Chapitre 5 : La lionne range ses griffes
Le seigneur des ténèbres et ses disciples se rapprochent de nous, nous nous disons une dernière fois au revoir et quand vient le tour de Ron, je peux sentir le regard noir d'avertissement posé sur moi mais je pose tout de même un baiser au coin des lèvres de Ron.
- Au revoir Ron.
- Au revoir Mione.
Après que tout le monde soit parti, Voldemort m'a conduit jusqu'à « notre » chambre. Je me retrouve donc en plein milieu de la chambre face au lit appréhendant mon sort pour la nuit. J'ai peur de ce que Tom de son véritable nom pourrait me faire subir. Les minutes passent dans un silence pesant, il soupire bruyamment et me demande :
- Comptes-tu rester ainsi encore longtemps ? Prépare-toi pour la nuit et mets toi dans le lit.
Je me dirige vers la salle de bain pour me changer, mais il me stoppe net dans mon mouvement.
- Tu seras ma future femme dans peu de temps, alors inutile de faire la prude. Il n'y a rien que je ne verrai pas à l'avenir.
Je déglutis et lui répond froidement :
- Comme vous le dîtes si bien nous serons mariés « dans peu de temps ».Nous ne le sommes pas ce soir, alors il ne serait pas convenable pour la nouvelle sang-pur que je suis de vous laisser voir mon corps nu avant notre mariage.
Il rigole froidement, fait un signe de bras théâtral et la porte de la salle de bain s'ouvre. Je me précipite à l'intérieur et referme la porte. Je me change rapidement de peur qu'il ouvre la porte, me démaquille et attache mes cheveux en tresse pour la nuit. Ma longue chemise de nuit blanche couvre bien tout mon corps cependant, je grimace en constatant sa légère transparence. Je sors de la salle de bain et me réfugie directement dans le lit. Le mage noir ne me quitte pas du regard et enlève ses habits devant moi sans aucune pudeur. Je détourne le regard, une fois qu'il a finis, je le sens venir derrière moi, je ferme les yeux et il me murmure :
- Tu es du mauvais côté du lit petite lionne.
Je m'avance donc sur le côté droit du lit, il s'allonge ensuite et éteint la lumière. Je suis dos à lui et je m'éloigne jusqu'au bord du lit afin d'être la plus éloignée. Un grognement me parvient à l'oreille, un bras enserre mes hanches et me tire contre un corps dur et...pratiquement nu. Il ne porte qu'un caleçon sur lui et je peux sentir son anatomie contre mon corps. Je peux sentir la dureté de ses muscles, la douceur et la fraîcheur de sa peau. Mon souffle se fait irrégulier, je n'aime pas du tout cette proximité. Sa respiration devient de plus en plus lente, il s'est endormi et me maintient contre lui comme on tient une peluche. Sans que je ne sache pourquoi mes pensées se tournent vers Severus, j'espère qu'il va mieux et qu'il s'est réveillé. La chaleur de ses bras me manque, j'aime quand il me rassure, je n'arrive pas à me l'expliquer, mais j'aime la sensation que me procurent ses bras autour de ma taille quand nous dormons. J'ai menti au seigneur des ténèbres, bien sûr que la relation que j'ai avec Severus n'est pas fraternelle, elle est bien plus que cela et je le sais. Je retrouve cette sensation de papillon dans le ventre que j'ai quand je suis auprès de Ron, je retrouve cette envie de le couvrir de tendresse et d'amour. Cela est-il possible d'aimer deux hommes en même temps? Je finis par m'endormir épuisée et dans l'incompréhension la plus totale. Le lendemain matin, c'est Hooky qui me réveille, je constate avec joie que Voldemort est parti de la chambre avant moi. L'elfe de maison m'apporte le petit-déjeuner puis me prépare pour la journée à venir. Une fois prête, Hooky me conduit jusqu'au bureau de mon futur mari. Arrivée devant la porte, celle-ci s'ouvre laissant sortir un homme en habits noirs. Mon cœur rate un battement quand je découvre l'identité de l'homme en question.
