LOVELY 6
Dans le bus, c'était une vrais cacophonie, tous le monde parlait au point d'en arriver à ne plus s'entendre. Alors le coach prit les devants et demanda le silence. Par moment, il avait la sensation d'être responsable d'une classe d'enfants âgés de cinq ans. Mais il ne pouvait leur en vouloir. Néanmoins les bruits se calmèrent et ce fut plus agréable. Assise à côté d'Alan, Patty regardait dehors avec la musique dans les oreilles. Tous deux étaient assis devant Danny et Ralph. Les trois garçons jouaient aux cartes.
«Thought I found a way
Thought I found a way out (found)
But you never go away (never go away)
So I guess I gotta stay now»
Elle ne savait pas pourquoi mais la chanson de Billie Eilish, Lovely, lui parlait énormément. Après tout ne dit-on pas que la musique adoucit les mœurs mais qu'elle parlait aussi à toute personne qui l'écoute ? Peut-être que si, peut-être qu'elle aurai eu une vraie réponse si elle avait fait psychologie à la fac au lieu du journalisme.
Malheureusement Patty avait dans son champ de vision le capitaine assis avec Thomas, Ben et Marc. De plus, ils étaient tous les deux dans le champ de vision de l'autre. Ainsi ils avaient juste à bouger les yeux pour se voir. Par ailleurs ce matin, elle avait été surprise de voir qu'Adela n'était pas présente. Apparemment, la chaleur l'aurait fait sentit mal donc elle était cloué au lit. Pour ça Patty ne pouvait pas lui reprocher d'en faire trop puisque elle même avait de gros mal de tête à cause de la chaleur. Pourtant elle portait des casquettes, des chapeaux. S'habillait de façon à ce qu'elle n'ait pas trop chaud, elle buvait régulièrement et mangeait des plats froids. Mais à croire que certaines personnes supportaient mal la chaleur contrairement à d'autre.
«Oh, I hope some day I'll make it out of here
Even if it takes all night or a hundred years
Need a place to hide, but I can't find one near
Wanna feel alive, outside I can't fight my fear»
- Patty !
Elle retira ses écouteurs quand elle perçut Alan lui passer la main devant les yeux. Elle mit fin à sa playlist et regarda son ami.
- Oui ?
- Petite partie de poker ça te tente ? Proposa Ralph
- Pourquoi pas et je vais tous vous dilapider, plaisante-t-elle
De l'autre côté du bus, le capitaine avait totalement occulté la conversation qu'il tenait avec Marc et les jumeaux. Du coin de l'œil, il regardait l'ancienne manager en chef distribuer des cartes avant de recevoir des jetons devant elle. Certainement un jeu de poker. Et à son souvenir, Patty était assez forte au poker.
- Ça y est on t'intéresse plus ? Se moque Thomas
- Pardon ?
- Tu crois qu'on est aveugle ? On voit très bien que tu regardes Patty ... encore une fois, ajoute Marc.
- Mais qu'est-ce que vous racontez ? C'est vrais je regarde là où elle est assise mais uniquement parce qu'ils jouent au poker et je sais qu'elle va gagner à tous les coups ! Répondit-il. Avez-vous oublié la façon dont elle nous a fauchée tout notre argent avant que je parte au Brésil ?
- C'est parce que tu l'avais laissée gagner. Sinon t'es aussi redoutable qu'elle, lui dit Ben.
- D'ailleurs si je me rappelle bien, tu avais promis une revanche et on l'attend toujours, dit Thomas
À ce moment là, Olivier prit ça comme un nouveau défit de la part du gardien de but mais aussi de la part de Ben. Il est vrais que la dernière fois, il avait laissée Patty gagner car il l'avait trouvé magnifique avec un sourire victorieux. Alors il n'avait fais que se coucher. Mais aujourd'hui c'était différent. Alors il détacha sa ceinture et s'approcha de la table où était la jeune femmes et ses trois coéquipiers. Danny et Ralph lui firent de la place et le capitaine attendit qu'ils terminent leur partie en cours et ce fut sans surprise de voir que la jeune femme remporta à nouveau cette manche !
- Une revanche ! Dit-il. Tu m'as dépouillé la veille de mon départ pour le Brésil et j'avais demandé une revanche. Je la veux !
- Alors vas-y distribue les cartes ! Répondit-elle simplement en haussant des épaules
Aussitôt dit, il mélangea les cartes et les distribua. Au fur et à mesure, chacun misa une somme mais le premier à se coucher fut Ralph. Il souffla d'exaspération mais resta attentif au jeu. Par ailleurs tous le reste de l'équipe s'était retourné vers eux et ils s'étaient regroupés pour regarder. Même le coach avait été curieux de voir ce qui se passait. Le deuxième à abandonner fut Alan qui avait remarqué dès le début qu'il avait un mauvais jeu. Et Danny suivit peu de temps après.
Quant aux deux derniers, ceux-ci misèrent tous ce qu'ils avaient. L'un ayant un bon jeu et pensaient qu'il avait l'avantage.
