Désolée d'avance pour les éventuelles fautes d'orthographe, je ne me suis pas relue ! Je vous préviens : scènes matures et très longues au programme, 5401 mots en tout haha.. ^^ Bonne lecture !
Eren avait mal, horriblement mal au bas du dos. Hier, Livaï avait tenu sa promesse et l'avait prit sans aucune préparation dans presque toutes les positions sans le laisser jouir.
Sur le moment, ça avait été terriblement bon. Plutôt douloureux lors de la première pénétration, mais vraiment exquis par la suite. Ils avaient baisé comme de vraies bêtes sauvages mais l'orgasme qui avait suivi leurs nombreux rounds avait été délicieusement libérateur.
De toutes les fois où ils s'étaient unis, celle-ci avait sûrement été la meilleure. Le brun en était convaincu.
Couché dans son lit, il ressassait les évènements de la veille, un peu rougissant.
Bordel, plus ça va et plus j'ai envie de lui… Pourtant il m'a assez bien.. comblé…
Il se sentit frémir en pensant à la façon dont la verge de Livaï l'avait rempli, au moment où ce dernier avait mordu sa nuque et lorsque ses cuisses furent saisies par les mains puissantes du Caporal.
Ah… On a tous les deux gémis plutôt fort… J'espère que personne ne nous a entendu..
Il pensa à la réaction que pourrait avoir Armin, Mikasa -ou pire, Jean- s'ils découvraient leur secret. Frissonnant d'horreur, Eren se redressa dans sa couchette avec grande difficulté. Son dos lui faisait un mal de chien, bordel.
Le jeune homme s'était réveillé à l'avance, sachant que les gardes qui étaient censés le réveiller n'étaient pas les plus généreux. Il préférait donc rater quelques minutes de sommeil pour éviter les gentilles attentions de ses gardiens.
Ceux-ci vinrent enfin le libérer, plus tôt que d'ordinaire, ce qui attisa la curiosité et la méfiance d'Eren. D'habitude, ils prenaient le plus de temps possible pour retarder au plus le moment où ils devraient voir celui qu'ils appelaient ''Le Monstre''.
Cette fois-ci ce fut deux femmes et un homme qui vinrent ouvrir la porte de son cachot.
- Allez, dépêche toi le demi-titan. Ne sois pas en retard pour l'expédition, lui cracha l'une des gardes en le libérant de ses entraves aux poignets.
Les deux autres le surveillaient, le dardant d'un regard glacial, tandis qu'Eren écarquilla les yeux. Après ce qu'il s'était passé hier, il avait totalement oublié la sortie extra-muros !
Mais comment je vais pouvoir tenir en selle avec une telle douleur ?! C'est du domaine de l'impossible ! Est-ce que… Oh merde… Ça faisait partie de Sa punition ?...
Réalisant soudainement la merde dans laquelle il s'était fourré, le jeune homme déglutit, totalement paniqué. Son pouvoir titanesque ne l'avait pas guérit durant la nuit, jugeant sûrement cela inutile et le brun se maudit intérieurement.
Si faire des pipes à son supérieur revenait à crever de douleur sur un cheval, il ne lui en fera plus jamais !
Eren fit une moue boudeuse. Il ne pouvait rien faire. Le jeune homme était dans l'obligation de participer à la sortie et son pouvoir ne semblait pas se manifester en vue d'une possible guérison de dernière minute…
Tant pis. Je n'ai plus qu'à ignorer au mieux le tiraillement et faire comme si de rien n'était… Je ne vais pas en mourir après tout. Se dit-il en soufflant doucement.
Quelles conneries ! Eren avait eu tort de A à Z, impossible d'ignorer une brûlure pareille ! Sur la selle de son animal, il retenait difficilement ses grimaces de douleur. Sa mâchoire était fortement crispée, ses sourcils froncés et la respiration coupée dès que son cheval accélérait.
C'était une sensation absolument horrible, ses fesses lui faisaient un mal de chien et d'affreuses courbatures faisaient contracter ses muscles dorsaux. Plus loin, sur sa monture, Mikasa le regardait avec inquiétude, ayant remarqué son comportement suspect.
Merde… faut pas que les autres se doutent de quoique ce soit, je dois éviter les questions gênantes.
Les soldats ne s'étaient pas encore séparés, restant groupés pour se rendre sur le lieu de la division. Le protagoniste sentait peser le lourd regard de sa sœur adoptive ainsi qu'un autre, bien plus électrisant, sur sa nuque dégagée et Eren se mordit la lèvre en reconnaissant l'intensité des prunelles de son caporal.
