LOVELY 8
C'est vers neuf heure et quart du matin qu'elle émergea de son sommeil et pourtant son corps tout entier lui disait de rester encore au lit. Elle avait un mal de tête intense, la bouche pâteuse, l'esprit groggy et des courbatures. Elle ne se rappelait pas grand chose de la veille mais elle avait la sensation d'avoir fait une grosse bêtises hier soir. Longuement mais sûrement elle s'étirait les bras avant de les laisser retomber sur son ventre. Mais elle sentait sur son coude droite quelque chose de chaud. Elle tourna la tête et eut devant elle des lèvres légèrement entre ouverte. Elle arqua un sourcil avant de remonter son regard et de tomber directement sur celui d'Olivier, encore endormit. Réalisant avec qui elle était, elle ouvrir grand les yeux avant de regarder le plafond en essayant de se remémorer la nuit passée. Quelques brides de souvenirs lui revinrent ainsi que des frissons à quelques endroits de son corps. Délicatement elle retira le bras du capitaine, posé autour de sa taille, et se mit sur ses coudes en regardant la chambre. Elle se souvient d'avoir retiré son kimono pour rester en sous-vêtements pour dormir ainsi que des tambours frapper contre sa tête ... ou contre la porte elle ne sait plus. Maintenant elle voyait ses vêtements et ceux du jeune homme au sol comme si une tornade venait de passer. Enfin elle souleva les draps et ... elle était complètement nue. La panique l'envahît et son cœur commença à battre plus vite que là normal. Alors elle attrapa les premières affaires dans son sac et s'enferma dans la salle de bain. Elle prit une douche rapide, s'habilla et fila hors de la chambre après avoir récupéré des chaussures qu'elle garda en main. Elle se rendit à l'étage en dessous et frappa ou plutôt cogna la porte où derrière Jenny et Philippe étaient logés. Mais elle ne reçu aucune réponse. Et en voyant l'heure elle se dit que peut-être ils étaient partit déjeuner. Toujours pieds nus, elle se retrouva dans la partie restaurant de l'hôtel mais aucune trace de ses amis. Alors elle décida d'aller à l'extérieur où elle rencontra Bruce et Evelyn.
- Vous savez où sont Jenny et Philippe ? Demanda-t-elle paniqué
- Partit pour passer la matinée en amoureux avant notre départ pour Fujisawa, répondit Evelyn.
- Ça va ? Tu m'as l'air ... bizarre, dit Bruce.
- Bizarre ? Non je ne suis pas bizarre, je suis stupide et j'ai fais quelque chose de stupide !
- Tu veux en parler ? Demanda Evelyn
- ... non ... oui ... non ... je sais pas ! Oui ... non ... oui je veux en parler ... non je veux pas en parler ! J'EN SAIS RIEN ! Cria Patty en faisant sursauter les passants autour d'eux
- Ok qu'est-ce qui t'arrive ? Demanda Evelyn ne sachant pas réagir en regardant son petit ami. J'ai pas l'habitude de te voir comme ça
- Moi si, dit Bruce, mais ça fais des années depuis la dernière fois. Voilà ce qu'on va faire, on va remonter aller dans notre chambre. Car une personne en panique doit se retrouver dans un espace isolé pour se calmer et tu vas faire des exercices de respiration.
- Crise de panique ? S'étonne Evelyn
- Crise de panique ... c'est ça ... ou alors je devient hystérique ... je ... je ... oh bordel une crampe ! Fit Patty en appuyant sur le côté de son ventre.
- Ok on monte ! Et je préviens Jenny et Philippe car je ne sais plus quoi faire quand tu es dans cet état !
Ils prirent l'ascenseur pour se rendre dans la chambre de Bruce et Evelyn. Le défenseur de l'équipe alla téléphoner avec le téléphone de l'accueil au restaurant où il pur avertir Jenny. Puis il alla rejoindre sa compagne et sa meilleure amie. Cette dernière était assise sur le lit en faisant des exercices de respiration.
- C'est la première fois que la vois faire une crise de panique, dit Evelyn en avançant vers lui.
- Elle en faisait quand nous étions petits mais avec le temps ça à disparu, mais ça arrivait très rarement. Pour qu'elle en fasse une c'est qu'il doit y avoir une grosse raison
- Hey on est là, dit Jenny en entrant avec Philippe après avoir frappée et en voyant sa meilleure amie. Alors qu'est-ce qui t'arrives ? Demanda-t-elle en allant vers Patty
- On peut me dire ce qu'il s'est passé hier soir ? J'ai encore l'esprit embrumé. Je suis certainement encore saoule et j'crois avoir avoir fait non pas une une mais plusieurs bêtises dont une qui est encore en train de dormir dans ma chambre, dit Patty en pointant son doigt vers le haut.
- En résumé ? Demanda Philippe
- HiermatinjecourraisetjaivuAdeladanslesbrasdunautrejaigardéçapourmoietcematinjemedecouvreàpoildansmonlitàcotédOlivier ..., dit Patty d'un bloc
- Stop on comprends rien ! La coupa Bruce
- ... les regardant un par un. Je suis quasiment sûre d'avoir couchée avec Olivier
Jenny qui s'apprêtait à s'asseoir sur le lit, manqua le matelas et se retrouva les fesses à terre. Philippe ouvrit grand la bouche. Bruce resta stoïque. Evelyn posa sa main devant sa bouche. Le silence se fit pesant mais aucune des personnes présentes ne voulait dire quelque chose.
- Qu ... quoi ? Demanda Jenny en revenant à elle
- Je crois que ... non ... j'ai couchée avec Olivier cette nuit ! Affirma Patty. C'est pour ça que je vous demande ce qu'il s'est passé hier soir ! Je me souviens du restaurant, je me souviens d'avoir voulu rentrer car j'avais bu plus que de raison et je me souviens qu'il m'a aidé à me ramener dans ma chambre. Mais après ... le trou noir ! Je ne sais pas pourquoi je me suis réveillée avec lui complètement nue. Mais je crois que ça à un rapport avec le fait qu'hier matin, j'ai vu Adela avec un autre l'embrassant à pleine bouche.
- HEIN ?! S'ahuri Bruce. CETTE GARCE À ...
- Oui Bruce je sais mais là c'est pas elle le point principal mais moi ! Qu'est-ce j'ai fais hier soir ?
