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Résumé : Todoroki et Midoriya se retrouvent dans le corps de l'autre. Katsuki n'est pas du tout amusé.

Disclaimer : Les personnages appartiennent à Horikoshi Kouhei.

Hello, ceci est une fic très peu sérieuse haha Katsuki ne passe pas un bon moment :') La classe est en troisième année, Katsuki sort beaucoup de jurons et Todoroki & Katsuki sont déjà en couple.

Bonne lecture !


One-shot : Au plus proche

Katsuki pouvait prouver que l'univers entier essayait de lui faire cracher du sang dans le seul but de le tourmenter.

La visage de Deku se tourna vers lui avec une lenteur surréelle, comme une machine à laquelle il manquait un ou deux vis pour fonctionner correctement. Ses yeux parcoururent le corps de Katsuki de haut en bas, et cet acte en lui-même invoqua en Katsuki le désir de se débarrasser d'une soudaine chair de poule malaisante à grands coups de poing — cette sensation ne lui était jamais arrivé, et n'arriverait plus jamais, parce que Deku rendrait son dernier souffle s'il décidait de recommencer ses conneries.

Derrière Deku, visible au-dessus de cette masse verte qu'il appelait cheveux, des yeux bleu et gris impossibles à manquer brillèrent de panique. De la panique, putain. Pourquoi il paniquait alors que rien ne s'était passé les dix dernières secondes ?!

— Kacchan ! couina la putain de voix de Todoroki, tel un minuscule animal de merde qui se recroquevillait sur lui-même, comme s'il s'agissait d'un son extrêmement normal sortant de la gorge de ce connard.

La voix de Deku décida de se manifester également. Katsuki suivit les lèvres de Deku former des syllabes avec horreur et irritation, le coin de l'œil tressaillant et ses paumes de main suintant.

— Bakugou, annonça la voix agaçante de Deku sur le ton le plus monocorde de l'histoire de l'humanité.

Quelqu'un allait crever dans la journée.

— C'est quoi ce putain de bordel et qui j'dois trucider ?!

Le rugissement de Katsuki fut progressivement noyé dans le vacarme de ses mains produisant des explosions lorsque le visage de Deku tenta de faire une moue.


Tout le monde trouvait ça hilarant. Tout le monde pensait que c'était l'occasion parfaite pour se moquer de leur malheur mais c'était pas étonnant, parce qu'ils étaient tous des connards finis dont les cerveaux rebondissaient contre les parois de leurs crânes vides.

— L'alter est totalement inoffensif ! Et il dure au maximum douze heures ? Les cas précédents ont montré qu'il n'y a pas d'effets secondaires, de blessures ou de changement de personnalité ou d'autres choses comme ça, et les victimes vont très bien après que l'alter se soit dissipé. A vrai dire, je ne sais pas si c'est correct de dire que nos corps ont échangé nos âmes… Oh, mais le concept d'âme suppose qu'on possède un certain bagage de connaissances qui n'est pas nécessairement adapté au corps qu'on occupe actuellement—

— Ferme ta gueule, putain. Ferme ta gueule.

Katsuki avait dû s'asseoir pour ça. Les coudes posés sur la table, il était actuellement en train d'essayer de fusionner ses mains avec son visage. Toute la classe bourdonnait avec des bavardages incessants et une curiosité propre à elle car ils adoraient foutre leur nez là où ça les regardait pas, mais à cet instant précis, Katsuki les laissait volontiers savourer ce moment de rigolade pendant que son esprit analysait cette merde.

La voix de Todoroki ne devrait pas avoir l'air aussi guillerette, laissant échapper de sa bouche un enchaînement de mots qui faisaient encore moins sens que d'habitude. Katsuki était quasiment certain que Todoroki n'avait jamais prononcé autant de mots aussi vite de sa vie, et dieu savait que Katsuki avait écouté beaucoup de ses conneries. Des conneries qui avaient été dites sur un ton mesuré et monocorde — pas en produisant ces bruits très sincèrement ridicules de planche à découper.

Katsuki jeta un coup d'oeil au fléau qu'était le duo du jour et leur lança un regard noir. Deku (avec le visage de Todoroki, bordel) leva une main et se gratta la joue.

