LOVELY 5
La remise en forme de l'équipe du Japon, s'était transformée exceptionnellement en un entraînement pour le match amical entre l'équipe une et deux. Et cette fois-ci, le coach Freddy avait demandé à ce que les joueurs soient présents durant toute la journée entière mais avec une pause toutes les vingt minutes afin de permettre aux garçons de s'hydrater dû aux fortes chaleurs. Concernant les managers, elles étaient donc sur les bacs de touche afin d'être au plus proche des garçons quand ils devront boire. Quant à Patty, vêtu d'un short noir, d'un débardeur et de petites sandales, elle était une nouvelle fois dans les gradins non seulement pour prendre des notes mais aussi pour prendre quelques clichés. Le matin même elle était avec l'équipe deux et avait fait pareil que ce qu'elle faisait actuellement. Afin de ne pas attraper un mal de tête du au soleil, elle portait un chapeau, ce qui n'était pas évident quand elle souhaitait prendre une photo. Quand aux autres jeunes femmes : Romy, Stella et Lucie, elles étaient ensemble mais chez les parents de Thomas afin de profiter de la fraîcheur de la piscine tandis qu'Adela était aux abonnés absents que ce soit au centre où bien avec les trois européennes. Mais Patty n'en avait que faire de la brésilienne. Au moins elle était tranquille et pouvait effectuer son travail en silence.
Pendant que les garçons se rafraîchissaient, elle regarda la liste des personnes qu'elle n'avait pas encore interviewé pour son article et aussitôt le nom d'Olivier lui sauta au yeux. Si il y avait bien un avis qui était "important", mis à part celui du coach, pour son article c'était celui du capitaine. Le rôle étant de motivé les joueurs et de les booster pour qu'ils puissent donner le meilleur d'eux même. Mais elle n'arrivait pas à venir vers lui et inversement. Ils se disaient bonjour par simple politesse mais rien de plus. Elle ne lui adressait même pas un regard. Alors elle se demandait comment elle allait réussir à lui poser des questions alors qu'ils se ne parlaient toujours pas.
- ATTRAPE ! Lui cri une voix
D'instinct elle réussit à attraper la bouteille d'eau qui venait du terrain. Elle leva le regard et aperçu Ben et Thomas, ce dernier mima des applaudissements. Puis Ben réussit à monter le mur depuis le terrain et vint se placer à coter de la jeune femme, suivit de très près du gardien.
- Dis moi t'es devenu sourde ? Demanda Thomas
- Pourquoi tu me demandes ça ?
- Parce que ça fait une bonne dizaine de minutes qu'on t'appelle, répondit Ben. T'es en plein soleil donc on s'est tous dit que tu devrai venir avec les filles à l'ombre.
- C'est ce que j'aurai fait volontiers mais il s'avère que d'ici j'ai une meilleure vue pour analyser votre entraînement mais aussi un bon angle de lumière pour prendre des photos, répondit-elle
- D'ailleurs quand est-ce qu'on doit jouer les mannequins pour ton article ? Demanda Thomas. Histoire que je dompte mes cheveux, ajouta-t-il en retirant sa légendaire casquette pour les remettre en place
- Je me suis dis que je pouvais vous photographier lorsqu'on sera aux sources thermales. Le cadre sera magnifique et puis ça montrera que même si la plus part d'entre vous vive hors du sol japonais, vous n'oubliez jamais vos origines de naissance.
- Hum ça peut être une bonne idée, approuve le gardien
- En parlant des sources, renchérit Ben, on a pour habitude de faire une soirée où l'on est habillé de façon traditionnelle donc ça veut ... kimono. T'en as un en réserve ?
- Celui que je mettais avant je crois qu'il ne me va plus mais, je peux toujours emprunter celui de maman.
- Super, sourit Ben, bon on doit y retourner. Pense à aller à l'ombre quand même
- Et à boire ! Continue Thomas
- Oui mes papas ! Dit-elle d'une voix enfantine
Comme pour la rejoindre, ils retournèrent sur le terrain depuis les gradins et la jeune femme prit une gorgée d'eau fraîche et admit qu'effectivement, l'eau lui faisait du bien.
(...)
Ce jour là, l'entraînement se termina assez tard donc quand Olivier passa le pas de la porte de chez ses parents. Ceux-ci et son frère étaient à table. Il les salua et alla directement s'asseoir pour se servir. Même si il n'avait pas très faim, il se força tout de même à avaler quelque chose au vu de tous ce qu'il avait éliminé aujourd'hui.
- Adela n'est pas là ? Demanda-t-il en remarquant l'absence de sa petite amie
- La chaleur lui a donné mal à la tête. Elle s'est excusée en montant directement se coucher. Je n'ai pas eu le cœur à la réveiller pour le dîner, expliqua Maggie. Je lui laisserai une assiette si jamais elle se lève durant le film.
Depuis leur rencontre, Maggie et Mickael Atton s'octroyaient chaque année une soirée où il regardaient d'anciens films qui avait connu une grande renommé à leur sortie. Et ils ne l'avaient pas arrêté après qu'ils se soient marié et même quand ils sont devenu parents. Ils avait même inculqué cela à leur aîné qui regardait de vieux films quand il avait quitter la maison. Et ce soir le fils choisit était Robin des bois, prince des voleurs de Kevin Reynolds. Une fois le dîner terminé, la table débarrassée et la vaisselle faites. Daichi et ses parents préparèrent le film pendant qu'Olivier allait se doucher pour ensuite se mettre plus à l'aise. Il fit le moins de bruit possible pour ne pas réveiller Adela qui dormait profondément. En revenant dans le salon, il s'installa directement à côté de son frère en lui volant quelques pop-corn.
- Depuis quand tu manges des pop-corn salés Daichi ? S'étonne le jeune homme
- Depuis toujours comme papa
- Ta mère fait celui du sucré, informa le patriarche.
Et quand Maggie revint de la cuisine, elle donna un petit saladier à son aînée tandis que son époux lança le film.
(...)
- Alors mes enfants, la répartition des tables ça avance ? Demanda Jeanne Landers, la mère de Marc
- Avancée et terminée, sourit fièrement Stella en ouvrant une autre page du cahier.
Afin d'être au mieux organisé pour leur futur union, Stella avait prit soin de prendre de noter dans, plusieurs, cahiers les adresses des lieux de réception, mais aussi les coûts que ce mariage engendrerai. Sans compter des noms de personnes invités. Toutes cette organisation avait permis à Marc et Stella de savoir où ils en étaient dans les préparatifs, même si leur mariage n'était que dans un an, sans qu'ils ne se prennent la tête.
- Jeanne, pensez-vous que Lila sera toujours d'accord pour être demoiselle d'honneur ? Demanda Stella. L'an prochain elle aura quatorze ans ... et je pense que je m'avance autant lui demander un peu plus tard. Dit-elle en notant "demander courant avril 23" devant le prénom de la jeune sœur de Marc
- À combien de cahier tu es Stella ? Sourit Jeanne
- Trop pour que je puisse compter, répondit sa future belle-fille
- C'est le cinquième, répondit Marc. Mais comme ils sont propres et très organisés on s'y retrouve facilement pour des recherches.
- Hum ... par ailleurs va falloir que tu songes sérieusement à choisir tes témoins, lui dit sa fiancée
- Danny et Ed ! Autant prendre mes plus vieux acolytes
- Ok c'est noté, si changement il y a ...