- Cette fois-ci évite de me laisser gagner, dit-elle en regardant ses cartes
- Qui te dis que je t'ai laissé gagner la dernière fois ?
- Ok parce que je sais que tu avais un carré et moi je n'avais seulement qu'une couleur Donc je ne sais pas ce qu'il t'a poussé à te coucher cette fois là. Mais aujourd'hui je ne veux pas être prise en pitié !
- Je ne comptais pas le faire de toute façon ! Et puis je tien m'excuser !
- T'excuser de quoi ?
- De t'avoir laissé gagner mais aussi pour cette superbe quinte flush , dit-il en exposant ces cartes
- C'est fou je n'avais jamais remarqué à quel point tu pouvais être aussi arrogant Atton !
- Quand on a la victoire à porté de main, c'est bon de le faire savoir, ajoute Olivier en croisant les bras
- Alors sèche tes larmes !
- Hum ... je ne pense pas car si j'ai bien suivis tu dois avoir un full ou une suite !
- Donc pour toi je n'ai pas bluffé ?
- Non, quand tu bluffes, ça se voit direct !
- C'est vrai je ne suis pas douée pour duper les gens, reconnut-elle, mais je répète ce que j'ai dis ! Sèches tes larmes et admire cette, commença-t-elle en dévoilant des cartes, quinte flush royal !
Elle avait les cinq plus grosses cartes du jeu qui étaient de la même couleur. En voyant cela, Olivier perdit son sourire avant de la regarder elle même afficher un sourire de victoire. Et c'est en voyant ce sourire qu'il accepta sa défaite en levant les bras. À nouveau elle l'avait dépouillée mais il était tout de même généreux de revoir ce joli sourire dont elle seule avait le secret.
Quand ils arrivèrent enfin à l'hôtel des sources thermales de Kawaguchiko Osen, Patty tomba immédiatement amoureuse de l'endroit. Le mont Fuji était à un mètre d'eux, dont le sommet était toujours enneigé quelque soit la saison, les arbres étaient tous vert et en fleurs certaines avaient encore des fruits accrochés, le sol était couvert de palier en pierre claire. L'hôtel quand à lui avait la façade des bâtiments traditionnels japonais et l'intérieur était tout aussi traditionnel que moderne, de la cours principale de l'hôtel on pouvait voir les différents bassins des sources, certains dégageaient de la chaleur d'autre étaient à température ambiante ou froide Mais ce qui l'a charmait le plus dur la vue que l'hôtel offrait sur le lac au pied des montagnes. Et le coach avait raison, rien de mieux pour mettre des personnes au vert dans un endroit qui respirerait le calme et l'apaisement.
Comme elle était la seule célibataire, elle eut une chambre à elle toute seule. Les couples étaient ensemble le et pour les garçons eux aussi célibataire, ils partageaient les chambres par duo. Quand elle entra dans la sienne, elle fut conquise. La pièce était de couleur beige avec un grand tableau arrondie représentant un arbre de lotus à fleur rouge, le sol était recouvert d'une douce moquette beige, elle avait un lit pour deux personnes avait des draps de la même couleur que le tableau. Le lit était encadré par deux tables de nuit en bois de chêne avec dessus des lampe de chevet. Il y avait une table et une chaise du même bois, sur lesquelles elle posa son sac de voyage et son sac à bandoulière. Elle fila vers la salle de bain et découvrit une douche dont le sol était en latte de bois, les murs étaient en carrelage de la même couleur que la chambre et la vasque était aussi en bois avec un grand miroir. Puis elle se dirigea vers la fenêtre à gauche du lit et quand elle ouvrit, elle fit ravi de voir qu'elle avait la vue sur le lac sans pour autant avoir un vis à vis sur les bassins des sources. Un air frais vint lui fouetter le visage et elle apprécia la fraîcheur après avoir subir des grosse chaleur en ville et dans le bus malgré l'air conditionné. Enfin elle rentra dans la chambre pour sortir son ordinateur, son bloc note et stylo. Son articles était presque terminé, il ne manquait plus que la "conclusion" ainsi que le peaufiner de quelque détails. Mais elle n'avait aucune envie de continuer. Elle voulait profiter des tous ce que les sources avaient à lui offrir.
Quand ils étaient au vert, les joueurs n'avaient pas d'entraînement à suivre malgré quelques exercices de musculations. Mais ils avaient carte blanche pour tout mais ils avaient interdiction de toucher au téléphone. Les téléphones qu'ils avaient tous confiés, sans exception, au coach et qu'ils récupéreront le soir même quand ils rentreront dans leur chambre après le dîner. Si jamais il y avais une urgence à Fujisawa, leurs familles savaient qu'ils pouvaient téléphoner directement Freddy qui leur fera passer le message illico. Cependant Patty avait eu la chance de pouvoir garder son ordinateur pour le travail. Il avait autorisé les appareils photos pour leurs plaisirs. Elle le décala et regarda la brochure. L'hôtel et les sources offraient des séances de yoga, de relaxation ou de pilâtes le matin pour de séances d'une heure de sept à dix heures, ils offraient aussi l'accès à tous les bassins à toutes heures de la journée de sept à vingt-et-une heure. Il y avait aussi une salle de musculation. Elle n'aurai pas craché pour une bonne séance de yoga pour se détendre les muscles. Mais vu l'heure c'était presque finit. Elle décida donc qu'elle se lèvera le lendemain pour y aller.
