LOVELY 9
Ils avaient perdu aux portes des demies-finales face à la France. Mais ils n'étaient pas déçu car ils savaient qu'ils avaient tous donnés pour aller aussi loin dans la compétition afin de rendre hommage à leur pays. Actuellement ils étaient à l'aéroport pour rentrer respectivement chez eux. Certes la coupe du monde était terminée pour eux mais ils avaient encore le championnat d'Europe et d'Asie à faire.
- Bon Atton, on se retrouve sur le terrain dans deux jours ? Demanda Marc alors que tous leurs amis avaient prit leurs avion. Et ne pense pas que je vais être tendre !
- Désolé mais ce sera sans moi, répondit Olivier
- Pourquoi ? S'étonne le jeune homme
- J'ai ... j'ai des affaires personnelles à régler et j'ai demandé à mon coach de m'accorder une semaine de vacances.
- Rien de grave j'espère ?
- Non rien de grave ... Tigrou
- Raaah cette fois-ci c'est officiel, je vais la tuer l'été prochain, râla Marc
- Votre attention s'il vous plaît, les passages pour le vol en direction de Turin, Italie doivent se présenter à la porte A116. Fit la voix d'une jeune femme
- C'est mon vol, on se revoit sur le terrain ?
- Yep et mes amitiés à Stella !
Ainsi Olivier se retrouva seul en attendant que la porte pour sa destination s'affiche. Il regardait le panneau toute les cinq minutes en jonglant avec son téléphone dont il suivait les matchs de la Liga. Barcelone était en tête mais pouvait vite être rattraper par le Réal Madrid. Mais il avait confiance en ses coéquipiers et il savait qu'ils pouvaient remonter avant la fin de la saison. Quand l'annonce pour son vol se fit entendre, il verrouille son téléphone et alla vers la porte pour prendre son avion.
(...)
«In New York
Concrete jungle where dreams are made of
There's nothing you can't do
Now you're in New York
These streets will make you feel brand new
Big lights will inspire you
Hear it for New York»
Voici donc à quoi ressemble la ville que l'on surnomme la "grande pomme". Une ville très animée, des gens de toutes nationalités donc une grande diversité au niveau des styles et des couleurs. Maintenant il comprenait pourquoi elle était venu faire ses études ici. C'est une ville très riche et qui avant tant de chose à offrir. Dans son taxi jaune, comme dans les films, il était passé par Time Square il avait eu un petit aperçu de Central Park mais aussi à l'endroit exact où se tenait les tours jumelles de Ground Zéro.
- C'est la première fois que vous venez à New-York ? Demanda le chauffeur amusé de voir son passager comme un enfant devant les buildings
- C'est même la première fois que je viens en Amérique du Nord, répondit Olivier. Je n'avais jamais imaginé à quel point cette ville ressemble à l'identique de ce l'on voit dans les films.
- C'est exactement que l'on dit en général. J'ai des amis qui vivent en Australie et quand ils sont eux même venu ici la première fois, ils ont été subjugués. Regardez sur votre droite, vous verrez un grand hôtel connu dans le monde, le Plaza !
Et effectivement, Olivier pu voir la façade du grand hôtel luxueux. Mais ce qui fascinait le plus le jeune homme, c'était de se sentir tout petit face à la hauteur des immeubles. Et il comprenait pourquoi ses parents ont toujours eu un bon souvenir de cette grande ville. Il y avait tant de chose à voir. Peut-être pouvait-il en profiter pour visiter ce qu'il pouvait durant son séjour avant de retourner à Barcelone.
- Hey voilà monsieur, le New-York Times, annonce le chauffeur
- Je vous remercie, gardez la monnaie. Dit-il donnant le paiement. Et merci pour la visite rapide
- You're welcome !
En attrapant son sac, Olivier sortit du taxi en saluant le chauffeur de la main. Il regarda le grand immeuble du journal où elle travaillait et à nouveau il se sentit minuscule. Puis il entra et comme il n'avait pas de badge, il donna une excuse pour pouvoir monter à l'étage où Patty travaillait. Selon les informations qu'il avait réussi à récolter, discrètement, de la part de Philippe, elle travaillait au dixième étage. Il remarqua qu'il ne laissait pas la réceptionniste indifférente alors il usa de ses charmes pour avoir l'autorisation de monter. Celle-ci rougissante, il donna l'accès avec un badge visiteur. Il l'a remercia d'un sourire et prit l'ascenseur.
Les porte s'ouvrirent directement sur la rédaction où tous les journalistes semblaient être en effervescence car l'édition de la fin de matinée, n'était pas encore terminée à cinq minutes du bouclage. Il tenta de ne pas blesser les gens mais il avait besoin de savoir où elle était.
- Je peux vous aider monsieur ? Demanda une voix féminine
- Oui peut-être bien. Je suis à la recherche d'une de vos collègues.
- De quel secteur elle fait partie ?
- Sportif, répondit-il
- Tout au fond sur votre gauche. Et attention qu'on ne vous bouscule pas, notre rédacteur en chef est en déplacement et son adjointe est absente pour raison personnelle ce matin donc c'est la cacophonie.
- Je vous remercie.
Il prit la direction qu'on lui avait indiqué et il trouva des bureaux dont l'un vide. Dès qu'il fut aperçu par une journaliste, celle-ci s'approche.
- Bonjour que puis-je pour vous ?
- Je souhaiterai voir Miss Gasby, si possible ? Demanda Olivier
- Vous avez rendez-vous ?
- Je dois avouer que non, avoua-t-il. Je suis un de ses amis du Japon et j'ai voulus lui faire la surprise
- Je suis désolé mais sans rendez-vous je ne peux vous conduire à elle, dit-elle navrée. Et puis elle n'est pas là ce matin.
