MSAN = Mot Sérieux de l'Auteur Nul :
I can't Leaaaaaaaveeeee
Leave in abouuuut youuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
Je l'écoute en boucle sur mes écouteurs, et je pleure, alors, chut. OUAIS je suis sensible à cette chanson, chut, chut, chut.
À N.
JE T'AIME
"Voilà. Trois petits mots qui n'avaient jamais franchi ces lèvres avant cet instant. Pas une seule fois. Pas comme ça. Il avait entendu d'autres gens les dire, les répéter en boucles dans des livres, des poèmes, des chansons. Mais il n'avait jamais compris pourquoi ni comment. Désormais, il savait qu'on ne pouvait pas s'en empêcher. Ces mots-là n'étaient pas vraiment des mots, mais une pulsion : c'était la seule façon de faire sortir tout ce qui lui dévorait le cœur."
-Wranglestone-
– Je suis égoïste.
Manipulateur.
Et un sacré vampire par-dessus le marché. Souris en coin d'un air carnassier
Quoique que tu en dises, quoi que tu en penses.
C'est lui qui avait raison depuis le début tu saisis ? Je suis un monstre.
Ce qui reste le pire, c'est que moi-même, j'ai eu du mal à l'accepter. Mais maintenant je « sais ».
C'est plus fort que moi. J'adore voler, tromper. Tuer aussi. Faire souffrir. L'orgasme de la torture, c'est si.. Intense, de vous voir hurler, de voir vos yeux exorbités, le sang qui coule de vos blessures, et votre espoir à toute épreuve, résistant, croyant jusqu'à la fin que vous vous en sortirez, que quelqu'un viendra vous chercher… Mais on est pas dans un film ou un livre, chéri.
Ça me provoque cette bouffée d'adrénaline, ce sourire dangereux, cette frénésie au bout des doigts.
On nous parle souvent de ce gène.. Le fameux gène de tueur tu vois ? Ne pense surtout pas que je ne l'ai eu qu'après ma transformation !
Éclate de rire en faisant doucement marcher mes doigts pâles sur ton bras, regardant tendrement la chaire de poule se dessiner sous mon toucher délicat
– Je l'avais bien avant.. Et toi, oui, toi, j'ai tant de temps rêvé.. De ce moment, ou..
Je t'arracherai le cœur pour avoir tant blessé le mien.
Continue de faire courir mes doigts sur ta peau, avant de remonter mon index, pile sous ton menton, caressant ta gorge de mon ongle pour te faire relever les yeux vers moi
– Regarde-moi Harry.
Dépose mon regard fasciné sur la totalité de ton visage, semblant le caresser des yeux, chaque coup d'œil résonnant comme un viol. M'attarde sur tes iris sombres, rebelles, avant d'attraper le scotch retenant tes paroles pour le jeter sur le parquet
– Parle donc, puisque je te le demande.
Fixe mon regard dérangeant dans le tien, et attend quelques secondes, qui se transforment en longues minutes, face à tes lèvres pincées. Souris en coin en déposant ma main de glace sur ta joue, semblant comme la tenir au creux de ma paume, mes dents sortant légèrement de l'emprise de mes lèvres face à ta bouche sèche.
– Hum. Je vois. Tu essayes de résister. Tu ne fais que rendre ta mort plus lente et douloureuse, tu le sais ? À moins que ce ne soit le genre de chose qui te fasse perdre pied.. Ce n'était en tout cas pas le cas de ton copain, il est d'ailleurs mort bien trop vite à mon goût. »
Effectue une petite moue, comme déçu, avant de rapprocher mon visage du tien, glissant mon nez en fermant les yeux contre ta peau bronzée par le soleil, humant ton odeur humaine et masculine comme le plus beau des parfums. Dépose doucement mes lèvres sur ta joue, murmurant d'une voix brisée et torturée.
– Je.. T'aime.. Tant..
Attrape en une seconde ma tête entre mes mains, reculant de ta présence, la bouche ouverte en grand sur des crocs effroyables, les yeux révulsés et hurlant des mots incompréhensibles, parsemés de hurlement, et de « Contrôle-toi ! », semblant au diable en personne. Frappe plusieurs fois mon visage, avec dans mes yeux cette lueur terrible de faim et de suicide, avant de revenir à mon état normal, le visage caché entre mes mains, le dos tourné à toi, ne te laissant apercevoir que mes épaules prisent de tressaillements. Relève un visage soucieux et tremblant, pour commencer à tourner en rond dans la pièce, les mains serrées dans mon dos, évitant tes yeux lorsque que je passe devant toi, mais les sentant parfaitement suivre les mouvements de mon corps avec à l'intérieur d'eux cette pitié mêlée de tendresse.
Me tourne d'un seul coup vers toi, désespéré, et avance pour me retrouver le poing devant ton visage toujours aussi doux, n'aillant pas peur de moi.
– Arrête ! Arrête PUTAIN de me montrer ta tendresse comme cela ! À chaque fois que tu m'adresses la moindre de tes paroles, je me sens replonger comme un drogué en manque.. ALORS arrête, arrête et laisse-moi..
Reprends ma tête dans mes mains, refrénant des grondements jusqu'à sentir mon regard et mon âme se retransformer en froid calculateur, et tes yeux se refermer, attendant leur sentence, qui te paraît si douce par rapport à ma folie
– Laisse-moi.. Te tuer.
