Hey ! Et me voilà sur un nouvel OS sur BOTW ! Il est cool ce jeu, donc ça me donne envie d'écrire dessus. Puis Link et Zelda sont si adorable ! x) Je précise mais ça se passe bien dans le passé de BOTW et pas l'Ère du Fléau.
C'est mon premier texte à la première personne ! Bon, comme c'est sous style de journal, ce n'était pas si compliqué. J'espère que ça vous plaira ! C'est aussi mon premier texte en format journal. XD Ça rend plutôt bien, je trouve !
Bonne lecture !
PS : Je viens de découvrir que le site ne prend pas l'écriture barré... Donc j'ai dû souligner les trois premières lignes du texte, mais imaginez qu'elles sont barrées, s'il-vous-plaît. XD
25 pompes. 50 squats.
6 soldats battus.
Bon entraînement ?
Zelda m'a dit d'écrire ce que je faisais dans la journée. Mais bon, je vois pas trop l'intérêt. Je sais ce que j'ai fait aujourd'hui. M'entraîner.
Elle m'a aussi dit d'écrire ce que je pensais. Mais je ne sais pas ce à quoi je pense. Et encore moins ce que je dois penser à écrire de mes pensées. Donc j'écris sans penser à mes pensées que je dois écrire.
Je suis content que Zelda m'ait offert ce carnet. J'en vois pas trop l'utilité malgré ce qu'elle m'a dit. Mais elle a eu la gentillesse de me faire ce présent, et ça me rend heureux. Et ce carnet a l'air d'être cher.
Je crois que ça suffira pour aujourd'hui. Zelda sera contente quand je lui dirai que j'ai écrit dans le carnet.
Je reprends ce carnet après un mois. Un mois et trois jours précisément. Je pensais pas l'utiliser de nouveau, ne voyant pas l'intérêt d'écrire dedans. Mais là, j'ai besoin de me changer l'esprit.
Je ressens une énorme pression. Presqu'aussi grande que quand j'ai dû me montrer digne de l'Épée de légende. Ou je suis encore plus anxieux qu'à cette époque ? Je ne sais pas trop. Mes muscles tremblent et ne semblent plus m'obéir. Je redoute que ça soit pire dans les instants qui viennent. C'est la première fois que ça me fait cet effet.
J'ai d'abord pensé que mes vêtements étaient trop serrés. Mais non. Ils sont parfaitement à ma taille, épousent ma silhouette, m'offrent un aérodynamisme à tout épreuve, tout en renouvelant l'air. Et bien d'autres choses. Enfin, de ce que m'a dit Zelda. Car moi, tant que la tenue me permet de combattre, le reste m'importe peu. Pour ça que j'ai fait quelques passes à l'aide d'un bâton – pas avec une épée, ne voulant pas déchiré le tissu. Après tout, Zelda me l'a fait faire sur mesure, et ça a dû lui revenir cher. Et je veux le garder intact.
Je crois que c'est de me dire que je vais danser avec la princesse d'Hyrule qui me met sous pression. Enfin, pas avec la princesse. Le rang n'a pas d'importance. Mais je vais danser avec Zelda. Et ça me stresse ? Je crois. Elle m'a dit qu'elle voulait faire la première danse du bal avec moi. Ça me fait très plaisir qu'elle ne voit pas que comme son chevalier servant ! Et même si j'ai dû recevoir quelques cours sur l'étiquette et la danse avant d'entrer au service de ma princesse, je n'excelle pas dans cet art. Je ne souhaite donc pas ridiculiser ma demoiselle, sachant que c'est déjà assez compliqué entre elle et la cour royale, à cause de son pouvoir qui ne s'éveille toujours pas.
Pourtant, j'ai vraiment envie de partager ce moment avec elle. D'accepter l'honneur qu'elle me fait. C'est pour ça que je vais donner le meilleur de moi-même ce soir pour la danse. J'ai aussi pris des cours avec Mipha, qui a gentiment accepté de m'aider. C'est vraiment une très bonne professeure, patiente et douce. Et ce malgré toutes mes maladresses. D'où le fait que son visage virait au rouge foncé assez souvent. Même Sidon maîtrise mieux les pas que moi ! Et puis, si jamais un noble se moque trop de Zelda, je lui rendrais une petite visite nocturne, Épée de légende en moi. Pour le battre en duel, je préfère préciser car souvent les gens prennent une mine effrayé. Même si je ne comprend pas pourquoi.
