LOVELY 10

Décembre 2022, aéroport de Fujisawa

Avec toutes la forces qu'elle possédait malgré son ventre rebondit, Patty poussa le chariot qui contenait ses valises avec toutes ses affaires. Normalement les cartons qu'elle avait emballés et qu'elle avait envoyée avant son départ pour le pays du soleil levant avaient été bien réceptionnés par ses parents. Du regard, elle chercha la personne qui devait venir la chercher. Mais elle ne vit pas son père ni son frère. Elle s'excusa quand elle faillit rentrer dans un petit garçon avec son chariot. Elle se promit de les incendier quand elle les verra pour ne pas être l'heure mais elle sursauta quand elle sentit deux bras lui entourer la taille et des lèvres lui embrasser la nuque. Elle se retourna et elle fut soulagé de voir la tête d'Olivier. Mais au lieu de lui dire bonjour, elle fondit en larmes tant elle était contente de le voir mais aussi elle relâcha la pression de savoir qu'il était là pour pousser son chariot. Elle relâcha tellement la pression qu'elle en pleura.

- Bonjour à toi aussi mon cœur, sourit-il en l'étreignant

- Hum hum ... tu peux pousser le chariot ? J'ai plus de force et mon ventre me gêne

- Moi aussi je suis content de te revoir, dit-il en prenant sa place

- J'croyais que tu devais arriver après moi ? Dit-elle en fronçant les sourcils

- On va dire que j'ai quelque peu détourné la vérité pour te faire la surprise

- C'est réussit, je sais pas chez qui on loge mais je n'ai envie que d'une chose, aller dormir ! Dit-elle alors qu'elle accepta le bras qu'il lui proposa.

- Eh bien pour ne pas faire de jaloux, je me suis dis que cette année on resterai chez tes parents pour noël et l'été chez mes parent et inversement pour les prochains fois.

- Bonne idée. Maintenant je peux aller dans ma chambre ? Demanda-t-elle en le faisant rire

Ils rejoignirent la voiture qu'il chargea avec les valises avant de la rejoindre. Mais à peine fut-elle assise si elle s'endormit durant tous le trajet les menant chez ses parents. Quand ils arrivèrent, Olivier coupa le moteur et la regarda. Il se sentait coupable de devoir la réveiller mais si elle voulait dormir valait mieux qu'elle soit au lit. Ainsi il la secoua légèrement et elle ouvrit les yeux, elle détacha sa ceinture en reconnaissant la maison de ses parents. Elle aida son petit ami avec les petites valises tandis qu'il s'occupait des plus grosses.

- Me disais bien que j'avais entendu un moteur, arriva Tamara. Dans mes bras ma crapule.

La jeune femme accepta l'étreinte de sa mère et la suivit pour entrer à l'intérieur. Aussitôt Quentin et Benjamin la prirent dans leur bras suivit des trois Atton. Puis elle retira son manteau en dévoilant son ventre rebondit. En voyant cela les deux mères de famille restèrent figées.

- Oh, réalise la jeune femme. Surprise et joyeux noël, dit-elle en posant ses mains sur son ventre

- Mais ... combien ... comment ... enfin qui ?

- Quatrième mois de grossesse, comment ben je pense que vous le savez parfaitement et qui eh bien c'est Olive, répondit-elle

Tamara et Maggie se regardèrent avant d'aller prendre leurs progénitures dans leurs bras et ce fut la même chose pour les deux paternels suivit des deux futurs oncles.

- Alors c'est sur que maintenant je ne serai plus ton préféré, dit Daichi

- C'est pas vrais ça, riposte Patty

- Mais ça me va. Mais ça veut dire que je vais être tonton ?

- Le meilleur tonton qu'ils puissent avoir, le rassure Patty en lui adressant un clin d'œil

- Et moi que dalle ? Se plaint faussement Benjamin

- Non, on s'est dit que tu pouvais être un des parrains, dit simplement Olivier

- Comment ça un des parrains fils ? Demanda Mickael

Patty lâcha la bombe en disant qu'elle était enceinte de jumeaux et à nouveau ce fut la stupéfaction de la part de tous le monde. Quand il était retourner à Barcelone, le jeune couple s'appelait tous les deux jours. Ainsi ils avait déjà une idée sur les parrains et marraine qu'ils avaient choisit, Tipy et Benjamin seraient ceux du premier qui sortirai et alors que Ben et Evelyn du second. Par ailleurs ces derniers avaient apprit qu'ils allaient avoir une petite fille donc Patty avait été désigné pour être la marraine avec Clifford pour parrain.