Bon sang, mais que me veut Mikasa ?.. Ça devient insupportable, si elle doit me dire quelque chose qu'elle le fasse rapidement ! Nous n'allons pas tarder à appliquer la formation et à ce moment là nous serons séparés…
Le brun décida alors de confronter la jeune fille, son caractère impulsif prenant le dessus. Un air contrarié sur le visage, il se dirigea avec sa monture vers l'orpheline, déterminé. Arrivé à côté d'elle qui le dévisageait toujours, il l'interpella.
- Eh ! Mikasa ! Qu'est-ce qu'il se passe, pourquoi tu me fixe comme ça ?
-Eren… Je pense que tu ne devrais pas faire cette expédition avec nous, tu as l'air mal en point.
-Qu'est-ce que tu racontes ? Je suis en pleine forme ! Tu psychotes encore, c'est tout..
-Ton teint est plus pâle que d'habitude mais tu n'as pas de fièvre, tu n'as de cesse de grimacer comme si tu avais mal et tu es si droit sur ton cheval qu'on aurait dit que ta colonne vertébrale s'est transformée en bâton.
Avant même qu'il ne puisse rétorquer, une voix criarde retentit par-dessus les bavardages des soldats.
-Oï espèce d'idiot suicidaire ! C'est quoi cette tête, on dirait que t'as un balais dans le cul ! S'écria Jean.
Pas loin, ouais…
- Je t'emmerde le canasson, j'aurai peut-être passé une meilleure nuit si t'avais pas crié comme une pucelle en te tripotant !
-EHHH ?! ENFOIRÉ JE VAIS TE TUER !
Jean parcouru la distance qui le séparait d'Eren avec son destrier, le visage défiguré par la colère. Mais, avant qu'il ne puisse atteindre son rival, une lame tranchante fendit l'air et vint séparer les deux adversaires, coupant l'élan du décoloré.
Leurs yeux écarquillés autant par la surprise que par l'angoisse se posèrent alors instinctivement sur le détenteur de l'épée, craignant déjà les conséquences de leurs chamailleries en voyant le caporal Livaï au bout du manche.
- Oï, sales gamins, c'est pas le moment de vous tirer les cheveux. Vous retardez toute la troupe avec vos conneries alors fermez vos gueules et avancez avant que je ne m'énerve, cracha-t-il.
-Aye Caporal-chef…
Ils se remirent alors en marche, fusillés du regard par leur supérieur.
Quelques instants plus tard, les militaires formèrent de petits groupes et commencèrent la formation comme prévu. Le but de l'expédition était clairement d'explorer le maximum de territoire afin de trouver de nouvelles ressources.
Cependant, alors qu'ils allaient rebrousser chemin en fin de journée, une pluie violente et soudaine tomba. La terre se transformait petit à petit en une boue profonde et dangereuse, l'avancée des troupes s'en vit ralentit. De sombres souvenirs vinrent s'imposer à l'esprit de Livaï… il n'allait pas recommencer les erreurs du passé.
Il réfléchit à toute vitesse. Il fallait faire vite. À quelques kilomètres de leur position se trouvait un petit bâtiment en bois construit en cas de secours. Un messager devait aller alerter les autres troupes, ils allaient faire une halte et attendre que la pluie se calme avant de rentrer.
Le caporal devait rester avec ses subordonnés pour les guider. Dans leur petit groupe composé d'Eren, lui et deux autres soldats, il fallait désigner deux pigeons voyageurs. Le choix était vite fait. Il était responsable d'Eren après tout.
Le supérieur leur dicta les instructions, devant crier pour se faire entendre sous le boucan de la pluie.
- Horikoshi et Yamamoto, allez prévenir les unités nord et sud du repli ! Et dites au major qu'Eren et moi allons se réfugier dans l'abri de secours, à l'Est, nous rentrerons une fois la drue calmée !
-Bien Caporal-chef !
Le petit groupe de quatre se divisa alors, partant dans deux directions différentes. Livaï et Eren continuèrent le chemin, galopant à toute allure pour se réfugier le plus rapidement possible et prendre ainsi le moins de risques.