- Coucou, fit Jenny après avoir frapper et inviter à entrer. Avec Bruce, Evelyn, Thomas, Lucie, Stella et Romy on s'est donné rendez-vous pour aller faire un tour au village, tu veux venir !
- Carrément ouais, je me change et j'arrive
- Dans dix minutes dans le hall principal, l'informa sa meilleure amie. Au faite, sympas la chambre. Tu sais qui est à côté ?
- Hum ben vu que je suis au fond du couloir, je n'ai qu'un voisin et je crois que c'est un duo. Pourquoi ?
- Bah je ne sais pas si c'est ta bonne étoile où le hasard mais ta chambre est voisine avec celle de Danny et Olivier.
- Ah. Bon dans dix minutes, j'arrive.
Jenny quitta la pièce et Patty sortit une robe ample couleur blanche elle attache une simple ceinture autour de sa taille et troqua ses baskets pour des sandales. Par la même occasion, elle retira le kimono pour le suspendre à un cintre. Puis elle attrapa son sac, des lunettes de soleil et alla rejoindre le petit groupe. Elle appela l'ascenseur et alors que les portes allaient se refermer, une main les en empêche. Elle retenu un soupir et laissa le capitaine entrer dans la cabine avant que les portes ne se ferment pour de bon. Entre eux le silence était roi, ils ne se regardaient même pas. Et pourtant Patty avait envie de lui adresser la parole, mis à part dans le bus pour le poker, mais elle n'avait pas oublié leur affrontement. Elle était toujours aussi surprise de savoir qu'il pouvait être sanguin dans ses propos et elle n'avait pas l'habitude de tenir tête à une personne comme ça. Quand ils arrivèrent au rez-de-chaussée, elle se dirigea vers le petit groupe et elle fut surprise de voir que lui aussi. Elle qui pensait qu'il irait faire du sport, eh bien c'est raté.
(...)
Le petit village qui était à cinq cent mètre de l'hôtel était typiquement japonais. Le groupe se balada et les trois européennes furent aussi charmées. Elles purent même goûter à des spécialités locales qui fit fondre leur papilles digestives. Patty en profita d'ailleurs pour acheter les gaufrettes qu'elle avait promit à Silva. Et dans une autre petite boutique, elle repéra un petit vêtement de petite taille. Elle s'en approcha pour en prendre un et le regarda. C'était un petit body où une inscription y était noté en calligraphie japonaise "petit bonheur de vie". Elle trouva le vêtement trop mignon et alla à la caisse.
- Bah ... qui va avoir un bébé ? Demanda Thomas en la voyant faire
Sur le coup Patty panique en jetant un vif regard en direction de Bruce et Evelyn qui s'étaient figés. Alors Patty trouva le parfait subterfuge.
- Une collègue de boulot elle va bientôt accoucher et j'ai pas pu résister, répondit la journaliste. Regarde comment c'est mignon, ajouta-t-elle en faisant une voix d'enfant
- Quelle collègue ? Demanda Jenny qui connaissait les collègues de sa meilleure amie
- Elle n'est pas le même secteur que moi. Elle est dans celui des faits divers, tu ne la connais pas.
Cette réponse contenta le reste du petit groupe et du coin de l'œil, elle vit Bruce et Evelyn la remercier d'un sourire. Elle leur répondit par un simple sourire et paya son article. Peut-être avaient-ils comprit que c'était pour eux ou non mais en tout cas, elle imaginait bien un bébé là-dedans.
Ils continuèrent de visiter le village qu'ils trouvèrent fort amusant. Ils rentrèrent alors que le soleil commençait sa longue descente afin de pouvoir se rafraîchir pour le dîner.
Alors qu'il était allongé sur son lit, en attendant que Danny termine de se doucher, Olivier était sur son lit à lire un bon livre. Lui qui n'avait jamais prit le temps de lire durant l'année, il profitait de cette occasion d'être mît au vert pour le faire. Actuellement il lisait une œuvre de Stephen King, La ligne verte. Il avait grandement apprécier le film et cela lui avait donné envie de lire le livre dans intégralité. Alors c'était l'œuvre qu'il avait choisit pour cet été. Pour le moment il n'en était qu'au début mais il appréciait beaucoup de lire des passages qui ne sont pas forcément dans le film.
- T'as pas peur de t'endormir allongé comme ça et concentré sur le livre ? Demanda Danny en sortant de la salle de bain habillé
- Je suis pris dans l'histoire donc non je ne m'endors pas, dit-il en se redressant. T'as finis ?