- ... je te préviendrai ! Termina-t-il
- Ah mais non, ça va pas !
- Pourquoi ?
- Ben je n'ai aucune figure paternel pour me conduire à l'autel, je me suis dis que l'un de tes meilleurs amis pouvait remplir cette tâche ?
- Ton frère ne vient pas ?
- Pourquoi je demanderai à cette énergumène ? Il sera déjà présent, c'est déjà beaucoup.
Stella venait d'une famille recomposée après que ses parents aient divorcés quant elle eut dix-huit ans. Mais elle avait un frère de quatre ans son aîné et depuis le divorce de leur parents, son frère et elle s'étaient respectivement éloigné. Lui ayant préféré vivre avec son père et elle avec sa mère. Stella n'entretenait aucune relation avec son père qui avait cesser tout contact dès que les papiers furent signé. Et pourtant la jeune femme avait tenté le tout pour le tout mais au bout du compte elle avait laissée tomber en voyant qu'il n'y avait qu'elle qui faisait des efforts. Cependant elle considérait son beau-père comme son père mais celui-ci est décédé suite à une maladie. Aujourd'hui elle ne comptait plus que sa mère en guise de famille et toutes les deux en sortaient parfaitement ainsi. Par contre quand sa relation avec Marc avait été rendu publique, son frère, Lorenzo, avait essayé de reprendre contact. Au début cela avait fait plaisir à Stella jusqu'à qu'elle se rende compte que c'était uniquement pour son propres intérêt que son frère revenait subitement dans sa vie. Une chose qu'elle ne laissa pas passé en lui envoyant ses quatre vérités à la figure. Néanmoins elle avait tout de même de ses nouvelles puisque Lorenzo était père de deux enfants et qu'il souhaitait qu'ils connaissent leur tante et leur grand-mère.
Ainsi quand elle eut dit ses mots, Marc ne contredit pas sa jeune fiancée. D'un point de vue extérieur, il avait vu que sous cette force qu'elle était, Stella avait beaucoup souffert du manque paternel et de l'indifférence de son frère. Donc il comprenait parfaitement son état d'esprit.
- Voilà ce que l'on peut faire, dit-il, j'ai deux meilleurs amis et toi aussi. Alors je n'ai qu'à prendre Ed et Livia en témoins et toi Danny avec Giulia. Et pour te conduire à l'autel, peut-être que mon frère, Greg, peut remplir cette mission.
- Soluzione trovata ! Sourit-elle en cochant un -v devant les phrases "trouvée témoins" et "accompagnant pour autel"
Ce matin là alors que Thomas était partit à l'entraînement, Romy se réveilla en s'étirant longuement dans le lit avant de se lever pour passer un peignoir en soie. Elle descendit dans la cuisine pour se faire couler un long café et elle rencontra Madame Price.
- Bonjour Romy, sourit la mère de Thomas, joyeux anniversaire !
- Bonjour et merci, sourit-elle en retour.
- Alors quoi de prévu pour aujourd'hui ?
- Je vais rejoindre la bande au centre et après je ne sais pas. Thomas m'a informé hier qu'il me préparait une surprise pour aujourd'hui
- Laisse moi deviner, tu n'aimes pas les surprises ?
- J'ai horreur de ça, rigola la jeune allemande
En ce jour du dix août 2022, Rosemarie Schumer, dite Romy, fêtait ses vingt-sept ans. Déjà dans la nuit, elle avait reçu beaucoup de messages venu de ses amis et famille en Allemagne, malgré qu'en Europe ils étaient encore au neuf août. Comme chaque année, elle avait mit son téléphone en sourdine pour ne pas être réveillée toutes les cinq minutes vu qu'elle avait le sommeil assez léger et Thomas aussi. Néanmoins elle bu son café lentement tout en discutant joyeusement avec sa belle-mère. Puis elle alla se vêtir de son maillot puisqu'elle allait faire une séance de bronzage avec Lucie et Stella avant de rejoindre les garçons et les filles au centre.
- L'une de vous à eu des nouvelles d'Adela ? Je lui ai proposé de venir nous rejoindre mais je n'ai eu aucune réponse, dit Lucie en regardant une nouvelle fois son téléphone.
- Tu sais bien que comme d'habitude on lui propose mais elle ne vient jamais alors au bout d'un moment j'ai laissé tomber, dit Romy
- Mouais, dit Lucie peu convaincue. Enfin bref ... joyeux anniversaire !
- Buon compleanno ! Répéta Stella en italien.
Romy les remercia et aussitôt elle s'installèrent dans la piscine. Comme elle n'aimait pas les surprises, Romy tenta de tirer les vers du nez à ses deux amies mais celles-ci firent comme si elles ne savaient rien.
Romy était donc née le dix août 1995 à Berlin en Allemagne. Elle était la plus jeune d'une fratrie de quatre enfants. Ses parents s'étant rencontrés dans le cadre d'un voyage d'affaire et qui s'était mariés un an après leur rencontre et très vite ils eurent leurs premier enfant : André âgé de trente-cinq ans suivit de Viktor âgé de trente-trois ans puis de Éric âgé de trente ans. Elle était donc non seulement la plus jeune mais aussi la seule fille des quatre. Ce qui avait valu à la jeune femme une grande protection de la part de ses frères. Quand elle a commencé à fréquenter Thomas, ce dernier avait du passer les "épreuves" créer par les frères Schumer. Au début cela avait exaspéré la jeune femme mais Thomas trouva ces épreuves amusante et les avait donc réaliser donc le résultat fut qu'il obtenu une grande estime de la part des frères de Romy. La famille avait déménagé à Hambourg peu de temps après qu'Eric obtenu son diplôme de lycée.
- Aller les filles je suis certaine que vous savez quelque chose ! Supplia Romy
- Oui, on sait pas, non ! Répondit Stella
- Alors toi, attends toi an ce que je vienne à ton mariage habillé d'un sac poubelle, jura l'allemande
- Chiche je demande à voir, sourit l'italienne
- Lucie ?
- Démerde toi avec ton homme
- Eh scheisse !
(...)
Durant l'entraînement qui précédait le match amical, Patty ne cessait de faire des sursauts quand elle voyait le capitaine tenter de réaliser une figure aussi spectaculaire que dangereuse. Quand elle le voyait s'apprêter à la faire, elle resterai la prise sur son bloc note et son stylo avant de relâcher quand il se relevait. Ce garçon était certes un joueur exceptionnel mais avec une énorme inconscience ! Il pouvait se faire très mal au risque d'atterrir dans un fauteuil roulant. Fort heureusement, Clifford était là pour servir d'airbag. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de la haïr tout en s'efforçant de ne pas aller vers lui et lui faire la morale.
Quand la fin de matinée arriva, ils se retrouvèrent tous au grand salon pour se désaltérer.
- Bon je pense que finalement on ne va pas la faire, dit le capitaine. C'est beaucoup trop dangereux et je ne pense pas y arriver jusqu'à demain.
- Bonne initiative Atton, dit Marc, surtout que je n'ai pas envie d'être responsable pour la moindre chute qui se passera mal !
Olivier osa un geste obscène du doigt à l'encontre de son ami mais celui-ci n'en avait que faire au moins il avait partagé son opinion et Patty n'était plus que d'accord avec le numéro neuf du Japon. Puis elle regarda ses notes ainsi que sa liste et s'aperçût qu'il ne lui manquait qu'à interviewé Olivier mais aussi Marc, Thomas et Ben. Autrement dit les quatre espoirs japonais qui ont réussi à faire carrière en Europe.