Leurs souffles erratiques troublaient le calme de la cabane. La pluie s'abattait sur le toit avec force mais le son était apaisant. Ils avaient attachés leurs montures sous un petit préau derrière la bâtisse pour ne pas qu'ils s'enfuient et restent sous l'averse. Lorsque les deux hommes entrèrent après avoir enlevé leurs bottes (sous ordre du supérieur, évidemment), le parquet en bois grinça sous leur poids. Ils étaient complètement trempés, si bien que des petites flaques d'eau commençaient à se former à leurs pieds.
La bâtisse avait été construite en cas d'urgence comme celui-ci et contenait quelques rations de nourriture ainsi qu'un lit d'appoint. Les murs étaient assez solides pour tenir contre les lourdes rafales de vent qui frappaient l'abri, bien que certains courants d'air parvenaient à se glisser entre les planches en bois.
Le plus âgé commença à enlever les sangles qui entravaient son corps musclé, puis sa chemise, et Eren déglutit. Il avait encore les souvenirs de la veille en tête et il avait bien malgré lui envie d'une récidive… Pas que ça soit possible avec son dos en compote, pensa-t-il. Aussi surprenant que cela puisse être, il tenait un minimum à sa santé physique.
Soudain, alors que le jeune était perdu dans sa contemplation des courbes de son supérieur, ce dernier se retourna vers lui, un air moqueur dans le regard. Eren rougit, prit en flagrant délit de matage.
- Quoi, ce que je t'ai donné hier ne t'as pas suffit ? Gamin pervers… dit le caporal d'un ton mi-moqueur mi-sensuel.
- M...Mais pas du tout ! Je, je regardais juste…
- C'est ce que j'ai vu oui…
Le brun perdait totalement ses moyens, honteux, tandis que Livaï le regardait d'un air tendre, ce qu'Eren ne vit pas. Le titan rougissait en balbutiant lorsque soudain, il se figea, ses grands yeux verts écarquillés. Livaï s'était rapproché de lui, toujours torse nu, et avait saisi sa nuque d'une main avant de déposer un lent baiser sur ses lèvres.
C'était un geste délicat que le brun pouvait presque qualifier d'affectueux s'il ne connaissait pas un minimum son supérieur. Parce qu'il savait que ce dernier n'était ni doux ni aimant. Il était sensuel, passionné, animal et parfois même brusque. Bien que ce n'était pas pour lui déplaire…
C'est pourquoi il ne répondit pas tout de suite à son baiser. Mais il se reprit bien vite en sentant les lèvres douces et moelleuses du Caporal reculer légèrement et sa main quitter son cou. Les yeux un peu vitreux, ne réalisant pas tout de suite ce qu'il venait de se passer, Eren s'agrippa soudain à la nuque de Livaï, plongeant ses doigts dans ses cheveux mouillés avant de fondre sur la bouche du plus petit, son cœur battant furieusement dans sa poitrine.
L'embrassé gémit de surprise puis saisit les hanches du brun en répondant à son baiser. Leurs muscles cardiaques s'affolaient dangereusement dans leurs cages thoraciques tandis que leur étreinte se fit plus langoureuse et fiévreuse. Transi par les sensations qui le parcourait, Eren laissa s'échapper un soupir haletant entre deux bécots.
C'était différent des autres fois et ils le sentaient mais n'avaient aucune envie de s'arrêter. Le moment était charnel et brûlant, comme d'habitude mais quelque chose avait changé. C'était plus intense, plus émouvant et ça les bouleversaient complètement.
Cette fois, les sentiments étaient de la partie… mais ils ne le savaient pas encore.
Leurs respirations étaient saccadées, des frissons parcouraient leurs corps des pieds à la tête et ils se dévoraient les lèvres à pleine bouche, leurs entrailles en proie à un brasier de désir.
Sans quitter la langue d'Eren, Livaï déboucla les sangles de l'équipement tridimensionnel de l'adolescent puis sortit sa chemise de son jeans blanc avant de la déboutonner avec empressement. Il la fit glisser sur les épaules musclées du brun pour lui ôter et quitta ses babines pour dévorer son cou à découvert.
Le plus grand frissonna en sentant le haut-gradé le lécher avant de le mordre, le faisant sursauter. Son jeans blanc et mouillé était de plus en plus serré et malgré la douleur encore présente de son dos, il mourait d'envie de l'enlever et de voir son supérieur prendre soin de son entre-jambe…
Ce dernier se sépara du brun durant quelques secondes, le temps d'enlever leurs pantalons. Eren laissa échapper une plainte, ressentant le froid à l'endroit où les lèvres de Livaï le dévoraient quelques instants plus tôt.
