Je ne possède aucun des personnages des films
[Suite de "Exfiltration" ] : 10 jours après les évènements de Los Angeles, Ethan obtient le droit de sortir de l'hôpital à condition qu'il se repose. Si ce dernier imaginait passer les prochaines semaines dans une planque de l'IMF, ses discussions avec Ilsa et les étranges visions qu'il a eu lorsqu'il s'est senti mourir vont lui faire prendre une autre direction, mais tout n'est pas fini Conrad est toujours dans la nature et son désir de vengeance est toujours aussi fort.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
RACINES
Chapitre 7
La discussion avec James avait été forte en sentiments, mais Ethan se sentait étrange. C'était comme s'il avait enfin les idées claires après 37 ans de brouillard et il décida d'aller dormir un peu. En plus, sa respiration redevenait douloureuse et son bras lui faisait mal. Il était temps qu'il prenne ses médicaments. Il voulait aussi demander à Ilsa de l'aider à refaire son pansement.
En se rappelant que Brandt avait dit qu'il dormirait sans doute sur le canapé, il entra sa faire de bruit et fut étonné de trouver Brandt sur un des canapés et Benji sur l'autre. Intrigué, il tourna la tête en direction de la cuisine où Luther éteignait une bouilloire.
- Tu veux une tisane apaisante ?
Ethan sourit et se rapprocha de son ami.
- Toi ? Tu t'es mis à la tisane.
- C'est Joyce, répondit Luther en mettant un sachet devant une autre tasse qu'il déposa d'office devant Ethan. Tu la connais, on ne peut pas lui dire non !
Ethan hocha la tête. Il était vrai que la femme de son ami avait son caractère et il remua doucement le sachet dans sa tâche.
- Alors ils sont deux sur les canapés.
- Il paraît que je ronfle.
- Et Ilsa ?
- Elle est montée.
Ethan hocha la tête tout en continuant à remuer le sachet dans sa tasse.
- Merci Luther, murmura-t-il sans lever les yeux.
- Merci ?
- Je… ne savais pas quoi penser quand j'ai compris que tu leurs avais parlé d'ici… mais tu as eu raison. Sans toi, sans vous, je ne serai jamais revenu et j'aurais eu tort.
- Il n'y a pas de quoi, Ethan ça me fait plaisir.
Son ami lui sourit, retira le sachet et but une gorgée de tisane. Une légère grimace apparut sur son visage et Ethan jeta un coup d'œil suspicieux à sa tasse tout en souriant.
- Quinze ans en arrière nous serions au whisky.
- Et au café, renchérit Luther, mais nous n'avons plus 30 ans, Ethan.
- Je sais, répondit ce dernier en reprenant un air sérieux. C'est ce que j'ai compris… Je me sens bien ici finalement. C'est la maison de mes parant, mais ce n'est pas aussi douloureux que je ne le pensais. C'est chez moi aussi. Je crois que je vais rester.
- Besoin de vacances ?
- Besoin de prendre ma retraite.
Luther se figea et Ethan lui sourit.
- Oui, tu as bien entendu. Je crois que c'est le bon moment. C'est maintenant que je dois tout arrêter.
OoooO
Madison. Wisconsin. 9 heures
Le centre commercial était grouillant de monde même s'il était encore tôt. Entre les vendeurs qui ouvraient les boutiques, les jeunes qui faisaient un tour avant d'aller au lycée et ceux qui étaient adepte des courses matinales. Il commençait à y avoir pas mal de monde. En tailleur, son attaché-case à la main, une jeune femme apparemment pressée se diriger vers un coffee shop pour acheter son expresso du matin pendant qu'un groupe de jeunes prit l'escalator pour monter à l'étage et faire un tour chez le vendeur de BD sous l'œil d'un vigile qui posa juste après les yeux sur sa montre. Ce dernier haussa les épaules et se dirigea vers la salle de contrôle. Il avait fini son service, son collègue prendrait la relève. Machinalement, il tapa le code et entra dans l'arrière salle. La porte claqua dans son dos au moment où il repéra deux silhouettes noires.
- Hey ! Mais qu'est-ce que vous faites là ?
L'un des deux intrus se retourna et lui tira dessus avant même qu'il n'ait le temps de faire un geste. Le vigile s'effondra et le tireur se tourna vers l'autre en enfilant un masque à gaz pour se protéger.
- Vas-y !
Le deuxième, qui portait déjà un masque, hocha la tête et pianota sur sa tablette. Une bonbonne de gaz se trouvait à côté de lui et son contenu se diffusa dans les conduites d'aération. Les deux hommes observèrent que tout se passait bien, puis ils se faufilèrent par le couloir, gagnant une porte de sortie réservée au personnel. Pendant ce temps, dans le bâtiment, certains clients commencèrent à être prit de vertige avant de tituber et de s'écrouler lourdement sur le sol. Ils furent d'abord quelques uns et une certaine panique gagna le reste de la foule, mais tous, finirent par s'effondrer pendant que les alarmes se mirent à résonner.
