Vendredi 17 décembre
[Ven 00h09]
Un petit conseil : ne fais jamais ça. C'est terrifiant ce qui s'y passe.
[Ven 00h44]
Je continue mon exploration des bas-fonds de l'humanité : je suis des comptes Twitter de gens qui, pour le dire poliment, n'ont pas tout fait la même opinion que moi sur l'eugénisme et les évènements de la seconde Guerre Mondiale.
[Ven 00h44]
Comment peut-on laisser des gens pareils s'exprimer librement ? Oo
[Ven 00h48]
Pire, se REPRODUIRE ! Certains ont des enfants.
[Ven 00h49]
'Tain, l'humanité va pas dans le bon sens.
[Ven 01h24]
J'avais faim, alors j'me suis fait des œufs brouillés. On n'a jamais parlé gastronomie. Molly dit que tu manges pas beaucoup. Qu'est-ce que tu aimes ?
[Ven 01h29]
J'en ai marre d'avoir des phrases qui commencent par « Molly a dit que ». C'est chiant de ne pas savoir des trucs sur toi que je devrais connaître, en fait.
[Ven 01h31]
J'ai refait du thé, aussi.
[Ven 01h57]
Ah ça y est, je crois que je suis allé encore plus profond dans ma déchéance : j'ai lu attentivement quasiment tous les articles d'un tabloïd que j'ai pu trouver sur des gens dont j'ignorais l'existence jusqu'à récemment. Comment peut-on dire que ce sont des « célébrités » ? J'ai jamais entendu parler d'eux.
[Ven 02h00]
Toujours pas de nouvelles. Ni de toi, ni de Lestrade.
[Ven 02h14]
Comme je commence à fatiguer, mon esprit pense à des trucs carrément bizarres. Au rang de mes options actuelles, je me dis que tu es mort, que je vais t'écrire éternellement, et que bientôt un autre mec va m'écrire en disant que c'est son numéro, et tout va recommencer car le monde est un cycle. Point négatif : ça veut dire que je suis condamné à mourir dans cette option, pour transmettre le flambeau au suivant.
[Ven 02h28]
Autre option : tu n'as jamais existé. C'est juste moi qui l'ai inventé, et depuis quinze jours, j'écris dans le vide total. Point négatif : ça veut dire que Molly et Lestrade et les autres gens qui te connaissaient sont aussi des émanations de mon esprit cinglé, et donc je suis en fait bon pour l'asile. Ou alors, j'y suis déjà, et je plane complet ? Si c'est le cas, franchement, c'est nul, parce que j'ai eu FROID de OUF dans mes délires, et ça devrait pas être permis, ça !
[Ven 02h36]
Autre option : c'est moi qui suis mort. En Afghanistan, peut-être, ou l'avion qui me ramenait s'est crashé ? Et donc la mort, c'est ça. C'est sympa.
[Ven 02h37]
Ou alors j'suis dans le coma, et j'invente tout ça.
[Ven 02h37]
Merde, j'fatigue vraiment, mais j'arrive plus à dormir.
[Ven 02h49]
J'angoisse trop. Ou alors, c'est tout le thé que j'ai bu. Entre la théine et l'envie de pisser que ça provoque...
[Ven 02h58]
Aucune option ne me paraît très réaliste.
[Ven 02h59]
! ! ! !
[Appel entrant : vers Sherlock Holmes]
— Bonsoir, John.
— Oh mon Dieu, Sherlock, c'est bien toi ! T'es vivant, bordel ! Ça va ?
La voix, angoissée, rauque, abîmée de John, était un déchirement pour les oreilles.
— Je suis vivant, tout va bien, oui, merci. Je suis navré que tu te sois inquiété, s'excusa sincèrement Sherlock.
— Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Je... Sérieux, j'ai cru que j'allais crever d'angoisse alors que je t'ai jamais vu, c'était trop bizarre.
— Pourquoi tu chuchotes ?
— J'ai des voisins, idiot, rit doucement John. C'est le milieu de la nuit.
— Ah. Si tu le dis.
— T'as prévenu tout le monde que tu vas bien ? T'es où, d'ailleurs ? interrogea John.