Quand aux prénoms ils avaient déjà des idées chacun mais ils avaient encore du temps. Et ils avaient déjà d'autres choses à penser comme par exemple la prochaine venue de la jeune femme à Barcelone. Une fois les bombes lâchées, il purent dîner mais voyant qu'elle lutait pour rester éveillée, Tamara envoya sa fille se coucher.

Le lendemain, ils allèrent retrouver leur amis qui s'étaient tous donner rendez-vous au centre d'entraînement et comme pour leur familles, la bombe qu'ils étaient en couple, la bébé bombe et la bombe jumeaux avaient installé un gros silence parmi eux avant qu'ils ne crièrent un "ENFIN". Evelyn qui en était à donc cinquième mois, était elle aussi victime de ses hormones dont elle se retrouva dans les bras de son amie, elle aussi les larmes aux yeux. Durant leurs séjour, ils profitèrent donc de leur famille et amis. Et quand Patty alla voir des grands-parents paternels, elle avait surprise de voir son grand-père fondre en larmes quand elle leur apprit qu'ils allaient être arrières grands-parents et sa grand-mère n'en menait pas large. Mais Nicole Gasby s'était rapidement ressaisi et apporte une assiette que Patty ne pouvait refuser puisqu'il s'agissait des fameux muffins au chocolat.


Les fêtes de d'année étant terminées, chacun pu retrouver sa petite vie. Thomas et Romy, nouvellement fiancé depuis le nouvel an, rentrèrent en Allemagne. Lucie et Ben étaient retourner en France avant les autres pour aller dans le sud-ouest dans la famille de la jeune femme mais ils étaient à bord de l'avion les ramenant à Paris. Marc et Stella, qui étaient toujours aussi organisé, entrait maintenant dans la dernière ligne droite pour leur futur mariage. Philippe et Jenny qui vivait le parfait amour retournaient à Londres. Puis Olivier et Patty rentraient enfin ensemble à Barcelone. Et le jeune homme allait enfin pouvoir montrer le nouvel appartement qu'il avait décider d'acheter après avoir rendu l'ancien dans lequel il avait vécu dès son arrivé en Espagne. Mais il ne voulait plus vivre dans un endroit où il avait été tromper et humilier, si tentait qu'elle s'envoyait en l'air dans leur lit. Ainsi il avait trouvé un nouvel endroit pour vivre, plus proche du centre d'entraînement mais aussi à dix minutes de chez son ami Rivaul. En plus il avait fait une affaire puisque, il y avait quatre chambre, une cuisine ouverte sur le salon et la salle à manger, une salle de bain, une salle d'eau dans la chambre parentale et une pièce qui servirai de bureau mais également de chambre d'ami. Tout cela à un prix abordable.

- Attention à la marche, dit-il alors qu'il la guidait tout en ayant les mains sur ses yeux.

- Je déteste les surprises où je ne vois rien, dit-elle en ayant les bras droit devant elle

- T'en fais pas celle-ci tu vas l'aimer. Voilà mets toi là et n'ouvre pas le yeux, ajoute-t-il alors qu'il arrêta le moteur de la voiture. Vas-y ouvre

Au début la luminosité du jour la fit grogner mais elle s'y habitua et regarda l'immeuble, typiquement espagnol qui était droit devant elle. Elle pencha la tête sur le côté avant de le regarder.

- T'as acheté un immeuble ?

- Non, je n'ai pas acheter tous l'immeuble mais l'appartement tout au dessus c'est chez nous

- Ça c'est pas un appartement mais tout un étage, dit-elle d'une voix enfantine

- Un roof top plus exactement. Comme ton appartement à New-York, mais l'avantage c'est qu'il y a un ascenseur. Et puis quand je l'ai visité, je nous ai immédiatement imaginé dedans, je suis sur que t'y sera bien.

- Même si tu avais pris un studio avec une seule chambre je m'y serai sentis bien. Le plus l'important ce n'est pas l'endroit où on habite, mais avec les personnes avec qui on vit, dit-elle en posant une main sur son ventre quand elle sentit un coup. Et je crois qu'ils sont d'accord avec moi.