- Ah, dit-il déçu. À tout hasard savez-vous à quelle distance ce trouve son appartement ?
- C'est à dix minutes en taxi mais dites-moi ... ne seriez-vous pas Olivier Atton, le capitaine de l'équipe du Japon ?
- C'est exact
- Je me disais bien que cette tête ne m'étais pas inconnu, sourit-elle. Malheureusement comme je vous le disais, elle n'est pas là ce matin, elle avait un rendez-vous médical. Normalement elle devrai arriver en début d'après-midi.
- Médical ? Demanda-t-il surprit. Il lui est arrivé quelque chose ?
- Je ne peux vous donner plus d'informations puisqu'elle ne m'en a pas donné elle même. Mais si vous prenez un taxi, peut-être que vous la rejoindrai à temps chez elle avant son rendez-vous.
- Merci beaucoup miss et veuillez m'excuser pour le dérangement.
- Voulez-vous que je la prévienne que vous arrivez ?
- Non je souhaite lui faire un surprise
La jeune femme fit un simple oui de la tête et Olivier descendit pour rendre le badge et intercepter un taxi. Il donna l'adresse et en dix minutes il arriva dans le quartier où elle vivait. Il paya sa course et avança vers l'immeuble qu'il avait noté sur un papier. Avec joie il vit qu'il n'avait pas besoin de sonner à une porte puisque un habitant y sortait. Il laissa passer une jeune femme et entra pour l'ascenseur et monter jusqu'au quatrième et dernier étage. Puis il chercha l'appartement numéro 20.
Quand il l'a trouva, en dernier puisqu'elle était au fond du couloir, il prit un grand souffle et cogna contre celle-ci. Tout à coup il était anxieux de la voir ouvrir mais il avait hâte de la revoir. Peut-être plus hâte que quand il avait apprit qu'elle était au Japon l'été passé. Mais il ne reçu aucune réponse. Alors il frappa à nouveau et cette fois-ci il reçu une réponse claire et net ...
- Deux minutes, se dit-elle entendre
Il sourit en reconnaissant le ton impatient qu'elle avait utiliser. D'un côté il était content de voir qu'elle n'avait pas énormément changée au niveau de sa personnalité quoi que il avait toujours du mal à voir qu'elle pouvait rapidement être sous l'effet de l'alcool en seulement quelques verres. Il se redressa quand les cliquetis dû verrous se firent entendre et il leva la tête quand la porte s'ouvrît.
Elle était là face à lui avec une salle tête et encore vêtu de son pyjama.
- Olive ? Mais ... qu'est-ce que tu fais là ?
- Encore joyeux anniversaire avec quelques jours de retard, dit-il en lui montrant un paquet cadeau
- Hum ... merci, dit-elle en acceptant le cadeau. Hum ... vas-y entre, invite Patty. Entre et ... ferme la porte s'il te plaît, grimace-t-elle
Elle courut jusqu'à la salle de bain en fermant la porte alors que le jeune homme fit ce qu'elle avait demandée. Puis il posa son sac à l'entrée et regarda le lieu où elle vivait et il le trouva charmant. La cuisine, le salon et la salle à la manger étaient en une seule pièce. Le style était simple mais chaleureux. Les murs étaient en brique rouge, d'un tableau street art était accroché au dessus de la télévision posée sur un meuble en bois de chêne. Le canapé était en tissu gris avec des plaids posés sur les accoudoirs et juste devant, une table barre en fer à roulette. La cuisine avait elle aussi un mur en brique mais la décoration était vintage avec d'anciennes plaque d'immatriculation accroché sur au mur. Et la salle à manger était du même style que le salon. Et entre la télévision, se trouvait deux porte menant aux chambre dont l'une était celle de Jenny. Et il y avait un balcon qui était dans le style guinguette avec des coussins posés sur des palettes, et des guirlandes de lumière.
Il fit surprit en entendant un bruit étrange venant de la salle de bain dans laquelle elle s'était enfermé. Il s'approcha de la porte et frappa.
- Tout va bien ? Demanda-il
- Oui ... non ! Répondit-elle. T'en fais pas ça va passer ! Fais comme chez toi, prends un verre tu as de quoi boire dans le frigo. Et si ce n'est pas trop te demander, tu peux me servir un grand verre de jus de fruits, s'il te plaît ?
- Bien sur
Il alla dans la cuisine, repéra les verres et il servit deux jus de fruit. À côté du frigo, il repéra un côté où des boites de médicaments étaient posées. Intrigue et craintif de savoir qu'elle était malade, il prit une boîte et lu ce que c'était : vitamines prénatales. Pourquoi prendrait-elle des vitamines prénatales ?
Il allait lui poser la question quand elle sortit mais elle le coupa.
- Je vais aller m'habiller pour paraître présentable, dit-elle en filant dans sa chambre dont la porte était à droite du meuble TV.
Elle ressortit quinze minutes plus tard vêtu d'un jean, d'un gros pull noir en laine et des Doc Martens à la main qu'elle posa près de l'entrée pour prendre le verre qui est servit et attrapé la boîte qu'il tenait quelques seconde plus tôt. Elle prit une vitamine qu'elle avala avec son jus.
- Alors mis à part venir me voir pour me donner mon cadeau d'anniversaire, qu'est-ce que tu fais là ? Demanda Patty
- Depuis quand tu prends des vitamines prénatales ? Demanda Olivier en même temps.
- Hein ? Dirent-ils à l'unissons
- À toi l'honneur, dit-elle en lui faisant signe de répéter sa question
- Depuis quand tu prends des vitamines prénatales ?
- Octobre dernier, répondit-elle en croisant les bras comme pour se protéger
- Donc tu es ...