- Ben tu l'as dis, commença Philippe. On était au restaurant, tu as bu. Tu as dis que tu voulais rentrer car tu ne te sentais pas bien.
- Puis Olivier est venu me voir pour savoir ce qu'il t'arrivais et je lui ai dis que tu ne te sentais pas bien, continue Evelyn. Et là il à décidé d'aller te voir donc il t'a suivit.
- Hum ... mais après ?
- Ben on sait pas on était encore au restaurant. On est rentrés vers une heure du matin, dit Bruce. Mais je sais que Thomas, Romy et Danny sont rentrés avant nous.
- Oh bon sang Danny, réalisa Patty. Il partage sa chambre avec Olivier qui se trouve juste à côté de la mienne ! Oh merde. Oh merde. Oh merde
- Eh calme toi, dit Philippe. Il n'a peut-être... rien entendu
- Ouais tu parles ! Je suis certaine d'avoir été une chanteuse d'opéra digne de succéder à Maria Callas.
- Hum étant ta colocataire, je t'ai vu dans des états lamentables. Comme par exemple ta minuscule période des coups d'un soir, dit Jenny
- Des coups d'un soir ? Surprit Bruce
- Hey tu m'avais promis de ne jamais en parler, se plaint Patty
- Ce que je voulais dire en disant ça, c'est que durant cette période, tu rentrais avant moi et quand j'arrivais tu étais en pleine action et je n'entendais rien ! Donc crois moi t'as dû être silencieuse ! Et désolé d'avoir exposé ta vie privée
- Hum ... pas grave, dit Patty. J'crois me souvenir d'un tambour
- Un tambour ? Dit Evelyn
- Ouais un tambour qui me faisait un mal de crâne et qui m'a réveillé, dit-elle en se massant le cuir chevelu. Ah si ... non je sais plus.
- Ok là ça sert à rien de chercher. On se fait des noeuds à la tête ! Dit Bruce. On se fiche de ce qu'il s'est passé entre Olive et toi ! Ça c'est rien mais le plus important, c'est de cette garce d'Adela trompant notre ami. Si il n'est pas au courant alors faut qu'on le lui dise. Alors Patty faut que tu nous raconte ce que tu as vu hier.
- Oh putain mais la voilà ma connerie ! Réalisa Patty en relevant la tête. Je me revois très clairement donner un papier à Olivier avec le nom de l'hôtel où elle est avec cet autre homme. Je lui ai donné un papier de l'endroit où sa meuf le trompe alors que j'étais complètement saoule !
Dans le bus les ramenant à Fujisawa, Patty était dans son monde en écoutant de la musique. Depuis son réveille, Olivier et elle ne s'étaient pas reparler ni même regarder. Et cela lui allait très bien. Elle ne savait pas ce qu'elle dirai si il voulait parler de ce qu'il s'est passé la nuit dernière où certainement de la raison qui les a poussé à passer la nuit ensemble.
«Oh, I hope some day I'll make it out of here
Even if it takes all night or a hundred years
Need a place to hide, but I can't find one near
Wanna feel alive, outside I can't fight my fear
Isn't it lovely, all alone
Heart made of glass, my mind of stone
Tear me to pieces, skin to bone
Hello, welcome home»
Une main lui secoua l'épaule et Patty retira ses écouteurs pour voir Evelyn s'asseoir à côté d'elle.
- Bon le bon côté c'est que Jenny avait raison, dit Evelyn en chuchotant. Tu as été silencieuse puisque Danny n'a rien entendu.
- Tu lui a dis ? S'étonne Patty
- Non j'ai juste dis que je n'arrivais pas à dormir à cause d'un moustique qui tournais autour de mon oreille. Et il m'a répondu que lui il avait dormit comme un bébé. Et tu as de la chance car ta chambre est au dessus de celle de Marc et Stella et eux pareil, ils n'ont rien entendu.
- C'est gentil de me rassurer. Bon l'avantage c'est que mon premier avion pour rentrer à New-York est demain matin. J'atterris à Paris pour y rester deux heures et reprendre l'avion pour les États-Unis.
- Déjà ? Dit Evelyn
- Eh oui, ça fait un mois, dit-elle en la regardant.
- Oh ... j'ai pas vu le temps passer ! Fit Evelyn toute triste
- ... souriant en se redressant. Hey Bruce m'a fais promettre de venir à Noël !
- Donc tu reviens en décembre ?
- Je reviens en décembre, confirme la journaliste, mais aussi en juillet pour le mariage de Marc et Stella ! J'ai accepté d'être présente et de servir de photographe.
- Génial ! Dit Evelyn en la prenant dans ses bras
(...)
En passant la porte de chez ses parents, Olivier se retrouva face à Adela qui était rentrée et qui l'attendait sagement sur le canapé.
- Tes parents sont partit avec Daichi pour la journée à la plage. Et ... Olivier il faut qu'on ...
- Qu'on quoi ? Dit-il froidement. Qu'on parle ? Oh mais bien sûr, on va parler du fait que je te surprends avec un autre ! Non mais t'es malade ? Tu crois sincèrement que je vais t'écouter sur les raisons qui t'ont poussée à aller voir ailleurs ? Et tu sais comment je l'ai su ? Par une personne qui vous avait vu et qui a noté le nom de votre hôtel qui se trouvait à même pas dix minutes de celui où j'étais ! Et cette personne que je connais très bien, s'est mit minable car je sais parfaitement qu'elle n'avait aucune idée de comment me dire une chose de la sorte ! Mais non elle s'est bourré pour le faire. Était-ce calculé ? Je ne pense pas mais une chose est certaine, si elle n'avait pas été dans cet état, peut-être que ce qu'il s'est passé quand je t'ai vu hier, ne se serai jamais produit. Et pour que tu t'en souvienne, je n'ai aucune honte d'avoir fait goûter mon crochet de droit à cet enflure.
- Mouais ... je suis certaine que cette garce de journaliste s'est fait un malin plaisir de le dire !
- Ça c'est une autre histoire. Là je parle de toi qui a gâcher notre couple en allant tirer un coup avec un autre. Et puis tu sais quoi ? Tu me rends malade. Alors je veux que tu prennes tes affaires que tu rentres à Barcelone pour récupérer tes affaires et quitter définitivement mon appartement. Je rentre le trente août alors je veux que tu sois loin de chez moi !
- Mais Olivier ...