— Désolé, c'est juste que c'est très étrange mais aussi vraiment fascinant.

— Ouais, c'est ça, marmonna Katsuki.

Todoroki (qui réussissait à la perfection à montrer le visage d'un Deku dont l'énergie vitale avait été sapée de son corps) pencha la tête sur le côté. La signification de ce geste pouvait aller de "cette situation est bizarre et je vais y songer pour la comprendre sans demander de l'aide à qui que ce soit" à "j'ai faim" en passant par "je m'apprête à dire quelque chose d'incroyablement stupide".

— Midoriya, je crois que ton corps veut faire un câlin à Bakugou, déclara-t-il.

— Ferme-la toi aussi si c'est pour sortir des foutaises pareilles ! hurla Katsuki.

— N-Non ? Pourquoi est-ce que je voudrais faire un câlin à Kacchan ? C'est probablement juste toi, Todoroki-kun.

Et Deku, à son tour, utilisait le visage de Todoroki à la perfection pour montrer des émotions flagrantes. Dans ce cas précis, être gêné comme pas possible. C'était Katsuki qui allait imploser d'embarras s'ils continuaient à agir de la sorte.

— Hm, dit Todoroki.

Et cela aurait dû être un avertissement clair et net.

Katsuki pensait qu'il était versé dans les actions stimulées par l'absence d'instinct de survie, mais apparemment il n'avait pas encore découvert les limites de la stupidité de son petit ami et il se retrouva complètement pris de court lorsque Todoroki se catapulta sur lui et enroula ses bras autour de ses épaules.

Todoroki, mais dans le corps de Deku, et Katsuki n'avait pas fait de câlin à Deku depuis qu'ils avaient cinq ans, putain.

— Oh non jamais de la vie, espèce de bouffon ! rugit Katsuki en gesticulant sur sa chaise. Ça me file la gerbe ! Dégage !

— Todoroki-kun je crois que tu devrais relâcher Kacchan avant qu'il ne fasse exploser quelque chose ! Probablement ta tête ! Ma tête ! couina le nerd.

Ledit nerd avait en plus l'audace de créer une nouvelle fréquence de longueur d'onde en faisant monter sa voix dans les aigus dans son état délirant.

Todoroki ne paraissait pas particulièrement menacé par le volume croissant des cris provenant de tous les côtés et continuait à embrasser Katsuki, comme s'il était dans son propre corps et qu'il essayait de s'extirper d'une situation par le biais de gestes affectueux. Bordel de merde.

— Todoroki, je te jure si tu dégages pas dans les trois prochaines secondes je vais te buter, grommela Katsuki.

— Te prendre dans mes bras avec le corps de Midoriya est vraiment différent.

— J'en ai rien à foutre, analyse ce que tu veux après que t'aies éloigné de moi le corps tout transpirant de Deku !

— Je ne suis pas tout transpirant ! rétorqua Deku, indigné. Et tu es mal placé pour parler, Kacchan !

Des grognements qui étaient plus homme des cavernes qu'humains s'échappèrent de la gorge de Katsuki alors qu'il repoussa Todoroki, avec beaucoup moins de violence qu'attendu. Todoroki fit tomber ses bras le long de son corps avec réticence et se redressa, ses sourcils légèrement froncés. Katsuki tenta de dissimuler la chair de poule qui naquit sur ses bras en les croisant sur son torse et en adoptant son visage meurtrier.

— C'est sûrement les muscles, conclut Todoroki. Le corps de Midoriya est… baraqué ? Ouais, c'est le mot. Ça rend les câlins plus agréables.

— Oh purée, grogna Deku en cachant son visage derrière ses mains.

Et puis, voilà quoi. Katsuki aurait fait n'importe quoi pour voir Todoroki initier ce geste, tout embarrassé et réduit à une boule de nerfs bégayante. De préférence à cause de Katsuki, après qu'il ait embrassé Todoroki comme il se devait et déposé des baisers le long de ses poignets, parce qu'il savait que Todoroki aimait les petites attentions ainsi que la sensation des lèvres de Katsuki sur sa peau.