- Ouais, dit-elle en baissant les yeux
- Je croyais que tu n'en voulais pas, se souvient Olivier
- Je sais
- Qu'est-ce qui a changé ?
- Eh bien rien à changer malheureusement pour moi. J'ai fais un regrettable retour en arrière te concernant depuis mon retour du Japon.
- Un retour en arrière me concernant ? Qu'est-ce que j'ai à voir là dedans ?
- T'as jamais remarqué que j'ai toujours eu une petite attention en plus pour toi par rapport aux autres ? T'as jamais remarqué qu'à chaque fois que tu me faisais un compliment je rougissais comme une tomate avant de bégayer comme une idiote pour te répondre ? T'as jamais remarqué que j'ai toujours eu une étincelle de frayeur au point d'en pleurer quand je te vois mal en point. Te souviens-tu de ce que je t'ai dis lorsque je suis venu te faire la morale alors le match contre l'équipe B ? Demanda-t-elle alors qu'il fit un oui de la tête. Eh bien si tu assembles tous ça en un seul morceau, qu'est-ce que ça te donnes d'après toi ?
- ... allant répondre
- Eh bien ouais, dit-elle en le coupant, je suis redevenue la fille complètement idiote qui a encore des sentiments pour toi ! Avoua-t-elle
Et dans sa tête, Patty ne put s'empêcher de se dire "enfin je lui ai dis". Mais maintenant si elle s'était mise à nue sur ses sentiments pour lui, elle avait la désagréable sensation d'être vulnérable. Alors elle resserra l'emprise de ses bras croisés pour se protéger de la moindre réponse de la part du jeune homme face à elle.
- Non pas que je veuille remettre ta parole en doute ou que je t'insulte de quoi que ce soit, mais comment tu peux être certaine que ... qu'il est de moi ?
- La dernière fois que j'ai eu mes règles c'était début août. Et lorsque on était aux sources, j'étais donc en période d'ovulation. Je l'ai appris courant octobre alors que j'en était à cinq semaines. Si tu comptes bien, ça nous ramène à cette nuit où on a ... Enfin de ce je me souviens bien évidemment.
Il savait de quoi elle parlait. Quand il s'était réveillé ce matin là, il en avait été surprit de ne pas reconnaître sa chambre mais celle de la jeune femme. Et il avait été surprit de voir si il était nu sous les draps. Il n'y avait pas besoin de s'appeler Einstein pour comprendre ce qu'il s'est passé. Mais comme il l'avait dit à son père, il n'avait ressentit aucune honte car pour lui, il avait la sensation que c'était normal. Mais il est vrai qu'ils n'en avaient pas reparlé. Peut-être qu'ils auraient dû. Mais elle n'avait pas fait un pas vers lui et inversement. Et puis tout comme elle, il n'avait pas énormément de souvenirs de ce qu'il s'est s'est passé avoir quitté le bar sur les coups de trois heure du matin. Mais il se souvient d'avoir eu envie de retrouver le sourire qu'elle avait mais aussi sa douceur et sa bienveillance. Il ne voulait pas la voir pour se consoler non, il avait eu envie d'une amie sur qui il pouvait pleurer sa peine et sa colère d'avoir été trompé. Mais quand elle avait ouvert la porte avec uniquement le tissu noir de son kimono, son sang n'avait fait qu'un tour. Et ses pulsions l'avaient poussées pour de l'intimité avec elle.
- Patty ...
- J'ai essayé de te téléphoner mainte et mainte fois pour te l'annoncer mais tu ne répondais jamais. J'ai même essayer avec les réseaux sociaux mais pareil aucune réponse.
- Si tu ne veux pas d'enfants à la base, pourquoi tu n'as pas mis fin à cette grosses en me laissant dans l'ignorance ?
- Parce que mes parents ne m'ont pas apprit à être lâche.
- Et si je n'étais pas venu aujourd'hui, tu serai quand même venu au Japon en décembre, comme Bruce me l'a dis, et tu me l'aurai dis ?
- Bien sur ! J'aurai forcée mes parents en me suivre pour aller chez les tiens et j'aurai lâcher la bombe. Mais je te jure que je ne cesse de t'appeler. J'ai même essayée de t'appeler au club mais on a répondu que tu ne recevais plus d'appel personnel à ta demande mais ...
- Calme toi ! Le fait que tu n'ai jamais réussi me joindre c'est parce qu'il y a une raison. Adela ne cessait de m'harceler au point que j'ai changé de numéro de téléphone et j'ai oublié de t'en informer. Pour les réseaux sociaux, je ne les ai pas encore installés quand au club, c'est vrai j'ai demandé à ce qu'on ne me prenne plus les appels pour moi. Quand elle a comprit ça, elle a été capable de continuer à m'attendre en bas de chez moi jusqu'à que j'en vienne à déménager et demander un mesure d'éloignement par rapport à elle. Pour le coup, tu n'as rien à te reprocher ! Dit-il en s'avançant vers elle
- Désolé de l'apprendre pour Adela. Et désolé de t'avoir sortie le nom de l'hôtel où elle était cet été alors que je n'étais pas maîtresse de moi même. Et pourtant ça aussi j'ai essayé de te le dire mais je ne savais pas comment ! Et par contre t'approche pas trop, ton parfum à une odeur infecte qui me retourne l'estomac, grimace Patty en mettant une nouvelle distance entre eux.
- Désolé, dit-il navré. C'est pour ça que tu es allé vomir quand je suis arrivé ?
- Oui mais aussi parce que ce sont les nausées matinales.
- Alors qu'est-ce qu'on fait ? Demanda Olivier
- Je sais pas, mais je dois finir de me préparer, j'ai rendez-vous chez la gynécologue justement. On en reparle après, ça te va ?
- Ouais
- Ok, dit-elle en voyant son sac de voyage. T'es venu qu'avec des vêtements d'été ?