- Il te manque autre chose pour ton article ? Demanda Ben
- Vous quatre, dit-elle. Et comme en attendant vous êtes les seuls à avoir réussi une carrière hors du sol japonais, je pense que vous questionner ensemble serai pas mal.
- Quand tu veux !
- Ben je vous laisse vous rafraîchir et on se donne rendez-vous dans 20 minutes dans le bureau des managers ? Proposa-t-elle
- Je fais passer le message !
Une chose de faites comme ça elle ne se retrouvera pas seule avec lui. Et puis il sera plus facile de lui faire face en présence de ses camarades qu'en tête à tête. Elle reprit donc les questions qu'elle avait préparé spécialement pour eux et les relu attentivement jusqu'à qu'un bol remplit d'une boule de glace lui soit collé sous le nez.
- Fais maison et avec amour, dit Lucie
- C'est toi qui est un amour, dit Patty en acceptant le bol en prenant une petite cuillère. Hum ... y a pas à dire, la glace à la vanille est tellement mieux que le reste, sourit-elle
- Ben m'avait dit que tu adorais la vanille mais je ne savais pas à quel point, rigole la française
- Généralement tout ce qui est à base de vanille, t'arrive à me le faire manger sans forcing ! C'est une recette de famille ?
- Ouais, mes parents travaillait chacun pour des glaciers dans le sud de la France quand ils étaient étudiants. C'est comme ça qu'ils se sont connu. Comme leur stand étaient en face l'un de l'autre, un jour ma mère à prit son courage à deux mains et à proposer à mon père si il accepterai de venir boire un verre avec elle. Ils sont devenu amis et avec le temps eh bien ils sont tomber amoureux. Le seul inconvénient qu'il y avait. C'est qu'il venait du sud-ouest et ma mère de Paris. Mais une fois leur études terminés et leurs diplômes en poche, mon père est monté sur Paris et surprise ils sont ensemble trente- cinq ans, un mariage qui dure depuis trente ans et deux enfants.
- Un frère ou une sœur ?
- Une sœur de trois ans ma cadette, Ilona.
- Tu t'entends bien avec elle ?
- Mis à part quelques chamailleries, tout baigne.
- Mon frère et moi c'est pareil, on se chamaille beaucoup mais qu'est-ce qu'on s'adore. Notre jeu préféré, qui l'est encore aujourd'hui, c'est de rendre nos parents chèvres en créant des disputes qui ont ni queue, ni tête.
- J'imagine bien les scènes, sourit Lucie.
Patty termina sa glace à la vanille faites maison par Lucie avant de faire signe à Ben qu'ils pouvaient se retrouver. Elle invita aussi Romy, Stella et Lucie pour y assister. Mais trouva étrange de ne pas voir Adela. Elle arqua un sourcil mais ne posa pas plus de question. Tous les huit s'isolèrent pour ne pas être déranger des autres qui discutaient. Comme à son habitude, elle préparait son téléphone pour enregistrer l'interview et prépara son bloc note en notant les prénoms et noms des personnes qu'elle interrogeait.
- C'est la première fois que je vais me faire interviewer, dit Stella
- Nous aussi, t'en fais pas, rassure Lucie.
- Pas d'inquiétude les filles, Cheffe va parfaitement nous mettre à l'aise, dit Marc
- Mais bien sûr Tigrou, je connais mon travail tout de même, dit-elle en provoquant les rires des autres personnes présente.
- Je sens qu'il va y avoir un meurtre sur ta personne très bientôt si tu continue comme ça !
- Continue de me menacer de la sorte et je jure que pour designer dans mon article, j'emploierai ce surnom que ton nom !
- Vas-tu tenter le diable ... Tigrou ? Se moqua Thomas
- Price la ferme ! Dit Marc en lui adressant un geste obscène du doigt.
- On peut m'expliquer cette histoire de "Tigrou" ? Demanda Olivier
- Petit surnom affectueux que je donne à cet homme, répondit Patty. Ça rappel le fait qu'il se fasse nommer le tigre sur le terrain.
- Ah ..., regardant son ami et ancien rival, c'est vrai que ça te va plutôt bien !
- Ok j'annonce que demain, après le match je te tue Patricia !
- Ok, mais c'est dans la boîte puisque j'enregistre avec mon téléphone, dit-elle montrant son téléphone. Aller assez bavardé, on a du boulot !
(...)
Durant toute la durée des questions, Olivier ne pouvait s'empêcher d'admirer le professionnalisme dont Patty faisait preuve. Quand ils donnaient les réponses aux questions qu'elle posait, elle notait scrupuleusement la moindre infos sur son bloc note. Il savait que c'était uniquement des abréviations d'où l'enregistrement sur son téléphone. Mais il était toujours admiratif du travail d'un journaliste de savoir faire deux choses à la fois. Bien sûr, ce moment était également ponctué de moqueries en tout genre entre eux et quand elle en était là victime, elle répondait cash, clouant ainsi le bec à celui qui s'était moqué.
Quand elle avait interroger les filles, elle avait réussi aussitôt à les mettre à l'aise et ainsi les trois jeunes femmes s'étaient donc prêter au jeu. Dommage qu'Adela ne se sentait une nouvelle fois pas bien à cause des fortes chaleurs car Olivier était persuadé qu'elle aurai adoré jouer les "stars" durant quelques instants.
- Et enfin la question que je pose à tous le monde, y compris le coach, qu'est-ce qui vous différencie des autres équipes ? Demanda-t-elle
- L'amitié de longue date, répondit Ben
- La confiance, ajouta Thomas
- La connerie commune, répondit Marc
Cela posa un blanc dans la pièce avant que les rires ne se diffusent dans la pièce. Patty leva les yeux en l'air mais nota tout de même la réponse. Car c'est sur, en plus d'une longue amitié, et d'une confiance mutuelle, il est vrais que leur humeur enfantine amenait souvent à la connerie collective. Cela engendrait aussi de bon souvenirs à la clefs.
Quand tous ceci fut terminé, ils se levèrent pendant que Patty ferma son bloc note, termina son enregistrement. Par la même occasion elle s'étire longuement tout en se massant la nuque. Puis Thomas vint vers elle et lui posa une question à laquelle Patty répondit avec un signe affirmatif de la tête en souriant.
- Qu'est-ce que vous vous racontez ? Demanda Romy suspicieuse
- Nous rien ? Dit Patty. Mais je viens de l'apprendre, joyeux anniversaire !
- Merci mais c'était quoi ces messes basses ?
- T'es du genre à ne pas aimer les surprises, je me trompe ?
- J'ai horreur de ça, répondit la jeune allemande. Hey pas si vite Price, j'ai deux mots à te dire ! Grogna-t-elle en voyant son petit ami sortir en douce
- Je m'esquive, désolé ! Répondit ce dernier
Les trois couples sortirent de la pièce alors que Patty rassembla ses affaires pour aller rejoindre le reste de la cavalerie. Olivier qui était également rester, lui tint la porte quand elle s'approcha de lui.
- Bravo pour ton professionnalisme, dit-il
- ... le regardant en arquant un sourcil
- Quoi ?
- C'est du cynisme ? De l'ironie ? Ou sincère ?