- Yep tu peux y aller
Olivier ferma son bouquin tout en plaçant le marque page, il récupéra les affaires qu'il avait prévu de mettre, se déshabilla et entra dans la douche. Il laissa l'eau couler de long de son corps et cela lui détendit les muscles automatiquement. Avant d'aller en ville, il avait vu que l'hôtel mettait à disposition une salle de musculation ou bien du yoga en plus des bassins. Il s'est dit que le lendemain matin il irai faire une séance de muscu. Bien qu'il n'en avait pas besoin, il avait la sensation qu'il devait évacuer le poids qu'il avait sur les épaules depuis quelques temps. Entre ces confrontations avec Patty et ses embrouilles avec Adela, il avait le sentiment que ses nerfs se moquaient de lui pour une raison dont il ignorait l'existence. Il avait horreur d'être en froids avec quelqu'un et il s'est surprit d'avoir un côté forte tête, ce qu'il n'aimait pas. Peut-être pouvait-il apaiser les choses avec Patty le temps de leur séjour ici. Ils ont toujours eu une bonne complicité et ça lui manquait de ne pas discuter rien qu'avec elle. Surtout qu'ils abordaient tous les sujets possible et il ne s'était jamais lassé de leurs discussions.
En plus il avait apprit, plus tôt dans la journée que leurs chambres étaient voisines. Et puis Adela n'était pas là pour voir d'un "mauvais" œil le fait qu'ils soient proche. Quand il sortit de la salle de bain, rafraîchit et habiller, il reprit sa lecture. Ils s'étaient donné rendez-vous dans vingt minutes pour le dîner. Mais sa concentration n'était plus la même, alors il abandonna sa lecture et ses yeux se fixèrent au mur qui séparait sa chambre et celle de l'ancienne manager.
- Tu vas bien ? Demanda Danny en le sortant de sa rêverie
- Ouais
- T'es sur ? Car tu fixes le mur comme si une brèche allait s'ouvrir d'un moment à l'autre, plaisante son coéquipier
- Dis moi est-ce que tu t'es déjà retrouvé face à Patty énervé ?
- Une fois, et je peux te dire que c'était un sale quart d'heure. Mais faut savoir qu'elle avait raison sur toute la ligne.
- Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Avant que l'on parte en Russie, je n'avais pas fait les examens complet pour la compétition et ça a faillit me coûter ma place dans l'équipe. Mais comme c'était elle qui l'avait remarqué après une discussion avec Tipy, elle n'a rien dit à Freddy pour me téléphoner directement depuis New- York et prendre rendez pour voir un médecin en urgence afin qu'il fasse ces examens. Et elle a bien fait car, je n'étais pas à jour de mes vaccins et puis mon genoux n'était pas assez solide après mon opération des ligaments. Donc rééducation obligatoire avant de pouvoir prendre l'avion. Et je peux te dire que j'avais l'impression d'être un gamin de sept ans qui s'est fait choper en train de faire une bêtise par sa mère. Pourquoi cette question ?
- Parce que c'est la première fois que je suis en froid avec elle et ... ça me perturbe !
- Il n'y a pas que toi que ça perturbe. Nous aussi ça nous fait bizarre de vous savoir si éloigné quand on connaît votre amitié. Et alors pour elle, je ne veux même pas imaginer. Mais difficile de savoir ce qu'elle ressent puisque elle a toujours si bien dissimulé ses sentiments
- Ouais ce qu'on lui a toujours reproché ! Je ne comprends pas pourquoi elle garde tous pour elle alors qu'elle n'a pas hésité à en foutre une à un camarade au lycée
- Elle dit ce qu'elle pense quand ça ne la touche pas mais en ce qui concerne sa propre personne là elle reste fermé comme une huître. Tu vois la différence ? Un jour j'ai oser poser la question à Benjamin du pourquoi elle ne parlait jamais de son ressentit, et il m'a répondu que eux aussi ils avaient beaucoup de mal à lui faire sortir les vers du nez mais que ce n'était pas étonnant pour eux puisque Tamara est exactement pareil. Mais il n'a pas su me dire si c'est parce qu'elle avait un manque de confiance ou si c'est autre chose.
- Ouais ben le problème c'est que si elle vient à peter un câble d'un seul coup, ça nous surprendra tellement qu'on saura pas comment réagir. Et ça c'est chiant !
- Parce que tu trouves que c'est facile de se livrer ? J'te signale que toi non plus, tu ne parles pas forcément quand ça ne va pas. Faut insister jusqu'à épuisement ou alors faut te l'envoyer puisque tu as toujours pu parler facilement avec elle.
- Ben au moins je parlais à quelqu'un ! Si vraiment elle a un problème de confiance ou je ne sais quoi, tu voir que je vais profiter de l'occasion pour la faire extérioriser !
- Alors voici mon avertissement mon ami, fait attention car certes ça part d'une bonne intention mais soit elle accepte de se livrer, soit elle se renfermera encore plus. C'est à double tranchant !
Comme elle se l'était dit, Patty s'était levée de bonne heure pour aller faire du yoga et elle avait été rejoint par les filles. Actuellement elles faisaient la position du chien tête en bas et la journaliste avait Jenny à côté d'elle et en voyant les grimaces que sa colocataire faisait, Patty avait beaucoup de mal à ne pas rire.