- Severus vous allez bien ! Merlin soit loué !
Il acquiesce de la tête et me fait ce fameux sourire en coin que j'adore. Avant qu'une autre parole ne soit prononcée, la porte du bureau s'ouvre à volée et le regard meurtrier de Voldemort se pose sur moi. Je déglutis, mais maintiens quand même mon regard noir sur lui. Il grogne comme il a pris l'habitude de le faire en ma présence puis dit méchamment en nous regardant Severus et moi :
- Severus, tu sais ce qu'il te reste à faire.
- Oui maître, cependant, il me faudrait une aide humaine pour pouvoir finir la dernière étape de la potion.
- Eh bien, demande à un de tes condisciples !
Le maître des potions semble contrarié, il renifle de dédaigneusement et dit froidement :
- Vous savez ce que valent mes condisciples en potions mon seigneur. Il me faudrait une personne intelligente et…studieuse qui saura reproduire minutieusement ce que je lui demanderai.
Il me lance un regard en coin que Voldemort ne manque pas de remarquer puisqu'il dit d'un ton très menaçant :
- C'est hors de question ! Il me semblait être très clair à ce sujet, vous ne resterez pas seuls tous les deux.
- Mon maître, il faut absolument une personne minutieuse et ordonnée pour la dernière étape. Si la potion échoue, il sera impossible de la refaire et vous le savez, nous n'aurons pas assez de sang de Nicolas Flamel.
Je vois de la fureur dans le regard du mage noir et pose ma main sur son bras avec précaution. Sa colère se calme aussitôt et il tourne un regard interrogateur et suspicieux vers moi. Je prends une voix douce et lui dit :
- Je vous promets que rien ne se passera entre le professeur Rogue et moi. Vous pouvez demander à un elfe de maison de nous surveiller si vous le voulez. De plus, votre leçon de la dernière fois a été plus que...qu'instructive. S'il vous plaît, je m'ennuie toute la journée dans nos appartements, cela me divertira un peu.
Il se rapproche de moi et me chuchote à l'oreille :
- Soit, je vais laisser les deux grands esprits que vous êtes travaillé ensemble.
Je souris, mais je perds mon enthousiasme en quelques secondes en entendant la suite de ses paroles.
- En contrepartie, tu devras lire attentivement le livre que je t'ai laissé dans la chambre.
J'hésite longuement, mais me dis qu'après tout, je devrai seulement le lire et rien d'autre.
- Très bien, je lirai ce livre.
Un sourire diabolique se crée sur ses lèvres, il appelle Hooky, lui demande de nous surveiller étroitement et de lui rapporter tout geste de rapprochement suspect de notre part. Je soupire discrètement puis suis l'elfe de maison et mon ancien professeur jusqu'au laboratoire personnel de Voldemort. Severus installe ce dont il a besoin sur une table, fait apparaître une deuxième table et me dit gentiment :
- Vous allez ajouter très progressivement la poudre de cornes de licornes et m'avertir tout de suite quand la potion prend une couleur orangée. Il faut absolument que le sang soit versé à ce moment précis.
Je hoche la tête, m'attache les cheveux en un chignon désordonné et me mets en état de concentration extrême. Même si je sais que cette potion causera la perte du monde sorcier, je ne peux m'empêcher d'être heureuse d'avoir enfin une occupation. Les deux tables étant très rapprochées l'une de l'autre, je peux sentir le bras gauche de Severus me frôler de temps en temps. Je m'applique avec la poudre et au bout de quelques minutes de mélange, je vois la potion virée au rouge clair puis prendre un teinte orangée de coucher de soleil.
- Severus ! C'est le moment !
Il se place derrière moi et met le sang progressivement dans la potion tandis que moi, je mélange quand il me dit de le faire. Je dois alterner un tour dans les aiguilles d'une montre et deux tours dans le sens inverse.
- C'est parfait, Hermione, continuez comme cela.
Sa voix doucereuse à mon oreille me perturbe, je m'apprête à faire un deuxième tour dans le sens des aiguilles d'une montre, mais il place sa main brusquement sur la mienne et s'exclame :
- Faites attention petite idiote ! Vous avez failli faire rater la potion, c'est un seul tour !