- Sincère ! Dit-il simplement.
- J'espère au moins que ma profession remonte dans ton estime contrairement à ceux qui bossent pour la presse à scandale ! Et si c'est le cas, n'oublie pas d'en faire part à Adela, vu ce qu'elle m'a dit la dernière fois !
- ... la regardant désabusée
- Désolé, c'était de la méchanceté gratuite ! S'excuse Patty. Mais merci pour le compliment.
Le soir même alors que Romy pensait que Thomas avait réservé un restaurant rien pour eux deux, elle fut surprise de voir que toutes l'équipe et les filles étaient là. Et ce n'était pas n'importe quel restaurant, c'était sans nul doute le plus luxueux de la ville. Donc c'était tenu obligatoire. Alors que les garçons abordaient des costumes, les filles elles portaient de belles robe de soirée. Romy portait une robe portefeuille couleur crème, ses cheveux blond vénitien, étaient attaché en un chignon vague et ses yeux étaient maquillé sobrement. Elle remercia les personnes présente et tous purent s'asseoir.
Néanmoins, Patty, qui avait vu l'occasion, avait apportée son appareil photo et quand tous le monde fut à table, elle demanda à ce que tous le monde la regarde en affichant de grand sourire et immortalisa l'instant présent. Puis un serveur vint proposer d'en prendre une autre où elle serai dessus, ce que Patty accepta. Et hop les photos furent prise.
- Si on ne trouve pas de photographe, je sens que tu auras un rôle à jouer l'an prochain, dit Stella qui était à côté, de la journaliste.
- Ce sera avec plaisir mais ... je veux une demande en bonne et due forme par Tigrou ! Dit-elle en regardant le joueur
- Ok alors on va jouer carte sur table maintenant, car je n'ai pas envie d'être suspecter de meurtre ! Soit tu arrête de m'appeler "Tigrou" et tous ce passe bien pour le reste de ton voyage soit tu continues et là ce n'est pas un meurtre que je vais faire ! C'est un enterrement où tu seras vivante !
- Mooh allons Tigrou faut pas se fâcher ! D'ailleurs tu l'as toujours le maillot qu'Evelyn et moi on t'a acheter ?
- Non, dit-il subitement
- Si ! Contra Stella. Et je peux même te dire qu'il est ranger avec ses autres maillots chez sa mère !
- Rappel moi pourquoi je compte t'épouser déjà ?
- Parce que tu m'aimes ?
- Mouais on va dire ça !
Ceux qui étaient autour des futurs mariés rigolèrent. Avant de regarder les cartes. Chacun prit son entrée, son plat et son dessert. Et ça est d'ailleurs à cette dernière partie de la soirée que Thomas demanda le silence pour offrir les cadeaux. Personnellement il offrir à sa petite amie, un bracelet en or blanc avec un pendentif en forme de cœur. Et collectivement, Romy reçu un bon pour un saut en parachute.
La jeune allemande avait toujours été frivole des sensations fortes et elle avait toujours rêver de réaliser un saut en parachute. Cependant Thomas ayant quelque peu le vertige avait céder sa place pour la personne qu'elle désirait emmener ! Mais comme elle avait un an pour prendre rendez-vous, elle se dit qu'elle y réfléchirai plus tard. Puis les discussions reprirent. Mais Romy remarqua un détail qui l'intrigua. Olivier et Adela ne se parlaient pas beaucoup, presque ils se tournaient le dos. Elle discutant avec Ben et Lucie alors que lui était en conversation avec Alan et l'un des jumeaux Derrick. Mais elle pouvait clairement voir que le champ de vision du capitaine était tout droit vers Patty qui était à côté de Stella et qui souriait en écoutant les paroles de Bruce. Romy avait la sensation qu'Olivier était subjugué par la jeune femme. En même temps la robe qu'elle portait, la mettait parfaitement en valeur. Comme tous les autres fois d'ailleurs. Ce soir l'ancienne manager portait elle aussi une robe mais de style bohème noire, avec un décolleté plongeant, une ceinture marron et des cheveux étaient simplement lâché et ondulés. Et était-ce fait exprès ou non, Patty portait les chaussures qu'Adela adorait.
Quand elle avait demandé à Thomas de parler de ses amis japonais Romy avait eu une très bonne impression comme quoi elle allait beaucoup les aimer. Mais c'était un euphémisme, elle les adorait. De par son travail elle côtoyait les joueurs du club où progressait Thomas mais elle avait perçu en eux une certaine arrogance agaçante. Alors que cette équipe là, était certes arrogante mais ils avait su garder les pieds sur terre. Et ils agissaient parfois comme des gamins entre eux. Et puis quand Thomas les avait présentés, ils s'étaient tout de suite intéressés à elle sans forcément voir le côté "tu es la petite amie de Thomas Price". Avec le temps, elle s'était attachée à eux et elle appréciait cela. Puis quand il était passé sur le sujet des managers, elle voyait à quel point, il était respectueux de leur travail. En même temps, pour supporter toutes cette doses de testostérones, il en fallait du courage. Romy avait été contente de voir qu'elle ne serai pas la seule fille et pareil, Tipy, Evelyn et Jenny avait été ravi de la compter parmi elles. Elles avaient réussit à se trouver des points communs. Et à chaque fois qu'elle allait au Japon, Romy avait toujours eu l'espoir qu'un beau jour elle rencontrerai la dernière membre de ce groupe Patty. Lucie et Stella étaient du même avis qu'elle. Mais à chaque fois c'était une petite déception puisqu'elle ne venait pas. Alors quand elle apprit que Patty venait cet été pour son travail, elle en était plus que ravi. Et Romy voyait que Thomas avait parfaitement raison, c'était une personne drôle et attachante malgré son fort caractère. Elle était "attachiante", comme disait Thomas.
Puis quand il parlait de toutes les fois où ils avaient taquiné Patty et Olivier, Romy avait trouvé ça rigolo de voir que toute la bande avait remarqué l'attirance entre eux sans que les principaux concernés ne voient rien. Et elle comprit leur stupeur quand ils ont découvert que leur capitaine était en couple avec une autre jeune femme. Mais aujourd'hui en voyant l'état actuelle des choses, elle comprenait pourquoi Thomas et ses amis faisait tous pour que Patty et Olivier ouvrent les yeux. Même si dans leurs paroles, c'était de la simple amitié il y avait des regards qui ne pouvaient tromper personne et ça Romy l'avait vu à la minute où elle avait remarqué Olivier et Patty ensemble. Et puis physiquement parlant, ils formeraient un beau couple.
Le stade principal de la ville bourdonnait des encouragements des supporters mais aussi des chants et des clappements de mains. Mais il bourdonnait aussi de la fureur des deux équipes qui s'affrontaient sur le terrain. L'hymne national japonaise avait retenti laissant les japonais chanter en faisait honneur à leur pays. Puis les deux équipes se sont saluées avant de se placer. Lors du tirage de pièce, le hasard avait voulut que ce soit l'équipe B qui commence la partie. Les deux équipes avait pour habitude de s'entraîner séparément mais il y avait des moments où ils étaient tous ensemble. Donc c'était une bonne guerre entre eux. Il n'y avait pas de coups bas entre les joueurs, une simple technique de jeu à améliorer pour certain ou alors un défit pour d'autres. C'était bientôt la fin de la première mi-temps et les deux équipes étaient à égalité, deux but chacune. Pour marquer le coup, Patty avait vêtu de son vieux maillot de l'équipe du Japon mais si elle était avant tout là, c'était pour prendre des photos du match.