- Pratiquement car j'avais prévu de venir avant que je m'envole pour le Qatar.
- Mouais, tu vas chopper la mort. Je vais te prêter un pull que mon frère à laisser ici
Elle retourna dans sa chambre pour revenir deux minutes plus tard en lui lançant le pull de Benjamin tout en filant vers la salle de bain.
- Ça ira pour la voiture avec mon parfum ? Demanda Olivier en se rappelant ce qu'elle a dit plus tôt lui faisant comprendre qu'il voulait l'accompagner
- J'survivrai !
- Ah je vois que vous êtes venu accompagnée, lui sourit la standardiste de l'accueil
- Hum oui, j'ai rendez-vous avec le docteur Vasquez, informa Patty, pour l'écho des quatre mois.
- Elle aura un peu de retard mais je vous laisse patienter dans la salle d'attente, l'informa-t-elle en notant la présence de Patty.
Ils s'installèrent dans la salle d'attente en compagnie d'autre couples et femmes enceinte mais ils étaient bien trop gêner pour parler de leur situation. Patty regardait les photos accroché au mur alors qu'Olivier lisait le compte rendu des dernières échographies du dossier que la jeune femme avait et apportait à chaque rendez-vous.
- Elle est bien comme docteur ? Demanda-t-il
- Hum ?
- Ta gyneco elle est bien ?
- Oui elle est patiente avec les jeunes futurs parents, elle prends le temps de bien répondre aux questions quitte à déborder sur son prochain rendez-vous, répondit-elle. Et puis elle chirurgienne en obstétrique aussi.
Il fit un bref signe de la tête en continuant de lire les notes où il peut voir effectivement la date de conception qui remontait à cette fameuse nuit où il était aller la retrouver dans sa chambre. D'après ce qu'il lisait, il n'y avait rien d'anormal tout allait pour le mieux pour la futur mère et l'enfant. Même si il ne réalisait par encore qu'il allait devenir père, Olivier était rassuré de lire que du positif dans ces compte rendu. Puis il tomba sur une échographie, il l'a regarda en la rapprochant de ses yeux.
- Qu'est-ce que tu fais ? Se moque Patty
- Je vois rien dessus, très sure d'être enceinte ?
- Avec les fringales à toutes heures, l'absence de mes règles et le résultat de la prise de sang, oui j'en suis certaine.
- Je ne vois aucun bébé là dessus, dit-il en montant l'écho
- C'est parce que c'est la toute première donc il avait tout juste la force d'une framboise. Maintenant il a la forme d'une pomme.
- Bah il est où alors ?
- Tu vois cette petite tâche là ? Dit-elle en se rapprochant de lui et lui monter la tâche avec son index
- Oui
- Eh bien c'est lui !
- Et cette même tâche là ? Demanda-t-il en en montrant une plus haut. On dirai qu'il y en a une deuxième
- Hum ?
- Miss Gasby, arriva le docteur Vasquez. C'est à nous, lui sourit-elle
Il ferma le dossier et la suivit quand elle leva pour suivre le docteur. En entrant dans la salle de consultation, ils prirent place autour du bureau.
- Alors je vois que nous sommes accompagnés, dit le médecin.
- Oui voici le ... hum ..., hésite la jeune femme
- Le futur papa, répondit avec une aisance naturelle qui la fit sursauter
- Ravi de faire votre connaissance, monsieur. Vous avez pu prendre connaissance des précédents rendez-vous ? Si vous avez la moindre question ou que vous ne comprenez pas, n'hésitez pas
- Merci.
- Bien alors comment allons-nous ce matin miss Gasby ?
- Les nausées toujours présentes et un sommeil de plomb dès que je m'allonge.
- Pas de ballonnement ? Ou de courbatures ?
- Non mais un terrible mal aux seins, dit-elle sans aucune gêne
- Ça va passer croyez moi tout comme les nausées, et ça ne devrai plus trop tardé puisque vous avez commencé le deuxième trimestre. Et au niveau de l'humeur ?
- J'ai de la chance de ne pas avoir de victime sur qui me défouler donc j'extériorise pleinement en frappant un coussin. Mais sinon je suis plus fatiguée qu'autre chose.
- Bien, bon on va passer à l'image, vous me suivez ?
C'est quand elle souleva son pull et le sous pull, qu'Olivier remarqua enfin le ventre rebondit de la jeune femme. Comment avait-il pu passer à coter ? Elle qui était si mince habituellement, maintenant elle avait un ventre qui ressortait, les joues bien plus rebondit et surtout il remarqua enfin la poitrine encore plus généreuse que dans son souvenir. Bon après il était excusé puisque quand elle lui a ouvert la porte, elle portait un gros pyjama et une fois habillé elle avait mit un pull en laine large.
- Combien de masse avez-vous prit depuis notre dernières rencontres ? Demanda le docteure
- Environ deux kilos, répondit Patty gênée. Je sais je dois faire attention à mon poids désolé
- Bon tout va bien, ne soyez pas désolé, rassure le médecin. En même temps vous mangez pour trois donc c'est compréhensible.
- Pour combien ? Demanda Patty qui espérait avoir mal entendu
- Pour trois, vous êtes enceinte de jumeaux, dit-elle en regardant la future mère. Je l'ai remarqué lors de notre deuxième rendez-vous, que c'était une grossesse gémellaire.
- Alors c'est ça que ça veut dire ce mot, dit Patty. Et c'est quoi la différence avec une grossesse unique ?
- Rien sauf que vous allez donner naissance à deux bébés et qu'il y a un risque que n'arriviez pas à terme sans aucune gravité. Après si on part sur les point auquel on doit faire attention, c'est que les fœtus ne se collent pas pour que nous ne donniez pas naissance à des bébés siamois.