Les deux hommes se retrouvèrent alors en caleçon, face à face et se détaillant du regard. Sur le torse, l'adolescent avait encore de multiples suçons et morsures datant de la veille tandis que le plus vieux arborait également quelques marques parmi les griffures et les cicatrices.
Eren avait encore un corps juvénile. Sa peau à la couleur du miel était douce et de fines cicatrices marquaient l'étendue duveteuse et lisse. Celle de Livaï était parsemée de souvenirs de ses combats, mais ça ne le rendait pas moins sexy. Ses muscles roulaient sous sa peau d'albâtre, son torse se soulevait au rythme de sa respiration.
Le plus jeune se mordit la lèvre.
- On dirait que tu apprécies la vue… le taquina le caporal.
- Je suppose que toi aussi, à en juger l'enthousiasme de ton mini toi.
- Disons que mon ''mini moi'', répondit-il pour reprendre les mots de son subordonné, est du genre insatiable…
- C'est pas pour me déplaire, conclut le demi-titan.
Amusé, Livaï avança et colla son corps contre celui d'Eren, puis passa une main dans le cou de ce dernier avant de l'attirer vers lui pour dévorer sa gorge, ne résistant plus à l'attraction que lui faisait ressentir la vision tentatrice de la musculature de son amant.
Leurs torses humides s'appuyaient l'un à autre et, en bas, leurs érections cachées par le tissu se frottaient tandis que les deux hommes donnaient des coups de bassin pour accentuer la friction. La langue chaude de Livaï parcourait le cou et les clavicules d'Eren, les lâchant par moment pour mordiller sa peau rougit.
Le plus âgé entendit l'autre déglutir. Il savait parfaitement que cette partie de son corps était très sensible et mettait le jeune en émoi chaque fois qu'il s'attardait dessus.
Livaï se baissa doucement, descendant progressivement ses baisers sur le corps du demi-titan. À genoux devant lui, le caporal agrippa les bords de son caleçon et le fit lentement glisser le long des jambes musclées du brun. La sensation du tissu effleurant délicatement son épiderme ne manqua pas de lui flanquer milles frissons.
Sa protubérance se dévoila aux yeux acérés de l'homme aux cheveux noirs qui se lécha la lèvre inférieure avec envie. Il posa ses lèvres douces sur l'intérieur des cuisses d'Eren, léchant ses vergetures claires, les suçotant parfois et augmentant l'envie du brun.
C'est tellement satisfaisant de voir ce gars si dominant d'habitude à genoux devant moi… mais beaucoup trop excitant pour mon propre bien, s'il continue de me faire languir comme ça je vais pas tenir longtemps...
Il passa ses doigts dans la crinière humide de Livaï avant d'éloigner sa tête de son bassin. De son autre main, Eren saisit sa propre verge et entama de longs vas et viens, observant le regard luxurieux de son amant le détailler avec un désir presque palpable.
Les yeux verts de l'adolescent étaient enflammés d'envie. Sa paume branlait avidement son pénis maintenant pleinement dur devant les yeux vitreux de son supérieur, toujours à genoux face à lui.
-Ouvrez la bouche, caporal…
Celui-ci ancra son regard dans les prunelles exotiques du subordonné, hésitant à obéir à l'ordre. Il avait sa fierté après tout… Il saisit le sexe raide de son amant, l'empêchant de se masturber et lui faisant pousser un faible geignement frustré. De l'autre main, le plus petit rapprocha son bassin de son visage.
Il lécha alors toute la longueur du pénis, se réjouissant des soupirs alanguis que lâchait Eren. Ce dernier resserra sa prise sur ses cheveux ébènes, sa tête basculant en arrière sous le plaisir terrassant que lui prodiguait la langue brûlante de l'homme sur son intimité.
Livaï détailla chaque expression qui traversait le visage rougi du jeune tandis qu'il enfonçait son membre dans sa bouche. Ses sourcils bruns froncés, ses yeux plissés sous le plaisir et sa bouche grande ouverte, laissant échapper une lituanie de gémissements d'extase, le garçon aux mèches rebelles devenait une véritable incarnation du sexe pour le plus âgé.
Ce dernier lécha son gland, passant le bout de sa langue contre la fente de celui-ci, avalant toute trace de liquide pré-séminal. Il le suçait lentement, faisant grogner Eren et raffermir sa poigne sur son crâne.