Comme promis, elle avait ramenée des billets à son frère et Laure bien qu'ils ne soient pas en VIP, ils étaient tout de même bien placés. Patty ayant fait jouer la carte de son travail pour se permettre de faire belles photos. Elle avait réussi à prendre les joueurs quand ils étaient eux même en plein euphorie. Thomas s'élançant pour attraper le ballon, Bruce faisant son action fétiche de "l'arrêt du singe", les jumeaux Derrick avec leurs catapultes amenant ainsi à marquer un premier but et enfin Mark avec son tir du tigre ce qui avait amener le second.
Mais elle prenait aussi des photos de l'équipe B. Avec les cousins Jackson ainsi que leur technique de la bulle. Cette technique consistait à entourer les joueurs ayant de ballon et intercepter le ballon quand celui-ci fonçait vers les but. Il y avait aussi Orlando Jones avec son jeu de jambe parfait et qui avait amener à déstabiliser Thomas. Jones s'était préparé à tirer du pied droit mais à la toute dernière seconde, il changea de pied et ainsi la trajectoire du ballon alors que le gardien s'était élancé vers la droite. Ainsi l'équipe B avait marqué leur premier but. Pour le second, ils avait pu compter sur Jules Melard. Une jeune homme de 18 ans, le plus jeune de l'équipe, qui étudiait durement pour apprendre les techniques de ses adversaires afin de trouver une failles pour les contrer. De plus, il avait une mémoire visuelle donc il pouvait reproduire les mêmes méthodes que ses adversaires. Ainsi il reproduit le tir du tigre de Marc et amena le second but.
Lorsque le coup de sifflet annonçant la mi-temps retentit, les deux équipes retournèrent dans les vestiaires pour recevoir un peu de fraîcheur. La météo était toujours aussi chaude mais en plus des fortes températures, l'air était bien plus lourd que les jours précédent. Cela était donc une difficulté supplémentaire pour les joueurs.
- Alors tu as ton bonheur ? Demanda son frère
- Grave, j'ai de supers beaux clichés ! Répondit sa sœur en regardant les photos qu'elle avait prise. Il y en a même une qui va faire plaisir à Stella !
Les managers étaient sur le banc de touche avec les coachs tandis que Stella, Romy, Lucie et Adela étaient non loin de Patty. Mais la journaliste pour parfaitement les voir devait tourner la tête. D'ailleurs c'est ce qu'elle fit mais elle fronça les sourcils ils en voyant qu'Adela était uniquement avec la française.
- C'est nous que tu cherches ? Fit la voix de Romy
- Oui, répondit Patty. Regarde Stella, dit-elle en montrant une photo de Marc
- Oh j'adore ! Il est tellement sexy quand il prendre cet air de rage et de sérieux fois ! Tu pourras me l'envoyer ?
- C'est prévu, dit Patty en faisant un clin d'œil. J'en ai même pour Romy, Lucie. Tipy, Evelyn, Adela et Jenny.
Avant que le match ne reprenne, la jeune femme confia son appareil photo à son frère et alla aux toilettes. Elle croisa pas la même occasion les trois managers et celles-ci quand elles l'aperçurent, allaient vers elle.
- Alors comment vont les garçons ? Demanda-t-elle à ses amies
- Ils sont impressionnés par l'équipe B mais ils commencent à en avoir marre du score serré. Répondit Tipy. Quand on les a laissés, Olivier tentait de les remotiver.
- Bah en même temps, c'est le travail d'un capitaine, lui rappela Patty
- Oui c'est sur mais pas avec un ton aussi ... brusque ! Ricana Evelyn
- Et toi ? Demanda Jenny
- Moi niquel, j'ai des photos géniales et pour une fois c'est mon frère qui hurle à plein poumon !
- Je me disais aussi qu'on t'entendait pas, se moqua Evelyn. C'est bizarre
- Je suis tellement concentré à avoir de belles photos que je n'y pense pas vraiment ! D'ailleurs j'en ai qui vous feront plaisir.
- Ça va bientôt reprendre, on se voit ce soir ? Demanda Tipy
- Yep !
Elles quittèrent l'ancienne manager qui eut juste le temps de passer aux toilettes pour rejoindre son frère et sa belle-sœur. Le match avait reprit et comme durant la première mi-temps, les deux équipes n'avaient pas perdu de leur panaches. Chaque joueurs de l'équipe B semblaient avoir un joueur de la A à cibler et coller. Ce qui avait amener à ce que les garçons perdent souvent le ballon, les faisant enrager. Mais ils réussirent tout de même à reprendre le ballon rapidement.
En tout cas Patty devait l'admettre, l'équipe B était bien forte et nul doute qu'un jour prochain, Coach Freddy ferai monter l'un d'entre eux dans l'équipe A. Peut-être le fera-t-il quand il devra sélectionné les joueurs pour la coupe du monde qui arrive à la fin de cette année au Qatar. Par ailleurs cela faisait penser à Patty qu'il y avait un risque que Silva l'a désigne pour y aller et suivre les match. Faudra qu'elle lui en parle à son retour.
Tous comme les supporters, elle suivit le match avec attention et retenait son souffle quand il y allait avoir un but. Mais en cet instant, alors qu'elle l'avait dans son objectif, Patty fronça les sourcils en voyant le capitaine avec le regard noir et fermé. Et aussitôt son instinct lui dit qu'il allait faire une folie. Le même genre de folie qui avait fait sa réputation mais aussi de grosses blessures lorsqu'ils étaient élèves. Malgré qu'il eut dit qu'il n'y arriverai pas, voici qu'Olivier Atton réalisait la figure qu'il avait tant de mal à faire durant l'entraînement.
Il était tout seul, ayant réussi à se débarrasser du joueur pot de colle. Il courrait donc vers les cages alors que Marc avait le ballon au pied. Avec l'aide de Ben, il réalisa un saut dans les airs alors que Marc lui envoya le ballon à pleine puissance. Mais au lieu de de tirer normalement, il fit fit une roulade sur lui même et frappa la balle de son pied gauche. En gros c'était la même technique que la catapulte des jumeaux Derrick mais avec une hauteur largement plus haute et un retourné. Le gardien n'eut pas le temps de voir le "boulet de canon" et le ballon arriva dans les filets. Cela provoqua une gigantesque euphorie de la part des supporters qui clamèrent leur enthousiasme de voir à nouveau Olivier Atton dans toute sa splendeur. Mais pour Patty c'était autre chose. Elle ne voyait pas le ballon dans les cages. Non elle voyait le corps du jeune homme tomber vers le sol la tête la première et prêt à se fracturer les cervicales. Mais fort heureusement, Clifford arriva et attrapa son coéquipiers juste à temps. Et à partir de ce moment là, Patty réalisa qu'elle avait cesser de respirer. Mais elle savait dorénavant qu'elle allait moins apprécier le reste du match puisque il montait en elle une colère ravageuse à l'encontre du capitaine. Mais elle se devait de la contenir pour ne pas effrayer les gens autour d'elle mais aussi pour bien réfléchir aux paroles qu'elle allait hurler sur Olivier et sa stupidité !
- Hey là Patty calme toi, respire un bon coup, dit son frère en la voyant rouge de colère.
