Je ne possède aucun des personnages des films
[Suite de "Exfiltration" ] : 10 jours après les évènements de Los Angeles, Ethan obtient le droit de sortir de l'hôpital à condition qu'il se repose. Si ce dernier imaginait passer les prochaines semaines dans une planque de l'IMF, ses discussions avec Ilsa et les étranges visions qu'il a eu lorsqu'il s'est senti mourir vont lui faire prendre une autre direction, mais tout n'est pas fini Conrad est toujours dans la nature et son désir de vengeance est toujours aussi fort.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
RACINES
Chapitre 11
Assis sur la chaise d'une salle d'interrogatoire, les poignets liés par des menottes à la table en face de lui, Ethan tentait de ne pas laisser la panique l'envahir. Comment il avait pu être aussi bête ? Comment il n'avait pas pu comprendre que la dernière étape de Conrad était la mort de ses amis ? Une mort qu'il voudrait sûrement mettre en scène, c'était pour ça qu'ils n'étaient pas encore morts et pour ça qu'il devait sortir de là le plus rapidement possible. Alors il se redressa et se tourna en direction du miroir sans teint avant de se mettre à crier.
- Hey ! Est-ce qu'il serait possible de voir quelqu'un ? Je ne peux pas rester là ! Vous m'entendez ?
Seul le silence lui répondit et Ethan rua en tirant sur ses menottes, mais elles étaient bien trop solides pour se briser et il laissa éclater un juron de rage. Ce fut précisément à cet instant que la porte s'ouvrit et que l'inspecteur entra avec son collègue.
- Eh bien ? On s'énerve ?
- Il faut que je sorte de là !
- Vous avez un rendez-vous ?
- Vous ne savez pas si bien dire !
- Pas de chance, moi j'ai tout mon temps.
Ethan soupira et son regard tomba sur le badge du policier.
- Ecoutez inspecteur Randers, je suis désolé, mais vous êtes en train de perdre votre temps. Je n'ai pas tué Déborah Hall et chaque seconde qui passe des vies sont en danger.
- Vous parlez comme ces espions dans les vieux films des années soixante, il y a vraiment des gens qui se font prendre à ça ?
- Je ne sais pas s'ils se font prendre ou s'ils jouent, mais pour moi c'est la vérité. Pendant que je suis assis ici, il y a quatre vies en danger, sans compter celle des étudiants de l'université.
- Vous aimez le mélodrame, mais moi j'aime les images et vous n'êtes pas prêt de sortir d'ici.
- De quoi ?
- Allons, ne faites pas votre étonné, j'aime beaucoup votre profil.
L'inspecteur ouvrit un ordinateur portable et lança l'enregistrement d'une caméra de surveillance. Sur les images en noir et blanc, Ethan vit un homme abattre un gardien de l'université de sang froid. Un homme qui avait son visage.
- Vous voyez ? Vous êtes fini. Vous avez abattu le gardien et empoisonné la directrice du département.
- Bien sûr que non, ce n'est pas moi !
- Vous avez un jumeau ? Lui demanda l'inspecteur Randers.
- Pas besoin c'est une mise en scène.
L'inspecteur laissa échapper un juron d'agacement.
- Une mise en scène ?
- Oui l'ombre, dit Ethan avec un œil d'expert. Mesurez-là, cet homme fait facilement 10 cm de plus que moi. Il porte un masque.
- Un masque ? Vous vous croyez vraiment dans un film d'espionnage ?
- C'est vous qui le dites, mais moi je n'ai tué personne.
- C'est bien ce qu'on verra. On a prit vos empreintes, dans quelques minutes nous saurons qui vous êtes vraiment.
Ethan soupira. Chaque minute comptait et voilà qu'il était en train de les perdre ! Il cherchait déjà un moyen de s'échapper lorsque la porte s'ouvrit sur une autre policier à la mine déconfite. L'agent senior savait parfaitement ce que cette attitude reflétait, surtout lorsqu'il déposa un ordinateur portable devant l'inspecteur en lui lançant des coups d'œil par intermittence.
- Mais comme ça se fait ? Demanda l'inspecteur à son collègue.