- Annh… Li-Livaï… plus vi- Ngghh… plus vite Livaï, il haleta fortement, j'en peux plus…
- Sois patient, gamin, c'est moi qui dirige ici.
- M-mais…
- Chht.
Il ne tenait plus. Le plus grand était au bord du précipice et il n'allait plus pouvoir réfréner ses pulsions qui lui chuchotaient à l'oreille d'accélérer. Soudain, le mécheux lui fit de longues gorges profondes, enfonçant son pénis frémissant jusqu'à la garde tout en faisant durer ses vas et viens. Le brun céda. Il saisit durement l'épaule de son caporal et donna de rapides coups de bassins dans sa bouche à la surprise de celui-ci.
Livaï attrapa brutalement les hanches du jeune homme, tentant tant bien que mal de le faire ralentir. Le sexe de son amant cognait au fond de sa gorge, frottait contre sa langue. Il n'avait plus aucun contrôle sur le désir animal d'Eren et la main de ce dernier l'empêchait de reculer sa tête.
Putain de merde… ça m'excite, pensa Livaï.
Le supérieur n'arrivait pas à respirer, des larmes perlaient au bord de ses yeux. Il griffa la cuisse hâlée du demi-titan, à bout de souffle, alors qu'il sentait sa verge palpiter sur son palais. La tension était devenue insupportable et le plus grand se déversa dans un dernier vas et viens dans la cavité brûlante de son supérieur hiérarchique, lâchant une longue plainte érotique.
L'emprise de ses doigts se desserra sur les cheveux de jais de Livaï qui en profita pour se dégager et prendre une grande inspiration.
-Espèce de merdeux, il toussa, t'essaies de me tuer ou quoi ?!
Le chef de l'escouade paraissait assez énervé… Eren déglutit, tentant de calmer les tremblements qui le parcouraient après ce délicieux orgasme. Ses joues rosirent de honte et il détourna le regard. D'un côté, il avait terriblement envie de s'excuser, mais…
Il n'avait qu'à pas titiller mes instincts, pensa-t-il puérilement.
Et puis, si cette expérience lui permettait de voir une telle expression de débauche sur le visage habituellement neutre de l'homme aux yeux acier, ça valait le coup de se prendre quelques coups…
À genoux face à son bassin, Livaï reprenait doucement sa respiration. Ses mèches corbeau étaient en bataille, le contour de sa bouche était humide et ses lèvres étaient gonflées et rougies par le passage du sexe imposant de l'adolescent. Cependant, Eren remarqua que derrière la lueur courroucée de son regard magnétique se cachait un désir endiablé, ardent.
Un simple coup d'œil vers le bas confirma l'hypothèse qui commençait à germer dans l'esprit du garçon tandis que l'autre se débarbouillait sommairement sans faire attention à lui. L'entre-jambe de Livaï était dressé et tendu dans son sous-vêtement humide de désir et, s'il regardait bien, Eren pouvait même voir les petits sursauts de la verge pulsante dans sa prison de textile. Les mains du plus vieux tremblaient d'excitation mal contenue.
Un rictus malicieux vint creuser les fossettes du brun. Ses doutes se confirmaient… Il semblerait en effet que son supérieur avait plutôt apprécié la brutalité avec laquelle il avait baisé sa bouche…
Amusé et excité par sa nouvelle découverte du penchant masochiste de Livaï, le jeune homme releva la tête de ce dernier et planta plusieurs baisers lents sur ses lèvres, le coupant dans sa besogne de maniaque.
La pression de leurs lèvres collées ne manqua pas de faire frémir à nouveau les deux amants, l'atmosphère chaude de la cabane faisant remonter leur libido en flèche. L'homme aux cheveux noirs se redressa sur ses deux jambes, ignorant le tiraillement dans son entre-jambe pour embrasser plus langoureusement son partenaire.
Il mordilla sa lèvre inférieure et la suçota, décrochant un soupir de plaisir à Eren qui goûtait à la saveur de son propre sexe sur la langue du caporal. Les mains de celui-ci se mirent à caresser ses hanches nues quand, d'un coup, il agrippa l'arrière de ses cuisses tremblantes et le souleva pour le plaquer contre lui.
Un léger gémissement de douleur s'échappa de la bouche du brun, luttant difficilement contre les courbatures qui lui lançait les muscles dorsaux, ne voulant pas stopper leur étreinte.
Les jambes d'Eren entourèrent rapidement son bassin et ses bras s'accrochèrent à sa nuque pour ne pas tomber, sans briser leur baiser passionné. Livaï se dirigea alors vers le lit d'appoint au fond de la pièce, le jeune homme dans les bras, non sans en profiter pour lui tripoter le derrière.