Je le regarde horrifiée par ce changement de ton, mais je vois derrière nous l'elfe de maison qui nous regarde attentivement et je comprends qu'il l'a fait exprès. Je joue le jeu en lui disant alors avec insolence :
- Montrez-moi plus attentivement comment il faut faire, au lieu de me crier dessus comme vous le faîte ! Je ne peux pas le deviner moi !
- Je vous interdis de me parler sur ce ton miss Granger ! La miss-je-sais-tout que vous êtes va se taire ! Vous allez regarder avec précision la position de ma main et les mouvements que j'effectue, est-ce clair ?
- Oui. Dis-je froidement en lui envoyant un regard noir.
C'est ainsi que mon professeur garde sa main sur la mienne pour me « montrer précisément comment faire ». La potion finit par prendre la couleur du sang, Severus lâche ma main doucement en effectuant une légère caresse imperceptible pour l'elfe et me dit froidement :
- Bien vous faîtes encore deux tours dans le sens inverse et ce sera bon.
- D'accord.
Une fois fait, le maître des potion et moi mettons la potion dans deux fioles en verre. Je murmure alors surprise :
- Deux fioles, mais pourquoi deux ? Il ne lui en faut qu'une.
Severus garde le silence, mais je sens qu'il sait quelque chose. Je lui lance un regard interrogateur, mais il persiste dans son silence. Je soupire et m'apprête à lui demander, mais la porte du laboratoire s'ouvre en grand sur le mage noir ayant retrouvé sa forme de serpent. Je ne peux réprimer une grimace de dégoût et tourne la tête vers le chaudron.
- Vous avez fini à ce que je vois, c'est parfait, la cérémonie pourra donc avoir lieu demain soir au clair de lune.
Je frisonne à cette information, il se rapproche de nous avec un air suspicieux et demande menaçant à l'elfe de maison :
- Alors? Un geste déplacé l'elfe ?
L'elfe nous lance un dernier regard et dit d'une petite voix à son seigneur :
- Non mon maître, le professeur Severus Rogue n'a pas eu de geste déplacé envers miss McKinnon.
- Bien tu peux disposer !
Le mage noir nous regarde avec des yeux mécontents et dit :
- Tu peux retourner dans ton manoir Severus, j'espère que tu as retenu la leçon, on ne me trahi pas ! Tu as de la chance d'être le meilleur maître des potions de notre monde sinon je peux te garantir que je t'aurai fait connaître une mort lente et inutile d'essayer de t'enfuir de ta propriété, j'ai placé des sortilèges qui me permettent de surveiller tes déplacements. En outre, j'ai également pris la liberté d'ensorceler un parchemin qui me montre tous les sortilèges que tu effectues. Nous nous reverrons à la rentrée, en attendant, je t'enverrai des commandes de potions à me renvoyer.
- Bien maître.
Je crois voir un regard plein de regrets et d'excuses avant qu'il ne s'en aille en transplanant. Je soupire, me voilà de nouveau seul loin de lui et sans occupation. Voldemort me lance un regard glacial, j'évite à tout prix ses yeux, mais il semble en décider autrement, car il me relève le menton avec sa main pour me regarder dans les yeux.
- J'espère que tu as bien profité de cette proximité avec lui, tu ne le verras pas avant un bon moment.
Je hoche la tête de haut en bas sans aucune parole après lui avoir lancer un regard rempli de mépris. Il soupire théâtralement, me tire les cheveux en arrière et me chuchote :
- Ma petite lionne n'est pas contente à ce que je vois. Tu devrais pourtant savoir que je n'aime pas les mensonges. Je sais pertinemment les sentiments que vous éprouvez l'un envers l'autre toi et Severus. Si ce n'est pas romantique tout cela ! La lionne qui tombe amoureuse du pauvre serpent tourmenté par des amours impossibles.
Il tire encore plus en arrière mes cheveux et je ne peux retenir un gémissement de douleur.