La réalité s'avérait loin de cette idylle et Katsuki fut forcé de se souvenir que dans le moment présent, Todoroki avait tenté de l'étouffer en lui infligeant le corps de Deku.

— Est-ce que tu te rends compte de ce qui sort de ta bouche ? demanda Katsuki d'un ton sans humour.

Todoroki haussa les épaules.

— J'analyse.

— T'as vraiment un grain, putain.

Todoroki haussa de nouveau les épaules. Deku semblait prêt à tomber dans les pommes.

Katsuki ne s'était pas réveillé ce matin pour subir ce foutoir sans nom.


— Kacchan, est-ce que tu peux—

Katsuki péta son crayon en deux et se retourna en un éclair.

— M'appelle pas avec ce nom à la con quand t'es le corps de Double Face ! aboya-t-il, foudroyant Deku du regard.

— Désolé, grimaça Deku. Tu veux que je t'appelle Bakugou ? Beurk. Nope. Pas possible.

Katsuki se retrouvait dans l'obligation d'être d'accord avec Deku parce qu'effectivement, dégueu.

— M'appelle pas comme ça non plus !

— Mais tu veux que je t'appelle comment alors ?

— Prononce pas mon nom du tout, connard !

— C'est pas sympa, Kacchan.

— Je vais t'étrangler à mains nues, Izuku.

Deku cligna des yeux, une fois, puis toute sa contenance s'illumina. Son sourire s'étira jusqu'aux oreilles et bizarrement, cela transforma le visage de Todoroki en une expression qui paraissait tout à fait être à sa place. Tout allait bien. Ouaip, tranquille. Katsuki devait simplement souffrir en silence pendant encore quelque temps et après la vie reprendrait son cours.

— Je voulais juste emprunter ton crayon, mais vu que tu l'as cassé, je vais demander à quelqu'un d'autre, rit Deku.

— Et c'est la faute à qui, à ton avis ?

Deku tapota l'épaule de Sero pour lui demander un crayon. Katsuki observa l'échange avec agacement, en voyant à quel point Sero était amusé par la situation. Sero était la personne, après Katsuki, qui connaissait le mieux les expressions faciales de Todoroki, depuis qu'ils avaient instauré leurs sessions de lecture manga — et Todoroki pouvait montrer beaucoup d'enthousiasme lorsqu'il se lançait dans des divagations liées à ses lectures. Pour être honnête, Katsuki n'avait pas envie que quelqu'un d'autre que lui voit cette facette de Todoroki.

Katsuki attira l'attention de Todoroki en se tournant vers lui, et plissa les yeux. Todoroki posa les grands yeux verts de Deku sur lui, restant stoïque pendant quelques secondes, puis il porta lentement une main à sa bouche, et lui envoya un baiser. Quelqu'un s'étouffa avec sa salive comme une merde.

Katsuki bondit sur ses pieds, le visage en feu, et hurla.

— Vous pouvez pas arrêter de faire les cons juste pendant une journée ?! Vous faîtes exprès de me taper sur le système !

— Bakugou, assieds-toi, déclara Aizawa d'une voix fatiguée.


Todoroki, durant le reste des cours, aurait pu percer des trous dans le cou de Katsuki avec son regard insistant. Renforcé par la capacité de Deku à fixer du regard des objets comme s'il s'agissait d'un projet scientifique ou académique, ça rendait le poids de ces yeux sur sa nuque encore plus malaisant.

De ce fait, pendant la pause, Katsuki marcha jusqu'au bureau de Todoroki, ignora son regard inquisiteur, et lui administra une pichenette sur le front.

— Aïe, lâcha Todoroki.

— Arrête de me regarder comme ça, c'est chiant.

Todoroki plissa les yeux. Sur le visage de Deku cela aurait pu être intimidant, si Deku n'avait pas été frappé par une malédiction appelée tête de bébé qui le suivrait jusqu'à la mort.

— Être dans le corps de quelqu'un d'autre est vraiment pas pratique, soupira Todoroki.

— J'aurais pas deviné, répondit Katsuki en levant les yeux au ciel.

— Je peux pas t'embrasser.