- Siamois ... vous voulez dire ... qu'ils soient collés l'un à l'autre ? Demanda Olivier
- C'est ça mais on peut le vérifier à chacun de nos rendez-vous. Alors soyez rassurée miss Gasby. Miss Gasby ? Appela la docteur quand elle vit le teint pâle de la jeune femme.
- Patty ? Appela Olivier
- ...
- Patricia ! Insiste le jeune homme
- Excusez-moi mais je suis resté bloquée sur le fait que je sois enceinte de jumeaux !
- ... rigolant, je sais ce que sait, moi même j'ai été surprise pour mes jumelles. D'ailleurs est-ce que vous souhaitez savoir le ou les sexes ?
- On peut déjà le savoir ? S'étonne le jeune homme
- Je le vois clairement alors oui. Après si vous hésitez, je peux vous mettre le résultat dans une enveloppe et vous l'ouvrirez plus tard, propose le docteure Vasquez
(...)
De retour chez Patty, aucun des deux n'avaient prononcé une parole. L'une étant bien trop surprise d'apprendre qu'elle attendait des jumeaux et l'autre étant en train de digérer le fait qu'il allait être père. Mais ironiquement, ils eurent la même pensée, celle du jeu chez Thomas où elle avait piochée un gage où elle devait apprendre qu'elle était enceinte de jumeaux. La jeune femme s'assoit sur le canapé alors que le jeune homme ne savait que faire.
- Tu reste ici combien de temps ?
- Je reprend l'avion pour Barcelone vendredi.
- Hum ... tu as un hôtel où ... ?
- Non je vais aller m'en chercher un quand tu retournera au travail
- Oh merde c'est vrais j'ai un job, se souvient-elle en regardant l'heure.
Elle avait le temps de manger puis de se rendre au journal. Donc elle se leva, et sortit un trousseau de clef dans son sac pour lui en tendre une qu'elle avait retirer.
- Jenny n'étant plus là, il y a encore sa chambre de libre et il y a des draps propres de mit. Ne vas pas gaspiller ton argent alors que je peux te loger gratuitement.
- Tu n'es pas obligée tu sais,
- Ça me fais plaisir et puis ... c'est pas comme si on avait jamais dormit dans un même endroit tous les deux
- Pas faux, admit-il en prenant la clef qu'elle lui tendait
- Je finis aux alentours de dix-huit heure. Si tu veux je peux venir te chercher, on prendre un hot dog et on ira au Rockfeller Center, ils vont illuminer l'arbre de Noël ce soir.
- Pas de soucis
- Bien
Pendant qu'elle était au journal, Olivier avait posé ses affaires dans l'ancienne chambre de Jenny avant de sortir afin de voir New-York. Et cette fois-ci, ils avait échangés leurs numéros afin de rester en contact. Mais en plus de visiter, il fit un petit détour vers les magasins où il acheta des pull, jeans et un manteau car il est vrais qu'il n'avait prit que des vêtements de mi-saison. Au Qatar la saison était assez bonne donc il supportait bien les t-shirt et les shorts mais en réalité c'était l'hiver donc il fallait se couvrir. Il remercia la vendeuse et il remarqua qu'il était à Time Square. Ne pouvant pas passer à côté, il prit son téléphone pour en faire une photo. Enfin il prit un taxi pour retourner chez Patty afin de se changer pour ce soir.
Il remarqua qu'elle n'avait pas encore ouvert le cadeau d'anniversaire qu'il lui avait apporter et il voyait même l'enveloppe que leur avait donné la gynécologue. Il savait que c'était étrange de ne pas avoir eu plus de réaction que ça par rapport à sa futur paternité mais il ne l'avait pas encore tout à fait réaliser. Peut-être était-ce normal ou peut-être pas. Mais maintenant qu'il y avait deux souvenirs permanents de cette nuit, donc lui aussi n'avait pas énormément de souvenirs, il fallait qu'ils discutent de la façon dont ils allaient procéder. Lui vivant à Barcelone et elle à New-York. Il savait qu'elle avait une brillante carrière qui l'attendait alors il était hors de question qu'elle y mette un terme tout cas parce qu'il vivait en Europe et qu'elle devait donc le suivre. Mais d'un autre côté, il ne voulait pas que elle se retrouve seule. Après tout lui aussi avait des responsabilités maintenant. Il fallait absolument qu'ils trouvent une solution avant son départ. Il prit l'enveloppe et fut tenter de l'ouvrir mais il se rétracta en se disant qu'il valait mieux l'attendre comme ça ils apprendront la nouvelle ensemble.
Chose dite, elle rentra aux alentours de dix-huit heure mais à peine arrivée, elle fila dans sa chambre en baragouinant ...
- Froids, froids, froids
- Ça va ? Demanda-t-il
- Nan ! Le radiateur est défoncé au journal donc il fait un froids de canard. Et le réparateur ne peut venir que la semaine prochaine. J'ai passer plus de temps au téléphone qu'à faire mon propres travail. Les propriétaires du New-York Times Compagny, car ce n'est pas uniquement le journal mais tous l'immeuble, sont au courant mais c'est le délais le plus rapide c'est la semaine prochaine. Et vu qu'on arrive dans des températures basses, ils nous ont autorisés à faire du télétravail jusqu'à que ce soit réparé. Explique Patty en sortant de sa chambre avec des affaires. Et vu que je suis gelée, je vais me réchauffer. Et conseil, habille toi chaudement pour ce soir car ça va pincer. Ils prévoit même du vent et de la neige, ajoute-t-elle en fermant la porte de la salle de bain
Elle en ressortit quelques minutes plus tard réchauffée et habillée et elle le retrouva lui aussi également vêtu.