Je n'ai pas vu le temps passer, mais je dois partir. Je veux attendre Zelda devant ses appartements pour lui faire la surprise. En tout cas, maintenant, je suis plus détendu. Ce n'était peut-être pas une mauvaise idée ce carnet.
Je reprends ce carnet encore une fois, ce soir. Certes Zelda m'a dit que j'avais besoin d'écrire qu'une seule fois par jour pour concilier mes sentiments du jour. Mais rien ne m'interdit de l'utiliser plusieurs fois. En tout cas, je ne crois pas. Puis je ne pense pas que cela soit trop grave non plus.
J'avais juste besoin de dire que j'ai aimé valser avec la princesse. J'ai beaucoup apprécié cet instant de partage. « Adorer », je pense que c'est le mot qui convient le mieux. Pendant toute la danse, elle me souriait, douce et compatissante. Dès que nos mains se sont liés, toute la pression que j'avais s'est évaporée. Je dansais avec elle. Je dansais pour elle. Princesse et chevalier servant n'existaient qu'aux yeux des autres, alors que nos apparats fondaient ne laissant que deux adolescents valser au gré des notes.
C'était magique.
Après, cette ouverture de bal, je suis resté avec les autres prodiges. Même si j'ai gardé un œil sur la princesse, devant intervenir au moindre incident qu'il se serait produit ! Daruk m'a dit de me détendre, tandis qu'Urbosa m'a demandé si ce n'était pas plus par jalousie que par devoir. J'avoue de ne pas comprendre encore maintenant ce qu'elle entendait par là. Surtout que je préfère ma situation à celle de Zelda qui devait enchaîner les danses. Avec nombre de courtisans plus prétentieux les uns que les autres, ne s'intéressant qu'à leur richissime nombril. Je la plains vraiment, surtout à feindre ce faux sourire que son statut oblige. Celui-ci déchire ma peau pour atteindre mon âme et la teindre de douleur bien plus efficacement que n'importe quelle épée. Heureusement qu'aucun de ces nobles et bourgeois n'ont pu voir le regard noir que je leur lançais.
J'ai aussi dansé avec Mipha. Je lui devais bien ça, pour la remercier de sa précieuse aide. Je regrette de ne pouvoir lui témoigner autant de tendresse que celle qu'elle me donne. Comme à tous les autres. Au moins ils savent que mon amitié leur est réciproque (même si Revali le nie.). Le mieux que je puisse leur exprimer sera avec ma lame les protéger du mal. Quitte à en être moi-même blessé gravement.
C'était une semaine calme. La princesse a fait quelques ajustements sur Vah'Naboris, puis beaucoup de recherches à la bibliothèque royale. J'ai veillé sur elle, bien entendu. Mais je n'ai pas pour autant négligé mes entraînements de soldat. Je ne sais pas vraiment la raison qui m'a poussé à réécrire dessus. Une envie de parler, de se confier. Une main encourageante dans mon dos qui me pousse en avant. Donc j'ai repris ce carnet pour écrire dessus. Enfin, c'est un journal intime Zelda m'a dit. J'avais pas retenu la première fois.
Ma dame en a aussi un de journal intime. Ah oui, je l'ai découvert car j'ai passé cette après-midi en sa compagnie. Compagnie qui est toujours enrichissante. Et je suis très content qu'on ait pu dépasser l'inimité qu'elle avait pour moi, au début. Depuis que j'ai sauvé Zelda d'une attaque de yigas, elle a commencé à s'intéresser à moi et a baissé sa garde. À l'époque, je n'ai fait qu'effectuer mon devoir de chevalier, mais aussi protéger la jeune femme forte, attentionné et pourtant fragile que j'ai toujours vu en elle. Que je vois encore, même si chaque jour elle se bat et devient plus fière d'elle-même.