Une vague de quelque chose virevolta dans la poitrine de Katsuki en entendant ces mots, mais la voix ne collait pas du tout et il résista à l'envie pressante de se renfrogner. Tous ces sentiments contradictoires lui donnait la migraine.

— Plus tard, marmonna Katsuki. L'alter est censé se dissiper dans la soirée, si vous êtes chanceux.

Todoroki acquiesça, son expression sereine et ses lèvres courbées en un de ces sourires doux qu'il réservait pour Katsuki. Même dans le corps de Deku, il parvenait à le reproduire. Et Katsuki reconnut ce sourire parce que cet enfoiré le menait par le bout du nez et il avait hâte de l'embrasser aussi.


— Je peux pas utiliser One for All, annonça Todoroki pendant l'entraînement.

Todoroki forma des poings avec ses mains, un air concentré sur son visage. Le visage de Deku. Bref.

— Oh. Et Blackwhip ?

— Non plus. Peut-être parce que One for All réagit à la personne qui l'a reçu, et non au corps.

— Ça me paraît logique ! Donc ma théorie sur nos âmes possédant des connaissances et un ensemble de compétences est vraie !

Katsuki fronça le nez et rassembla tous les efforts du monde pour ne pas aboyer sur Deku et lui ordonner d'arrêter de faire des choses avec la tête de Todoroki, parce que Deku avait pas à jouer avec les traits de son visage comme ça — il avait pas à les contorsionner en des expressions dégoulinant de mignonitude, comme l'émerveillement et l'extase. Purée, Katsuki avait envie de le trucider.

— Je pense que j'arrive à sentir le feu et la glace traverser mon corps, mais je n'ai pas envie de créer une catastrophe en utilisant un alter que je ne contrôle pas, soupira Deku. Ton alter est vraiment puissant après tout, Todoroki-kun.

— Tu aurais pas eu de problème. Mon corps se serait souvenu du fonctionnement de mon alter.

— Personne va se péter quoi que ce soit, essayez même pas de faire un truc débile, grogna Katsuki.

— Ça aurait pu être sympa…

Todoroki fronça un peu les sourcils, les lèvres légèrement retroussées, comme s'il désirait réellement faire des expérimentations avec un alter qui allait sans aucun doute lui briser les os à peine deux secondes après son activation. Katsuki, malheureusement, aimait cet idiot.

Ils s'entraînèrent au corps à corps à la place. Katsuki prit grand plaisir à leur botter les fesses, car l'un des deux se sentait trop petit tandis que l'autre avait du mal à ajuster sa nouvelle portée et ils ne parvinrent pas à offrir un combat digne de ce nom. Bien fait pour eux, vu le cauchemar qu'ils lui faisaient vivre.


L'incident se termina d'une manière assez décevante, tout compte fait. Ils étaient en train de déterminer si les soba avaient le même goût que dans leur perception originelle (oui, Double Face, les soba avaient un goût normal pour une personne normale qui possédaient des papilles gustatives normales), puis d'un coup ils furent aspirés dans leurs propres corps dans une lumière. Todoroki et Deku clignèrent des yeux.

— Ça y est, plus de bordel ? demanda Katsuki avec un large sourire.

Deku (avec la bonne tête) sourit de toutes ses dents. Katsuki emporterait dans sa tombe le fait que son cœur se gonfla avec soulagement quand il vit le visage familier du nerd illuminé par une expression radieuse.

Katsuki chassa ce sentiment de son corps avant que quelqu'un ne remarque ses émotions positives à propos de Deku en public, et tourna la tête en direction de Todoroki. Et cela en dit long sur Katsuki, quand son estomac se tordit avec affection en observant la petite lueur dans les yeux de Todoroki qui trahissait la joie qu'il ressentait. Incroyable, sérieux.

Todoroki se tapota, commençant par ses biceps puis descendant vers ses avant-bras pour enfin poser ses mains sur sa taille. Il hocha la tête avec approbation. Il avait déjà fait des trucs plus bizarres par le passé, songea Katsuki, mais ça restait chelou.

— Tu vérifies que t'es en un seul morceau ?

— Je ne me sens pas différent, offrit Deku.

— Pareil, répondit Todoroki, puis fixa Katsuki du regard.

