Long moment d'arrêt mais voici le chapitre trois de la fanfic!
Je vais désormais me cacher dans la honte pour avoir été si longue (syndrome de la page blanche tout ça...)
Bonne lecture!
« Mais puisque je te dis que je n'ai rien fait ! »
« Personne ne te croira Kanon... »
Je pousse un râle de désespoir. Pourquoi est-ce que personne ne m'écoute ?!
Rhadamanthe était assis en face de moi, les bras croisés. On était isolé dans une salle d'interrogatoire au poste de police. Il se contentait de me fixer les bras croisés sans vraiment dire quoi que ce soit. Est-ce qu'il me croyait au moins ?! Il n'y a personne de mon côté dans cette histoire de fou ?! Je n'ai rien fait bon sang !
« Pour la dernière fois : y avait cette fille, celle qui travaille avec Julian Solo, qui se faisait agresser ! Alors je suis descendu pour aller les calmer mais ils se sont mis à me provoquer. Ils ont voulu me frapper, alors même si je leur ai fait deux ou trois bleues c'est de la légitime défense non ?! »
« Ce n'est pas les coups qui posent problème Kanon, c'est le coup de feu... »
« Mais j'ai pas tiré ! C'est eux ! Je suis une victime dans cette histoire moi ! »
« Tu avais l'arme en main quand la police est arrivé ! »
« Mais bien évidemment ! Il avait déjà tiré sur son pote comme un crétin ! Il savait clairement pas s'en servir. Alors je lui ai pris des mains avant qu'il aggrave encore plus la situation ! »
« Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça... »
« Comment ça qu'est-ce que TU as fait pour mériter ça ?! C'est moi qui suis en garde à vue je te signale ! »
« Je suis censé être responsable de toi ! »
« Ah bah charmant, ravie de voir que dans cette situation tu penses d'abord à ton taff. Si c'est pour me dire ça tu peux retourner dans le couloir... »
« Qu'est-ce que tu veux que je te dise d'autre ? Tu es en garde à vue au bout de trois jours de travail Kanon, tu es censé ne plus te faire remarquer ! »
« Mais ça va pas être de ma faute quand même ! Tu voulais que je fasse quoi ? »
« Appeler quelqu'un dont c'est le travail ! La copine d'Eaque est littéralement policière Kanon ! »
« Elle m'a dévisagé comme si j'étais un rat lépreux toute la soirée. Ça donne pas envie. »
« Je te demande pas ce qui te fait envie Kanon, je te demande de te comporter en adulte responsable. Ce sera mieux pour nous deux ! »
« Ouai ouai, change ton discours pour faire comme si t'en avais quelque chose à foutre de ma situation ! »
« Comment tu peux- »
Ce qui stoppa cette joute verbale qui tanguait dangereusement, ce fut l'entrée de la copine d'Eaque dans son uniforme de policière.
« Arrêtez de gueuler, on vous entend depuis l'autre bout du couloir et tu fais peur à tout le monde Rhadamanthe. Et toi le gueux, tu peux sortir ! »
« Le gueux il t'emme- »
« Il peut sortir ? Pourquoi ? »
« On a un témoin qui apparemment a tout vu hier et qui valide sa version des faits. La blonde aussi dit que c'était les gosses qui avaient l'arme à la base. Le chef dit que c'est suffisant pour le faire sortir. Si on a besoin de lui on le rappellera. »
« Un témoin ? J'ai vu pers- »
« Très bien, on y va alors. Kanon. »
Je fis la moue, peu content de m'être fait couper la parole pour la troisième fois. Mais j'ai bien compris que l'ouvrir dans cette situation ne serais pas à mon avantage. Le juge sait mieux que moi... On a donc quitté le commissariat sans rajouter un mot. Mais bon sang je n'ai aucune envie de retourner chez moi avec ce type après la dispute qu'on a eue. Je sais qu'il est responsable de moi, mais il n'est pas obligé de me le dire comme si j'étais un objet de décoration.
« Bien je te ramène chez toi. Histoire d'éviter que tu n'aggraves ton cas. »
Je vous jure que lui, il se fera dépecer dans mes rêves cette nuit...
« Hmm, excusez-moi. Si ça ne vous dérange pas, j'aimerais qu'il vienne avec moi. »
« Hein ? »
On se tourna tous les deux vers la personne qui nous a interpelé et... Je me fige. Lui. Ici. Pourquoi ?! Nan mais je n'ai pas envie de lui parler à lui ! C'est la dernière personne que j'ai envie de voir sur cette planète !
« Et vous êtes ? » demanda Rhadamanthe en soulevant une partie de son sourcil.