- Un taxi t'attends devant la maison. Il t'attends que tu ailles chercher tes affaires pour te conduire directement à l'aéroport ! Je veux ... non j'exige que tu quittes cette maison ! Car comme tu dois t'en douter, nous deux c'est terminé ! Je ne veux pas en savoir d'avantage. J'exige que tu sortes de ma vie !
- Tu sais ce qui me fait chier ? Demanda Jenny
- Non quoi ? Questionne Patty en pliant ses affaires dans sa valise
- Ben il me manque cinq jours avant de rentrer à New-York à mon tour
- Tu ne vas pas directement à Londres ?
- Non j'ai pas encore posé ma démission et j'ai un mois de préavis à faire avant mon départ. Et j'ai encore mes affaires à la maison. Et puis puis on a pas encore un appartement là-bas. Philippe doit y aller début septembre pour commencer à s'intégrer dans l'équipe et nous trouver un petit cocon.
- C'est fou comme tu vas me manquer une fois que tu seras là-bas.
- Tu pourras prendre un ou une autre colloc, dit Jenny
- Apres toi ? Jamais de la vie ! T'es la seule en dehors de mes parents et mon frère à avoir réussit à supporter mon caractère au quotidien. Mon salaire me permet de payer de loyer. Bon va falloir que je serre la ceinture au niveau des sorties mais je peux y arriver ! Je sais que tu as peur que je me retrouve toute seule mais si jamais j'ai le blues je pourrai t'appeler en visio ... en tenant compte du décalage horaire.
- Je braverai ce putain de décalage horaire si je peux te voir bien dans tes baskets. Alors qu'importe l'heure à laquelle tu m'appelleras, je répondrai. Et si c'est pas le cas, je te rappellerai aussitôt.
- Ça marche, sourit Patty. Ah qui peut bien sonner ?
Elles descendirent ouvrir la porte et à peine Patty eut ouvert la porte qu'elle se retrouva plaqué contre le mur de l'entrée face à une Adela enragée.
- Comment as-tu osée ? Tu as foutus ma vie et la sienne en l'air ! T'es une garce prétentieuse et égoïste qui ne pensent qu'à elle et pas au bonheur des autres ! Tu n'as même pas pensé à tes amis en ne revenant pas au Japon pour voir tes amis. Tu pensais sincère qu'ils allaient être les mêmes personnes que tu as laissé en quatre ans ? Tu sais ce que tu es ? Un malheur. Un oiseau de mauvais augure ! Tu es une plaie. Un enfer. Une ..., fut-elle coupée quand Patty échangea de place en la maintenant bien contre le mur.
- Tu as raison ! Je suis ce genre de personne que tu viens de décrire. Une plaie quand je sais que j'ai raison sur un sujet. Un enfer car j'ai un caractère de merde. Un malheur parce qu'à cause moi mes parents m'ont eu seulement à l'âge de vingt et dix-neuf ans et qu'ils avaient des rêves à réaliser avant d'avoir un enfant. Je suis une garce prétentieuse car je sais ce que je vaut en tant que personne. Mais dans tous ce que tu as décris, il y a une chose que je ne suis pas ! Je ne suis pas une égoïste ! Cet adjectif te reviens ! Ce n'est pas moi qui ai tromper mon mec depuis je ne sais combien de temps et qui était justement à seulement dix minutes de l'hôtel où il résidait. Au contraire je préfère mettre ma santé et ma vie en l'air que de voir mes proches souffrir. Et si je ne suis pas revenu au Japon durant tous ce temps, c'est à cause de toi sale blondasse décolorée ! De toi et de lui ! Car je ne supportais pas de voir que le garçon que j'aime depuis mes dix ans être en couple avec quelqu'un qui ne le connaît pas autant que moi je le connais ! Je n'ai pas hésité à m'effacer non seulement pour ne pas souffrir mais également lui permettre ce bonheur illusoire, que tu lui offrais. Si ça c'est être égoïste alors je veux bien l'être. Car au moins je suis le genre de personne qui préféré penser aux autres qu'à ma propre personne !
- De quel droit ...
- Non toi de quel droit oses-tu venir chez mes parents pour m'en mettre plein la tronche ? C'est toi qui a fauté alors assume les conséquences de tes envies de baisers n'importe où avec n'importe qui ! Si jamais tu oses une nouvelles fois me faire chier même par delà les frontières, je jure que tu sauras enfin à quoi je ressemble quand je me met réellement en colère et ce ne sera pas simplement une gifle ou un coup de poing dans ton joli minois ! Est-ce clair ?
Patty avait haussée le ton durant sa prise de parole affolant sa mère qui avait quitté le café pour venir la calmer mais aussi son frère qui était à l'étage pour préparer sa rentrée à l'université mais ils s'étaient contentés de rester à côté de Jenny. Ils connaissaient la jeune femme quand elle était dans cet état et il valait mieux ne pas intervenir au risque de se retrouver l'une de ses "victimes". Mais ils apercevaient qu'Adela avait elle aussi eu peur alors elle s'était contentée d'hocher la tête.
- Bien alors maintenant tu dégages de chez moi et je ne veux plus jamais revoir ton visage de toute ma vie !
(...)
Pour sa dernière soirée avant de retourner à New-York. Benjamin avait préparé une soirée simple mais efficace pour Patty. Tous ses amis et leur famille étaient présent au café. Pour faire simple c'était seulement un apéro dînatoire. Et par surprise les parents de toute l'équipe étaient également venu. Cela l'avait beaucoup émue de tous les voir et ils avaient même pu faire une photo groupé que Patty pourrai mettre dans un cadre sur sa table de nuit. La seule personne qui n'était pas là, ce fut Olivier. Mais quand les époux Atton et Daichi étaient rentrés, ils lui avaient racontés s'était passé la soirée. Il s'était seulement contenté d'écouter sans faire le moindre commentaires. Puis il était monter se coucher mais avant de dormir, il voulut terminer son livre.
- Tu vas vraiment la laisser partir sans lui dire au revoir ? Fit son père appuyé sur l'embrasure de la porte.
- Tu as frapper ? Je ne t'ai pas entendu, dit Olivier surprit
- Dans certaine situation frapper n'est pas la solution. Dit le paternel en s'asseyant sur le lit. Écoute j'ai bien compris que tu es énervé pour je ne sais quelle raison. Mais à moins que ce soit elle la raison de ton états de nerfs, tu pouvais aller la voir et lui dire au revoir.
- ...