Il bascula son centre de gravité pour déposer son amant sur le matelas quand soudain, il perdit l'équilibre, l'esprit embrumé par le désir puissant qui pulsait dans son bas-ventre. Eren tomba donc brusquement sur la couche, lui arrachant un cri douloureux.
Son dos se cambra tant il avait mal, la souffrance qu'il avait réussi à oublier pendant quelques instants revenant à grand pas pour lui massacrer les lombaires. Le caporal, penché au-dessus de lui, s'était figé, ses sourcils étaient froncés et ses prunelles claires reflétaient son incompréhension. Puis, une lueur de lucidité parcourut son regard et un rictus malicieux vint se peindre sur ses lèvres.
- Ahh ? Un souci avec ton dos Jaeger ? Je me demande comment t'es arrivé là… Ça sera pas très pratique pour ce que j'avais prévu de te faire cette nuit… devrait-on annuler ? Dit-il d'un ton moqueur mais dont on pouvait distinguer un fond de sérieux.
Il s'approcha du corps courbé d'Eren et passa sa langue brûlante sur son téton avant de le mordiller sensuellement. Le souffle du plus jeune eut un accro et son cœur manqua un battement. Merde, il avait vraiment envie de coucher avec Livaï, là maintenant… Ses douleurs n'allaient quand même pas gâcher ce moment, si ?...
Après tout, c'était sûrement la dernière fois que les deux amants pouvaient être seuls ensemble sans avoir peur de se retenir pour ne pas se faire remarquer par leur entourage…
La seule et unique fois où ils pourraient déchaîner leurs sentiments sans retenue.
Le brun se figea tout à coup en sentant ses yeux s'emplir d'humidité. Une vague puissante d'une émotion qu'il ne saurait décrire lui broya le cœur. Non. Il ne voulait pas arrêter, quitte à se casser les vertèbres, il voulait faire l'amour avec son amant. Parce qu'il l'aimait.
Hein ?
Eren eut l'impression que son cerveau venait d'être court-circuité. Il aimait Livaï, lui ? Son caporal avec qui il entretenait une liaison secrète basée uniquement sur le sexe ? Son rythme cardiaque s'accélèra soudain, en proie à un mélange de sentiments tout aussi destructeurs l'un que l'autre : la panique et l'amour.
De son côté, l'homme aux cheveux noirs observa son gamin passer par différents états sans parvenir à un comprendre un seul. Il avait cessé ses caresses depuis un certain moment, gardant cependant une main sur sa hanche, l'autre le maintenant en équilibre au-dessus d'Eren.
Il eut un pincement au cœur en voyant les larmes commencer à border les yeux de ce dernier, puis devint confus en voyant ses joues devenir cramoisies et il craqua en le sentant commencer à trembler contre lui, comme angoissé par quelque chose dont il n'imaginait pas l'importance.
Le soldat posa ses mains sur les joues de son cadet et l'embrassa doucement pour tenter de le rassurer, ne sachant pas quoi faire pour le calmer mais ne voulant pas rester les bras ballants. Il essuya tendrement ses larmes qui voulaient contre ses tempes avec ses pouces, sans décoller leurs lèvres. Alors, il entendit la respiration devenue un peu erratique du jeune homme se stabiliser calmement.
Quand leur baiser prit fin, le visage de la jeune recrue semblait plus paisible. L'ambiance était douce et rassurante, comme si rien ne pouvait leur arriver à cet instant ; ils se sentaient seuls au monde. Leurs yeux se fixaient, complément éperdu l'un de l'autre.
Livaï l'interrogea du regard, lui demandant silencieusement ce qui n'allait pas. Alors, le plus grand ne tint plus l'échange visuel et détourna le regard.
- Je… il déglutit, Je ne veux pas qu'on arrête… Continue de me toucher Livaï, s'il te plaît…
- Tu sais que tu vas vraiment souffrir si on le fait maintenant avec ton mal de dos ?
- O-oui mais c'est pas grave, je veux quand même faire l'-... Coucher avec toi.
Le caporal le fixa quelques instants, hésitant, puis il soupira en voyant les traces de larmes qui sillonnaient les tempes de son amant.
Il posa embrassa la joue du brun, puis sa bouche légèrement tremblante pour lui signifier sa réponse positive et il sentit chaque muscle du soumis se décontracter immédiatement, soulagé.