- Alors on a qu'à dire que c'est un petit plus. Durant des années je me suis toujours interdit la moindre folie mais aujourd'hui, c'est différent, dit-il en passant ses bras autour de sa taille. Tu mérites que je t'offre la vie dont tu rêves après avoir été toujours là pour me soutenir. Je me souviens qu'une fois au lycée t'avais attrapé la grippe donc on nous avais dit que tu ne serai pas présente. Je me suis surpris à te chercher dans les gradins malgré tout et qui je vois au premier rang ? Toi. Alors que tu avais quarante de fièvre, une mine abominable et une toux à faire grimacer les gens. Tu es allé jusqu'à te limite bousiller ta santé pour venir nous encourager.

- C'était juste un virus de rien du tout, se souvient-elle.

- Oh non car j'ai appelé chez toi le soir même pour avoir de tes nouvelles et ta mère m'a confirmée que tu étais grippé comme pas possible mais comme une véritable tête de mule que tu es, tu as insisté pour voir le match. Donc je sais parfaitement que tu as eu une sacrée grippe qui t'as même empêcher de venir durant presque deux semaines en cours.

- ..., grimace Patty en ne trouvant rien pour se défendre.

- Donc cet appartement n'est pas seulement un signe qui veut dire que je peux me le permettre financièrement, car je sais que tu n'en a rien n'a faire de mon argent, mais je veux que tu sois à l'abris des mauvais regards mais aussi de la vie que tu t'apprêtes à mener à cause de ces foutus photographe de la presse à scandale.

- Rien ne peut les empêcher de survoler le ciel et prendre en photo

- C'est vrais mais je le suis arrangé pour qu'il n'y ait pas de vis à vis. Et dernier point, et certainement le plus important, ce sont eux, dit-il en pointant le ventre de la jeune femme. Je sais que je ne peux pas les protéger de tous les maux du monde mais au moins je sais qu'ici ils seront bien et qu'ils grandiront avec une vue magnifique.

Ils reprirent la voiture que le jeune homme gara sur une place de parking. Chaque appartements possédaient deux places, une couverte dans le sous-sol et une autre dans le parking en plein air. Ils montèrent dans l'ascenseur qui s'ouvrît sur uniquement une porte d'entrée. Il lui donna une clef et elle ouvrit la porte. L'intérieur était lumineux grâce aux baies vitrées. Mais ce qui charma le plus la jeune femme était de voir qu'elle avait à nouveau des murs en brique ancienne, comme dans son appartement à New-York. Elle découvrit une cuisine toute équipée avec bien entendu toutes la décoration qu'elle avait aux États-Unis, les vieilles plaques d'immatriculations était accroché en horizontal sur le mur à côté de l'îlot central. Les placards étaient en bois et peint de façon à être vintage, comme elle adorait. Le salon était en décoration industrielle avec un canapé face au meuble en dessous de la télévision accroché au mur et la salle à manger étant assortit à la fois à la cuisine et au salon. Puis elle découvrit une salle de bain typiquement japonais avec une baignoire et une petit douche. Les vasques des lavabos étaient en rond devant un grand miroir. Puis elle passa à une petit pièce qui était donc un bureau avec l'équipement adapté mais aussi un canapé convertible. La pièce étant aux couleurs simple et sobre. Puis elle passa au trois autres pièces vide pour le moment mais quand elle jeta un regard à Olivier, celui-ci fit un oui de la tête pour lui signifier qu'il s'agissait des chambres pour enfants qui attendaient simplement d'être meubles et habités. Enfin elle entra dans la chambre parentale qui ressemblait à tout point à sa chambre à New-York mais en plus grand. Le style cosy était bien présent, du lustre jusqu'au tapis en passant par les draps et les table de chevet. Il y avait également un petit dressing et une salle d'eau ayant le même style que la salle de bain.

- ... reniflant en prenant un grand bol d'air

- Me dis pas que tes hormones vont te faire pleurer ? Demanda Olivier alors qu'il était rester à la porte

- Non ... j'ai juste une poussière dans l'œil, dit-elle en s'essuyant l'œil droit

- Viens voir l'extérieur... bon par contre y avait pas de place pour une piscine.

- Si vraiment il y avait une piscine, j'aurai refusé direct de vivre ici. J'aurai été bien trop gêner, dit-elle en le suivant

Et elle découvrit non pas une immense terrasse mais une non discutable où elle se voyait déjà prendre des repas à l'extérieur en famille ou en amis.

- Mais ... mais ce sont mes guirlandes de lumière dit-elle en voyant le plafond alors qu'elle pensait qu'il les avait jeter. Et ... mais c'est mon style guinguette, ajoute-t-elle en reconnaissant les palettes de son ancienne terrasse, non loin d'une petite table à manger. Alors là c'est l'apothéose, dit-elle en ne retenant plus ses larmes. Putain d'hormones.