Moi qui suis d'habitude si concis, je me rends compte que je me perds souvent en circonvolution dans mes écrits. Je me demande bien pourquoi… Je n'ai pas tant de chose à dire ? Pour en revenir à aujourd'hui, j'ai décidé d'apporter quelques macarons et du thé au jasmin à Zelda, ce qu'elle préfère de ce que j'ai pu observé. Ayant passé plusieurs jours en solitaire dans son laboratoire à travailler sur les fonctionnalités de la tablette sheikah, je me suis dit que ce présent lui ferait plaisir. Ce que je n'avais pas prévu était qu'elle me propose de rester avec elle. J'ai accepté évidemment ! Être auprès d'elle me fait me sentir être auprès de moi et bien, comme une rivière qui rejoint sa mer : un continûment de soi, qui nous reste lié. Et c'est à ce moment que j'ai découvert son journal intime.
Il était ouvert sur un de ses bureaux, alors je me suis penché pour le lire. Je n'ai jamais vu Zelda courir aussi vite que pour aller refermer son journal. Elle était toute rouge aussi, ce qui m'a fait doucement rire. Je pensais que c'était à cause de son effort physique, mais je réalise maintenant qu'elle était peut-être gênée… Je devrais peut-être lui créer un petit accessoire en bois à accrocher à sa tablette Sheikah, une grenouille vu l'adoration qu'elle leur porte (a contrario de moi depuis que la princesse a voulu m'en faire manger une…) ? J'y songerai. J'ai pu ainsi voir la couverture du journal. Elle représentait le héros des cieux, en compagnie de son célestrier, et à ses côtés la réincarnation de la Déesse Hylia, la première Zelda.
Je le signale car le journal intime qu'elle m'a offert doit faire partie de la même collection que le sien. Celui que j'ai représente le héros du crépuscule avec une coupure au milieu, où se trouve à gauche son apparence humaine et à droite son apparence de loup qui se font face. J'ai l'impression que ça nous lie bien plus que nos rôles ou notre objectif de vaincre Ganon. Notre relation dépasse cette histoire de destinée, ou ce qu'attendent les autres de celle-ci. C'est pas juste grâce à cette collection, mais aux rires partagées, à la tendresse qu'on se donne dans nos moments difficiles. Au fait qu'on se ressemble un peu trop à se conformer dans un rôle qui nous est trop étroit, à porter les attentes d'un peuple sur nos épaules bien trop jeunes, à une fatalité flou mais pesante qui nous attend…
Mais dès qu'on se retrouve tous les deux, les aspirations que le monde entier a pour nous deviennent des tâches sur une toile de fond qu'on ne regarde plus. On se retrouve avec l'autre, seulement l'autre. On existe par nous-mêmes. Ne restant que de nos rôles que l'on joue d'habitude des ombres qui se complaisent dans les ténèbres.
Comme pour cette après-midi, où nous avons parlé et ri. On a discuté de nos passions, de nos projets d'avenir quand le Fléau sera enfin vaincu. Elle m'a raconté que le dernier ouvrage sur la technologie Sheikah qu'elle a lu lui a appris plein de nouvelles choses, dont une qui permet de geler des surfaces aquatiques. Raison pour laquelle elle s'est enfermée dans son laboratoire pour savoir si la tablette Sheikah recelait ce pouvoir. De mon côté, je lui ai passé la dernière épopée que j'ai fini de lire, vu qu'elle semblait intéressée par son histoire. Je lui ai confié aussi que sculpter le bois me manquait, et que j'essaierai de me dégager du temps pour ça… Elle m'a répondu qu'elle ce qui lui manquait c'était de jouer de la guitare. Et qu'elle aimerait apprendre à cuisiner. Je lui apprendrais tout ce que je sais ! Car sans vouloir paraître prétentieux, je me débrouille plutôt bien dans ce domaine. Ça me ferait plaisir de lui enseigner ça !
Tout ceci signifie rien pour la majorité des personnes… Nous sommes juste deux adolescents qui discutent. Et pourtant, c'est un luxe que nous ne pouvons nous offrir souvent… Mais je ne l'échangerai pour rien au monde, car c'est un luxe que je partage avec Zelda.
PS : (C'est bien le bon terme pour rajouter des choses à celles que j'ai déjà dite, dans un journal ? Comme dans les lettres ? J'espère.) Zelda m'a aussi signalé qu'un journal intime ne devait être lu que par son propriétaire. Pour ça qu'elle s'est précipitée pour refermer le sien. Ça me rassure de savoir que tout ce que j'écris ne saura su par personne d'autre. Je me sens plus libre, plus honnête avec moi, de cette façon. Et au moins, je n'ai pas à me soucier de la forme que prend mon journal quand j'écris et des conventions à respecter.