- Ça va mieux ? Demanda-t-il
- Beaucoup mieux, répondit-elle en allant s'asseoir sur le canapé tout en attrapant un plaid pour le passer autour de ses épaules
- T'es sur que tu veux ressortir ? Se moqua-t-il alors qu'il vérifia quand même si elle n'avait pas de fièvre
- Oui, l'illumination de l'arbre de noël est vraiment à voir, encourage-t-elle.
- J'ai pas vraiment envie que tu tombes malade à cause de moi
- T'en fais pas je me couvrirai bien, dit-elle avant de voir l'enveloppe sur la table de la cuisine. Tu l'as ouverte ?
- Non j'ai voulus t'attendre
- Hum, dit-elle en se levant pour la prendre et se rassoir. Dix dollars que ce sont des garçons !
- Je tiens le pari, le choix du roi ! Une fille et un garçon
- Et qu'est-ce t'y gagne si tu as raison ?
- Je ne sais pas encore
Elle ouvrit l'enveloppe et lu le résultat avant de lui montrer sa main en souriant.
- J'ai toujours raison n'oublie pas, allé donne les dix dollars ... ou euro ... qu'importe
Il prit le papier et lu lui même le résultat. Habituellement il se serai faussement vexé de voir qu'il avait perdu un pari mais il savait qu'il y avait des moments où il devait accepter la défaite. Puis il l'a regarda toujours la main tendu. L'occasion était belle et peut-être qu'il n'y en aurai pas d'autres. Il lui attrapa la main la rapprocha et posa son front contre le sien. Il pouvait sentir son souffle sur lui alors qu'ils se regardaient les yeux dans les yeux. Il pouvait sentir son cœur battre fort dans sa poitrine et entendre le sien qui battait tout aussi fort.
- T'es un tricheur ! Dit-elle
- Pourquoi ?
- Parce que dans les deux cas, tu as quand même gagné.
Pour simple réponse, il l'embrassa et sa plus grande victoire était qu'elle lui rendit son baiser. Il la rapprocha à nouveau en la plaçant à califourchon sur lui sans pour autant quitter ses lèvres. Si il avait des doutes, ils ont vite été dissipés à partir du moment où elle lui avait avoué, qu'elle avait toujours eu des sentiments pour lui. Et il se rendait compte que maintenant que lui aussi il en avait mais qu'il avait trop peur de les assumer ou bien de gâcher ce qui était sans nul doute la plus belle amitié qu'il ait eu depuis son arrivé à Fujisawa. Sans tenir compte que ses parents l'adoraient ainsi que son frère et il avait une grande affection envers Monsieur et Madame Gasby et avec Benjamin, ils étaient bon amis. Les ingrédients n'étaient que positif alors il se demandait pourquoi il avait attendu si longtemps. Et surtout pourquoi avait-il regardé d'autres filles alors que celle qu'il tenait dans ses bras était la femme qui lui fallait.
- T'es toujours certaine que tu veux sortir ? Demanda-t-il à nouveau entre ses lèvres
- Non, je veux qu'on reste ici ! Mais j'veux toujours mes hot dog, dit-elle en s'éloignant
Cela eut le don de faire rire le jeune homme alors qu'elle se leva pour passer une commande qui leur sera livrée dans une vingtaine de minutes. Puis elle prit des assiettes et verres qu'elle posa sur la table basse et en se relevant, elle plissa les yeux en posant une main sur son ventre
- Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda-t-il en se redressant.
- ... s'asseyant pour prendre sa main et la poser sur le ventre en dessous du pull. Là !
Il ne sentit pas un mais deux coups en provenance des deux enfants qui grandissent dans son ventre. Il ouvrit grand les yeux en la regardant faire un oui de la tête en souriant. Ils venaient de bouger et le jeune homme eut un élan de tendresse et de reconnaissance envers la vie de lui avoir accorder ce moment.
(...)
À défaut de ne pas être aller à Rockfeller Center, ils regardèrent néanmoins la mise en lumière à la télévision tout en dégustant leur hot dog. Bien sûr ils s'étaient mis à l'aise ou il prit une douche pendant qu'elle nettoyait les assiettes et ils se retrouvèrent sur le canapé en pyjama. Elle portait un pyjama en soie bleu alors que lui se contentait d'un vieux jogging et d'un t-shirt. Elle avait posée sa tête contre son épaule et commençait à somnoler quand une sonnerie de téléphone retentit.
- Ma mère, dit-il en regardant son écran quand une deuxième sonnerie se fit entendre
- Et les miens, dit-elle en faisant la même chose.
- Est-ce qu'on leur dit pour nous deux ?
- Je pense que oui comme ça ils seront content
- Et pour ...
- On peut ... on peut attendre Noël histoire de leur faire la surprise. À moins que tu n'y aille pas cette année
- Non parfait, ça leur fera un beau cadeau, sourit-il
Mais ce qu'ils ne s'étaient pas dit, c'est que leurs parents les appelaient en visio donc ils décrochèrent chacun leur téléphone.
- Allô ma crapule, se fit entendre Tamara. Comment vas-tu ?
- Je vais bien merci et vous mes chères parents ?
Ils discutèrent jusqu'à que Benjamin les interrompent.
- T'es pas toute seule ou quoi ? J'entends une deuxième voix, dit-il
- Tu n'es pas chez toi me semble-t-il ? Se fit entendre Maggie qui ne reconnaissait pas l'endroit où était son fils
- ... se regardant en souriant avant de se rapprocher l'un, l'autre pour que leurs parents respectifs les voient
- Surprise, dit Patty en souriant
Un silence suivit cette "surprise" avant que Tamara Gasby ne s'éloigne pour ne plus être dans le champ de vision de sa fille mais son fils et son mari la regardant en souriant.