- Écoute fils autrefois quand tu n'allais pas bien, il suffisait que tu viennes nous parler et c'est ce que tu as toujours fait d'ailleurs. Mais depuis ton retour des sources, avec ta mère on voit que tu ne vas pas bien et que tu es dans ton coin à ruminer ta colère. Alors ne pouvant supporter cette situation plus longtemps ta mère et moi ne voulions pas attendre et on prends le taureau par les cornes. Alors je te le demande, qu'est-ce qui se passe ?
- C'est Adela !
- Ça je me doute puisqu'elle n'est plus là, et c'était la deuxième question que j'allais te poser.
- Elle est partie car je lui ai dis de partir. Cette ... fille me trompait avec un autre. Et je l'ai appris lorsque nous étions aux sources par une Patty complètement bourrée. Elle m'a donné un bout de papier où elle les avait vu le matin et j'y suis allée. Je te laisse imaginer la scène quand je suis rentré dans la chambre. Mais après avoir quittée Adela et son amant. Je me suis rendu dans un bar non loin et j'ai bu plus que de raison. Et même si j'ai l'esprit embrumé je me rappelle être revenu à l'hôtel en taxi, et monter pour aller non pas dans ma chambre mais dans celle de Patricia et ... il s'est passé, ce qu'il s'est passé. Mais depuis, nous ne nous sommes pas parler depuis
- Et si tu n'es pas venu, c'est parce que tu a eu honte ?
- C'est bien ça le problème non, je n'ai pas eu honte. Pour moi j'avais l'impression que c'était normal qu'on passe la nuit ensemble.
- Alors voilà mon autre question qui est indiscrète et direct cette fois-ci, as-tu oui ou non des sentiments amoureux pour cette jeune femme pétillante qu'est Patty ?
- ...
- Je vois, sourit-il en se levant
- Mais je n'ai rien dis !
- Parfois fils le silence est bien plus éloquent que les mots. Elle prends l'avion demain dans la matinée, je suis certain que ça lui fera plaisir que tu ailles la voir.
Il se leva à sept heure tapante, mais au lieu d'aller faire son jogging quotidien pour mettre simplement un short en jean et un t-shirt. Pour le petit-déjeuner il prit simplement un jus d'orange et sortie de chez ses parents. La météo avait prévu encore de fortes chaleurs mais l'air du matin était frais et il apprécia cela. Il prit donc la voiture et conduit jusqu'à chez Patty. Le café n'étant pas encore ouvert il se présente directement à la porte d'entrée.
- Oh bonjour Olivier, salua Tamara en ouvrant
- Bonjour madame Gasby, est-ce que Patty est là ? Je sais qu'elle repart aujourd'hui et je voulais lui dire au revoir étant donné que je n'étais pas là hier.
- Tu l'as manqué, dit-elle navrée. Son avions décolle à huit heure.
- Mais je croyais que son avion était dans la matinée ?
- Tu connais ma fille, elle n'aime pas les au revoir larmoyant alors elle déforme quelque peu la vérité. Oui son avion est dans la matinée mais très tôt dans la matinée.
- ...
- Je suis désolé mais normalement elle vous a envoyée son article. Je l'ai lu et je pense que ça vous fera plaisir car il est beau à lire.
- Je vois. Merci beaucoup, bonne journée.
Déçu de l'avoir manqué, il retourna dans la voiture pour rentrer chez lui. Il avait envie de se défoulé et tant que les températures le permettent, il irait courir. Et quand il passa la porte, son frère alla à sa rencontre.
- Tien, dit le jeune garçon en lui donna une enveloppe. Hier j'ai pu prendre une photo de Patty avec mon téléphone. Je te l'ai envoyée par message mais je voulais l'imprimer. Par erreur je l'ai fais en deux fois. Alors je te donne celle en double
Son frère le laissa en retournant dans la cuisine terminer son petit-déjeuner. Olivier en profita pour regarde la photo en ouvrant l'enveloppe. Elle n'était pas bien cadrée mais on y voyait clairement l'ancienne manager. Elle portait un short en jeans. Un t-shirt blanc à rayure bleu et portait de petites baskets. Ses cheveux était relevé en une queue de cheval et ses yeux n'étaient pas maquillé. Elle était belle au naturel et cela était accentué par son sourire. Un sourire dont il avait été responsable pendant un court instant. Mais il n'avait pas envie d'un court instant, il voulait plus de temps, plus d'opportunités à le voir et surtout plus il voulait encore être le responsable de l'apparition de ce sourire.
Mais il l'avait manqué de peu. D'une petite heure. Peut-être qu'ils n'étaient pas destinés à se voir plus souvent qu'en dehors des vacances qui les ramène ou non au Japon. À condition qu'elle revienne pour une autre raison qu'un mariage. Olivier avait la sensation que si il ne faisait pas quelque chose, il passerai à côté. Et si il était déjà passé à côté ?
"Le Japon, surnommé le pays du soleil levant, a-t-il les chance de remporter pour la seconde fois la coupe du monde ? Eh bien posez la question à n'importe quel personne ayant des origines japonaises, et ils vous diront que oui.
Les connaissant personnellement depuis ma plus tendre enfance je peux que cette équipe est capable d'aller loin dans la compétition.
'Ces garçons sont têtus et ne cessent de se chercher mais ils ont confiance les uns en les autres' avait dit leur coach lors de mon interrogatoire.
Et c'est bien vrais, ayant été leur manager durant nos années scolaires, il ne se passe pas une journée sans qu'ils se cherchent des noises pour s'amuser. Mais durant plusieurs années j'ai pu les voir grandir pour devenir non seulement les hommes extraordinaires mais aussi les joueurs qu'ils avaient tant rêvés de devenir. Ils avaient en eux le même rêve et cela s'est concrétisé en 2018 en Russie. Maintenant ils ne rêvaient que d'une chose, de montrer encore et encore que le Japon est aussi une patrie du football.
Mais durant mon séjour, j'ai non seulement vu les joueurs géniaux qu'ils étaient. Pour rien au monde ils ne manquerai un entraînement pour progresser et affronter des jeunes gens aussi doué qu'eux. Mais avec les fortes chaleurs que le pays à connu, et connaît actuellement, la remise en forme, se déroulait en deux temps. Le matin très tôt et le soir en fin de journée. Un aménagement d'horaire qui a leur à valu une victoire lors du match amical avec l'équipe B du Japon. Ce fut un beau match et ainsi quelques joueurs de l'équipe B pourrons faire prochainement leurs premiers pas en équipe A.