OoooO
Le soleil se levait doucement sur Middlefield. Brandt battit des cils et sentit une odeur de café et de pancakes grillés alléchante. Il émit donc un bâillement sonore et s'étira, observant Benji encore lourdement endormi dans le canapé en face de lui. Il secoua la tête et se redressa, repoussant la couverture, tout en tournant la tête en direction de la cuisine.
Ethan, spatule à la main pour faire sauter les pancakes lui adressa un sourire, comme il n'en avait pas affiché depuis leur arrivée ici.
- Bien dormi ?
Will bougonna un oui en se redressant. Au passage, il donna un coup de pied dans l'accoudoir sur lequel reposait la tête de Benji pour le réveiller et se dirigea vers Ethan. Surprit par le réveil, Benji sursauta et tomba à plat ventre par terre. Brandt et Ethan lui adressèrent un regard amusé pendant qu'il se redressait d'un bond.
- Hein ? Mais qu'est-ce qu'il se passe ?
- C'est l'heure de te lever, répliqua Brandt en venant s'asseoir sur le tabouret du bar, devant la pile de pancakes.
Ethan lui donna une tasse de café et fit sauter un autre pancake de la main gauche. Brandt sourit.
- Habile des deux mains.
- Indispensable ! Répliqua Ethan.
Il déposa un pancake dans une assiette, versa du sirop d'érable dessus et lui déposa devant lui.
- Je ne sais pas si je les fais aussi bien que ma mère.
- Tu les fais déjà mieux que moi !
Ethan rit pendant que les souvenirs revenaient… Il revoyait sa mère en train de lui expliquer la recette. Lui devait avoir huit ou neuf ans et il s'en souvenait encore mot à mot… Oh Ethan savait bien qu'il avait une mémoire étonnante, elle lui servait tous les jours, mais ces souvenirs là, il n'était presque plus conscient de les avoir encore avant d'avoir mit un pied dans cette maison… C'était déroutant et en même temps cela l'apaisait. Perdu dans ses pensées, il sursauta quand Brandt laissa échapper une exclamation satisfaite.
- Humm. Je confirme, ils sont vraiment bons.
- Qui ça ? Demanda Benji en se rapprochant l'air toujours endormi.
- Tu veux un double café ? Lui demanda Ethan.
- Désolé, je dormais vraiment profondément et je ne suis pas le dernier, où sont les autres ?
- Luther a oublié son jus de carotte, il est descendu à l'épicerie, répondit Ethan en lui donnant un café et Ilsa dort encore.
- Pas du tout, répondit cette dernière en apparaissant, vêtu d'un maillot de football qui lui faisait une robe courte.
William et Brandt froncèrent les sourcils et Ethan secoua la tête.
- Tu as fait les placards…
- Je n'ai pas pu résister à un authentique maillot de quaterback, dit-elle en se tournant pour montrer qu'il portait le nom de « Hunt » dans le dos.
- J'en ai fais qu'un an tu sais…
Ilsa sourit et se rapprocha au moment où Luther entra dans la maison en brandissant sa bouteille de jus de carotte.
- Ça y est j'ai ce qu'il me faut pour bien commencer la journée !
Ethan sourit et finit le petit déjeuner, faisant griller au passage du bacon qu'il déposa devant Luther avec des œufs et un bol de porridge avant même qu'il lui demande. Brandt fronça les sourcils.
- On voit le vieux couple ! Qui repasse les chemises de l'autre ?
Ethan et Luther s'immobilisèrent et Will pouffa.
- Les chemises c'est moi, répondit Luther amusé.
C'était vrai que les deux amis, coéquipiers depuis 25 ans se connaissaient comme on connait un frère. Cela n'était pas un souci et ils ne s'en cachaient pas, mais les autres membres de l'équipe aimaient bien s'en amuser.
La discussion continua sur ce ton détendu. Ethan se tut, les observant et adressa un coup d'œil à Luther. Il n'avait pas vraiment besoin de lui parler, un regard suffisait. C'était le bon moment et il se racla la gorge pour couper la conversation.
- Dites…
Tout le monde se tut, conscient qu'il avait envie de leur parler.
- Déjà je voulais vous remercier. Sans vous tous, je ne serai pas revenu et ces quelques heures m'ont montré à quel point j'en avais besoin.
- C'est normal, dit Brandt, tout le monde a besoin de ses racines.
- Oui, et j'ai besoin de plus que ça. Je pense que je vais rester ici…
Brandt et Ilsa comprirent et lui adressèrent un coup d'œil intrigué pendant que Benji, toujours à moitié endormi demanda :
- Rester ? Mais rester longtemps ?
- Oui… Définitivement. Tout ça m'a fait réfléchir, il est temps que je raccroche avant de…
Ethan n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Dans sa poche, son téléphone se mit à vibrer et l'agent senior se crispa. Les personnes qui avaient ce numéro ne tenaient même pas sur les doigts de ses deux mains et il en avait déjà quatre avec lui.
Du coup son instinct venait de s'activer, un instinct qui n'augurait rien de bon et il glissa la main dans la poche. C'était un sms sur lequel il cliqua. Des images s'affichèrent… Les images d'un centre commercial de Madison, dans le Wisconsin, là où Ethan était né… un centre commercial au sol jonché de corps et Ethan se tendit en lisant le dernier message.
- Ce n'est que le début !
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