- Benji qu'est-ce qu'elle fait ? Demanda Patty
- Ah ben non j'ai pas la berlue, se fit entendre Tamara dans le téléphone d'Olivier
Maggie et Daichi Atton avaient été invités à manger chez les parents de la jeune femme, Mickael ayant entreprit un nouveau voyage en mer. Et pour ne pas les laisser seuls, Tamara les avaient invité à venir chez eux un soir par semaine. Ainsi Olivier coupa sa conversation et ils se retrouvèrent devant l'écran de Patty puisque Benjamin avait appeler sa sœur via son ordinateur.
- Bon mon fils qu'est-ce que tu fais à New-York ? Demanda Maggie
- Ça me parait évident maman, répondit-il
- Bon à défaut de ne pas avoir gagné la coupe du monde, t'as gagné ma sœur, se moqua Benjamin
- Merci de me prendre pour un objet petit frère, ironise Patty en levant les yeux au ciel
- Mais attends deux secondes, dit Daichi, ça veut dire que tu sors avec mon frère ? Mais je croyais que c'était moi ton préféré ! J'suis déçu, t'aurai pu avoir mieux.
La jeune femme éclata de rire face à la boutade du jeune garçon et aussi à la grimace que faisait son frère. Néanmoins elle lui répondit qu'il sera toujours son préféré ce qui suffit à Daichi de se moquer de son frère en lui tirant à langue. Dans l'écran, Patty aperçu sa mère et celle d'Olivier se prendre dans les bras. Un signe qu'elles étaient heureuse de voir que leurs enfants avaient cesser de jouer à l'autruche. Ils continuèrent de discuter jusqu'à qu'au Japon il était temps pour Maggie et Daichi de quitter les Gasby. Le jeune garçon devant reprendre l'école. Tout comme Benjamin qui devait retourner à la fac. Tamara elle reprit son service en rouvrant le café pour l'après midi et Quentin lui travaillait du matin.
- Crapule, puis-je avoir un instant seul avec ce jeune homme ? Demanda-t-il à sa fille
- Papa !
- S'il te plaît crapule ! Sinon tu vas pouvoir t'asseoir sur ton héritage.
- ... levant les yeux au ciel en donnant son téléphone à Olivier.
Olivier fit en sorte qu'elle n'apparaisse plus à l'écran puisque son pyjama ne cachait pas le rebondit de son ventre. Elle alla dans la salle de bain pour se laver les dents et se nettoyer le visage. Elle tenta tout de même de prêter attention aux paroles de son père mais elle n'entendît rien. D'ailleurs, c'était bien la première fois qu'il tenait le discours paternel avec un garçon qu'elle fréquentait. Et connaissant son père ça ne voulait dire qu'une chose, Quentin Gasby n'avait pas apprécier ses anciens petits-amis mais il adorait Olivier. Donc il voulait être certain que les choses soient claires. Une fois les dents lavées elle se rafraîchis le visage avant de passer une crème de nuit. Il vint la rejoindre cinq minutes plus tard en passant ses bras autour de sa taille.
- Dis moi que mon père ne m'a pas fait honte, pria-t-elle
- Non mais je l'apprécie encore plus. Il m'a donné la mission de te dire qu'il t'embrasse et qu'il t'aime, dit-il en dégageant ses cheveux sur le côté pour lui embrasser la nuque.
- ... fermant les yeux pour mieux apprécier.
(...)
Leurs pyjamas jonchaient le sol alors qu'ils étaient sous les draps. Cette fois il n'était aucunement question d'alcool ou bien d'une infidélité, non c'était juste eux deux et cette fois-ci ils allaient s'en souvenir. Ils voulaient s'en souvenirs des caresses, des baisers qui étaient parsemés sur leurs corps mais aussi l'association de leur sens ainsi que de leurs soupirs. Ils voulaient aussi se souvenir de l'union de leur corps qui les amena à échapper un gémissement de plaisir.
Elle savait qu'il faisait en sorte de ne pas lui écraser le ventre quand il était au dessus mais elle adorait le sentir contre elle, ça rendait les choses plus concrète dans le fait qu'ils allaient être parents de deux petits garçons mais aussi dans cette nouvelle aventure qu'ils allaient vivre à deux. Elle le savait doux mais pas aussi tendre, elle frissonnait à chaque passage de ses mains sur sa poitrine, elle souriait à chaque baisers qu'elle recevait sur son corps et surtout elle se sentait protéger quand il la prenait dans ses bras.
En temps normal elle était capable de tout faire pour les personnes qui lui sont chers mais quand une de ces personnes s'appelait Olivier Atton, elle pouvait déplacer des montagnes si cela lui permettait de vivre à ses côtés. Et puis elle adorait passer ses mains dans cette tignasse noir complètement désordonnée ou de sentir les muscles du jeune hommes quand elle les touchait.
C'est alors qu'il lui murmure des mots à l'oreille, des mots qu'elle n'aurai jamais penser entendre un jour mais qui lui gonflèrent son cœur. C'était la première fois qu'il lui disait "je t'aime" et elle aimait le son de sa voix quand il le lui disait. Elle savait cependant qu'elle ne lui avait pas encore dit mais ne lui avait-elle pas fais comprendre en début de journée, qu'elle avait toujours des sentiments pour lui ? N'a-t-il pas comprit à quelle point elle l'aimait quand elle le regardait ? Elle savait qu'elle allait devoir le lui dire. Mais pour l'heure elle avait autre chose à penser comme ce fabuleux moment qu'il lui faisait vivre.