- Tiens boit, ça te fera du bien, lui dit Laure en lui donnant la bouteille d'eau
Et en voyant la dite bouteille, Patty rêvait de la balancer sur le capitaine.
(...)
- Ecartez-vous, la furie arrive, s'écria Tipy en voyant Patty arriver alors que l'équipe sortait des vestiaires
Aussitôt prévenu, les garçons se plaquèrent contre le mur en voyant l'ancienne manager en chef marcher droit devant elle. La jeune femme de vingt-cinq ans ne fit aucunement attention à eux ni au coach qui venait lui aussi de sortir du vestiaire, et elle entra dans la pièce en poussant la dernière personne du groupe avant de claquer la porte.
- Il va passer un mauvais quart d'heure, grimaça Bruce en connaissant le caractère volcanique de sa meilleure amie.
Bien qu'ils mourraient d'envie de savoir ce qu'il allait se passer, les joueurs et managers quittèrent le couloir. Avec de grandes difficultés, ils avaient tout de même réussit à gagner ce match amicale contre l'équipe B. Et pour l'occasion, une petite fête était organisée pour les deux équipes et leurs entourages.
Dans le vestiaire, Patty se tenait face au capitaine les bras croisés, les sourcils froncés, le regard noir et les lèvres pincées. Pourtant Olivier la regarda longuement avant de la trouver encore plus ravissante qu'elle ne l'était déjà. Mais il garda ce compliment pour lui afin de ne pas la mettre encore plus en colère qu'elle ne l'était déjà. La seule chose qu'il fit fut de poser son sac et d'attendre qu'elle explose.
- Tu sais ce que tu es ? Demanda-t-elle. Non ? Eh bien je vais te le dire. Tu es certainement le pire idiot que cette terre ait jamais connu ! Tu sais que tu n'es pas capable de réaliser cette figure. Toi même tu l'a dis durant tes foutus entraînements. Je me souviens même que tu as dit qu'elle était bien trop dangereuse et que le coup du lapin était vite arrivé. Et là, qu'est-ce que tu nous fais ! Ce putain de saut pour mettre un satané ballon dans des filets ! Mais qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? T'es masochiste ! Suicidaire ? Parce que si c'est le cas, je te trouve un psy, ça se soigne !
- Olivier ? Fit la voix d'Adela en entrant
- Pas maintenant Adela, se tourne Patty, je m'occupe de faire la morale à ton mec ! Alors s'il te plaît, dégage de là !
Adela regards la journaliste avec un petit air hautain qui horripila Patty, avant de regarde Olivier qui fit un simple oui de la tête. Déçue au plus haut point, la brésilienne s'en alla, laissant le capitaine et la journaliste à nouveau seuls. Les deux jeunes gens se toisèrent longuement. Elle attendant qu'il dise quelque chose et lui ne sachant justement quoi dire. Mais sans qu'il ne sache pourquoi, plus il la regardait, plus Olivier s'imaginait avancer vers elle la prendre dans ses bras et l'embrasser furieusement avant de retirer les vêtements qu'elle portait pour découvrir la moindre parcelle de son corps.
Réalisant les pensées qu'il avait en tête, il se réveilla de sa transe et secoue la tête de gauche à droite.
- Quoi non ? Tu n'es ni suicidaire, ni masochiste ? Ben excuse moi de me poser la question puisque tu as eu la débilité de faire ce putain de saut !
- Patty ...
- Alors quoi ? Si t'es ni masochiste, ni suicidaire ? T'es quoi alors ? Un psychopathe de l'adrénaline ?
- Je suis désolé d'accord !
- Tu peux être désolé ! Nan mais t'imagines si Clifford n'avait pas pu te rattraper à temps ? Où si il t'avais mal réceptionné ? Tu te serai retrouvé soit en fauteuil roulant ou pire mort ! Comme tu l'avais dis, le coup du lapin est vite arrivé ! Je ne veux même pas imaginer la réaction de tes parents si ça c'était mal passé !
- Je sais que c'était une idée stupide mais pourquoi tu te mets dans tous tes états ?
- Et en plus il me demande pourquoi je me mets dans cet état ? Mais t'es vraiment con ma parole ! Si je me met dans tous mes états, c'est parce que j'ai eu peur idiot ! À chaque match que j'ai assisté depuis l'école primaire, tu me donnes des sueurs froides ! Je sais que tu ne fais pas tout ce cirque pour faire l'interessant, mais ta putain fureur de victoire t'amène à faire ce genre de chose et parfois ça s'est mal finit. Exemple durant la finale entre la Toho et la Newteam au collège ! T'étais tellement mal en point que tu avais passé plusieurs jours à l'hôpital ! Dieu merci Daichi s'est tourné vers le tennis et non le foot pour reproduire les mêmes figures que son frère ! Et puis tu crois que ça me fais plaisir de te faire la morale comme maintenant ? Eh bien non ! Même si en ce moment nous sommes en froid tous les deux, j'aurai toujours une grande estime pour toi ! Et quand tu joues, j'ai toujours la crainte que tu fasses exactement que tu as fais tout à l'heure !
- ...
- Vous avez peut-être gagné ce match, mais demande toi sincèrement si tous tes matchs valent la peine que tu te mette en danger ! Dit-elle en se dirigeant vers la porte
- Attends !
- Quoi ?
- T'as vraiment eu peur pour moi ? Je veux dire ... pour toutes les fois où j'étais blessé mais quand même présent sur le terrain ?
- Cette question ne mérite même pas de réponse parce que tu la connais parfaitement ! Répondit Patty en quittant définitivement la pièce.
Dans le couloir, elle retrouva Adela devant la porte à attendre le capitaine. Patty avait très bien comprit que la brésilienne avait tout entendu mais elle s'en fichait ! Cependant la droite et la posture d'Adela, mît aussitôt Patty sur ses gardes !
- Je te trouve vraiment gonflée et horrible de lui dire ce que tu as dis ! Lui dit-elle. Ce n'est même pas ton rôle !
- Ah parce que tu lui aurai dis franchement tous ce que je viens de lui dire ? Peut-être après tout mais est-ce que tes mots auraient été enregistrés dans son cerveau ? Et puis tu sais quoi ? Ce ne sont pas tes affaires ! Alors tu pourras lui monter la tête sur le fait que je n'avais pas à lui parler de la sorte, je m'en contre fiche mais au moins il connaîtra ma façon de penser !
Sur ces dernières paroles, la jeune femme alla rejoindre son frère et sa belle-sœur qu'ils l'attendaient devant la voiture. N'ayant pas le cœur à conduire tellement elle était sur les nerfs, elle lança les clefs à son frère qui les attrapa au vol. Il l'a regard interrogateur mais elle monta simplement à l'arrière. Quand ils entrèrent aussi dans le véhicule. Ils ne posèrent pas plus de question.
- Si ça te dérange pas Benjy, fais un détour pour me déposer moi à la maison. Faut que je me calme et je n'ai pas envie que les autres me voient comme ça, dit-elle simplement
(...)