— Chez moi, évidemment.
— T'es sérieux, là ?
— Bien sûr, pourquoi ?
— Sérieux, tu comptes m'expliquer ? Prévenir quelqu'un ? On s'est tous inquiétés pour toi, putain ! Tu peux pas juste appeler comme une fleur au milieu de la nuit comme si de rien n'était !
Il y avait quelque chose de drôle dans la contradiction de la voix énervée de John, qui pourtant continuait de chuchoter. Sherlock sourit, sans en faire la remarque pour autant, conscient que son interlocuteur le prendrait mal.
— J'enverrai un message à mon frère pour le prévenir quand on aura raccroché, promis. Je voulais juste te rassurer. Tu avais l'air vraiment inquiet.
— Tu serais pas inquiet, toi, si quelqu'un que tu connais disparaissais comme ça ?
— Je n'ai pas disparu. J'ai eu quelques désagréments qui m'ont retardé.
John soupira.
— Tu veux pas m'expliquer, en fait ? Soyons clairs, Sherlock, j'ai crevé d'angoisse toute la journée, tu m'appelles, super, merci, l'intention est louable, mais si t'expliques rien, j'suis pas sûr d'avoir envie de te pardonner, en fait, et juste faire comme si de rien n'était.
Un silence. Sherlock ne répondit rien.
— Laisse tomber, soupira John. Je vais dormir.
— Attends ! Ce n'est pas... ce n'est pas que je ne veux pas t'expliquer, mais je ne peux pas.
— Garde tes excuses pour quelqu'un d'autre, Sherlock.
— Je suis sincèrement désolé, murmura Sherlock, si bas que John douta de l'avoir réellement entendu.
— Attends, bouge pas. Je vais... att...
Le bruit de sa voix, indistinct, fut remplacé par des froissements et des crissements désagréables, obligeant Sherlock à éloigner l'écouteur de son oreille.
— C'est bon. J'suis là. Tu m'entends ?
— Oui.
— J'ai branché mes écouteurs et je me suis installé plus confortablement, pour pas tenir mon tél. Je veux te parler d'un truc. T'es bien installé ?
Sherlock haussa les épaules, avant de se rappeler que John ne pouvait pas le voir.
— Ça ira pour moi. Qu'est-ce qu'il y a ?
Un bruit surprenant dans l'écouteur lui apprit que John venait de respirer bruyamment, et une fois de plus, Sherlock regretta de ne pas le voir. Il détestait le téléphone pour cette raison, ne pas avoir les indices visuels, ne pas savoir ce que John exprimait par son corps, ne pas comprendre ce qu'il ressentait. C'était frustrant.
— Lestrade a dit quelque chose à ton sujet, attaqua John clairement, ayant clairement abandonné les chuchotis. Enfin, plus exactement, il a dit un truc et je l'ai entendu, il ne ME l'a pas dit. Il parlait à ton frère... et il a dit quelque chose du genre vérifiez les squats habituels, des fois qu'il ait replongé.
— ...
— T'es vraiment chez toi, Sherlock ? Ou bien chez toi est une manière de dire un hosto, une clinique, un centre de soins ? C'est pour ça que tu peux pas sortir comme tu veux, et que tout le monde s'est inquiété ?
— ...
— Tu me dois la vérité, en fait.
Sherlock déglutit difficilement. Il n'avait aucune envie d'avoir cette conversation.
— Je suis réellement chez moi, dans mon appartement, murmura-t-il. Je ne t'ai pas menti là-dessus. Je croyais que Lestrade t'y avait emmené ?
— J'me suis dit qu'en fait, il voulait juste vérifier si t'étais pas rentré à ton appart, si tu t'étais enfui de ta clinique ou ton centre ou je sais pas quoi.
— Oh. Bonne déduction.
John rit, et le cœur douloureux de Sherlock s'allégea inexplicablement.
— Merci pour le compliment, génie.
— Qu'as-tu déduit d'autre, alors ? demanda bravement Sherlock, parce qu'il n'y avait plus vraiment de raison de s'accrocher à ses non-dits.
