Chapitre 2: Retour à Poudlard

Après le banquet et la traditionnelle répartition, les élèves rejoignirent leur Salle Commune. Harry, Dean et Neville étaient les trois seuls garçons de leur année à Gryffondor. Colin était mort lors de la Bataille et les autres avaient fui lorsque Voldemort avait pris le pouvoir et tué Scrimgeour.

L'école était beaucoup plus vide que les autres années. La septième année notamment, avait subi de lourdes pertes. Et c'était également le cas pour leurs enseignants. Chourave et Trelawney étaient mortes lors de la Bataille en plus de Rogue, et Vector était parti à la retraite. Firenze avait repris le poste de professeur de divination, et, à la surprise générale, Marcus Flint avait été nommé par la directrice McGonagall et le conseil d'administration de Poudlard pour prendre la place du professeur Chourave.

Durant la soirée, Harry prit sa cape d'invisibilité et sa carte, puis il quitta sa tour pour aller dans le parc de Poudlard. Il avait appris à aimer le calme de la nuit et le parc était un endroit reposant à cette heure-là, comme s'il était lui aussi endormi.

Le brun le traversait, voulant s'installer au bord du lac noir, lorsqu'il il y vit une silhouette, assise. Elle était éclairée par la faible lumière de la lune et le lion eut l'impression de voir le vert de l'uniforme de Serpentard sur elle. Il s'approcha, toujours dissimulé sous sa cape, et reconnut Millicent. Elle avait dû avoir la même idée que lui. Est-ce qu'il devait s'installer à ses côtés au risque de la déranger, alors qu'elle semblait reposée? Le lion resta quelques instants, hésitant, avant de finalement décider de rebrousser chemin et de retourner dans sa Salle Commune.

Le lendemain matin, les élèves de Poudlard reçurent leur emploi du temps pour leurs cours qui commençaient le jour suivant. Les septième année de Gryffondor avaient, en premier, leur cours de potions, avec les Serdaigle.

– Pour une fois on n'est pas avec les mages noirs, remarqua Ginny, ça va nous changer.

– Certains nous ont aidés Ginny, lui fit remarquer Dean.

– Pour sauver leur peau, c'est tout. Si jamais on avait perdu, ils nous auraient planté un poignard dans le dos sans la moindre hésitation pour aller ramper aux pieds de leur maître comme de bons petits toutous.

Harry se désintéressa de la conversation de ses deux amis, conversation qui commençait à virer en dispute. Il termina son petit-déjeuner et quitta la Grande Salle. Plus personne ne le revit du reste de la journée. Il resta dans la Salle sur Demande, à ressasser le passé.