- Arrête de te moquer, lui dit Jenny
- Mais si tu voyais ta tête tu comprendrai !
- Je t'emmerde Patricia
- Maintenant vous relevez la tête doucement et vous reprenez une position assise. Nous allons passer à la respiration, fit la professeure de yoga qui faisait les mêmes gestes qu'elles
En prenant place, Patty ferma les yeux et écoute attentivement les conseils de la professeure. Elle pensa donc à un endroit calme et aussitôt elle imagina une plage vide où seul les vagues faisaient du bruit. Elle prit le même rythme de respiration que le bruit des vagues et aussi cela l'apaisa. Puis elle s'imagina porter une robe légère en tenant dans ses mains un chapeau et ses claquettes. Elle pouvait presque sentir la brise marine lui fouetter le visage et ses cheveux voler au vent. Elle était tellement ancré dans son imagination qu'elle avait la sensation de sentir deux bras lui entourer la taille et qu'une joue se colla à la sienne. En plus de l'odeur de la mer, elle sentait une autre odeur qui n'avait rien à voir. Elle retenue un soupir d'aise quand des lèvres lui embrassèrent le cou pour remonter jusqu'à son visage qui fut forcé de pivoter afin de coller sa bouche contre celle de cet inconnu. Elle voulut connaître le visage de ce jeune homme alors dans sa tête elle mit fin au baiser pour savoir qui était cette personne mais elle ouvrit les yeux en réalisant de qui il s'agissait. Ainsi elle revenu à al réalité mais le visage d'Olivier était encore claire dans son cerveau. Depuis quand elle rêvait de lui ainsi ? Ou plutôt depuis quand elle se surprenait à penser à lui dans un moment où elle est censé se détendre ? Ce n'était pas le but de sa présence au yoga !
Quand la session se termina, les jeunes femmes remercièrent la professeure et elles se dirigèrent vers les bassins. La tradition voulait que les personnes soient nue dans les bassins avec uniquement une serviette pour cacher leur corps. Ainsi Patty se recouvrir d'une serviette de bain, attacha ses cheveux en un chignon lâché et rangea ses vêtements dans un casier. Elle garda la clef attachée dans un bracelet autour de son poignet et alla rejoindre les filles dans un bassin d'eau chaude. Aussitôt ses muscles se relaxèrent, elle s'asseye dans l'eau et comme toute bonne femme qui se respectent, elle commencèrent à discuter de tous et de rien.
- Ah ben regardez qui est là, dit Stella en voyant un bassin un peu plus bas
Elles se penchèrent et aperçurent les garçons aux complets dans un bassin d'eau froide. Elle se regardèrent et d'un accord entre elles, elles sortirent de leur bassin pour aller les rejoindre.
- Oh là messieurs, dit Ed en les voyant, faites attention maintenant à vos serviettes car nous avons de la charmante compagnie.
- Pourquoi vous feriez attention ? Non faites comme si on était pas là ! Dit Romy
- On ne veut pas brusquer vos âmes délicieuses, répondit-il
- Pourquoi tu as peur qu'on vous compare en ce qui concerne la taille ? Se moqua Patty. T'en fais pas on est intelligente, on en fera rien ... on va juste de rincer l'œil !
- Parce que t'es capable de comparer la taille toi ? Continue la gardien en rentrant dans son jeu
- Ouais que ce soit au repos ou en mode garde à vous !
- Ouh la venant de toi ces paroles me choquent, termina-t-il alors que leurs amis rigolaient.
- Pourtant je suis loin d'être une sainte !
Ils profitèrent du fait d'être, à nouveau, ensemble loin de la ville et des téléphones. Il n'y avait seulement eu le calme de l'endroit. Tellement calme, qu'au fur et à mesure, Patty s'assoupît quelques instants.
- Euh les gars, je crois que cheffe s'est réellement endormit, dit Patrick Everet
- Mouais, vaut mieux la réveiller sinon elle va attraper un méchant coup de soleil, dit Jenny en allant vers elle. Patoune, dit-elle en la secouant légèrement alors que sa meilleure amie émerge de son sommeil, Pat' réveille toi tu vas finir en écrevisse. Si ce n'est pas déjà fait car tu es toute rouge.
- Hum ... grogna Patty en se réveillant, j'crois que je vais monter et m'allonger
Elle sortir du bassin tout en maintenant sa serviette, récupéra ses affaires pour se les mettre sur le dos et retourna à l'hôtel. Une fois entrer dans sa chambre, elle libéra des cheveux et se dirigea vers la salle de bain où elle se délesta de ses vêtements pour entrer dans la douche afin de se rafraîchir. Quand elle termina, elle se brossa les cheveux qu'elle laissa sécher à l'air libre et badigeonne son corps d'un l'air hydratant après avoir passer tant de temps au soleil. Elle s'habilla de son pyjama pour pouvoir s'allonger et retourner dans les bras de Morphée après avoir fermer les rideaux de sa chambre.