Mais ce que Patty n'avait pas prévu, c'était de voir toute l'équipe présente au café. Il y avait assez de place pour accueillir tous le monde. Puis elle se traita mentalement de stupide incarnée puisque il y avait l'habitude que dès qu'une victoire était à l'honneur, les garçons se donnaient rendez-vous à cet endroit. Bien sûr il y avait aussi leurs parents. Mais elle put s'éclipser car son frère, Laure et elle étaient passés par la porte d'entrée. Alors que le jeune couple allait les retrouver, la jeune femme monta dans sa chambre pour retirer le maillot dans lequel elle avait trop chaud, changer son jean pour un short et attacher ses longs cheveux en une queue de cheval. Si la fête avait lieu ici, alors Olivier et Adela n'allaient pas tarder. Sauf si ils en avaient décidée autrement pour fêter leur victoire à leur manière. En pensant à cela, une vague de jalousie l'envahit. À croire qu'elle redevenait cette pauvre gamine entiché de Olivier Atton. Elle en avait plus qu'assez d'être ici et de voir cette brésilienne s'accrocher à lui comme si elle était une glue. Patty avait envie de rentrer à New-York là où elle sera loin de ce couple, qu'elle s'autorise à qualifier de carton. Au moins là-bas elle pourrai reprendre sa vie et ne plus entendre parler d'eux. Maintenant la question qui se pose était, allait-il tout de même reprendre contact avec elle ? Au vu de leur dernière conversation, qu'elle avait monopolisée elle devait l'avouer, tous les signaux disaient que non mais si il y a bien une chose qu'il ne fallait pas prendre à la légère, c'était les surprises que la vie réservait.
- Toc toc, on peut entrer ? Fit une voix
Patty tourna le gère et aperçu Lucie et Ben. Apparemment son absence avait été remarqué ou alors elle avait passé bien trop de temps dans sa chambre.
- Désolé, j'avais une envie de me changer, j'avais trop chaud avec le maillot et le jean, répondit-elle.
- T'inquiète pas, rassure Lucie en lui adressant un clin d'œil
- On voulait juste voir si tu allais bien. Vu la façon dont tu es arrivée au vestiaire. On voulait savoir si tu étais toujours en vie
- Je suis en vie effectivement mais encore sur les nerfs ! À la base je pensais que vous seriez autre part et j'avais prévu de venir plus tard histoire de ne redescendre. Mais j'avais complètement zappé le fait qu'à chaque victoire, le rendez-vous était ici.
- Oh tu sais il n'y a pas que toi qui étais énervé. Quand on est tous retourné au vestiaire, il avait déjà prit cher avec Marc et on lui a tous donné notre avis sur son inconscience.
- Tant mieux comme ça il comprendra qu'il faut y réfléchir deux fois dans la vie !
- Mais si tu veux mon avis, même si on était pas là quand tu l'a sûrement incendié, je pense que tu as été celle qui lui a fait un électrochoc ! Il n'a jamais été une de tes "victimes" quand tu es en mode "colère noire"
- Bah ça lui apprendra ! Mais un jour faudra qu'il m'explique les méandres du fonctionnement de son cerveau ! Qu'est-ce qui lui passe par la tête pour faire ce genre de stupidité ?
- Ah ça, va savoir ! Rigole Ben
- Pff ça me rassure de savoir que je ne suis pas seule à avoir peter un câble.
- Alors on peut espérer te voir boire un coup avec nous ? Demanda Lucie
- Allons-y !
Les trois jeunes gens descendirent rejoindre le reste de la cavalerie et aussitôt l'ancienne manager en chef, fit accosté et embarqué par son frère à la table où il était assez avec Danny, Ed, Ralph et Julian. Du coin de l'œil, elle avait aperçu la présence du capitaine et de sa petite amie ainsi que les parents Atton. Par ailleurs ceux-ci semblait avoir une discussion plus que sérieuse avec leur fils aîné.
Il ne lui restait plus qu'une semaine avant de rentrer à New-York. Patty avait donc commencé à préparer ses affaires qu'elle n'emportait pas aux sources thermales. Par ailleurs, sa mère lui avait offert le kimono qu'elle même portait lorsqu'elle avait son âge. Et en le voyant Patty en eut les étoiles pleins des yeux. La coupe était traditionnelle ainsi que le tissus. Il était noir avec des fleurs de lotus brodé dessus. Les fleurs étant non pas rose comme sur certain mais rouge. La ceinture était assez grosse mais d'un gris sombre. En plus de la tenue, sa mère avait des accessoires pour cheveux, une barrette en forme de fleur de lotus dessus ainsi qu'un éventails.
- Mais où as-tu trouvé cette merveille ? Demanda Patty
- Eh bien, ça va te surprendre mais c'est mon arrière grand-mère qui l'a fabriqué de A à Z. Donc par pitié, prends en soin. Elle l'a fait car ses parents étaient trop pauvre pour en acheter un, alors comme avant le tissus n'était pas cher, elle a prit ses propres mesures pour acheter le mètre de tissu qu'il fallait pour le coudre.
- Donc en gros il est fait sur mesure
- Oui et par chance, je suis la seule à qui il allait parfaitement et toi pareil ! Donc cadeau !
- Il est trop beau, non maman, je peux pas l'accepter. J'aurai trop peur de l'abimer.
- Pourtant je suis certaine que mon arrière grand-mère sera ravi de voir que son kimono appartient à une autre Patricia ! Dit-elle en regardant sa fille. Oui oui tu portes le prénom de ton arrière arrière grand-mère et j'ai bien fais car d'après mon père, tu lui ressemble beaucoup en ce qui concerne le caractère. Même indépendance, même soif de vie et le même côté féministe ! Tu sais qu'elle a fait partie des personnes qui ont contribué à ce que les filles aient la même éducation scolaire dans la ville !
- Ah bon ?
- Oui, elle avait été élevé avec quatre demi frères aînés si je me souviens bien et comme elle était la seule fille, elle n'avait pas les mêmes traitements de faveur que les garçons. Cela l'a agacée toute sa vie et hop une fois adulte et mariée, avec un homme qui partageait ses convictions, ils se sont battu pour que les jeunes filles et les jeunes garçons aient le même programme scolaire à Fujisawa. Et quand je te vois avec ton caractère bien trempé ...
- À qui la faute ? Se moqua Patty
- À moi je sais ! Mais plus je te regarde, plus j'ai l'impression de voir mon arrière grand-mère. Même si je ne l'ai pas connu longtemps mais j'ai bien fait de te donner son prénom. Et puis tu lui rends bien hommage en étant comme elle, sourit Tamara. Donc en gros, prends ce kimono avec toi pour les sources. Et puis te verras, tu auras l'impression d'être dans un pyjama.
Même si elle voulait refuser de toutes ses forces, Patty accepta tout de même ce présent qui appartenait à sa famille depuis quatre générations. Généralement la jeune femme n'était pas fan des vieilles traditions et elle était toujours de mauvais poil quand il fallait s'habiller en conséquence et c'était toujours le cas aujourd'hui sauf qu'elle prenait sur elle. Mais en voyant ce kimono, elle n'avait qu'une hâte, c'était de porter. Elle en aurai l'occasion lors de la soirée tradition que les gérants des sources faisaient chaque année. Ainsi avec délicatesse et douceur, Patty plia et rangea le kimono dans le sac qu'elle allait emporter lors de sa petite excursion.
- Ah une dernière chose, ce kimono a été d'une aide magistrale en amour avec grand-mère Patricia. Peut-être que ce sera la même chose pour toi avec une certaine personne ! Fit Tamara en donnant un clin d'œil à sa fille tout en esquivant le coussin qu'elle lui lançait.
- Maman !