« Camus Aquarius. Je suis un de ses amis. »
« Alors non... Pas du tout. » râlais-je.
« Bon d'accord, je suis l'ami d'un de ses amis. » précisa-t-il, non sans avoir l'air un peu contrarié.
« Je te qualifierai plutôt de plan cul trop envahissant mais si ça t'arrange... »
« Kanon ! » s'outra-t-il en rougissant.
« Arrête de faire ta sainte ni touche. Qu'est-ce que tu fous ici ? »
« C'est moi qui t'ai fait sortir de là, signales-toi ! »
« Quoi ? C'est toi qui as témoigné pour moi ! »
« Et bien oui figure-toi. Tu devrais me remercier. »
« Dans tes rêves. J'espère pour toi que tu n'as pas menti. »
« C'est toi qui rêves si tu penses que je mentirais à la police pour te défendre. Tu es un aimant à ennuies Kanon, et je n'ai pas envie d'y être mêlé ! Je n'ai fait que mon devoir en disant ce que j'ai vu. » Affirma-t-il en relevant le menton de manière à reprendre son petit air suffisant que je déteste.
« Ouai bah va continuer à accomplir ton devoir, moi je suis crevé, je vais me coucher ! » claquais-je en faisant demi-tour pour aller vers la voiture de Rhadamanthe.
« A-Attend, Tu ne veux pas voir Milo ? Ça fait un moment quand même ! »
Visiblement le « Prince des glaces » comme l'appelait Milo, ne s'attendait pas à ce que je ne lui suive pas. Sauf que là je n'ai pas dormi depuis hier et je suis d'une humeur execrable. Donc pas le meilleur état pour aller voir son meilleur ami. Encore moins avec son petit copain détestable dans les pattes.
« Dit lui que je passerai un autre jour, là je ne veux qu'une seule chose et c'est mon lit ! »
Camus essaye encore de me parler mais je l'ignore. Je me pose à côté de la voiture de Rhadamanthe en attendant qu'il veuille bien me rejoindre. Je le vois discuter avec Camus une ou deux minutes avant qu'il ne daigne venir me rejoindre. On rentre tous les deux dans la voiture dans le silence et il démarre la voiture.
Le silence est toujours pesant avec Rhadamanthe. Mais je n'ai aucune envie de lui parler. Ni de notre engueulade de ce matin, ni de Camus.
« Tu es sûr de ne pas vouloir aller voir ton ami ? »
Terrain glissant Rhadamanthe.
« Oui. J'ai la flemme. »
« J'ai l'habitude de te sentir plus sociable. » affirma-t-il en soufflant du nez.
« J'ai la tête d'un mec qui a envie de taper Causette ? » Grognais-je en lui lançant un regard noir.
« Non en effet... »
Je peux le voir faire une mine étrange dans le reflet de la vitre mais je n'ai absolument aucune envie de me lancer dans une discussion. En tout cas pas avec lui.
Je continue de fixer l'extérieur tout le long du trajet. Je n'ai qu'une hâte, c'est de disparaître sous ma couette en faisant un immense doigt d'honneur à ce monde de merde. Et d'ailleurs on arrive.
« Kanon, est-ce qu'on pourr- » commença-t-il.
« À demain. » claquais-je sèchement.
Je sors de la voiture et rentre chez moi sans lui laisser le temps de dire ou faire quoi que ce soit. Ce n'est peut-être pas très professionnel d'envoyer son patron balader. Mais s'il ne comprend pas que j'ai envie d'être seul, c'est qu'il est encore plus con qu'il en a l'air.
Je rentre dans l'appartement en poussant un soupir. On est à peine en fin de matiné et c'est ma journée de repos de la semaine. Mais je n'ai aucune envie de faire ce que je fais habituellement pour me reposer.
« Kanon ?! C'est enfin toi ! »
Ah tiens, j'en avais presque oublié Saga. Et c'est la première voix que j'entends depuis hier soir qui ne me donne pas envie de hurler. Il débarque en courant dans l'entrée avec une mine inquiète. C'est vrai que je n'étais pas censé être absent toute la nuit, et si personne ne l'a prévenue il a dû être inquiet. J'en pleurerais presque tellement j'ai les nerfs.
« Où étais-tu ? J'ai essayé de t'appeler mais tu n'as pas répondu ! Mon Dieu mais tu as vu ta tête ?! On dirait que tu n'as pas dormi de la nuit. Tes yeux sont tout rouges et tu es tout pâle! »
« C'est peut-être parce que je n'ai effectivement pas dormi de la nuit. »
« Tu n'as pas la tête de quelqu'un qui a passé une bonne soirée. Rentre, ça vaut mieux ! »
Saga m'aide à me débarrasser de mes affaires. Il nous fait des boissons chaudes et m'emmène avec lui sur le canapé où il m'enlace. Je suis un peu surpris au début, il n'avait plus fait ça depuis qu'on était petit. En même temps c'est moi qui ne le laisse pas faire d'habitude... Je dois vraiment être au fond du trou...