Comme une situation de déjà vu, elle se réveilla dans son lit mais son corps lui disait qu'il fallait qu'elle retourne dans les bras de Morphée. Elle regarda le réveil posé sur sa table de nuit et elle vit qu'il était temps pour elle de se lever afin de ne pas être en retard au travail, même si elle restait à la maison. Elle s'étire longuement les bras avant de les reposer et de regarder le jeune homme qui dormait profondément à côté d'elle. Mais cette fois-ci, c'était différent, elle avait des souvenirs clairs et précis de la nuit passée au point qu'elle en rougissait. Elle s'autorise cinq minutes de plus allongée pour le regarder. Il avait une petite rides au dessus de ses yeux quand il fronçait les sourcils, elle remarqua aussi qu'il avait un grain de beauté au niveau de l'oreille droite et d'autres au niveau de l'épaule qui entouraient une tache de naissance brune.
Elle avait envie de lui effleurer le visage pour en garder le souvenir lorsqu'il partirai pour Barcelone mais elle avait trop peur de le réveiller. Elle doutait que même si il avait dormit dans l'avion, il ne s'était pas reposé à l'instant même où il avait posé un pied sur le sol américain. Donc il devait être fatigué du décalage horaire entre New-York et le Qatar. Délicatement, elle retira le bras qu'il avait posé sur elle afin de sortir du lit mais il resserra son emprise sur elle.
- Ne pense même pas à t'enfuir cette fois, lui dit-il toujours les yeux fermés.
- Je ne comptais pas le faire mais je dois bosser, dit-elle en douceur.
- Dis leur que tu es malade
- J'aimerai bien mais je remplace mon chef puisqu'il est en déplacement. Je ne serai pas loin, je serai dans la salle à manger avec mon ordinateur.
- Pourquoi es-tu si consciencieuse au boulot ? Demanda Olivier toujours les yeux fermés
- Parce que j'aime mon boulot et que les choses soient bien faites. Mais t'en fais pas à seize heure tapante, je serai tout à toi !
- Alors file pour que la journée passe plus vite, dit-il en la lâchant et plonger sa tête sous le coussin.
Tout en se faisant couler son café, elle alluma son ordi pour ensuite se rafraîchir le visage. Puis elle se doucha rapidement et passe quelques vêtement confortable comme un jeans par dessus un t-shirt manche longue blanc. Elle renonça à se maquiller et s'attache ses long cheveux en une queue de cheval. Elle en profita pour se brosser les dents. En revenant dans la cuisine, elle prit sa tasse et remarqua le cadeau qu'il lui avait offert mais qu'elle n'avait pas encore ouvert. Elle prit le paquet et s'assoit devant son ordinateur. Et pendant que sa session au journal ne s'ouvre, elle défit l'emballage. Et ce qu'elle découvrit lui fait manquer un battement. C'était une boîte contenant un collier en argent dont le pendentif était une clef, de plus elle trouva un petit mot, elle le prit et le lu. Et les mots qui ont été notés lui font monter les larmes qui coulèrent sur ses joues. Alors soit ce sont ses hormones qui lui jouaient des tours soit les mots notés sur ce bout de papier l'ont profondément touché. Et c'est à ce moment là que son téléphone sonna.
- Allo ? Dit-elle en répondant avec une voix entrecoupée
- Ouh là Gasby qu'est-ce qui vous arrive ?
- Bonjour Silva, rien ne vous en faites pas, répondit Patty en reniflant. Alors le Qatar ?
- Super mais je suis revenu il y a deux jours
- Déjà ? Mais je croyais que vous alliez rester jusqu'à la fin ?
- C'était ce que j'avais prévu mais Rodriguez m'agaçait à vouloir venir, alors j'ai céder. Nous avons donc échanger nos places. Et puis je pense que ma femme en est contente d'ailleurs.
- Donc vous est de retour. On vous a prévenu pour le chauffage dans l'immeuble ?
- Oui et je prends le relais. Merci pour votre super boulot
- Vous avez mon souvenir ?
- ...
- Silva ?
- Il se peut que j'ai oublié, avoua-t-il. Je vais me rattraper je vous le promets
- Vous pouvez vous rattraper maintenant, sauta-t-elle sur l'occasion
- Gasby ?
- J'ai une personne qui est arrivée chez moi par surprise hier et ... on se voit rarement donc je ... je voulais savoir si je ... je pouvais avoir deux jours de RTT que j'ai et que je n'ai jamais pris ?
- Gasby vous m'évitez ou quoi ? Car j'ai tenté de vous joindre mais votre téléphone est toujours occupé
- Parce que je suis à votre poste et que votre téléphone n'arrête pas de sonner. Et je ne sais pas comment vous faites pour ne pas peter un câble
- Allez-y prenez ces RTT, depuis le temps que je vous presse à les prendre !
- Silva ! Je vous adore ! Dit-elle en raccrochant avant de relire le mot et de fondre en larmes à nouveau
Elle ne sait pas combien de temps elle était là à laisser les larmes couler mais quand elle revient à la réalité, elle essuya ses yeux en reprenant son souffle avant de poser une main sur son ventre. Elle éteint son ordinateur et de retourna dans la chambre où Olivier dormait encore. Elle monta sur le lit et se pencha pour le réveiller en lui embrassant la joue.
- Hum ... qu'est-ce qui y a ? Se réveille le jeune homme
- Merci pour le cadeau, il est très beau. Je l'adore !
- T'as pleuré ? S'inquiète-t-il en voyant ces yeux rouges
- Ta faute, fallait pas écrire ce mot aussi beau. Mais si je pleure, je ne saurai pas te dire si c'est à cause du mot ou des hormones qui commencent à me faire tourner en bourrique.
- Les prochains mois vont être drôle je pense, dit-il en se frottant les yeux.
- T'as pas idée à quel point, dit-elle en retirant son t-shirt pour se retrouver en soutien-gorge en plongeant sur ses lèvres. Oh une dernière chose ... moi aussi je t'aime
A suivre ...