- C'est tellement amusant de vous voir l'un et l'autre espérant l'improbable tel deux amants maudits. Mais dis-moi douce Hermione, tu semble avoir oublié très vite ton cher rouquin.
Des larmes coulent le long de mes joues, Ron, il a raison. Comment puis-je faire cela à Ron ? Mes sentiments pour Severus sont semblables à ceux que j'éprouve pour Ron.
- Oh alors ma promise est donc amoureuse de deux hommes en même temps.
Il se met à rire sarcastiquement et moi, je ne peux m'empêcher de pleurer, la tristesse et la fatigue que je ressens ont raison de moi.
- Et le plus terrible, c'est que tu ne pourras avoir ni l'un ni l'autre, puisque tu seras mienne pour l'éternité.
Une colère monte en moi à cause de ce trop-plein d'émotions, je ne tiens plus et j'explose. Je me détache violemment de lui et me mets à lui crier dessus :
- JE NE VOUS APPARTIENDRAI JAMAIS TOM ! OUI, OUI, J'AIME DEUX HOMMES EN MÊME TEMPS ! VOUS POUVEZ ME BLÂMER POUR CELA, MAIS AU MOINS, EUX N'ONT PAS BESOIN DE FORCER MES SENTIMENTS ! EUX NE TUENT PAS ET NE TORTURENT PAS POUR LE PLAISIR ! EUX, ILS NE ME CONSIDÈRENT PAS COMME UNE ARME OU UN OBJET DE VICTOIRE ! JE LES AIME ET JAMAIS JE N'ABANDONNERAI L'ESPOIR !
Je sens une chaleur se propager tout le long de mon être. Que m'arrive-t-il ? La porte en bois du laboratoire se claque violemment et les fenêtres se fissurent dans leurs intégralités. Le mage noir sourit de plus belle et s'exclame :
- Enfin ! Ta magie se réveille, il était temps.
- Ma magie ?
- Oui, vois-tu tes pouvoirs ont été bridés par Dumbledore lors de ton adoption. Seulement le sortilège de contenance marche seulement si le propriétaire ignore ses véritables origines. Il se trouve que tu sais désormais ton héritage de sang pur Hermione, donc le sortilège ne peut plus fonctionner.
Je lui lance un regard noir. S'il dit la vérité, je pourrai peut-être me servir de mes nouveaux pouvoirs pour le détruire.
- Oh, tu peux essayer, mais fais le vite, car demain, nous serons liés à jamais toi et moi. Aucun de nous ne pourra tuer l'autre. Tu es la pièce qui me manquait pour accomplir entièrement le rituel d'immortalité. Tu es la reine de mon échiquier Hermione McKinnon.
Mon regard se porte sur le stylet se trouvant sur le bureau derrière moi. Cette petite arme servant à découper minutieusement les ingrédients pour potions est plus tranchante que n'importe quel autre poignard. Je le prends dans ma main et me précipite sur le mage noir folle de rage. Nous tombons sur le sol tous les deux, moi sur lui, l'arme est sous sa gorge, je veux le faire, je veux le tuer, je veux lui trancher la gorge, mais je n'y arrive pas. J'appuie un peu plus la lame contre son cou, il ne résiste pas et me regarde droit dans les yeux. Ma respiration s'accélère a l'instar de mes battements de cœur, mais je n'y arrive pas. Pourquoi ?! POURQUOI JE N'Y ARRIVE PAS ?! Son rire sarcastique se fait entendre en écho dans la pièce. Mes larmes coulent me brouillant la vue, je ne vois plus rien et je n'entends plus rien. Voldemort me renverse et arrache la lame de ma main. Je ne réagis pas, pas même quand il place le fin poignard contre mon sein droit. Je reprends conscience de la situation quand je sens la lame me faire une petite entaille, je gémis de douleur puis tout s'arrête. Le mage noir fait disparaître la lame, se penche jusqu'à mon oreille et me chuchote d'une voix doucereuse :
- Vois-tu, tu as deux choses que je ne possède pas petite lionne, un cœur pur et une conscience morale. Tu ne pourras jamais me tuer, la part de lumière qui est en toi ne peut pas te laisser accomplir un tel acte sombre. Surtout quand on connaît la famille des McKinnon semblable à celle des Dumbledore. Tes ancêtres étaient de puissants mages de lumière ma douce promise.