— Déduit, j'pense pas que ça soit le terme exact, hein. On va plutôt dire compris. T'es un junkie. Tu l'étais. Drogué à quoi, je sais pas. Mais Molly et Lestrade sont au courant, et ils ont pensé que tu avais replongé, et on t'a cherché dans tous les coins à défonce de Londres, ainsi que vers tes revendeurs habituels. C'est pour ça que t'as un réseau de sans-abris. Enfin c'est lié, quoi.
Sherlock sourit de nouveau, dans le noir de la pièce, sans que personne ne puisse le voir.
— Pas mal du tout. Du moins, dans les grandes lignes. Je ne te vois pas, mais je devine au son de ta voix que tu penses que je ne suis qu'un camé en manque, mais ce n'est pas le cas. Je suis clean, et je n'ai pas replongé. Puisque tu ne m'as pas posé la question verbalement, oui, le fait que je ne puisse pas réellement sortir est lié à ma consommation récréative de stupéfiants, que mon frère désapprouve. Ma... situation est compliquée, pour le moins. Et je n'ai pas...
Il hésita.
— Je n'ai pas envie de te l'expliquer par téléphone. Ce sera plus simple de visu.
— ...
— John ?
— Tu es vraiment en train de proposer de me voir ? Pour m'expliquer ?
— Si tu le souhaites, oui, souffla Sherlock avant de perdre tout courage.
— Je...
Il n'arrivait pas à déduire la voix de John. Excitation ? Envie ? Peur ? Dégoût ? Refus ?
— J'adorerais ça Sherlock, vraiment. J'suis terrifié, mais oui, oui, oui ! Vraiment oui !
— Tu pourras vérifier que tes théories sont fausses, et que je suis réel.
John explosa de rire, et c'était la plus belle chose que Sherlock avait entendue de toute sa vie.
— Quand, alors ? Demain ?
— Demain ?
— Rooh, ta sémantique, j'te jure !
Sherlock ne pouvait pas le voir, mais il imagina sans mal John rouler des yeux d'un air excédé. Dans son imagination, le regard restait tendre et gentil. Mais c'était sans doute que son imagination. Personne n'avait jamais eu ce genre de comportement à son égard, et il savait qu'il ne devait rien attendre.
— Demain du genre aujourd'hui en fait, puisqu'il est trois heures du mat. Mais j'ai pas encore dormi vraiment donc c'est demain pour moi, tu m'as compris, hein !
— Je préférais être certain, répondit posément Sherlock. Et donc non, ça ne va pas être possible. Je dois résoudre le meurtre de Lestrade, j'ai eu tes photos et tes messages... ça risque de me prendre du temps.
— Euuuh, ouais, enfin, tu peux bien prendre une heure de pause là-dedans, non ? demanda John, un peu blessé.
Sherlock émit un drôle de bruit, comme s'il grinçait des dents, et John eut un frisson. C'était le genre de bruits qu'il détestait.
— Ce n'est pas le problème du temps libre. C'est juste que lorsque je suis sur une enquête, je ne peux faire que ça. Mon cerveau n'est pas disponible pour autre chose.
— Genre tu te nourris pas et tu vas pas pisser ? répliqua cyniquement John.
— Quelque chose comme ça, oui.
— T'es pas sérieux ? demanda John, incrédule.
— Ça m'arrive d'oublier de manger pendant plusieurs jours, oui. En tout état de cause, je ne veux pas avoir cette conversation avec toi en étant... parasité par l'enquête.
John rit, sans que Sherlock comprenne vraiment pourquoi.
— Tu parles vraiment comme t'écris, c'est marrant ! Ok, ça va, j'ai compris, j'attendrai. Tu te dépêches de résoudre le meurtre, alors, je veux mon rencard !
Sherlock n'avait toujours que son imagination à disposition, mais dans sa tête, John souriait.
— Je résous toujours les enquêtes le plus rapidement possible.
— J'imagine ouais ! Tu me tiens au courant, alors ? Là faut qu'j'dooooooorme.
Sa voix s'étira en un long bâillement.
— J'ai t'nu à l'angoisse, mais maintenant qujsais qutu vasbien, j'fatigue.
— Ta diction s'en ressent, commenta Sherlock.