Aujourd'hui nous sommes allés, avec ma dame, à la source de la force. Elle y est allé pour méditer, afin d'y éveiller son pouvoir sacré. Les temps se réchauffent, alors elle a consacré presque toute sa journée à rester dans l'eau. Comme les précédentes… Elle se donne tellement du mal pour répondre aux attentes de son père et du peuple qu'elle néglige sa santé… J'ai beau partagé sa douleur et comprendre ce qu'elle vit, je suis incapable de la raisonner. Mes mots sont des feuilles qui sont emportées au loin face à la véhémence des propos de son père et le mépris des nobles qui sont restés en elle.
Zelda ne souhaite que rendre fier ses proches. Elle y travaille dur pour. Je le vois à chaque instant que je passe avec elle. Elle œuvre pour consolider la paix en Hyrule et la garder, loin de toute influence du Fléau. Elle se dédie complètement aux gardiens et aux créatures divines, faisant toujours de son mieux pour les ajuster et les améliorer grâce aux connaissances qu'elle récolte, une façon pour elle de déjà lutter contre Ganon également. Elle se montre toujours forte face aux remarques sur son incapacité à utiliser son pouvoir sacré. Et pour ces raisons, et encore de nombreuses autres… Elle me rend fier d'elle. Je suis fier de servir une princesse aussi déterminé qu'elle, de me tenir à ses côtés.
Alors pourquoi ne le voit-elle pas ? Mes actes ne sont-ils pas suffisant ? Je m'entraîne si ardemment car je souhaite m'investir autant qu'elle. Me serais-je trop reposé sur mes capacités si ça n'avait pas été elle ? Certainement. Pourtant, je suis incapable de lui exprimer la fierté qu'elle m'inspire… L'éloquence n'a jamais été mon fort… Jusqu'à ce que ces paroles sortent, je resterai auprès d'elle, et tournerait ma lame contre tous ses ennemis. Et même après le lui avoir dit, ça sera toujours le cas !
Demain, nous rentrerons au château. Nous avons fait halte dans un relai, pour y passer la nuit. Zelda s'est assoupie directement après le dîner. Je la surveille du coin de l'œil pendant que j'écris ces lignes, voir si elle n'a pas attrapé froid. Je reste persuadé que ça ne lui fait pas du bien de rester des heures dans l'eau presque glacée de ces sources…
C'est pour cette raison que je ne m'éloigne jamais trop loin d'elle dans ces moments. Je veux être prêt à intervenir si jamais elle s'évanouit de fatigue ou de maladie. Certes, ça n'est encore jamais arrivé… Mais à trop puiser dans ses forces, ça arrivera. Alors, c'est pour cette raison que je dois la protéger. Pour qu'elle continue d'inspirer l'espoir au peuple et à nous, les Prodiges, malgré tout. J'aime à penser que rester le plus proche d'elle permet de la réchauffer. Pas physiquement. Lutter contre la gelure dont son cœur est prisonnier. Sentir qu'elle n'est pas seule dans cette épreuve. Je n'avais jamais réalisé tout ça avant aujourd'hui… Je ne savais pas qu'écrire procurait de tels renseignements sur soi. C'est agréable.
Ayant vaincu les monstres sur le chemin à l'allée, le retour devrait se faire plus calmement. J'espère profiter de cet instant pour pouvoir discuter avec ma dame. C'est rafraîchissant de converser avec elle. Puis il faut que je lui offre la grenouille en bois que je lui ai fait pour sa tablette Sheikah.
Je viens de remarquer que c'est la première fois que je prends mon journal quand je suis à l'extérieur. C'est drôle. En tout cas, ça fera rire Zelda.
Désormais, j'écris presque tous les jours dans mon journal. C'est une habitude qui me permet de me poser avec moi-même, tout en me renseignant sur mes comportements. Puis ça me fait sortir de mon mutisme. Certes, je ne parle qu'avec moi (si on peut appeler ça « parler »), mais ça me fait du bien. Je ne peux tout dire à Zelda, par manque de temps ou car j'ignore simplement les conversations que j'aimerais aborder…
Ça me fait du bien, car je ne cherchais pas à me comprendre, à savoir précisément ce que je ressentais. Je ne mettais jamais les mots sur mes sentiments. Ils ne représentaient qu'un amalgame confus qui subsistaient en moi, des pelotes de fil emmêlés de même couleur, qui me laissaient indifférent ne sachant pas les différencier. Je ne sais pas toujours cerner mes émotions, mais ces fils commencent à avoir des couleurs distinctes ! J'ai pris conscience qu'un seul sourire de Zelda suffisait à ma joie, que sa détermination et sa passion nourrissent les miennes. Je n'imagine pas mettre ma lame au service d'une autre, ni de ne plus me tenir à ses côtés dans le futur.
