Chapitre 6 : Le second bal de Noël

Astoria était en train de se préparer pour le bal, elle était à la fois hyper excitée et hyper l'avait invitée quelques jours plus tôt ! Elle avait tellement hâte et en même temps tellement peur qu'elle n'arrivait pas à coiffer ses cheveux correctement, trop distraite par ses sentiments.C'était la troisième fois qu'elle ratait sa coiffure. Lasse, elle la défit d'un coup de baguette et soupira.

– Tu veux de l'aide Tory ? lui demanda sa camarade de chambre.

– Merci Luna, je n'y arriverai pas toute seule je crois.

La blonde attrapa une brosse à cheveux avant de commencer à démêler les cheveux de son amie. Pour ne pas avoir vu qu'il restait des noeuds dans ses beaux cheveux bruns, elle devait vraiment être dans un état peu enviable.

À la fin, la cinquième année se retrouva avec deux magnifiques couettes. Elle portait une robe bleu pastel sur laquelle étaient cousues les armoiries de sa famille, surmontée d'une tête d'aigle à l'oeil de rubis.

– Tu es magnifique, lui dit son amie.

– Toi aussi. On descend?

– Oui, approuva la septième année en mettant sa baguette dans ses cheveux.

Ce tic fit sourire la sang-pur. Malgré tout ce qui leur était arrivé, certaines choses ne changeraient jamais. Elles quittèrent la tour de Serdaigle, main dans la main. La brune était à la fois stressée et excitée.

– C'était comment … je veux dire, le dernier bal de Noël ? Celui du tournoi des trois sorciers.

– C'était magique, j'y étais allé avec Terry Boot, un Serdaigle de l'année de Harry et de Dean. On a fait partie des derniers duos sur la piste de danse.

– Vous aviez dansé? demanda la cinquième année des étoiles plein les yeux.

– Oui.

Elles arrivèrent au sommet de l'escalier qui menait à la Grande Salle.

– C'est normal que tu aies le trac, c'était la même chose pour moi il y a quatre ans. Tout va bien se passer.

Et elles descendirent. En les voyant arriver, Dean crut qu'il allait défaillir. Elle était … de toute beauté … Face à elle, il avait l'impression de ne rien être du tout. C'était faux, évidemment, mais …

– Tu es éblouissante, Tory.

– Merci, toi aussi. On entre?

– Oui, lui dit le brun en lui présentant son bras.

La soirée fut inoubliable pour eux deux. Et, au bout de la nuit, alors qu'il ne restait plus que quelques couples sur la piste de danse, ils s'embrassèrent.