Leurs mains reprirent alors leurs voyages sur le corps de l'autre, réanimant leur excitation mutuelle qui, étonnamment, fut encore plus forte qu'avant. Lorsque les ongles d'Eren griffèrent érotiquement sa nuque, Livaï ne tint plus. Il stoppa leur étreinte langoureuse et planta ses prunelles assombries par le désir dans celles brumeuses de l'adolescent et prit la parole.
- On va au moins essayer de ne pas te tuer ce soir si tu veux bien… tournes toi sur le ventre et détend toi.
Eren lui lança un regard un peu dubitatif, pas sûr que la position soit vraiment adaptée pour faire ce genre de choses avec son dos dans cet état mais il finit par lui faire confiance et obéir, s'allongeant de tout son long sur le ventre, luttant contre la douleur de ses hanches à chaque mouvement.
À genoux sur le lit, dans le dos du garçon aux cheveux bruns, Livaï déglutit. Ça n'allait pas être simple de garder un minimum de sang froid tout en ayant le corps si sensuel de son subordonné nu sous ses yeux voraces…
Un peu gêné du silence qui s'était installé et de sa nudité dont il prenait plus conscience, le soumis tourna la tête vers son dominant.
Son regard vert croisa celui affamé de ce dernier et il déglutit devant son intensité.
- Li-Livaï ?
- Eren… Tu m'appelleras ''Daddy'' à partir de maintenant.
- M-mais Liv- AH ! Cria soudain le jeune homme alors que son supérieur lui assenait une fessée érotique qui fit se tendre son érection.
- Baby… Première infraction.
Le brun ne répondit pas, sentant le poids de l'homme aux cheveux noirs basculer légèrement jusqu'à ce qu'il le sente s'asseoir sur son derrière nu. Il expira toute l'air de ses poumons, son corps protestant fortement face au poids du caporal.
Ce dernier se pencha, se soutenant au matelas pour ne pas écraser davantage Eren. Il déposa ses lèvres chaudes sur son dos, léchant et mordillant doucement cette étendue de peau couleur miel, se régalant des frémissements et geignements adorables du subordonné.
Grrr.. Il est tellement sexy...
L'homme se redressa en se léchant les lèvres, caressa tendrement l'épiderme sensible de son amant de ses deux mains, puis enfonça ses pouces dans ses muscles tendus, les massant ses lombaires en faisant des mouvements circulaires.
Eren gémit franchement de plaisir et de douleur, un cocktail délicieux qui répandait des vagues de chaleur dans son bas ventre, comme de la lave en fusion. Le caporal se mit à bouger son bassin contre les fesses du soumis, compressant son sexe contre les joues moelleuses. Son caleçon augmentait la pression aussi frustrante qu'agréable sur sa colonne de chair dure.
Le plus jeune gémissait, ses muscles se détendaient doucement sous les doigts de Livaï qui ne cessait d'aller et venir contre ses fesses, faisant inconsciemment frotter sa propre verge sur le matelas.
Le supérieur caressa une dernière fois la peau d'Eren, jugeant qu'il était assez relaxé. Il jeta un coup d'œil à son propre entrejambe déformant son caleçon. Son petit bonhomme allait devoir attendre encore un peu, l'homme aux cheveux noirs se convainquit intérieurement que c'était pour le bien de sa recrue.
Le brun sentit le poids de son dominant basculer et quitter son derrière nu, toujours allongé sur le ventre. Soudain, il sentit sa grande main saisir sa fesse, puis se déplacer sensuellement vers sa hanche, l'incitant à cambrer le dos pour se retrouver le cul à l'air, tendu vers le caporal.
Sa respiration s'accéléra sous la gène. Il était sûr que de là où il était, Livaï appréciait le spectacle plus qu'il ne le fallait… Les mains puissantes de ce dernier écartèrent ses joues musclées, et il gémit d'embarras.
Il sursauta lorsque son souffle chaud caressa son anus. La voix grave du haut-gradé s'éleva dans la pièce, couvrant le bruit de la pluie qui s'était un peu calmée.
- J'aimerai tester quelque chose de nouveau… Tu serais d'accord ?
- O-oui, mais quoi ?
- Fais moi confiance, tu vas aimer, Eren.
Celui-ci frissonna violemment en entendant le ton rauque et lubrique de son amant. Il haleta de surprise lorsque les dents de Livaï vinrent mordiller sa chair, puis quand il sentit ses lèvres suçoter un bout de peau avant de le lécher.