Aussi ce dialogue avec moi-même chasse la solitude que j'ai parfois. Me parler à travers ces pages, c'est renouer avec un autre moi et réapprendre à le connaître. Je ne veux plus m'oublier, plus me mettre de côté pour répondre aux attentes des autres… Puisque c'est au final me perdre en chemin, perdre mes objectifs et mon être. Je ne me complais plus dans l'ombre que je m'impose.
Ce que désire mon cœur c'est de protéger Zelda, et personne ne m'en dissuadera. Je lui donnerai même ma vie, si c'est le seul moyen pour qu'elle accomplisse des grandes choses.
J'ai beau dire ça, et pourtant elle est loin de moi… Ma princesse me manque, même si ça ne fait que deux jours. Elle a dû partir pour prier quelques jours à la source du courage. Elle est accompagnée d'Impa et de quelques autres soldats, ainsi elle est entre de bonnes mains, je n'ai pas à me faire du souci. Tout de même, je souhaite que mes pensées l'atteignent durant son voyage et lui apporte la douceur dont elle aura besoin.
De mon côté, je suis parti à la Montagne de la Mort. J'aide Daruk à éliminer les monstres qui sont récemment apparus dans les environs. Les Magmarok sont les plus coriaces, mais avec quelques flèches de glaces, ils se battent sans trop de problème. (Il faudrait que je repasse au domaine Zora pour en racheter, puis Mipha et Sidon seront content de me voir.). L'influence du Fléau grandit de jour en jour, les ennemis devenant plus fort et se multipliant.
L'éveil de Ganon se rapproche… Je dois tout faire pour assurer la protection de ma dame dans chaque recoin d'Hyrule. Et je dois me préparer à devoir affronter le Fléau sans le pouvoir sacré. Mes coups d'épées devront être encore plus précis et déterminés à suivre cette voie.
Demain, Zelda fêtera ses 17 ans. J'aurais aimé qu'elle passe une bonne fête… Et pourtant, demain, l'heure ne sera pas aux réjouissances. Nous devons aller à Lanelle, afin que ma dame puisse prier à la source de la Sagesse. Troisième et dernière source, où on ne peut qu'y accéder à partir de cet âge symbolique. Elle place tous ses espoirs là-dedans. Afin que son pouvoir s'éveille et être digne de son statut de princesse et de son peuple. Peu importe ce qui se passera, pouvoir ou non, je ne l'abandonnerai pas. Je la soutiendrai quoiqu'il arrive.
Il y a deux mois, Zelda m'a organisé un très beau anniversaire. Certes, c'était en petit comité avec les Prodiges, Impa, Pru'ah et Faras. Ils ont tous été adorables. Puis également, les enfants de la Citadelle d'Hyrule m'ont offert un dessin signé de leur main, me représentant en train de vaincre un dragon maléfique. Je m'amuse parfois avec eux, mais je n'aurais jamais imaginé qu'ils m'apprécieraient autant ! J'ai collé leur cadeau sur la première page de mon journal. Et Zelda m'a fait présent d'un livre de recettes étrangères. J'en ai fait la plupart déjà, et la princesse les a énormément apprécié.
Les souvenirs de cette journée sont gravés dans mon cœur. On a fait une photo de groupe avec la tablette Sheikah aussi, pour la première fois. C'était bien.
Alors, j'aurais aimé reproduire ça pour Zelda. Elle se serait sentie entourée et aimée… J'ai pris tout de même l'initiative d'inviter les autres Prodiges à venir avec nous demain, pour fêter son anniversaire, si elle est de bonne humeur.
