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Hé ! Bien le bonjour (ou le bonsoir) à toi qui arrive sur cette histoire ! Prims pop nous a demandé un Drarry selon ce prompt: "Au détour d'un couloir Ron surprend Draco imbriqué dans Harry. Raconter la réaction de Ron"
Marina Ka-Fai, l'une de nos auteurs, a relevé le défi!
Disclaimer: Harry Potter est l'oeuvre de J.K Rowling.
Résumé: Il est des choses que l'on découvre par le détour d'un couloir... et on voudrait ne l'avoir jamais vu.
Les découvertes du couloir
Les couloirs ne sont pas supposés gémir… pas quand aucun fantôme ne le traverse. Et surtout pas de jour ! Alors qu'il revient terrain de Quidditch pour un entraînement durant lequel Harry lui a beaucoup manqué parce qu'il se sent terriblement nul, Ron ne peut que maugréer entre ses dents. Ombrage est vraiment une peau de vache, à bannir ainsi son ami parce que lui a l'audace de dire la vérité ! Ca, en plus d'être une vendue du Ministère. Comme Percy… Ce sale traître ! Ce qu'il a pu oser dire et faire à leurs parents lui retourne encore le cœur… Une bonne douche lui fera du bien, il se videra l'esprit. Mais entre les murs épais du château, des soupirs se font entendre. Au début, le gardien des Gryffondor n'y prête pas attention, sans doute des amoureux qui se bécotent loin de la pudibonderie de l'autre crapaud en cardigan rose…
Puis il finit par entendre que ce sont deux garçons.
Ron n'est pas homophobe : lui n'est absolument pas attiré par les garçons, a du mal à concevoir cette attirance parce qu'il n'est pas concerné. Mais l'amour, tant qu'il ne blesse pas, qu'il est consenti entre deux personnes capables de consentement, ça, il le comprend. Et on ne choisit pas qui on aime. L'un de ses frères lui annoncerait qu'il est gay, il resterait la même personne. Il ne cesserait jamais de l'aimer.
Cependant, ce fait le marque d'autant plus car des couples du même sexe à Poudlard, pour ainsi dire, il n'y en a pas.
Ou peut-être se cachent-ils, de peur d'être rejetés, jugés et moqués ?
Après tout, même dans le monde sorcier, la discrimination perdure : les sorciers nés-moldus sont vus comme inférieurs par certains. Et Hermione se rappelle sans doute encore la gifle du rejet, d'un monde cruellement similaire à celui des moldus, en ce qui concerne son acceptation des premiers de la classe ? Si c'est ça, alors c'est bien triste, selon lui, d'avoir peur et de se priver de tenir la main de la personne aimée à cause de quelques idiots… Il faudrait peut-être en parler avec leur chef de maison, faire quelque chose.
Puis, les sons se font plus précis…
Et Ron se sent rougir.
Ce ne sont pas des chants d'amour qu'il entend.
Ce sont des envolées de luxure.
Un couple, apparemment homosexuel, s'adonne au plaisir du coït diurne et pas tout à fait caché, parce que le danger excite apparemment…
Il ne devrait pas aller voir, mais sa curiosité l'emporte. Il veut juste identifier les amants, s'en aller sans demander son reste…
Puis il se fige.
Les bras contre le mur, penché, Harry s'offre à son pire ennemi, lequel semble plus qu'heureux de le faire sien, leurs deux corps unis pour un temps dans une position qui ne laisse absolument pas place à l'imagination.
Harry et Draco sont amants…
En vrai, on dit bien que l'amour est proche de la haine, alors l'inverse doit être vrai… Il pourrait se montrer, exprimer toute sa stupeur, le monde qui lui tombe sur la tête mais il ne le peut pas…
Parce qu'autant il s'en contrefiche de Malfoy, autant il refuse de causer une gêne à son meilleur ami.
Sa sexualité ne regarde que lui.
C'est à lui de s'en ouvrir à lui s'il le désire.
Il n'a pas à le mettre sur le fait accompli, à lui faire croire, même involontairement, même pour quelques secondes, qu'il le trouve ignoble, qu'il va l'abandonner.
Il s'éloigne, trouve un coin tranquille où il laisse s'échapper un puissant
-Par la barbe de Merlin !
Mais au moins, Harry ne l'aura pas entendu.
Et lui, il attendra qu'il soit prêt à lui dire.
Parce que c'est ça que font les amis : ils se soutiennent, et parfois, le silence est la meilleure des béquilles.