En plus d'aménager les entraînements, le coach les amène faire une semaine où ils sont mit au vert. Sans téléphone, sans télévision ou même sans ordinateur simplement une semaine sans usage électronique avec pour seuls occupations, les bien faits que l'hôtel offrait : sources d'eau chaude ou froide, piscine, yoga, etc.
'Je tiens au bien être de mes joueurs, c'est pour ça que je coupe la remise en forme en deux. Ce ne sont pas des machines mais des êtres humain alors en tant que coach, je me dois de veiller sur eux, au risque d'avoir leurs parents, aussi adorable qu'ils sont, sur le dos'
En plus de voir leur côté professionnel. J'ai également pu assister à les voir être des adultes qu'ils sont devenu après avoir passé quatre ans sans revenir au Japon. Et ils ne m'ont pas déçu. J'ai pu les revoir accomplir non seulement leur rêve commun mais aussi leurs rêves personnelle. Et je suis heureuse de les voir aussi heureux. De les voir aussi épanouie dans leur vie personnelle entouré de leurs amis, leur famille mais aussi des personnes qui partagent leur vie. Car être un joueur professionnel, demande quelques sacrifice.
'Mais c'est un sacrifice qui en vaut la peine quand on voit que rien qu'en tapant dans un ballon, cette équipe est capable de réunir toute une nation et de donner de l'espoirs pour qu'un jour prochain, la prochaine génération de futur champion les prennent en exemple' avait dit Evelyn Youn, une des managers.
'C'est en voyant les étoiles dans les yeux qu'ont les gens devant eux, qu'on ressens qu'ils ne font pas ça pour rien' avait dit Romy Schumer, compagne de Thomas Price
Puis j'ai posé la question de "qu'est-ce qui peut différencier cette équipe aux autres" et les reponses étaient dites différemment mais cela voulait dire la même chose. Leur amitié les liait depuis de nombreuses années. Et puis selon les mots du coach ... "que l'on gagne ou que l'on perde, nous le feront en équipe".
Et après mon séjour auprès d'eux, je peux vous assurer que même si le Japon ne gagne pas cette coupe du monde, ils gagneront tout de même car ils ont en eux l'admiration et la compassion de leur compatriote qui ne veulent pas décevoir. Cette victoire qu'ils gagneront en dépit de la coupe, est l'amitié et la reconnaissance d'une équipe à leurs supporters."
- Il y a quelques petites erreurs par ci par là mais avec votre accord je peux l'arranger et nous pourrons le publier dans l'édition qui aura pour gros titre le lancement de la coupe du monde, dit Silva en regardant la jeune femme
- Vous avez carte blanche pour les modifications. Je vous ai également fait parvenir mes notes et mes enregistrements si jamais vous avez une information qui pourrai y figurer, dit Patty.
- Parfait mais je vous ferai part des changements soyez en rassuré. Je veux que cet article vous ressemble en premier lieu. Maintenant vous pouvez partir en vacances, je vous revois donc dans trois semaines ?
- C'est ça, sourit Patty en se levant pour sortir du bureau. Oh j'oubliais ... chose promis, chose due ! Dit-elle en sortant les gaufrettes demandé par Silva de son sac
- Vous êtes un ange, répondit-il en ouvrant un paquet pour prendre une bouchée. C'est comme dans mon souvenir, delicioso
- Ah que ça fait du bien d'être à la maison, dit Jenny en s'affalant sur le canapé
- Chinois ? Thaï ? Ou les restes ? Demanda Patty en ouvrant le frigo
- Hamburger ! Je rêve d'un hamburger bien gras et dégoulinant !
- Va pour un burger, tu me donnes ta commande pour que j'aille la chercher ?
- Comme d'hab ! Dit Jenny en balayant la main
- Adjugée, sourit sa coloc en prenant son sac
(...)
En rentrant chez lui à Barcelone, Olivier posa ses valises à l'entrée. Il décida de s'en occuper le lendemain là il était bien trop fatigué pour le faire. Il ne rêvait que d'une chose, s'endormir. Mais alors qu'il s'apprête à s'allonger sur le canapé, il se rappela des nombreux moments qu'il avait passer avec Adela dans cet appartement. La colère commença à remonter, afin de ne pas faire un malheur il attrapa son téléphone et appuya sur le nom d'un de ses coéquipier et ami.
- ¡ Holà ! T'es déjà rentré ? Fit la voix de Rivaul
- Déjà ? Enfin oui ! Écoute je sais que ce n'est pas dans mes habitudes de m'inviter sans prévenir mais ... est-ce que ça te dérangerai si je passe la nuit sur ton canapé ?
- Canapé ? Dans la chambre d'ami plutôt. Avec Laura nous avons acheter une maison. L'appartement allait devenir trop petit dans quelques mois
- Comment ça quelques mois ? S'interroge Olivier
- Viens à la maison andouille et tu sauras !
Il fit demi tour, attrapa ces clefs et descendit dans le sous sol pour prendre sa voiture et aller chez Rivaul. Il reçu la nouvelle adresse de son ami et s'y rendit. Durant tous le trajet qui était de vingt minutes, il repensa à cet été qu'il avait passé. Comment en si peu de temps on pouvait vivre de gros chamboulement ? Puis il repensa à la conversation qu'il avait eu avec son père après qu'il ait "avoué" de façon silencieuse qu'il avait des sentiments pour Patty. Son père lui avait avoué que sa mère et lui étaient polis avec Adela parce qu'elle était la petite amie de leur fils mais ils ne l'avaient jamais vraiment appréciés. Et quand Olivier avait demandé des précisions, Mickael lui avait donner quelques exemples. Des exemples dont le jeune homme se souvient mais qu'il pensait que c'était anodin. Mais quand il y repense, maintenant, il comprenait pourquoi tous le monde était surprit en les voyant ensemble. Ils n'avaient rien en commun. Il aimait les choses simple alors qu'elle était du genre à montrer. Elle était superficielle alors qu'il préférait rester tranquille. Et puis, elle préférait les restaurants trop voyant alors qu'il pouvait se contenter d'un repas dans un fast-food.
- Wow, s'exclame Olivier en voyant la maison
Il envoya un sms à Rivaul pour lui dire qu'il était arrivé et le portail s'ouvrît. Le jeune homme se gara derrière la voiture de son ami. Et sortir du véhicule.