Souris, l'air d'un enfant face à son dessert préféré, avant de laisser apparaître une fragilité dans mon masque quand tu te mets à tousser pour lâcher quelques mots d'une voix rocailleuse, tel quelqu'un qui n'aurait pas parlé depuis des années, ce qui est vrai.
– Tu.. Fais-moi ce que tu veux. De toute façon, j'attends la mort avec impatience. Elle seule me permettra de ne plus voir ta sale tronche de monstre plongé dans la folie, que je ne reconnais plus. Elle seule me permettra d'oublier ce que tu es devenu pour me rappeler du toi d'avant. Elle seule me permettra d'expier mes fautes, mais les tiennes aussi. Je ne suis pas aussi cruel que toi, je ne me sentirai pas « bien » quand tu passeras au final le restant de ta vie, ou plutôt de ta mort, car tu n'es plus vivant pas vrai ? Quand tu passeras ce restant-là, à culpabiliser de m'avoir tué, d'avoir tué ta deuxième-âme, ton âme-sœur. Je sais ce que je suis pour toi, et ce que tu es pour moi aussi, crois-moi. Mais je ne suis pas du genre à me laisser guider par mes instincts, et ce n'est pas parce que tu m'étais destiné que j'aurai dû te choisir. Je l'aimais tout autant que toi, mais avec lui il y avait cette petite chose différente.. Et je l'ai choisi à ta place. Tu aurais pu ! Tu aurais très bien pu ne pas aller voir ce vampire pour qu'il te boive le sang, mais tu l'as fait ! Tu aurais pu attendre qu'un jour je me rende compte que c'était toi, ou alors aller vers quelqu'un d'autre et être heureux comme moi je l'étais ! Mais NON tout ce que tu as trouvé à faire, c'est cela, puis le tuer, lui et tous les autres, lui qui était si important pour moi ! Et tuer ainsi au final, toutes tes chances que tu aurais pu d'avoir d'un futur avec moi.
Tu me répugnes.
Autant que tu m'attires.
Vivement que je meurs tiens.
T'écoute attentivement, avant de te regarder cracher à terre sur ta dernière phrase et refermer les yeux, la tête penchée en arrière. Murmure pour moi-même, faisant semblant que tu n'as pas brisé quelque chose en moi « Tu la joues comme cela donc.. »
Approche d'une étagère, laissant mon doigt parcourir la poussière présente dessus avant de le mener à ma bouche pour la souffler. Attrape le magnifique poignard posé sur un coussin de velours bleu, le magnifique poignard qui va te faire souffrir, et me faire souffrir autant que jouir.
Caresse la lame du pouce, glissant mon ongle dessus avant de me rapprocher de ton corps assis sur une chaise, attrapant délicatement ton poignet.
Embrasse ta peau chaude, lumineuse, avant de déposer le métal froid à cet endroit si satisfaisant, ce point le plus clair de ton poignet. Enfonce l'arme tel mon sexe te pénétrant, le sang poisseux dégoulinant sur tes doigts, et le seul silence de ta retenue emplissant la pièce. Lance le poignard écarlate à terre avant de mener tes doigts délicats à ma bouche, pour les lécher un part un, me régalant de te sentir dans ma bouche, ton odeur enivrante et ton existence emplissant tous les pores de mon être jusqu'à me brûler. Glisse ma langue sur le reste de ton bras, retenant cette envie de te dévorer tout entier, aspirant la moindre goutte de ton liquide présent sur toi, jusqu'à atteindre ta mâchoire, puis tes lèvres. Regarde tes yeux fermés sous la douleur, avant de déposer ma bouche rubis sur tes lèvres douces.
Me laisse soudainement emporté par la faim, de désir autant que de ton sang, transformant tes lèvres en massacre rouge, assis sur tes genoux, frottant mon bassin contre ta cuisse, une main autour de ton cou pour prendre appui et l'autre sur ton bras, occupé à y enfoncer mes ongles, prenant mon pied autant que l'on peut le prendre sur Terre. Sens soudainement de l'eau rouler sur mon nez et tracer des traînées humides dans le sang déjà séché, et relève alors des yeux surpris, pour constater, que oui, tu pleures..
Presse mes lèvres contre tes paupières, récupérant tes larmes salées comme le plus précieux des produits de l'homme, chuchotant tel des prières, des mots d'amours et de haine, sous tes bras passant dans mon dos pour m'enlacer me serrer jusqu'à m'étouffer, moi, et mon cerveau malade, qui t'aime à la folie.
N., J'espère fort que tu liras ce texte. J'y ai mis un bout de mon âme, un bout de cette partie enfouie en moi.
Un bout de cette partie qui a vécu certaines choses, dont je t'ai un peu parlé, mais pas un détail.
Un puis j'y ai mis un bout de toi, en rajoutant ce truc de vampire.
Je ne sais pas trop ce que cette histoire signifie, et puis surtout, elle est encore écrite dans ce mode « rp », parce que finalement, ce n'est que moi qui me mets dans la peau d'u personnage, qui agis comme tel, qui pense, le temps d'un instant comme tel. Mais en même temps, je décris finalement, ou j'essaye de me mettre à la place de quelqu'un avec qui j'ai été un jour, dans cette même scène, mais plus réelle c'est sûr (a), la personne présente sur la chaise.
Bisous,
Draychoco.
