Vous pouvez retrouver ces histoires sur AO3 sous le même nom. Il y a toutes les explications là-bas mais y'en a pas vraiment besoin en soit.

Principe : Drabbles (mais pas que) sur un couple (Kensei/Shuhei) et 26 mots à respecter dans l'ordre (on a pris quelques libertés)

Disclaimer : Rien n'est à moi sauf l'histoire.


Il n'était pas le genre à refuser un défi


Kensei se dirigeait tranquillement vers la salle de repos de sa division. Son pas était régulier, ses épaules détendues : bref, tout allait bien. Quand il entra, quelques visages se tournèrent vers lui et le saluèrent, mais la plupart des occupants restèrent concentrés sur leur conversation, il ne leur en voulut pas : on ne rigole pas avec l'heure du déjeuner. L'homme se dirigea tout naturellement vers le frigo – il y avait laissé son déjeuner le matin même – ouvrit la porte et s'arrêta sur le coup.

– C'est quoi ce bordel ?!

– Hn ?

Le capitaine se retourna vers un des officiers et grogna :

– Qui est l'abruti qui m'a fait ça ?

– H-Heu … Le–

– Le-le ! Le quoi ?!

– Le vice capitaine Hisagi, capitaine.

– C'est Shuhei qui– Mais pourquoi est-ce qu'il a besoin de… ça ?

– A-Aucune idée, capitaine.

Tch.

Et dire que la journée avait si bien commencée. Passablement énervé, Kensei se dirigea d'un pas coléreux vers le bureau qu'il partageait avec le noiraud. Il ouvrit le battant avec force et cria :

– Oh ! Shuhei !

Le susnommé, qui était planté au milieu du bureau, un dossier dans les mains, ne se retourna que partiellement, envoyant par la même occasion un son distrait. Le plus vieux des deux s'arrêta un moment, et admira le profil de l'homme en face de lui : les cheveux en bataille, le nez droit et fin, la mâchoire saillante. Muguruma avala difficilement et oublia ce pourquoi il était énervé, ressortant promptement du bureau sous les yeux perplexes du vice-capitaine. Que pouvait-il bien arriver à son capitaine cette fois ? Sans se soucier plus de la scène précédente, il se replongea dans l'étude qu'il menait.

De retour dans la salle de repos, le haut gradé rouvrit la porte du frigo et fixa son contenu, encore une fois.

– Mais bon dieu, qui a besoin d'autant de yaourt ?!

Dans le frigo trônaient une cinquantaine de petits pots ornés d'étiquettes de couleur variées.