Marina vint se blottir contre Elvis, il était en vacances et pouvait profiter de sa famille. La blonde enfouit son visage dans son cou. Le brun arqua un sourcil :
-Tout va bien ma chérie ?
-Je suis enceinte.
-Tu es sûre ?
-C'est ma cinquième grossesse donc oui, je reconnais les signes.
-Je vois.
-Tu n'es pas heureux ?
-Bien sûr que si ! Avoir un enfant avec toi est toujours une bénédiction ! Je suis sûr que ce sera encore un magnifique bébé.
-Tu n'es pas fâché ?
-Bien sûr que non ! Il faut être deux pour faire un bébé, donc je suis tout autant responsable que toi. Je suis heureux que notre famille s'agrandisse ma chérie, vraiment.
La blonde soupira de soulagement, elle avait eu si peur qu'il le prenne mal. Le brun la serra dans ses bras pour la rassurer. Certes ils n'avaient pas prévu d'avoir un autre enfant, mais c'était une excellente surprise. La jeune femme l'embrassa :
-Un autre enfant !
-Je sais oui, nous ne nous y attendions pas, mais ça va être merveilleux.
-Je sais mais... est-ce que tu accepterais que je me fasse opérer pour ne plus avoir d'enfants après ? Je n'ai plus vraiment l'âge pour devenir mère, après celui-là.
-Tu n'as que 33 ans ma chérie.
-Je sais, mais je ne veux pas prendre le risque de perdre un autre enfant parce que mon corps est de plus en plus vieux. J'aimerais que cet enfant soit notre dernier.
-Je suis d'accord, je veux que tu te sentes bien ma chérie. C'est ton corps, c'est à toi de décider si tu veux d'autres grossesses ou non.
-Je sais, mais je voulais en discuter avec toi, car tu es mon mari, ça te concerne aussi.
-J'ai déjà trois enfants merveilleux, et là je vais en avoir un quatrième, c'est largement suffisant ma chérie.
Il l'embrassa tendrement et elle resta blottie contre lui. Elle avait envie de pleurer tant elle était heureuse, elle avait eu si peur qu'il prenne mal la nouvelle et qu'il refuse qu'elle se fasse opérer ! Elvis murmura :
-J'accepterai toujours tes choix ma chérie, et avoir un enfant avec toi sera toujours une chose merveilleuse pour moi. Je t'aime, tu es la femme de ma vie, j'aime qu'on ait des enfants, et je suis d'accord avec le fait qu'on en ait pas d'autres après celui-là. Moi non plus je ne vais pas en rajeunissant donc je comprends tes craintes ma chérie.
Il sourit et caressa son dos, la gardant ainsi contre lui. Il était si bien contre elle, c'était une chose si naturelle entre eux, c'était leur façon à eux de pouvoir faire le vide, de pouvoir recharger leurs batteries. Ils savaient qu'être dans les bras de l'autre était le meilleur endroit pour retrouver espoir, se remettre sur pied, pour fêter quelque chose, pour aimer... l'être aimé était la solution qui leur permettait toujours de mieux se sentir après.