(...)
Quand on frappa à nouveau à sa porte, elle grogna et ne bougea pas pour faire comprendre qu'elle ne souhaitait pas être dérangée mais on ne lui laissa pas le choix quand des coups de firent à nouveau entendre. Ravalant un grognement, elle se leva péniblement et alla ouvrir.
- Qui que vous soyez, sachez que je vous déteste ! Dit-elle les yeux ferme et la porte ouverte.
- Déteste moi alors mais comme il est midi passé, je me suis dis que tu aurai peut-être faim, fit la voix d'Olivier
Elle ouvrit les yeux sur lui avant de regarder le sandwich qu'il avait apporter depuis le restaurant de l'hôtel. Et il est vrais qu'elle commençait à avoir faim.
- Ma tête te maudit mais mon estomac te béni, plaisante-t-elle en prenant le sandwich alors qu'il sourit amusé.
- Dis moi tu t'es regardé dans la glace ?
- Pourquoi tu dis ça ? Interroge-t-elle alors qu'elle prit un premier morceau de son repas
- T'es aussi rouge que ton ... pyjama, dit-il en réalisant la tenue qu'elle avait
Inquiète de ces paroles, elle lui redonna le sandwich avant de foncer la salle de bain où effectivement, elle abordait un coup de soleil sur le haut de son corps. Avec son index elle appuya sur la joue avant de le retirer pour avoir une trace blanche rougir au fur et à mesure. Elle recommence son geste et ce fut le même résultat en plus d'une douleur qu'elle remarqua que maintenant.
- Aïe, grimace Patty. Bon je suis condamné à m'hydrater à fond pour ne pas peler !
- Ça t'apprendra à ne pas mettre de la crème solaire ! Rétorqua Olivier qui était rentré
- J'en ai mis figure toi, contra-t-elle en tournant sa tête vers lui. Mais pas assez je te le concède ! Et je suis aussi condamné à entendre les conneries de la part de tous le monde.
- Désolé, je me suis permis d'entrer sans ton accord.
- Pas grave, c'est pas comme si t'étais un inconnu et que j'étais toute nue ! Mais mis à part m'apporter un sandwich, tu voulais autre chose ?
- Karaoké ce soir ? C'est une petite habitude qu'on a prise quand on est au vert. Bon je te promet pas qu'on chante comme des anges mais ...
- Vous chantez comme des corbeaux qu'on égorge, au lycée quand vous étiez dans les vestiaires. Combien de fois Tipy, Evelyn et moi on s'est foutu de vos gueules parce qu'on vous entendait depuis l'extérieur. Le seul qui tient la route c'est Alan. Bon après je ne te cache pas que moi non plus je ne suis pas une grande chanteuse mais j'ai quand même le rythme dans la peau. Mais je croyais que cet endroit était calme ?
- C'est vrais mais, rien de nous empêche d'aller en centre ville qui est à quelques minutes à pied et voilà le tour est jouer.
Il lui donna l'heure du rendez-vous et il retourna dans sa chambre. Patty regarda sa montre, posées sur sa table de nuit, et vit qu'elle avait encore trois heures devant elle. Ayant été réveillée, elle savait qu'elle ne réussirait plus à se rendormir. Alors elle termina le sandwich qu'Olivier lui avait apporter avant de préparer ses affaires pour le soir même. Comme elle savait qu'il pouvait faire frais le soir, elle prit simplement un jean, un débardeur à dentelle, et opta pour des petites basket. Ensuite elle alla dans la salle de bain pour se rafraîchir mais aussi pour hydrater son visage rougie par le soleil. En passant le lait, elle grimaçait mais ça lui faisait du bien malgré tout. Puis comme elle savait qu'elle supporterai mal le maquillage, elle mit simplement du mascara et un coup de crayon. Par rapport à ses cheveux qu'elle avait laissé à l'air libre, elle décida de simplement dompter les légères ondulations qui se font créées. Elle vaporisa sa cou de son parfum après s'être lavée les dents une nouvelle fois. Enfin elle s'habille et du au coup de chaud elle avait la sensation d'énormément transpirer. Elle bu une longue gorgée d'eau directement à la bouteille. Puis elle regarda son ordinateur toujours posé sur la table. Il lui restait une heure avant de rejoindre les autres. Alors elle l'alluma pour pouvoir avancer dans son article.
(...)
Dans la chambre à côté, alors que Danny était descendu rejoindre quelques gars de l'équipe dans la salle de jeu de l'hôtel, Olivier n'était pas assez concentré sur son livre. Il avait sans cesse l'image de Patty en pyjama et il s'en souvenait dans les moindres détails. Rouge vif, dont les extrémités étaient en dentelles noires et la texture étaient aussi brillantes et sûrement aussi douce que de la soie. Et puis le short qu'elle portait, dévoilait ses jambes. Non pas qu'elle n'ai jamais porter de short mais il n'avait jamais fait attention quant à ses jambes qui semblait interminable et aussi fuselées et soyeuses. Et puis le haut soulignait parfaitement sa poitrine généreuse et qui attendait sûrement d'être caresser ...