- Je ne sais pas, c'est la première fois que ça m'arrive.
L'inspecteur redressa la tête et détailla Ethan.
- Vous êtes qui vous ?
- Celui qui doit sortir d'ici si vous ne voulez pas être responsable d'un drame à échelle national.
- N'en rajoutait pas trop.
- Je n'en rajoute pas, l'Université est en danger et… mon équipe aussi.
- Une équipe ? Et votre dossier est verrouillé par le ministère de la Défense, mais bon sang… vous êtes un espion ?
Ethan ne répondit pas et se pencha vers l'inspecteur.
- J'ai été piégé et des gens vont mourir, mon dossier ne vous sera jamais accessible alors enlevez-moi ces menottes !
Le flic ne dit rien, mais ce fut à cet instant que le téléphone d'Ethan scellé dans une pochette plastique se mit à vibrer. L'agent de l'IMF posa les yeux dessus et murmura les yeux dans les yeux avec l'inspecteur.
- Croyez-moi. Il faut vraiment que je réponde.
OoooO
Ilsa frémit légèrement tout en reprenant conscience. Elle avait mal à la tête et la jeune femme laissa échapper un léger gémissement. Un gémissement qui se répercuta étrangement autour d'elle… comme si elle était dans une cage, une cage aux parois de verre. La jeune femme s'assit et tapota autour d'elle. C'était bien ça, elle était enfermé dans une cage de verre et dans le noir. En fait, la pièce était tellement plongée dans le noir, qu'elle s'était demandée l'espace d'un instant si elle n'était pas aveugle, mais ce n'était pas le cas, elle était juste dans le noir. Ce n'était pas tellement plus rassurant, surtout qu'elle ne se rappelait plus vraiment ce qui s'était passé. Elle se souvenait des mots d'Ethan, leur disant de se déployer dans l'université pour chercher la bombe. Elle était partie dans la même direction que Brandt, ils avaient échangés quelques mots et… Ilsa ne se souvenait plus de rien. C'était particulièrement désagréable comme impression, tout comme sa situation…
Soudain, elle perçut un clic et la lumière revint brutalement. Ilsa sursauta avant de se rendre compte de la situation.
Sa cage de verre était dans un grand hangar vide aux parois épaisses, mais elle n'était pas seule. Il y avait trois autres cages de verre espacées de 10 mètres les unes des autres et dans ces cages se trouvaient les autres membres de l'équipe : Luther, Brandt et Benji. En fait, il ne manquait qu'Ethan, mais de toute manière, il n'y avait que quatre cages.
Ilsa frémit, tout cela n'était pas une bonne chose. Les quatre agents de l'IMF s'échangèrent des regards désolés. Ils tentèrent de se parler, mais les cages étaient si hermétiques qu'ils pouvaient à peine s'entendre parler. Ça aussi ce n'était pas une bonne chose pour la suite.
En revanche, ils perçurent parfaitement la voix qui sortit des haut-parleurs au dessus de leurs têtes.
- Chers amis, je vous souhaite la bienvenue. Nous allons bien nous amuser !
- Conrad ! Espèce de salopard ! Siffla Luther en donnant un violent coup sur la vitre.
- Ne soyez donc grossier ! Vous n'êtes pas dans une position où vous pouvez vous permettre de me mettre en colère.
- Ça je confirme, dit Benji. Je n'aime pas cette cage.
- Il n'y a pas que toi, dit Brandt tout en cherchant comment parvenir à l'ouvrir.
- Vous n'avez pas tort, votre position est plutôt instable mes amis. Un seul mot qui me déplaît et d'une seule pression je diffuse le gaz dans vos cages. C'est une mort rapide, mais excessivement douloureuse à ce qu'il paraît et comme elles sont chacune isolée je peux vous tuer un par un. Alors qui sera le premier à mourir et qui sera celui qui assistera à la mort des trois autres avant de succomber. Des paris ?
- Vous êtes fou ! Lança Benji.
- Non, je veux détruire Hunt et c'est parce que je veux qu'il vous regarde mourir que cette phrase nous vous coûtera pas la vie tout de suite Mr Dunn !
- Calme-toi Benji, dit Luther, ne l'énerve.