- Alors ? T'en dis quoi ? L'accueil Rivaul
- C'est pas un peu grand pour deux personnes ?
- Deux personnes pour le moment mais bientôt trois !
- Laura est enceinte ?
- Nan pas pour le moment, le médecin n'a pas encore donner son aval depuis la fin de la chimio. Mais quand on était au Brésil on a visiter l'orphelinat auquel je fais des dons. Et tous les deux on est tombé sous le charme de ce petit garçon, dit Rivaul en montrant une photo d'un petit garçon.
- Très mignon surtout avec ses yeux là, dit Olivier. C'est quoi son histoire ?
- Il s'appelle Tiago, il a neuf mois et sa mère l'a abandonné car elle ne pouvait subvenir financièrement. Donc elle voulait lui donner de meilleures chances dans la vie.
- Et ce petit n'a pas de père ?
- Il les a abandonnés quand il a su la grossesse. Mais sa mère biologique à laisser une lettre pour les futurs parents si jamais il y a un besoin de connaître des antécédents médicaux ou si le petit souhaitait en savoir d'avantage sur ces origines.
- Je trouve que c'est un beau geste ce que vous faites et je suis certain que Laura et toi seriez de bon parents.
- Merci
- Et côté santé pour Laura ?
- Ça semble en bonne voie mais le médecin ne veut pas prendre de risque. Il l'a surveille de très près.
Malgré qu'elle ai moins de trente ans, Laura compagne de Rivaul depuis presque dix ans, était atteinte d'un cancer du sein et après plusieurs mois de traitement et chimiothérapie, elle avait réussit à combattre la maladie. C'était une période assez compliqué pour le couple mais rien ne les avait empêcher de se battre contre cette saloperie. Peu de gens étaient au courant et quand il en avait parlé à Olivier, celui-ci avait montrer tout leur soutient. Et quand Rivaul ne pouvait amener Laura à l'hôpital, Olivier s'en chargeait pour ne pas laisser la jeune brésilienne toute seule.
Dans le salon, Olivier salua l'hôtesse qui vint le prendre dans bras.
- Contente de te revoir, salua-t-elle
- Moi aussi et toutes mes félicitations maman !
- Hey personne n'a le droit de m'appeler comme ça !
- Quand est-ce que vous pourriez le récupérer ce petit ?
- Une assistante sociale doit venir voir la maison et nous questionner sur nos capacités, répondit Laura. Si on coche toutes les case dans le bons sens, Tiago sera avec nous le mois prochain.
- Si vous avez besoin de recommandation, je me porte garant !
- On y pensera. Sinon comment se fait-il qu'Adela ne soit pas avec toi ? Rivaul me semble savoir quelque chose mais il veut rien me dire.
Afin d'être certain qu'elle fasse ce qu'il lui avait demandé de faire, Olivier avait raconter toute l'histoire à Rivaul pour qu'il puisse l'accompagner afin qu'Adela récupère toute ses affaires. Mais il lui avait également demandé de rester discret et il voit qu'il avait tenu parole. Alors il regarda Laura et lui raconta toute l'histoire.
- Que filha da ... non je vais pas plus loin sa mère n'a rien demandé, dit Laura en s'asseyant sur le fauteuil. Mais qu'elle garce ... mais ça ne me surprend pas ! J'suis désolé de remuer le couteau dans la plaie, mais tu devais t'en douter, mais je ne l'ai jamais aimé !
- Comme tu dis, je m'en doutais vu que tu ne lui parlais pas beaucoup. Avec le recul actuel, je me demande pourquoi je n'ai pas fais plus attention aux signes que de rester ignorant. Dit Olivier. Maintenant tu sais tous mais par pitié je veux juste passer à autre chose, alors est-ce qu'on peut éviter que ça ne devienne le sujet principal durant un bon bout de temps ?
- Pas de soucis pour nous mon pote, fit Rivaul en lui frappant l'épaule. Tu m'aides pour le barbecue ?
- Allons-y !
(...)
- Hum ... ça va me manquer ce genre de soirée, dit Jenny
- Lesquelles ? Celles où on fait rien d'autre que de nous goinfrer de cochonneries en regardant en boucle la série F.R.I.E.N.D.S et Stranger Things ? Se moqua Patty
- Ouais ! Oh je sais ... une fois par semaine on s'appelle en visio et on continue ces soirées même à distance. Bon Philippe en aura marre et il y aura aussi le fuseau horaire mais je m'en fiche !
- Pfff, le pauvre je le plain, rigole sa colocataire.
- Hey ! Dit Jenny en lui donnant un coup de coussin. Alors ton départ pour la Floride ?
- Dans deux jours le temps de terminer les machines et refaire les valises mais je ne vais rester qu'une semaine. Je vais être en manque de ma colocataire alors je veux en profiter avant qu'elle ne me quitte pour un autre !
Jenny regarda les moindres recoins que lui montrait Philippe à travers le téléphone. Il vient de commencer ses entraînements au sein de l'équipe britannique et il avait été accueilli à bras ouvert. Maintenant il se focalisait à trouver un petit cocon pour Jenny et lui. Mais avec le décalage horaire, lors de ces visites, Jenny était en plein travail.
- Il est situé où déjà ? Demanda Jenny
- Dans le quartier de Soho et Covent Garden. Pas loin de Notting Hill et Camden Town, répondit Philippe. Je sais que tu adores ces endroits
- Pas faux ... bon la localisation est génial
- L'appart' en lui même ?
- Bah il est lumineux et les pièces me semblent grandes
- Mais ?
- Le prix du loyer est beaucoup trop élevé, je n'ai pas encore trouvé un boulot là-bas et puis sans compter les meuble et tous ! Je vais quand même pas te laisser tout payer !
- Et alors ? De toute façon, si on trouve je vais quand même devoir acheter le stricte minimum genre un lit, des poêles, casseroles, vaisselle, télévision, meuble, canapé, ...
- Stop ! J'ai compris, sourit-elle. Avec les économies que j'ai sur mon compte je peux te passer la moitié pour le premier loyer. Pour le garant de caution mes parents sont toujours dispo.
- Ça veut dire qu'il te plaît ? Sourit Philippe
- Ouais mais je veux le côté gauche du lit !
- T'es pas drôle !
- Je sais !