- Mouais j'ai bien aimé ta façon d'habiller une simple terrasse en Amérique, dit-il en la prenant dans ses bras. Bon en faite, j'ai carrément adoré ta déco à New-York alors je me suis dis pourquoi pas faire la même chose ici. Il doit certainement manqué quelques trucks mais je le suis dis que je pouvais te laisser faire

- Nan il manque rien, c'est parfait. Et puis c'est un trompe l'œil. De l'extérieur on croit voir un immense appart' mais en faite il est raisonnable.

- Alors qu'en dis-tu ?

- J'en dis que je vais me sentir bien et aussi que j'ai faim.

Il était midi passé et ils avaient fait exprès de prendre un vol de nuit afin de pouvoir dormir dans l'avion et de ne pas perdre en décalage horaire. Même si la fatigue était légèrement présente.

- Je crois qu'il y a de quoi manger dans le frigo, dit-il

- Qui à dis que j'avais faim de nourriture ? Sourit-elle quand il comprenais l'allusion

- Alors ce n'est pas une légende ce genre de faim ?

- Oh non, se moque-t-elle alors qu'elle lui embrassa la joue.

(...)

- Allé tien ça t'entraînera, se moqua Rivaul en passant le petit Tiago dans les bras d'Olivier.

Mais le brésilien fut surprit de voir qu'Olivier était aussi à l'aise avec un bambin dans les bras. Il avait invité Laura, le petit Tiago et Rivaul pour pouvoir les présenter à Patty et comme il le pressentait, les deux jeunes femmes se sont directement entendu vu qu'elles avaient la même personnalité.

Dès qu'il fut rentré de New-York, Rivaul et Laura étaient venu le chercher en présence de l'enfant qu'ils avaient adopté. Et aussitôt, Rivaul lui avait demandé comment se fait-il qu'il soit allé aux Etats-Unis et sans prendre des pincettes, Olivier leur avait tout dit. Qui était Patty, depuis quand ils se connaissaient et qu'ils étaient ensemble et que bientôt ils deviendront parents.

- T'es monté de façon à l'envers toi, s'était moqué Laura

Mais il savait qu'elle avait raison alors il ne pouvait que l'admettre. Si tout s'était déroulé dans la norme des choses, ils auraient commencé par se voir quand ils pouvaient se le permettre, durant des long week-end ou pendant leurs vacances. Puis si tout marchait bien, ils auraient trouvé une solution pour emménager ensemble et après ils auraient peut-être réfléchit à la suite logique des choses. Mais c'est vrais qu'ils avaient tout fait à l'envers. Ils n'avaient jamais eu de rendez-vous galant alors qu'ils s'apprêtaient à fonder une famille. Ils n'ont jamais vécu en concubinage alors qu'ils se sont directement installé ensemble. Mais contrairement an ce qu'on pouvait penser, ils se connaissaient bien et quand l'équipe au collège et au lycée partait en déplacement, il arrivait que les managers les accompagnaient et ils partageaient les salles communes donc Olivier lui avait répondu qu'il savait en quoi s'attendre avec Patty.

- Hey de toi à moi mon pote, l'appartement il est chouette mais je crois que tu as tiré le jackpot avec cette jeune femme, elle est géniale. Et beaucoup plus agréable que l'autre

- Je te le fais pas dire, dit Olivier en comprenant que son coéquipier parlait d'Adela avant de sourit en voyant les deux jeunes femme venir avec des plateaux apéros.

- Alors toi, il va falloir que tu me dise pourquoi tu ne nous la pas présenté plus tôt, dit Laura en parlant de Patty qui sourit gênée. Elle est super géniale.


Avril 2023, stade de Barcelone

- ATTON ! Cria l'entraîneur depuis le banc de touche.

Le FC Barcelone recevait l'équipe du Real Madrid et comme toujours le jeune japonais adorait rencontrer Santana sur le terrain. Il était à égalité en ce qui concerne la technique du jeu et la force de frappe. Ils étaient certes rivaux mais il y avait également un grand respect l'un envers l'autre. Alors quand Olivier entendit, malgré la cohue des gradin, son coach l'appeler alors que le match n'en était qu'à sa dixième minutes de jeu, il fut surprit. Puis il regarda un arbitre de touche qui montrait un échange entre lui et son coéquipier Gonzalez. Intrigué, il s'approcha de son entraîneur

- Tu sors un point c'est tout, lui dit le coach avant qu'il ne pose la question, tu ...