- Wow, se dit-il en réalisant ce qu'il pensait
Il avait toujours su que Patty était une très belles jeune fille durant leur adolescence et qu'elle était maintenant une très belle jeune femme, il ne pouvait pas le nier. Mais pourquoi subitement, il ressentait une plus forte attirance pour elle qu'il ne l'avait eu avec Adela ? À partir de ce moment là, Olivier comprit les allusions de ses anciens à camarades de classe quand ils marmonnaient de que Patty passait près d'eux et les mots dont il a le souvenir, le firent bouillir de l'intérieur. Il se souvient des propos peu élogieux, voir même irrespectueux et maintenant il comprenait aussi pourquoi Bruce était si protecteur avec elle durant leur années lycée. À vrais dire, Bruce Harper était protecteur avec toutes les jeunes filles quand il voyait des regards envieux des certains garçons.
Maintenant Olivier tenta de remettre l'image de sa petite amie dans la tête mais celle de sa voisine de chambre reprit le dessus. Et il comprit que maintenant, il n'arrivait plus à regarder Patty de la même façon qu'autrefois.
- Par pitié qu'on les fasse taire, se plaint Marc en posant ses mains sur ses oreilles. Comment peut-on chanter aussi faux ?
- Écoute toi chanter et tu comprendras, lui dit Stella
Sur scène, les deux acolytes de l'ancien capitaine de la Toho, chantaient une chanson des Red Hot Chilli Pepers et c'était un véritable carnage qui faisaient rire tous leur amis mais aussi le reste du pub. Ils ne chantaient pas, ils ne criaient ou n'hurlaient pas, ils beuglaient comme des phacochères. Et tellement ils ne connaissaient pas la chanson ils en faisaient un yaourt ! Amatrice de rock n' roll, Patty pria pour qu'un jour ces deux là n'aient jamais à se lancer dans la chanson ! Et quand celle-ci se termina, ce fut un soulagement pour tous le monde.
- Je suis certain qu'une maison de disque pourrait nous produire, dit Danny en prenant sa place
- Par pitié les mecs, restez dans l'optique d'avoir un ballon au pied pour les mettre dans des filets. La chanson n'est définitivement pas votre domaine de prédilection, jura Jenny
- Vas-y alors montre nous tes talents de chanteuse ! Rétorqua-t-il
- Ok mais sache que je ne suis pas mieux, dit-elle en se levant. Philippe et Patty venez c'est à nous !
- Ah non oublis moi sur ça, je passe mon tour ! Lui dit sa meilleure amie
- Ouais moi pareil, affirma son petit ami
- Mais non aller, on va faire notre chanson
- Oye protégez-vous ! Fit Patty en la suivant tout comme Philippe.
Mais avant tous les trois firent un cul sec de leur verres avant d'aller sur la scène. À chaque fois que Philippe venait à New-York, ils avait pour habitude de sortir un soir jusqu'à rentrer alors que le soleil se levait. Et bien sûr quand ils rentraient, ils chantaient à tue tête, Kids in America de Kim Wilde.
«Looking out a dirty old window
Down below the cars in the city go rushing by
I sit here alone and I wonder why
Friday night and everyone's moving
I can feel the heat but it's soothing, heading down
I search for the beat in this dirty town (downtown)
The young ones are going
(Downtown) the young ones are growing
We're the kids in America (whoa)
We're the kids in America (whoa)
Everybody live for the music-go-round
Bright lights, the music gets faster
Look, boy, don't check on your watch, not another glance
I'm not leaving now, honey, not a chance
Hot-shot, give me no problems
Much later, baby, you'll be saying nevermind
You know life is cruel, life is never kind (kind hearts)
Don't make a new story
(Kind hearts) don't grab any glory
We're the kids in America (whoa)
We're the kids in America (whoa)
Everybody live for the music-go-round
La la la la-la la-la
La la la la-la la, sing
La la la la-la la-la
La la la la-la la
Come closer, honey, that's better
Got to get a brand-new experience, feeling right
Oh, don't try to stop, baby, hold me tight
Outside a new day is dawning
Outside suburbia's sprawling everywhere
I don't want to go, baby
New York to east California
There's a new wave coming, I warn ya
We're the kids in America (whoa)
We're the kids in America (whoa)
Everybody lives for the music-go-round
La la la la-la la-la
La la la la-la la, sing
La la la la-la la-la
La la la la-la la
We're the kids
We're the kids
We're the kids in America
We're the kids
We're the kids
We're the kids in America
We're the kids
We're the kids
We're the kids in America»
Seulement. Cela ne devait pas être si terrible le car un bon groupe de personnes s'étaient levé et avaient dansés. En vérités, ils n'avaient même pas regarder les paroles, vu qu'ils la connaissaient par cœur, et puis ils n'avaient plus fait attention pour se regarder eux trois en faisant des grimaces. Combien de fois Patty avait rigoler alors qu'elle chantait parce que Philippe et Jenny faisaient n'importe quoi, tout comme elle d'ailleurs. Peut-être que c'était plus catastrophique quand ils étaient dans un état second ? Mais ils se regardèrent en faisant la moue.