J'ai emmené ma princesse cette après-midi à la plaine de Nileck, près du Mont Satori. Je voulais vraiment que Zelda passe un moment agréable, loin de tous ses problèmes, et qu'elle se concentre sur elle. Je lui ai fait un gâteau à la crème et aux fruits (avec suppléments fraises !), et vu qu'elle rayonnait lorsqu'elle en mangeait, je pense qu'elle l'a beaucoup apprécié. Je lui ai enseigné le galop également, avec son cheval. Elle a eu peur au début, mais à la fin, elle s'est mise à rire de plaisir et je l'ai rejointe dans sa joie communicative.
Je lui ai offert des boucles d'oreilles Gerudo, car la dernière fois que nous y sommes allés, j'ai remarqué qu'elles lui plaisaient. Elles m'ont coûté pratiquement mon salaire du mois… Heureusement que je sais économiser mes rubis. Puis, comme elle est une princesse, et je ne savais pas si ce seul cadeau ne serait pas un manque de respect envers sa personne… Alors, je lui ai fabriqué une statuette en bois à l'effigie de son cheval. Elle avait les yeux qui brillaient d'émotions ! J'ai d'abord cru qu'elle était peinée, alors j'ai essayé de la réconforter. Mais elle m'a tout de suite rassuré en me signifiant qu'elle était heureuse de me connaître. Et ensuite, elle a rajouté que j'étais devenu rouge avant de rigoler de nouveau… Pourtant, je n'étais pas gêné ? Juste touché par ses mots.
Puis nous avons parlé de rien. De rien d'important. Ou justement, ne serait-ce pas important pour nous de parler de rien ? Ce que je veux dire c'est que c'est important parfois pour nous de parler sans aborder les difficultés qu'on traverse, les problèmes auxquels on fait face, ou les attentes de notre entourage. De se sentir comme des adolescents normaux, même si notre devoir nous revient souvent en pleine face. Alors on a évoqué le temps, le prochain festival qu'il allait avoir lieu à la Citadelle, que le lait Lon Lon était le meilleur. On a aussi rigolé sur les manies et les traits de caractère de nos amis. C'était vraiment bien.
C'est toujours bien quand je suis avec Zelda.
Lorsque j'ai raccompagné ma dame devant ses appartements, je ne sais pas ce qui m'a pris… Juste avant de se dire au revoir, je lui ai murmuré un « merci ». Pas pour quelque chose de spécifique. Juste un merci général. Pour ce journal intime qui m'aide et me fait grandir, pour sa douceur, pour sa force qui me donne envie de me dépasser, pour ses sourires qui me réconfortent, pour sa détermination et son ambition sans faille qui m'impressionnent. Pour m'avoir permis d'être à ses côtés. Parce que Zelda est vraiment une personne incroyable et superbe.
Et… elle m'a enlacé. J'ai été surpris ! Mais instinctivement j'ai refermé mes bras autour de sa taille, de la même façon qu'elle. Et on a profité de ce contact dans un silence sincère. Je ne saurais dire si l'étreinte a été longue ou courte… Elle a juste duré le temps qu'il faut. Mon cœur est encore empreint de cette chaleur partagée. Je ne veux la perdre.
Quand le Fléau sera enfin vaincu, je voudrai toujours être auprès de Zelda. Et la servir encore plus ardemment chaque jour qui suit. Je ne compte pas non plus m'arrêter à écrire dans mon journal (mes journaux ? Car je vais certainement en avoir besoin d'autre.), puisque je ne veux plus me perdre en chemin. Mes sentiments ne me seront plus transparents, et je ne me sentirai plus seul et distant avec moi-même. Je continuerai d'écrire ce que je pense.
Alors, j'ai eu cette idée de journal intime de Link quand j'ai appris que le descriptif des quêtes en japonais était sous forme de journal que Link écrivait. Donc il commentait et donnait son avis sur les quêtes. Ce qui est extrêmement dommage que les autres versions du jeu ne l'est pas gardé ! Donc je voulais juste expliquer le fait qu'il écrive ces quêtes de cette façon remonte à là, avec Zelda qui lui a offert ce journal. Et qu'inconsciemment après sa résurrection, il continue de cette manière.
Fin, je sais pas si je suis très clair. XD
J'ai peut-être pas fait les meilleures phrases syntaxiques. Mais c'était pour montrer que Link a quelques difficultés pour s'exprimer à l'écrit. Qu'il est pas toujours à l'aise avec une plume. Tant que ça n'a pas entaché votre compréhension du texte !
Puis, j'adore faire un Link innocent et à l'ouest envers ses sentiments en général. XD
À bientôt !