Ça devrait pas être légal d'avoir des yeux aussi magnifiques. De magnifiques yeux qui semblaient toujours vides, malgré les minuscules cristaux d'émotions qui y amenaient de la vie — Katsuki mit des mois avant de pouvoir déchiffrer toutes les micro-expressions de Todoroki, et les revoir après une journée entière de bizarrerie titillait tous les nerfs de Katsuki programmés pour répondre à Todoroki avec un regard plein de tendresse.

Cependant, Todoroki demeurait un petit con.

Deku, de l'autre côté de la table à manger, ouvrit la bouche pour dire quelque chose à propos des soba ou un autre sujet sans importance, mais fut coupé dans son élan lorsque Todoroki tacla littéralement Katsuki pour lui faire un câlin beaucoup plus agressif que celui qu'il avait donné dans la journée. Katsuki fut sonné par cette action, sa chaise basculant sur le côté avant de se renverser et lui avec, emportant Todoroki dans sa chute non sans lâcher des jurons colorés. Ils s'effondrèrent en une masse de membres en désordre mais les bras de Todoroki restèrent fermement enroulés autour de Katsuki, et il ne montrait aucun signe de lâcher prise.

— Tu veux bien arrêter de te jeter sur moi comme ça ? beugla Katsuki.

Peut-être qu'il y avait quelque chose qui clochait chez Katsuki, s'il avait été incapable de prédire et esquiver les attaques de Todoroki deux fois dans la même journée.

Le corps de Todoroki dégageait une chaleur agréable, pressé tout contre celui de Katsuki, et bien que la situation rendait actuellement Katsuki grincheux, il s'agissait d'un poids rassurant. Il leva les bras et les passa autour des épaules de Todoroki, et serra. Todoroki émit un bruit d'appréciation.

— Je préfère te faire un câlin dans mon propre corps, lui dit Todoroki contre son oreille.

— Ta dégaine de grande perche est au moins utile pour prendre les gens dans tes bras, ricana Katsuki.

Leur bazar avait probablement attiré l'attention de tout le monde, mais Katsuki s'en cognait royalement. Il attrapa le visage de Todoroki entre ses mains, l'inclina dans un angle convenable, et écrasa ses lèvres contre celles de Todoroki. Todoroki répondit immédiatement et suivit ses mouvements en harmonie absolue, presque avec désespoir, comme s'il allait rater sa chance s'il ne donnait pas tout ce qu'il avait dans cet unique baiser. Katsuki sentait les contours du sourire de Todoroki, et il savait qu'il souriait aussi — c'était enivrant, une bouffée d'air frais et une familiarité réconfortante réunies en un moment parfait.

Lorsqu'ils se séparèrent, une expression totalement stupide s'était installée sur le visage de Todoroki, mais Katsuki savait pertinemment qu'il ne pouvait pas faire de remarque là-dessus car les probabilités qu'il arbore une expression tout aussi débile étaient trop élevées à son goût.

— Je savais pas que je t'avais manqué à ce point, se moqua Katsuki.

— Tu peux parler, rétorqua Todoroki en ne se départant pas de son sourire. Même si je pense qu'on devrait poursuivre ça autre part avant que nos amis soient davantage traumatisés.

En bruit de fond, des couinements retentirent, quelqu'un essaya de se retenir d'exploser de rire, et Deku poussa un long grognement. Ha.

— C'est juste des faibles.

— Mais avant ça, j'aimerais finir de manger mes soba.

Katsuki leva les yeux au ciel et poussa Todoroki pour l'éloigner de lui. Todoroki roula sur le sol tel un ver de terre avant de s'asseoir.

— Va manger tes soba de merde avec ton palais chelou, alors.

— Si tout le monde a un palais comme celui de Midoriya, ils ratent quelque chose en n'appréciant pas les soba.

— Évidemment. Ta logique est implacable.

— Je sais.

Cela n'avait fait qu'un jour, mais son petit ami lui avait manqué, et Katsuki était également ravi de retrouver toutes les conneries qu'il racontait d'une voix monotone. Todoroki avait de la chance que Katsuki lui porte tout cet amour.


Merci d'avoir lu !