— Ta gueule, s'amusa John. Bonne nuit, Sherlock. J'suis content que tu sois en vie. Qu't'ailles bien.
— J'en suis assez content moi-même. Bonne nuit, John.
— Bisous.
[Appel sortant vers Sherlock Holmes : fin d'appel]
[Ven 13h20]
Salut, Sherlock :)
[Ven 13h21]
J'viens de me réveiller. J'crois que j'ai jamais autant dormi ! J'ai sombré à vitesse grand V hier !
[Ven 13h23]
Comment ça va, toi ? :)
[Ven 13h24]
Je n'ai pas dormi, si c'est la question. Est-ce que tu peux me préciser ce que tu entendais par « marque sur les bras » dans ton message vocal, hier ?
[Ven 13h37]
T'es un robot mutant qui ne dort jamais, en fait, ou quoi ?
[Ven 13h37]
Des bleus. Des hématomes, si tu préfères.
[Ven 13h39]
D'après mes analyses, je suis humain, mais ça reste à prouver.
[Ven 13h39]
Quel genre d'hématomes ?
[Ven 13h43]
Oh tu l'es, c'est certain ;) Je n'ai pas de doute là-dessus.
[Ven 13h45]
J'me souviens pas bien, hein. J'ai été sacrément occupé par autre chose, après coup, ça a gommé mes souvenirs ;p Mais des bleus normaux, du genre qu'on se fait quand on se cogne et qu'on marque facilement, tu vois le genre ?
[Ven 13h46]
Non, pas exactement. Peux-tu préciser ?
[Ven 13h51]
J'veux dire qu'en tant que médecin, j'ai été formé à détecter les sévices volontaires et les blessures liées à des coups portés par un autre humain, et je sais bien le reconnaître. Après, y'a des gens qui marquent plus ou moins facilement quand ils se cognent. Ma sœur faisait partie de ces gens qui avaient des bleus TOUT LE TEMPS. Elle était maladroite, et dès qu'elle se cognait dans un truc, même hyper légèrement, le genre de truc dont tu te souviens pas, bah deux jours après, elle avait un bleu. Du coup, elle savait jamais d'où ils venaient, c'était juste comme ça.
[Ven 13h52]
Le cadavre ça faisait vraiment ça, des tas de petits bleus à des endroits où les gens maladroits se cognent. Ça t'aide ?
[Ven 13h54]
Est-ce que le reste de ta famille était maladroite, aussi ?
[Ven 13h59]
Non, pourquoi ? C'est important ? Oo
[Ven 14h01]
Donc, pour ta sœur, c'était l'alcoolisme qui la rendait maladroite.
[Ven 14h03]
Oo
[Ven 14h03]
Ah putain, j'oublie ça parfois. Ce que tu fais.
[Ven 14h04]
Plutôt que causer de ma sœur, tu veux pas t'intéresser à ton mort ?
[Ven 14h05]
Les deux sont liés. Peux-tu me confirmer les problèmes d'alcool de ta sœur ?
[Ven 14h08]
Harry est liée au meurtre ? Oo
[Ven 14h08]
Tu déconnes ?
[Ven 14h08]
Qu'est-ce que tu racontes ?
[Ven 14h09]
Non, pas directement. Ma réponse, s'il te plaît.
[Ven 14h10]
Je comprends pas !
[Ven 14h11]
Ma réponse, s'il te plaît.
[Ven 14h15]
T'es chiant.
[Ven 14h15]
Et oui, Harry a la bouteille facile et la démarche vacillante quand elle a picolé, t'es content ?
[Ven 14h16]
Merci. Comme notre victime.
[Ven 14h19]
Quoi ? Non, il était pas bourré, y'avait rien en ce sens. Il sentait pas l'alcool, et Lestrade a interrogé sa famille, ils n'ont jamais dit ça. L'alcoolisme, ça se voit, hein.
[Ven 14h24]
Il va falloir des analyses. Je pense pour une maladie de foie. Qui fait fermenter ce qu'il ingère, et donc créé de l'alcool dans son sang, sans qu'il boive pour autant.
[Ven 14h25]
Hein ? C'est possible, ça ?