- Mais pourquoi ? Le match vient à peine de commencer ! Le coupa Olivier qui commença à être sur les nerfs

- Si tu me laissais finir jeune homme, tu comprendras ! Gronda-t-il. Tu dois aller récupérer tes affaires au vestiaire, prendre ta voiture et te rendre immédiatement à la clinique où ... mais enfin laisse moi finir bon sang, termina le coach en le voyant courir à toutes vitesses vers l'intérieur avant d'afficher un sourire

Aujourd'hui, il a fallu que ça se passe aujourd'hui. Pourtant ça fait des jours qu'il leur disait qu'ils pouvaient venir n'importe quand mais pas aujourd'hui ! Mais non il fallait que ce soit aujourd'hui. En plus le matin même en se levant il avait la sensation qu'il devait téléphoner à son coach pour lui dire qu'il ne serai pas de la fête. Mais elle lui avait prit la tête en disant que ce n'était pas aujourd'hui que ça allait arriver et qu'il ne devait pas oublier qu'elle avait toujours raison. Bah tien, pour une fois qu'elle avait tord, il allait se faire un plaisir de le lui dire.

Il attrapa ses affaires sans prendre le temps de se changer et fila vers sa voiture. Il tenta d'esquiver les journalistes qui n'étaient pas autorisés à entrer dans le stade mais peine pour lui ils l'aperçoivent.

- Monsieur Atton que faites-vous hors du terrain ?

- Monsieur Olivier, que se passe-t-il ?

- Monsieur ...

- LAISSEZ-MOI PASSER ! Hurla-t-il. Je suis pressé !

Il réussit à atteindre sa voiture, monter dedans et mettre le moteur en route. Mais durant le trajet, il se maudit de ne pas avoir prit le temps de changer de chaussures. Pas pratique de conduire avec des crampons.

En arrivant à la clinique après avoir passer une bonne vingtaine de minutes dans les bouchons, qu'il maudit du plus profond de son être, il réussis à trouver une place et à entrer à l'intérieur.

- Bonjour monsieur en quoi puis-je vous aider ? Demanda la réceptionniste

- Ma compagne va accoucher, dit-il simplement. Patricia Gasby, enceinte de jumeaux et nous avions demandé une chambre individuelle, se souvient-il

- Prenez à gauche, ascenseur au troisième étage, chambre 328, renseigna-t-il

- Merci

Ce n'est que quand il se trouva dans l'ascenseur, qu'il s'autorisa à prendre un grand bol d'air en fermant les yeux.

- Vous n'est pas censé être sur le terrain ? Demanda une voix amusé

- ... ouvrant les yeux pour découvrir un homme tenant son fils par la main. Si mais disons que ma compagne est quelqu'un de très butée quand elle pense avoir raison.

- Je vous comprend la mienne c'est pareil. Hier j'avais une importante réunion d'affaire mais au beau milieu de mon discours, j'apprends qu'elle est à la clinique pour donner naissance à notre deuxième enfant. Première fois je présume ?

- C'est ça, confirme Olivier. Tout s'est bien passé pour vous j'espère ?

- À merveille, nous avons accueilli un deuxième petit garçon et aujourd'hui nous allons le présenter à son grand frère, dit l'homme en ébouriffant les cheveux de son fils aîné

- T'es content d'avoir un petit frère ? Demanda Olivier au garçon

- Oui j'aurai enfin quelqu'un avec qui jouer au foot, sourit le petit garçon qui devait avoir pas loin de quatre ans.

- Tu sais ce qu'on m'a dit une fois ? Avoir un frère ou une sœur, c'est génial et ce qui l'est encore plus c'est qu'importe l'âge, ils couvriront toujours tes arrières, sourit le jeune homme. Alors quand tu verras ton petit frère, dit lui que tu seras toujours là pour lui et que tu as hâte de pouvoir jouer avec lui quand il le pourra.

Les porte glissèrent vers le côté et ils sortirent en même temps.

- Bien alors bonne chance vous allez en avoir besoin et puis félicitations également.

- Merci pareillement, souhaita Olivier

Il regarda le père tenir la main de son fils pour se diriger vers une chambre. Il avait hâte de pouvoir lui aussi tenir ses fils par la main quand ils seront en âge de marcher ... et pourquoi pas revenir ici dans quelques années pour leur permettre de rencontré leur petit frère ou petite sœur ... si tentait que Patty en veuille d'autres plus tard. Mais pour le moment autant se concentrer sur la paire de jumeaux qu'ils allaient accueillir dans les heures qui viennent.