- Cette chanson en dehors de New-York c'est pas pareil quand même, dit Philippe
- Ouais, ça veut dire que quand je viendrai vous voir en Angleterre, faudra qu'on en trouve une qui nous fasse aussi délirer que celle-là, dit Patty
- J'y travaille dès demain, dit Jenny.
Ils retournèrent à leur place sous les acclamations de leurs amis qui s'étaient apparemment tout aussi amusé que le reste de l'assemblée.
- Bon tous le monde est passé sauf ... bah ça alors Atton, Price et Landers, vous êtes resté sur le bas de touche, dit Ben qui était passer avec Bruce pour chanter l'hymne national du Japon.
- Hors de questions que je chante ! Jura Marc
- Han han pas pour moi, renchérit Thomas
- Pareil ! Dit Olivier
- Ok aller on s'est tous rendu ridicule ! Encourage Tipy
- Montrez nous que vous êtes capable de changer en dehors du vestiaire, je suis certaine que ça fera plaisir à certains ! Dit Patty qui rappelle cette anecdote. À moins que vous soyez des poules mouiller !
- Debout ! Dit Olivier qui prit ça comme un défit.
- Hein ? Fit Marc
- T'es sérieux ? S'étonne Thomas
- Oui aller. Un vieux classique ça devrait le faire !
Il força ses deux amis à le suivre et les voilà en train de chanter une chanson qui avait fait danser tous les jeunes de leur âges quand ils étaient encore au collège. En la reconnaissant, Patty leva son pouce en l'air quand le capitaine la regarda afin de lui faire comprendre qu'elle lui tirait son chapeau.
Sous ses airs de garçon timide, si il y avait une chose qui pouvait faire passer sa timidité au second plan c'était les défis et ça Patty l'avait très bien comprit. C'est pour ça qu'elle les avait traitée de poules mouillées et elle ne regrettait pas car elle avait devant elle, un Olivier Atton complètement drôle et qui se fichait éperdument du ridicule.
Ça faisait longtemps qu'elle n'était pas allé courir. Elle profita donc du fait d'être loin de tous et que le coach ne soit pas encore réveillé pour prendre son téléphone et aller courir alors qu'elle écoutait le musique. Elle était partit assez tôt le matin, tous le monde dormait encore et puis le soleil ne se levait au peine. Bien sûr elle n'était pas bête, elle avait glisser un mot dans la chambre de Jenny et Philippe pour leur indiquer qu'elle allait courir. Elle avait courue à travers le village où elle saluait d'un geste de la main et en continuant sa course et se termina alors qu'elle arrivait au sentier qui était crée pour monter au sommet du Mont Fuji. Elle mit sa musique en pause en s'empreignant du calme et de les odeurs de cette endroit. Elle pouvait voir le soleil au sommet enneigé éclaircir les environs. Puis elle s'étira longuement. Bras, jambes, dos et la nuque. Enfin avant de reprendre sa course, elle s'assoit en tailleur et regarda l'horizon en reprenant les mêmes exercices qu'elle avait appris au yoga. Elle fit cela pendant cinq minutes et se releva. Elle raccrocha son téléphone sur la brassière de son bras gauche en remettent la musique.
Elle commença d'abord par une petite course avant de prendre de la vitesse elle reprit le même chemin. Mais quand elle passa par le second hôtel dès environs, un hôtel beaucoup plus luxueux que celui où elle était et plus moderne, elle repéra une voiture garée et qui n'était pas présente lors de son premier passage.
Mais ce n'est pas la voiture qui l'intrigua mais d'une personne qui était adossée dessus et qui était en train d'embrasser le jeune homme. La robe que portait la jeune femme lui disait quelque chose et Patty chercha dans sa mémoire avec ardeur.
- Une robe couleur kaki style chemise ... première soirée au Japon, se dit-elle
Elle regarda les accessoires un sac à bandoulière noir et des chaussures à talons aiguilles.
- Une fille classe et qui n'est pas du genre à porter des jeans ou des baskets, dit-elle en ayant le cœur qui commence à battre fortement contre sa poitrine
Puis elle regarda plus haut la silhouette féminine, une peau hâlée, une chevelure blonde et des ongles parfaitement manucurés. Enfin le jeune homme bougea pour laisser apparaître le visage de cette jeune femme. Et quand Patty la reconnu, elle cru que le ciel allait tomber sur elle. Une fille classe qui ne porte pas de jeans ou de baskets. La robe kaki style chemise avec un sac à bandoulière noire, des chaussures à talon aiguille et des ongles magnifiquement manucurés. Patty n'avait qu'une personne portant ce genre de vêtements dans sa tête ...
... devant elle se tenait debout Adela Santos, dans les bras d'un illustre inconnu. Autrement dit, Patty eu la sensation qu'Adela trompait Olivier.
A suivre ...