[Ven 14h26]
À toi de me le dire. Tu es médecin, non ?
[Ven 14h27]
J'ai jamais entendu parler de ça ! Oo Je vais chercher.
[Ven 14h28]
Merci. J'attends ton retour avant d'émettre ma théorie à Lestrade, je te prie de faire vite.
[Ven 14h29]
Plus vite je trouve, plus vite tu retrouves le meurtrier, plus vite on se voit ? ;p Ouais, j'ai une bonne motivation xD
[Ven 16h46]
Hey
[Ven 16h46]
J'ai trouvé qqch.
[Ven 15h46]
Je te l'ai envoyé sur ton mail :)
[Ven 16h46]
Bon courage avec ça !
[Ven 16h46]
Ah !
[Ven 16h46]
Je regarde ça immédiatement ! Merci, John.
[Ven 16h48]
De rien :) Résous bien des meurtres :)
[Ven 16h48]
John... ?
[Ven 16h49]
Oui ? Y'a un blème ?
[Ven 16h49]
Tu sais de quel mail tu m'as envoyé le tien ?
[Ven 16h50]
Oui :)
[Ven 16h50]
Il y a ton nom de famille.
[Ven 16h50]
Je suis au courant. C'est mon adresse mail « officielle ». Enfin, celle que j'utilise le plus quoi. Avant j'avais celle de l'armée aussi, forcément, mais elle n'est plus active.
[Ven 16h51]
Et ouais, je sais que y'a mon nom. Tu m'as donné le tien y'a des lustres.
[Ven 16h52]
Tu sais qu'un lustre correspond à une période de cinq ans ?
[Ven 16h53]
Tu sais que t'es chiant avec ton côté terre à terre, parfois ?
[Ven 16h53]
Pourquoi tu as fait ça ?
[Ven 16h55]
T'écrire avec mon adresse officielle et pas la bidon que j'ai créée pour toi ?
[Ven 16h56]
Oui.
[Ven 16h58]
Parce que j'attends que tu résolves un meurtre pour te rencontrer :)
[Ven 16h58]
Au boulot, d'ailleurs, pourquoi tu me parles encore ? ;p
[Ven 16h58]
Tu méritais d'avoir mon nom, Sherlock. On a passé le stade où j'ai peur que tu sois un dangereux psychopathe.
[Ven 16h59]
Enfin, pardon, t'es un grand malade dangereux, et t'es probablement psychopathe, mais j'ai pas peur, puisque j'en suis certain xD
[Ven 16h59]
Merci, John. Je ne sais pas quoi te dire.
[Ven 16h59]
Ne dis rien et résous le meurtre, Sherlock :) Ce sera ma plus belle récompense.
[Ven 17h00]
Pis j'dois avouer que y'a un côté assez fantasmant à savoir que tu résous des crimes, c'est assez fou à imaginer ;) Donc ouais, évidemment que tu méritais mon vrai nom.
[Ven 17h00]
Allez, cogite maintenant. Moi j'vais faire un tour en centre-ville pour me dégourdir les jambes, j'ai passé l'aprem à faire des recherches pour toi. À tout' ! Bisous ! *cœur*
[Ven 17h01]
À plus tard, John, et encore merci. Ton aide m'est précieuse.
[Ven 23h55]
John, si tu voulais faire disparaître une preuve, comment t'y prendrais tu ?
[Ven 23h56]
Je ne suis pas un criminel, tu es au courant de ça ?
[Ven 23h56]
Tu as forcément été entraîné à la pensée criminelle, à l'armée, pour être capable de détecter les terroristes. Donc ?
[Ven 23h57]
Pff.
[Ven 23h57]
Ok.
[Ven 23h57]
Quel genre de preuves ?
[Ven 23h58]
Je ne sais pas, justement.
[Ven 23h58]
Je suis pas certain de te suivre, là.
[Ven 23h59]
Je suis certain du coupable. Mais Lestrade a des opinions très arrêtées sur la légalité de ces affaires, c'est pénible. Et manifestement, mon assurance certaine de l'identité du coupable n'est pas une preuve suffisante pour arrêter quelqu'un et le faire condamner. Il est assez procédurier, je trouve.