Elle entendit sa mère rire au loin mais elle continua de faire son sac pour les sources tout en préparant sa valise pour son retour en Amérique. Son départ pour les Etats-Unis se déroule le lendemain de son retour des sources alors elle voulait se tenir prête si jamais il y avait le moindre imprévu. Le trajet se fera en bus donc ils allaient tous passer deux heures sur la route mais Patty savait qu'ils ne verront pas les deux heures passer puisque ça va être jeu de gamins ou alors une longue sieste vu qu'ils avaient rendez-vous à six heure du matin au centre donc ça lui fait un lever à cinq heure.
(...)
- Trousse de toilettes ? Demanda Tipy
- Fais ! Répondit Julian
- Pareil ! Répondit Bruce
- Vêtement de sport ? Demanda Evelyn
- Prêts, répondirent les garçons
- Vêtements de ville ? Questionna Tipy
- Plié et rangé ! Répondit Bruce
- Chaussures de sport et quotidien ? Fit Evelyn
- Dans les sacs, répondit Julian
- Traitement ? Demanda Tipy en regardant son fiancé
- Soigneusement rangé dans une trousse adéquate, répondit Julian en lui montrant la dite trousse
- Les kimonos ? Demanda Evelyn
- Méticuleusement rangés dans la valise, répondit Bruce
- Les nôtres ? Demanda Tipy
- Toujours en cours de recherche dans les placards, répondit Julian en grimaçant
- Je m'en occupe ! Dit Tipy en se levant
La manager alla regarder dans tous les placards pour trouver leurs deux kimonos. Elle les retrouva dans la chambre d'amis parfaitement lisse et suspendu. Elle les attrapa et les plia avant de les apporter jusqu'au salon. Habituellement les deux couples faisaient leurs valise séparément mais vu que Julian et Tipy avait été invité par leurs amis pour avoir des nouvelles concernant leur premier rendez-vous chez le gynécologue, ils en ont profiter pour vérifier les sacs ensemble.
Tipy donna les vêtements traditionnels à Julian qui avait fait de la place. Une fois fait, ils fermèrent les valises et hop les voilà en train de déjeuner. Evelyn et Bruce parlèrent de leur rendez-vous avec la gynécologue que Julian avait recommandé.
- Et tu avais raison, elle est superbe, dit Evelyn
- Et elle a réussis à répondre à toutes les questions que j'avais en tête, dit le futur père en montrent une feuilles. Bon certaine voulait dire la même chose mais ça est pas grave. J'ai eu toute les réponses que je voulais !
- T'en a compris le sens au moins ? Se moqua Tipy
- Pas toutes mais je compte sur toi pour m'expliquer !
- Et vos parents ?
- Toujours pas au courant, répondit Evelyn. Mais je pense que ma belle-mère se doute de quelque chose !
- Ah bon ? S'étonna Bruce
- Oui tu te souviens quand on est allé manger chez eux, c'était soirée sushis mais au cas où, ta mère a fait un excellent pain de viande. Et quand elle l'a posé, elle m'a fais un clin d'œil. Donc je crois qu'elle sent quelque chose !
- Ce qui m'étonne surtout, c'est que tu n'aime pas le pain de viande en général ! Rappela Tipy
- Ouais ben là, j'en raffole ! Si ça commence comme ça le dysfonctionnement de mes goûts alimentaires, j'ai peur pour la suite !
- Si seulement j'arrive à te faire manger du saumon, ce serai le bonheur ! Dit Bruce
(...)
- C'est obligé que ce soir si serré ? Demanda Lucie qui était debout alors que la mère de Ben lui ajustait le kimono qu'elle lui prêtait.
- Oui, il n'y a ni bouton ni fermeture éclair as-tu du mal à respirer ? Sinon je m'y prends autrement.
- Non ça va c'est juste que je ne m'y attendais pas
Quand on connaissait Ben Becker, on connaissait son histoire des lien avec sa mère. Dès lien qui étaient quasi inexistant. Mais un jour alors qu'il était en centre ville avec Lucie, il avait rencontré sa demie sœur, Lydia. Il l'avait tout de suite reconnu puisque ils avaient tous les deux les yeux de leur mère. La jeune fille s'était perdu et elle ne retrouvait plus ses parents. Décidant qu'il ne pouvait pas la laisser ainsi, il avait fait signe à Lucie de le suivre et il était allé vers elle. Quand elle l'avait aperçu, elle s'est de suite dirigée vers elle et il l'avait aidée à les retrouver. Bien sûr les retrouvailles était quelque peu malaisant mais il avait prit sur lui. Et le soir même il avait demandé à son père de lui parler d'elle avec plus de détail. Et bien qu'il eut une image d'une mère absente, il était content de savoir que même si elle n'était pas là, elle avait été une femme attentionnée avec Monsieur Becker. De plus il avait été encouragé par Lucie de reprendre contact avec elle. Chose qu'il avait faite puisque aujourd'hui, il rendait visite à sa mère, son beau-père et sa sœur avec un grand plaisir.
Il regarda sa mère réajuster le kimono sur Lucie avant de pouffer de rire en voyant l'air de sa petite amie. Comme les compagnes étaient exceptionnellement invitées aux sources, il savait que la soirée tradition allait avoir lieu, pour en avoir informé Patty. Mais comme Lucie n'avait pas de kimono, il avait demandé à sa mère si elle pouvait en prêter un à la jeune française. Il l'a trouva particulièrement adorable en tenue traditionnelle japonaise mais il comprenait que ce genre de tenue soit assez inconfortable quand on à pas l'habitude. Quand Joanne, la mère de Ben, termina d'attacher de le kimono, Lucie de regarda dans la glace.
- Il te va à ravir, dit Joanne à sa belle fille
- Merci, et c'est un très beau vêtement, répondit la jeune femme. Je sais que ce vêtement traditionnel est très important pour vous les japonais alors j'espère en être digne.
- Tous le monde est digne de porter un kimono, la rassure Joanne. Bon je dois avouer que c'est pas facile de les mettre mais une fois que tu auras le coup de main, ce sera aussi facile que de mettre une robe. Je n'ai pas trop serré ?
- Non ça va j'arrive à respirer mais je suis surprise de voir que je n'ai pas si chaud que ça
- Garde le une journée et tu verras que tu seras en sueur à la fin. Mais comme je sais qu'en pleine montagne il fait plus frais le soir, tu seras confortablement à l'aise, lui dit Victor, le beau-père du joueur. Tu as le tien Ben ?
- Non pas tout à fait. Celui de mon père est encore au pressing et je ne sais pas quand je vais pouvoir le récupérer.
- Souhaites-tu que je te prête le mien ? Proposa son beau-père
- Si vous en avez un à ma taille, je prends, accepta le jeune homme
- Allé suis moi
Ben suivit son beau-père jusqu'à la chambre parentale où Victor sorti une housse qui contenait le costume. Avec grande surprise, Ben avait beaucoup de point commun avec son beau-père et il apprenait petit à petit à le connaître. Bien sûr Victor lui avait directement dit qu'il ne voulait pas remplacer son père mais que si il avait besoin de lui, qu'il répondrai présent. Ben avait beaucoup apprécier l'honnêteté de son beau-père ce qui avait facilité son envie d'apprendre à le connaître.
Il prit la housse en remerciant Victor et ils allèrent rejoindre Lucie et Joanne qui étaient restées dans le salon.
A suivre ...