- Aujourd'hui ? Dit-il quand il entra dans la chambre. On s'était mit d'accord il me semble ?

- J'avais pourtant demandé à Laura de ne pas t'appeler, dit-elle en serrant les dents.

- Elle a bien fait de ne pas t'écouter alors. Comment tu vas ? C'en est où ?

- Tu avais largement le temps de jouer une mi-temps, je ne suis dilatée qu'à trois.

- Sûrement mais je voulais voir ta tête en te disant que tu n'avais pas toujours raison !

- Oh ça va, dit-elle en levant les yeux au ciel. Tien regarde, Barcelone à marqué deux buts contre le Real, lui montra-t-elle la télévision allumée. Et Santana à l'air assez nerveux de ne pas te savoir sur le terrain.

- Il s'en remettra, dit-il en la regardant avant de poser une main sur le ventre proéminent de sa compagne. C'est moi où j'ai la sensation que vous allez être aussi têtu que votre mère ?

- Dis par celui qui, même blessé gravement à l'épaule, veut quand même aller jouer !

- Objection, c'était au collège depuis je sais reconnaître quand je peux ou ne peux plus jouer. Alors que toi tu es et tu seras toujours aussi têtue qu'une mule

- Pas faux.

- Mais au faites où est Laura ? Demanda-t-il en ne voyant pas leur amie.

- Elle restée à la maison avec ta mère pour garder Tiago, la nourrice est tombée malade. C'est la mienne qui m'a amener. Un vrai sketch, rigole-t-elle

- Pourquoi ?

- Elle était paniquée quand j'ai perdue les eaux. Elle courrait de partout et quand je me suis levé, elle m'ordonnait limite que je reste assise en attendant l'ambulance, alors que je pouvait marcher. J'ai plus ri que de penser à avoir mal. Ta mère a réussit à la calmer mais c'était pas gagné quand maman et moi sommes partit.

- Et là Tamara est où ?

- À l'extérieur prévenir nos pères et nos amis, dit-elle quand la porte s'ouvrît, enfin elle est là maintenant.

- Ah super tu es là même si tu avais le temps de jouer une mi-temps ou de te changer.

- Disons que j'ai fais au plus pressé, répondit Olivier.

- Les mères connaissent trop bien leurs enfants même si ils sont adulte, elle t'as préparé des affaires car elle a dit et je cite "hors de question que mon fils accueille les siens en short et maillot de foot". Sur ce, mes enfants, dit Tamara en embrassant son gendre sur la joue, je vais rejoindre Maggie et vous laissez tous les deux, dit-elle avant d'embrasser longuement sa fille.

- Maman ! Se plaint la jeune femme

- Je sais allé je file, j'vous aime !

- Nous aussi maman !

- J'adore ta mère, sourit Olivier

- Tu veux un scoop ? Je l'adore moi aussi !

(...)

Ils avaient passés la journée à attendre en regardant le match, sous l'insistance de Patty, mais aussi à vaquer à des occupations tout en recevant des appels de leurs amis et famille. Barcelone avait gagné le match avec un score très serré de 4-3. L'équipe avait apprit le départ précipité de leur coéquipier durant le temps de pause. Et Rivaul avait marqué ce troisième but, avant de faire avec ses bras, le bercement d'un bébé, faisant comprendre aux futurs parents que ce but était dédié aux futurs petits garçons. Un geste qui les avaient ému en voyant cela à travers l'écran.

La nuit était tombée quand ils entrèrent enfin en salle travail. Une naissance gémellaire était bien plus fatigante qu'une grossesse simple mais selon les médecins tous se présentait bien et Patty mit au monde un premier petit garçon répondant au prénom de Aaron en hommage à un grand-père d'Olivier qui avait été un soldat de la marine durant la seconde guerre mondiale et qui avait été envoyé à Pearl Harbor en 1941. Mais après que la bombe fut larguée, il avait décampé l'armée japonaise pour venir en aide aux victimes. Il avait fuit le Japon jusqu'à l'année 1960 où il retourna pour le décès de sa mère. C'est à ce moment là qu'il avait rencontré sa futur épouse et mère de Maggie.