- Geller est-ce que vous ... oh pardon, fit son supérieur hiérarchique
- C'est rien monsieur Stone, je suis à vous tour de suite, dit-elle à son patron. Bon Philippe je te laisse le boulot à besoin de moi !
- Je te retiens pas plus longtemps, mes salutations à Stone
- Pareillement monsieur Callahan et félicitation pour votre nouvelle équipe.
-Merci !
Jenny raccrocha pour se concentrer pleinement sur le dossier commercial que lui apportait son supérieur. Elle avait déposée sa démission et bien que son patron ne voulait pas perdre un si bon élément dans son équipe, il accepta tout de même sa lettre. Et comme elle avait un mois de préavis, il en profita pour la solliciter le plus souvent possible sans pour autant l'accaparer.
Ils réussirent à trouver une solution face au dossier et ainsi Jenny pu reprendre sa tâche de travail. Elle termina sa journée aux alentours de dix-sept heure et rentra. Et quand elle passa la porte de son appartement, elle retrouva Patty fraîchement revenu de sa semaine en Floride.
- Hey welcome home, dit-elle en lui offrant une étreinte
- Merci, fit Patty en le lui rendant son étreinte
- Oh là là, mais t'es encore plus bronzée que quand tu es partie !
- L'avantage d'aller sur le terrain en été pour ensuite partir en congés dans la foulée, sourit-elle. Tien cadeau pour ta prochaine vie londonienne
Jenny la remercia et ouvrit le paquet. Elle y découvrir un livre bien customiser et à l'intérieur des photos d'elles au cours de leurs années de colocation mais aussi celles prisent durant cet été. Ce cadeau émue la jeune femme qui prit sa colocataire dans ses bras.
Patty alla dans sa chambre défaire sa valise mais rapidement alla rejoindre sa meilleure amie pour l'aider à faire le dîner. Jenny lui montra l'appartement et Patty dit un véritable coup de cœur en disant qu'ils devaient le prendre.
- Surtout que le quartier est super animé donc vous aurez l'occasion de bien faire des moments en super londoniens. J'aurai ma chambre au moins ?
- Bien sur que tu auras ta chambre, je ne prends pas un appartement sans que tu ai ta propre chambre.
- Moooo trop mignon.
Quand elles terminèrent de dîner, elles s'installèrent sur le canapé avec un bon verre de thé glacé et ainsi Patty raconta sa semaine en Floride en lui montrant les photos.
- Au début je pensais sincèrement faire cet état en plein été mais le faire alors que le monde à déjà repris le travail était bien plus avantageux. J'ai pu faire les sites touristiques tranquillement et faire mes photos sans aucune gènes. Là ce sont les Everglades, j'ai faillis avaler plusieurs moustiques, mais c'est super beau à voir. Regarde de plus près, dit-elle en zoomant sur une photo
- Oh un ... crocodile ! T'as pas eu peur qu'il se rapproche ?
- Il s'est rapproché, la guide à vite mit le moteur en marche et on s'est éloigné. Et après on est tombé sur ça, continue Patty en montrant une autre photo d'une panthère de Floride
- Oh le gros chat. A pas l'air amical vu sa tête
- C'est clair mais comme on était à une assez grande distance, il ne s'est pas sentit menacé donc pas de rapprochement.
Elles continuèrent de regarder les photos jusqu'à que le téléphone de Jenny sonna. Un appel en visio de la part de Bruce et Evelyn. Quand elle décrocha, non deux écrans mais plusieurs écrans se matérialisèrent pour laisser place à toutes l'équipe, en plusieurs groupe.
- Ouh là, c'est la première fois qu'on est tous réunis en un seul écran, dit Clifford
- C'est clair, se moque Marc
- Tous le monde est là ? Demanda Bruce avec Evelyn, Tipy et Julian
- Yep, répondit le grand groupe
- Super alors nous vous avons téléphoné en visio car Evelyn et moi avons une belle nouvelle à vous annoncer, fit le défenseur. Patty sourit pas !
- Tu sais de quoi ils vont nous parler ? Demanda Jenny
- J'ai une petite idée
- C'est pas juste qu'elle soit au courant ! Proteste Alan
- Julian et moi on est aussi au courant, défend Tipy
- Bon alors qu'est-ce qui se passe ? Demanda Romy
- Stella et Marc, il y a une possibilité qu'on rajoute un siège à votre mariage ? Par un gros siège mais un tout petit, dit Evelyn
- Euh oui ... pourquoi ? Demanda Marc
- Oh ben disons que l'été prochain, Evelyn et moi on sera en compagnie d'un petit bébé, annonce Bruce
Des exclamations de joie retentirent à travers le téléphone de Jenny, qui refila son téléphone à sa colocataire pour sauter de joie. Patty en profita pour montrer ce spectacle à ses amis mais ils étaient bien trop occupé à exprimer leur joie pour y prêter attention. Puis les félicitations furent exprimés. Enfin ils reprirent leur conversation et Thomas fit enfin le lient entre le petit vêtement que Patty avait achetée aux sources.
- T'aurai pu me le dire quand même je suis ta coloc, dit Jenny
- Mouais mais je sais qu'ils voulaient le faire eux même alors je voulais pas leur en priver, répondit Patty
21 novembre 2022, Qatar
La cérémonie d'ouverture venait de se terminer et toutes les équipes quittèrent le terrain pour laisser place au deux équipes qui ouvriront cette compétition. En tant qu'équipe gagnante, le Japon avait remit avec l'intermédiaire de son capitaine, la coupe aux organisateurs. Puis le capitaine Olivier Atton retourna auprès de ses coéquipiers pour admirer ce premier match. Il regarda son équipe et Tipy. Elle était l'une des infirmières de l'équipe donc elle était présente avec eux à leur moindre déplacement. Evelyn étant enceinte ne les avait pas accompagné et Jenny ayant été obligé de ne renouveler son poste dû à ses nouvelles obligations professionnelles à Londres. Toutes les deux avaient été remplacées par de nouvelles managers et formé par Tipy et Evelyn. Cependant, il ne pouvait s'empêcher qu'il manquait une personne. Ce genre de pensée il avait eu exactement la même il y a quatre ans quand ils étaient en Russie. Et cette personne était celle qui resterai pour lui. La seule et unique manager en chef Patty. Ils ne l'avaient pas revu depuis l'appel groupé de Bruce et Evelyn pour annoncer la venu de leur futur enfant. Bien sûr il regardait ses profils sur les réseaux sociaux, mais comme d'habitude elle ne montrait pas son visage, juste des paysages des endroits où elle était allée. Les derniers en date étaient ceux la Floride. Cette destination qu'elle avait programmé avant de finalement les repousser vu son voyage au Japon pour un article sur eux dans le New-York Times.