Les fines lippes de son supérieur se posèrent sur la zone entre ses fesses dans un petit baiser humide. Eren se crispa d'un coup sous les nouvelles sensations qui l'assaillaient alors que la langue du soldat rejoint l'étreinte.
Un feu ardent était en train de lui dévorer le bas ventre, sa respiration était erratique et son rythme cardiaque faisait des siennes. Son embarras avait vite été chassé par l'envie de plus de contact et il bougea ses hanches à l'encontre de la bouche de Livaï, réclamant ce qu'il voulait.
L'homme aux cheveux noirs quant à lui, se régalait des soupirs alanguis et de la cambrure sensuelle de son partenaire. N'écoutant que son instinct, il décida de satisfaire les envies de ce dernier.
Raidissant sa langue, il décrivit des cercles autour de l'entrée, décontractant doucement les muscles. Puis, lorsqu'il jugea qu'ils étaient assez décrispés, il poussa son muscle buccal dans la moiteur de l'adolescent.
De son côté, Eren gémit en froissant les draps entre ses doigts quand il s'insinua en lui. Le jeune homme n'aurait jamais imaginé que ce genre de pratiques pouvaient être aussi bonnes, son corps semblait fondre sous les vagues de plaisir et de chaleur qui le parcouraient.
Ce n'était absolument pas comparable à des doigts ou à un sexe masculin. Le muscle était plus petit, mais il était plus chaud et mouillé et pouvait se mouvoir dans tous les sens.
Soudain, des vas et viens s'ajoutèrent à la partie et des larmes de plaisir mouillèrent les yeux du brun. Il tremblait de tout son corps, son bassin se balançait d'avant en arrière pour plus de contact et toutes ces sensations lui firent tourner la tête.
Livaï grogna et les vibrations se répandirent directement jusqu'à la verge palpitante d'Eren. Les gémissements de celui-ci rendait le caporal aussi excité que le receveur. Cependant, il en voulait plus.
Il voulait faire hurler son gamin de plaisir…
Alors, le plus petit ajouta deux doigts dans l'intérieur bouillant du jeune homme et les tortilla contre les parois suintantes. Les nouveaux visiteurs allaient plus loin que la langue, mais étaient moins chauds et mous. Pourtant, ils étaient juste assez longs pour atteindre…
- A-AWH Da-Daddy~ ! Mmmmh~ ! Cria soudain le soumis dont les jambes tremblaient tellement que Livaï dut enrouler un bras autour de ses hanches pour l'empêcher de s'écrouler.
La prostate.
Cette petite boule de nerfs qui procurait tant de plaisir et pouvait rendre vocal le plus insensible des hommes. Même Livaï ne pouvait pas se retenir lorsque son subordonné s'appliquait à la masser lors de leurs rapports où il était le receveur.
- Anh, annhh mmh, continue Daddy, c'est… nghh, c'est bon…
Le souffle du plus âgé se coupa. Il recula son visage, stoppant l'annulingus mais laissa ses doigts à l'intérieur, observant l'humidité les recouvrir et en sentant les parois se contracter autour d'eux au rythme des vas et viens.
Il se lécha les lèvres, mourant d'envie de mordre la peau d'Eren qui tremblait en geignant devant lui. Il allait devoir passer aux choses sérieuses…
Sentant que son amant était au bord de la rupture, à deux doigts de jouir, le caporal saisit sa verge et plaça son pouce contre la fente du gland, l'empêchant d'atteindre l'apogée et le faisant gémir péniblement.
- Non, s'il te plaît Daddy.. Annh, je veux… je veux jouir, s'il te plaît continue, tenta le plus jeune pour amadouer son dominant.
- Pas tout de suite Babyboy, soit patient et ça n'en sera que meilleur.. la partie va commencer et je te promet que tu vas adorer, murmura le soldat d'une voix grave et vibrante d'excitation.
Il ne savait pas à quel point il avait raison.
5401 mots au total, je sais que ça fait long (surtout que c'était à peine les préliminaires) mais j'espère que ça vous a plu, que vous n'êtes pas lassés/ées ?
J'avoue être assez sceptique pour le coup, je sais que beaucoup n'aime pas spécialement les annulingus mais j'avais envie d'expérimenter ^^'
Quelles sont vos scènes favorites ?
Vous trouvez ça trop long ou ça va ?
Qu'est-ce que vous imaginez pour la suite ?