Dix minutes plus tard, ce fut le deuxième petit garçon, répondant au prénom de Gabriel en hommage au grand-père de Patty. Gabriel Gasby avait été un intermédiaire dans la police durant des années. Pendant sa jeunesse, Gabriel Gasby avait refusé de rentrer dans l'armée durant la seconde guerre mondiale estimant que cette guerre ne mènerai à rien sauf à des victimes et de la souffrance. Alors cela lui avait donné la réputation d'un lâche mais quand la guerre s'est terminée et que le Japon avait connu les attaques nucléaire d'Hiroshima et Nagasaki, il avait été un des premiers à se rendre sur les lieux pour évacuer et soigner les blessés. Cet acte lui a dit valu de passer de la réputation d'un lâche à un héros de l'ombre à Fujisawa. Il était seulement un jeune adulte quand cela est arrivé et il avait rencontré Nicole durant un des anniversaires des attaques nucléaires. Ils étaient sortit ensemble pendant dix ans avant de se marier et de fonder leur propre famille dans les années soixante-dix.

Et c'est officiellement vers vingt-trois heures quarante-huit et vingt-trois heure cinquante neuf, le vingt-deux avril 2023, qu'Olivier Atton et Patty Gasby devinrent parents de deux petits garçons prénommés Aaron et Gabriel.


- CHAMPAGNE ! Se firent entendre les jumeaux Derrick à travers l'écran

- Chut les mecs baissez le volume où vous allez réveillée Lyana, dit Bruce en parlant de sa fille endormit dans la pièce d'à côté

Ceux qui étaient au Japon s'étaient réunit chez les parents de Patty pour avoir une conversation en visio, Benjamin et Daichi étant eux même présent ainsi que Mickael et Quentin. Dans une autres petites parties d'écran, Thomas et Romy, Philippe et Jenny, Marc et Stella, ainsi que Ben et Lucie étaient présent. Ils avaient attendu que les nouveaux parents soient rentrés chez eux où ils retrouvèrent leurs mères respectives.

- Je suis désolé pour Patty mais ils sont le portrait craché de leur père ! Dit Mickael qui se souvenait du tout petit bébé qu'était son fils aîné.

- Je sais mais je ne sais pas pour vous mais dans ma famille, les filles ressemblent à leur mère et les garçons à leur père, dit Patty. Plusieurs mois de construction et nausées et mal de dos pour finalement ressembler à papa

- Avoue le que tu es dégoûté ! Se moqua Jenny

- À voir, dit-elle alors que le capitaine fit un regard fier derrière elle. Hey j'te vois Olive !

- Désolé

- Donc je rajoute deux sièges de plus au mariage, dit Stella en souriant

Ils continuèrent d'admirer les deux petites merveilles. Puis Thomas se moqua en imaginant un futur où l'un des jumeaux tomberai amoureux de la fille de Bruce et Evelyn. En entendant cela, Patty et Bruce grimacèrent s'en protestant que cette situation ne se produira jamais car pour eux ça relèverai de l'inceste. Patty et Bruce se connaissant depuis leur plus tendre enfance et se considéraient plus comme frère et sœur qu'amis.


En début d'année 2026, Patty se trouva dans un avion en direction du Kenya. Philippe, Jenny et elle avaient réaliser leur promesse en se rendant dans ce pays. Et ils avaient réussit à embarquer Olivier. Ils avaient passés une semaine dans les safaris au près des animaux sauvages. Plusieurs fois ils se levaient et ils la retrouvaient dehors à regarder le levé du soleil en prenant des photos de tous les animaux qu'elle voyait. Et c'est en voyant cela qu'il lui firent comprendre qu'elle était vraiment douée pour prendre photos. Ainsi en rentrant de ce voyage, elle regarda si la fonction de photographe était bien rentable. Et voyant que c'était le cas, elle décida d'aller voir un professionnel dans un studio pour lui présenter ses books. Il les trouva bien et l'encouragea à en faire de même. Donc le mois d'avril lui fut changeant car elle avait trouvée un studio photo tout en proposant son expérience pour des événements tél des mariages ou autre évènements. Elle avait donc abandonné le journalisme, trois mois après la naissance des jumeaux elle avait trouvé un travail dans un journal sous les conseils de son ancien mentor, Silva qui avait lui même formé la nouvelle rédactrice en chef.

Comme elle était à son propres compte, elle avait donc aménager ses horaires en fonction de sa famille. Ainsi elle pouvait voir ses garçons grandir et peut-être former une nouvelles génération de photographes. Durant la fin de ce même mois, elle habilla Aaron et Gabriel avec un t-shirt et elle leurs avait demandé si ils pouvait donné cette petite boîte à leur père quand il rentrera de l'entraînement.

