vous lance
- C'est parce qu'elle a fait partie de notre groupe depuis le début. Et puis on s'est toujours envoyé des petites vannes entre nous.
- Tout est que je la trouve gonflée. Elle se ramène après quatre ans d'absence et elle revient comme si rien de n'était. Comme si elle pensait que le monde avait arrêter de tourner quand elle n'était pas là.
- Ok alors, je ne sais pas quel est ton problème avec Patty mais faut que ça cesse rapidement, sinon on ne va pas s'en sortir ! Dit-il en sortant de sa chambre
- Où tu vas ?
- Prendre l'air. Parce qu'entre elle et toi, j'ai eu ma dose !
Il ne prit même pas la peine de prendre une veste et quitta la maison sans dire le moindre mot, laissant ses parents et son frère perplexe puisqu'ils avaient entendu la discussion malgré eux. Comme il savait qu'il n'était pas apte à être concentré à conduire, Olivier opta pour la marche et rapidement il se retrouva en plein centre ville. Et quand il releva ses yeux, il se retrouva devant la devanture du café que tenait Madame Gasby. Il aperçu Bruce assis au comptoir discutant avec la propriétaire des lieux jusqu'à qu'arrive la jeune femme.
Elle était vêtu d'une simple robe beige à bretelles, ses cheveux étant remonté en une queue de cheval hauts et des yeux entouré d'un trait noir. Il l'a vit embrasser sa mère avant de suivre son meilleur ami. Mais Olivier remarqua que dans sa démarche, il y avait un boitement ce qui l'inquiéta. Que s'était-elle encore fait ? Quand ses deux amis sortirent, il n'osa pas s'approcher et il les suivit du regard jusqu'à qu'ils montent en voiture pour quitter le parking du café.
Quand il rentra enfin chez lui, la nuit était tombé et sa famille avait déjà dîner, lui ayant l'estomac noué pour avaler quoi que ce soit. Et quand sa tête toucha son oreiller, il avait encore en image la silhouette de Patty qui était, définitivement, très différente de la jeune femme que le capitaine avait connu autrefois.
A suivre ...