- Oui, votre insensible ami à raison, ne m'énervez pas. Vous savez Stickell c'est sans doute vous que je garderai pour la fin, histoire d'achever totalement Hunt avant de le tuer lui aussi.
- Moi ?
- Oui… son plus vieil ami, son frère… Il tient à vous bien plus qu'il ne l'admettra jamais. Ce sera sa perte.
- Benji a raison, vous êtes fou.
- Peut-être, mais nous reprendrons cette discussion plus tard, j'ai un coup de téléphone à passer !
0oooO
Ethan tendit la main en direction de son téléphone qui se trouvait dans les scellés.
- Je dois répondre.
L'inspecteur Randers hocha la tête et Ethan décrocha rapidement.
- Allo !
- Hunt ! J'ai bien cru que tu n'allais pas me répondre !
- J'étais occupé, mais tu dois le savoir.
- La police ne t'a pas encore relâchée ? C'est fâcheux.
- Fâcheux ?
Le téléphone vibra et l'agent senior comprit qu'il venait de recevoir une vidéo. Il cliqua et déglutit en découvrant la vue d'un hangar avec des cages de verre et chaque membre de son équipe dans une des cages.
- Tu es prêt Ethan ?
- Prêt à quoi ?
- Mais à jouer bien évidemment. Pour cette partie là, j'ai été plus joueur. Il n'y a pas une bonne mais deux en jeu ! Une se trouve quelque part dans l'Université, prêt à déverser le gaz dans un des bâtiments et l'autre se trouve ici, avec tes amis… Tes seuls amis. Ta famille, non ?
Ethan déglutit. Oui… c'était bien sa famille que ce salopard avait capturé, des gens qui comptaient, qu'il aimait et pour qui il était prêt à se faire tuer sans le moindre remord. Des gens qu'il ne pouvait pas perdre parce qu'ils étaient tout ce qu'il lui restait… Des gens qui tenaient à lui aussi. Ils l'avaient ramené à Middlefield, ils n'avaient pas voulu qu'ils viennent seul ici. Ils avaient pris des risques pour lui et ils allaient le payer de leurs vies… Ethan se mordit la langue pour tenter de se maitriser, il ne devait pas montrer à ce type à quel point il était touché de comprendre qu'il voulait les tuer à cause de lui.
- Alors tu as perdu ta langue Ethan ?
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Que tu fasses un choix. Alors ? Ce sera l'intérêt de la nation ou ton intérêt personnel ?
- Je ne comprends pas…
- Tu ne comprends pas ? Eh bien pour un super agent ! Laisse-moi t'expliquer… Les deux bombes sont programmées pour exploser en même temps. Si tu te lances à leurs recherches tu pourras sans doute en retrouver une et la désamorcer mais laquelle. Celle de l'université ou celle de tes amis ? On dit de toi que ce qui fait ta force à l'IMF vient du fait que pour Ethan Hunt une vie est aussi importante à préserver que des millions ! Et moi je sais que c'est faux ! Ma femme et mon fils n'ont eu aucune importance.
- Vous savez que c'est faux Conrad, je vous ai tendu la main pour vous aider, je vous ai dit de les faire progresser vers moi, mais vous m'avez tiré dessus !
- C'est faux ! Vous nous avez poussés dans le vide !
Ethan frémit. Son premier réflexe aurait été de lui dire que c'était faux, mais Conrad était fou et, dans sa tête, sa tentative pour les aider avait disparu… Il disait que c'était lui qui les avait tués parce que c'était plus facile que d'admettre qu'il était le seul responsable de la mort de sa famille.
- Très bien, comment je trouve les bombes ?
- Oh je vais vous aider bien sûr.
- Et comment être sûr que je ne vais pas dire à la police de désamorcer la deuxième.
- Parce qu'ils ne le peuvent pas. La seule chose qui peut désamorcer cette bombe c'est vous Hunt.
- Qu'est-ce que…
- Il faut votre empreinte et votre scanner rétinien. Si c'est une autre personne tout explose et des gens vont mourir ! Alors qui déciderez-vous de sauver ? Vos amis ou les étudiants de cette si jolie fac ?
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