- ¡ Holà ! Fit Olivier en rentrant et en allant la voir dans la cuisine. Hum ça sent bon, qu'est-ce que tu nous prépare ? Demanda-t-il en l'embrassant

- Poulet à l'ananas badigeonner de gras, sourit-elle. Spécialité de maman, une merveille pour les papilles et j'en avais grave envie !

- J'en salive d'avance ... où sont les garçons ?

- Dans la chambre de Gabriel en train de jouer ou je ne sais pas quoi mais ils sont calmes ... ce qui commence à m'inquiéter

- J'y vais

Il se rendit dans la chambre de son fils, habituellement les famille ayant des jumeaux faisaient partager la chambre mais Olivier se souvient que dans sa famille il y avait une paire de jumeaux mais ils étaient tellement fusionnel que c'était était parfois invivable pour le reste de la famille. Ils étaient d'accord sur ce fait. Ils voulaient que leur fils soient proche comme Patty l'était avec son frère mais ils souhaitaient qu'ils aient leur propre personnalité. Ainsi ils ne partageaient pas leur chambre mais ils étaient dans la même classe en petite section maternelle.

Il les retrouva effectivement dans la chambre de Gabriel mais si ils étaient calme, c'est parce qu'ils étaient en train de dessiner. Quand ils aperçurent leur père, ils allèrent l'accueillir.

- Wow c'est la première fois que vous êtes si calme, dit-il en les serrant dans ses bras.

- Mama nous a promit une double ration de gâteau au chocolat si on restait sage, dit Aaron

- Évidemment, qu'est-ce vous ne feriez pas pour du chocolat, dit-il amusé.

- T'as vu nos vêtements ? Demanda Gabriel

- Et Mama nous a dit aussi de te donner ça, ajoute Aaron en donnant le paquet.

- Merci, fit le papa en prenant le cadeau. Voyons voir vos vêtements

Il regarda attentivement, ils portait chacun un t-shirt bleu avec quelque chose noté dessus en blanc. Il fronça les sourcils en lisant "Big Brother". Puis il regarda le cadeau dans ses mains et défit l'emballage pour y découvrir une petite boîte. Il l'ouvrit et y découvrit une minuscule paire de chausson en laine. Il plissa les yeux et regarda ses fils.

- Vous êtes au courant de quelque chose les garçons ?

- Mama nous a dit que si tu posais la question ..., commença Aaron

- ... tu devais aller la voir, termina Gabriel

Et c'est ce qu'il fit en ayant toujours les petits chaussons en laine. Il la vit faire des aller/retour entre l'îlot central et le plan de travail pour mettre la table et faire tourner le repas. Mais cela commença à lui donner le tournis alors il l'intercepta.

- Tu m'explique ? Questionna Olivier en montrant les chaussons

- C'est des chaussons, répondit-elle de manière enfantine

- Et je suis pratiquement sûr que ça est trop petit pour les garçons !

- D'accord ben c'est le résultat de ce qu'on a fait au Kenya, sourit-elle alors il fit exploser sa joie en la soulevant du sol et en tournant sur lui même.

Ils ne s'étaient toujours pas mariés mais ils y pensaient mais la nouvelle de ce nouveau membre de famille allait une nouvelle fois retardé la chose. Mais ils voulait rendre les choses officielles alors dans le week-end qui suivit, ils avaient profiter que les garçons soit invité à un anniversaire d'un copain à eux, pour se rendre à la mairie et officialiser les choses légalement. Ils feraient la grosse fête plus tard entourée de tous leurs amis et famille.

Et au mois de décembre de la même année, ils accueillir une petite fille répondant au prénom Alana, avec pour parrain Bruce et marraine Jenny, et qui ressemblait en tout point à sa mère.


Cette nouvelle génération purent grandir ensemble en se retrouvant chaque été et à chaque vacances où ils pouvaient se revoir, que ce soit au Japon ou autre part. Chaque joueurs avaient trouvé leur moitié et ils avaient fondés chacun leur famille. Et c'est en apprenant toutes ces réjouissance, que leur tout premier entraîneur, qui avait cru en eux, que Roberto Sedinho se sentait comblé et heureux de voir qu'ils avaient non seulement accomplis leur rêve en tant que joueur mais aussi en tant qu'être humain.

The end