- Ça va ? Tu m'as l'air pas du tout concentré sur le match, dit Philippe
- Ouais t'en fais pas.
- T'es sur ?
- Hum ... dis moi toi qui habite avec Jenny. Tu as des nouvelles de Patty ?
- Ouais, Jenny et elle s'appellent tous les vendredi soir pour une soirée série comme elles le faisaient quand elle étaient encore coloc
- Comment elle va ?
- Elle se porte comme un charme. Son chef lui confie plus de taches au niveau boulot mais ça va. Tu n'as pas garder son numéro ?
- Eh bien dans la mesure où j'ai été obligé de changer de numéro à cause d'Adela, il se peut que je n'ai pas averti tous le monde.
- Elle est reparti au Brésil ?
- Oui enfin après avoir passer des semaines à me harceler. Je voulais pas demander une injonction d'éloignement mais je n'ai pas eu le choix. Et le verdict est tombé, elle a l'interdiction de se trouver dans la même ville que moi ou bien de me contacter ou de contacter un seul membre de famille. Si elle le fait, c'est aussitôt le tribunal qui l'attend. Mais son père est venu la chercher pour la ramener au Brésil et également s'excuser pour ce désagrément et l'attitude de sa fille.
- Je croyais que son père était un homme trop fière ?
- C'est vrais mais il sait reconnaître ses tords et ceux de sa famille.
Puis il se concentra à nouveau sur le match. En repensant à qu'à dernière altercation avec Adela avant qu'il ne se retrouve obligé de téléphoner aux autorités. Au début cela avait commencé par des appels et des messages à n'importe quelle heure. Donc il avait changer de numéro de téléphone ainsi que de portable tant qu'à faire. Il l'avait bloqué sur tous les profils des réseaux sociaux qu'il possédait. Mais elle avait continué en restant jusqu'en bas de chez lui puisque Rivaul lui avait prit sa clef, il avait donc décidé de déménager. Se trouvant désormais non loin du centre d'entraînement et non loin de chez Rivaul. Mais elle en plus de l'attendre en bas de chez lui, elle avait commencé à appeler au centre et même de l'attendre à la fin des entraînements. Vers la fin, elle commençait même à harcelé certains de ses coéquipiers qui commençaient à en avoir marre donc Olivier s'obligea de leur raconter la raison de leur rupture.
- Ok mec on comprend mais maintenant ça suffit car je suis à deux doigt devenir méchant. Alors soit tu fais quelque chose pour lui faire comprendre qu'elle doit lâcher l'affaire. Soit je m'en mêle et ça ne va pas être beau à voir, lui avait dit son coéquipier et capitaine Grandios
Ainsi il avait téléphoné aux autorités pour finalement demander une injonction d'éloignement qui lui a été accordé lors d'une séance au tribunal. Mais l'affaire ne s'était pas beaucoup ébruité, il ne voulait pas que la presse à scandale s'en donne à cœur joie. Alors il avait remercié son agent et son entraîneur pour avoir garder cette affaire le plus discrètement possible.
- Tu as son adresse ? Demanda soudainement Olivier
- Hein ?
- Oui je me suis que ... je pourrai lui envoyer un cadeau son anniversaire
- Ah oui tien, dit Philippe en lui envoyant l'adresse de la jeune femme par message.
(...)
21 novembre 2022, New-York
Comme toutes personne ayant un intérêt pour le football, Patty était devant son écran d'ordinateur au journal en train de regarder la cérémonie d'ouverture en direct . Et quand elle aperçu le capitaine de l'équipe gagnante d'il y a quatre ans, son estomac se tordis. À nouveau elle prit son téléphone et tenta de l'appeler mais elle tomba une n'ouvre sur une boîte vocale automatique. Alors elle fit la même chose mais en envoyant un message via les réseaux en lui disant explicitement qu'il était important qu'il l'a rappel. Mais comme pour les messages précédent, elle n'eut aucune réponse. Bon pour ce soir elle comprenait, il était au Qatar et il regardait le match dans les gradins, comme elle le voyait au l'écran, donc elle n'aurai pas de réponse de sitôt voir même pas du tout mais tout de même et puis elle connaissait le coach. Il les mettait au vert durant la compétition mais il autorisait à ce que les garçons gardent leur téléphone après leurs séance d'entraînements. Donc Patty faisait tout pour avoir plus de chance de l'entendre décrocher son putain de téléphone donc le seul moment où elle pouvait l'appeler sans risque était quand elle même était au travail, mais en vain.
- GASBY ! Appela Silva
Patty regarda sa collègue, Nancy, face à elle qui lui donna un regard de soutien. Elle se leva réajusta sa veste en laine et alla rejoindre son mentor dans le bureau.
- Oui Silva ?
- Je tenais à vous confirmer que ce soir je m'envole pour le Qatar afin de mieux suivre cette compétition mondiale. Donc je vous laisser gérer la boutique.
- D'accord mais je pouvais très bien y aller !
- Je sais mais je vois ça comme opportunité supplémentaire de ne pas subir un hiver à New-York alors j'en profite.
- C'est qu'en cette période de l'année, il doit faire bon au Brésil
- Exactement. Bon vous savez comment fonctionne le bouclage et je sais que vous faites de votre mieux mais penser à vous ménager quand même
- Silva je vous ai déjà remplacé plusieurs fois quand vous étiez en congés ou quand vous étiez absent. Je m'en sortirai et si ce n'est pas le cas. Je demanderai de l'aide à Bowers !
- Bien alors bonne chance
Silva salua tous ses collaborateurs avant de quitter le journal pour aller chercher ses valise et prendre l'avion direction le Qatar.
- T'aurai peut-être dû lui demander de nous ramener un souvenir, fit Nancy Bowers en allant la rejoindre dans le bureau
- Ouais peut-être. Alors qu'est-ce qu'on a ?
- Voilà le programme pour le bouclage de ce soir mais on. Toujours pas de gros titre, fit sa collègue en lui montrant un plan détaillé de l'édition qui devait sortir ce soir
- Mouais ... nous sommes en pleine coupe du monde, je pense qu'on devrai se concentrer sur ça ...
A suivre ...