- Si ce n'est pas moi qui vous tue, quelqu'un trouvera un jour un moyen ! Le monde des sorciers se révoltera de nouveau et cette nouvelle rébellion causera votre perte.
Sa main caresse ma joue puis ses doigts viennent dessiner le contour de mes lèvres. Je ne peux réprimer un mouvement de dégoût qui le rend visiblement hors de lui.
- Tu finiras par accepter ta nouvelle place Hermione !
Il pose brusquement ses lèvres contre les miennes, je me débats mais sans succès, son corps appuie contre le mien et ses mains retiennent les miennes au-dessus de ma tête. Il finit par me libérer et je lui crache au visage.
- Vous êtes abject ! Vous me dégoûtez !
Il essuie son visage d'un coup de baguette magique, puis furieux m'arrache le haut de ma robe, la remonte et impose sa main sur mon entre-jambe.
- Non ! Non, je vous en supplie pas ça !
- J'ai été beaucoup trop patient avec toi.
- S'il vous plaît, pas comme cela, je vous en prie !
- La lionne range ses griffes on dirait.
Je pleure et suffoque, comment peut-il être aussi sans cœur ?! Comment peut-on traiter une femme comme cela ? Il me donne une violente gifle qui me fait tourner la terre à gauche et je peux sentir le goût métallique du sang parcourir ma bouche. Il prend de force mon menton, me regarde droit dans les yeux, lèche le sang qui coule sur mes lèvres et m'embrasse furieusement. Je peux sentir toute sa rage et son envie de me posséder à travers ce baiser. J'ai envie de vomir. Pourquoi ma saleté de conscience m'interdit de le tuer ! Tout s'arrête soudain, il se relève et moi, je reste là allongée inerte m'en voulant de ne pas pouvoir éliminer le sorcier le plus dangereux de toute la Terre.
- Relève-toi !
Je me lève toujours dans mes pensées les plus sombres. Il me prend le bras, m'emmène dans nos appartements, me fait asseoir sur le lit puis me dit :
- Je dois terminer de préparer le rituel pour demain, tu resteras dans nos appartements jusqu'à demain soir. Je vais demander à ton elfe de t'apporter à manger, ainsi que du parchemin, une plume et de l'encre. Je t'ordonne de lire les 5 premiers chapitres du grimoire, de noter ce qui te semble important et ce qui te pose problème.
Je murmure alors malgré moi :
- Il peut toujours courir…
Il fait mine de ne pas entendre et continue son discours :
- Bien sûr, je vérifierai ton travail. S'il n'est pas fait ou s'il est bâclé, je m'amuserai une nouvelle fois avec ton cher Severus.
Avec les larmes au coin des yeux, je hoche la tête de haut en bas.
- Tu as donc perdu ta langue !
Je soupire et lui répond :
- Oui, je ferai ce que vous me demandez de faire.
- Il manque un mot.
Je reste muette et le regarde droit dans les yeux avec une lueur de défi. Il se rapproche de moi, je panique portant encore ma robe déchirée, essaye de couvrir le plus possible ma poitrine et m'exclame.
- Maître ! Je lirai le livre et je travaillerai dessus !
Il s'arrête alors dans son mouvement, me caresse les cheveux et me dit :
- Très bien ma douce Hermione, tu apprends vite.
Il sort de la chambre, je me dirige dans la salle de bain et me frotte le corps le plus que je peux. Je me sens sale. Je savonne avec énergie ma poitrine, là où il a posé ses mains et là où il m'a fait la petite entaille. Une fois terminé, je me regarde dans la glace, mon corps s'est amaigri grandement, j'ai des traces de bleus autour de mes poignets et au niveau du bassin. Ses mains sur mon corps me répugne, ses baisers et son souffle sur mon corps me donne envie de vomir. Je finirai par trouver un moyen de le détruire, je m'en fais la promesse.