« Tu as envie de me dire ce qui s'est passé hier soir ? Je me suis inquiété. Rhadamanthe n'était pas avec toi ? »
« Lui j'aurais préféré qu'il ne soit pas là, je me porterais mieux ! » grinçais-je en serrant ma tasse entre les mains.
« D'accord, donc c'est lui qui t'a mis de mauvaise humeur. »
« Pas que lui. »
« C'est par rapport à ce qu'il t'a dit hier ? »
« Non, rien à voir. J'ai juste encore tout foiré et il s'est pas gêné pour me le dire... »
« Tout foiré ? Qu'est-ce que tu as fait pour penser que tu as tout foiré ? »
Et là j'ai raconté tout ce qui s'est passé hier soir et ce matin. La soirée pourrie, la bagarre, la dispute au poste et police et la manière dont je l'ai envoyé balader en rentrant. Je peux même pas m'empêcher de pleurer. Mais cette fois je m'en fou sparce que je ne suis pas triste, j'ai juste les yeux qui brûlent et j'ai aussi affreusement la haine au corps.
« Ça me fait chier ! J'essaie de faire les choses correctement et comme d'habitude ça sert à rien ! Tout le monde s'en fout ! »
« Non c'est faux. Kanon, je suis le premier à te remonter les bretelles quand tu fais des conneries, mais il a eu tort de te reprocher ce qui s'est passé. C'est vrai que tu aurais pu demander de l'aide mais tu sais que tu es fort. Tout le monde n'aurait pas eu le courage d'agir tout seul, et je préfère que tu ais agi comme ça plutôt que d'avoir fermé les yeux comme beaucoup l'auraient fait. » me murmurra-t-il en m'essayant les joues.
« Saga... Pourquoi tu continues d'être de mon côté et de m'aider alors que je suis un boulet ? »
« Tu n'es pas un boulet pour moi Kanon. La seule chose que je veux c'est que tu sois heureux. Parce que ça me rendra heureux aussi. Parce que tu es mon petit frère et que je t'aime. »
J'ai fait quoi pour mériter ça ? Absolument rien. Mais ça fait du bien à entendre. J'ai moins envie de tout casser. Maintenant j'ai juste envie de casser la gueule à Rhadamanthe. Alors oui ça reste un problème, mais dans l'immédiat j'ai plus de problèmes. Et c'est sûrement pour ça que je finis par m'endormir sur Saga. J'avais complètement oublié que j'étais épuisé moi...
Saga me réveille quelques heures plus tard. Mais je n'ai clairement pas rattrapé ma nuit blanche et je n'ai aucune envie de bouger. Je poussai des râles de mécontentement mais il continue de me secouer malgré mes protestations.
« Kanon, réveilles-toi ! Tu dormiras ce soir. Il y a quelqu'un qui veut te voir ! »
Je pouvais presque entendre son sourire dans sa voix, alors je fais l'effort d'entrouvrir les yeux. La lumière me brûle la rétine en plus de mes yeux qui piquent encore un peu. Ce n'est qu'en papillonnant des yeux quelques fois que je finis par réaliser que quelqu'un est assis en face de moi sur le fauteuil. Je me redresse immédiatement en réalisant qui c'est.
« Milo ! »
« Bingo ! » s'exclama-t-il, visiblement très fier de son petit effet.
« Mais qu'est-ce que tu fais là ?! »
« J'ai entendu parler de tes dernières mésaventures et je me suis dit que mon super pote avec besoin de son super pote ! »
Je fais légèrement la moue en l'entendant parler de mes « dernières mésaventures ».
« Kanon, tu vas vraiment faire la tête juste parce que Camus m'a raconté ce qui s'est passé hier soir ? » demanda-t-il d'un air amusé.
« Je ne sais pas ce que tu lui trouves à celui-là ! Il est insupportable ! »
« Si tu prenais le temps de le connaître, tu verrais qu'il a beaucoup de qualités ! »
« Ses qualités je les connais, mais à mes yeux ça le rend encore plus insupportable ! »
« Okay, okay ! On rediscutera de mon petit ami plus tard. Abordons des sujets plus plaisants ! Je suis venue pour m'assurer que tu vas bien. Pas pour te rendre ronchon ! »
Ronchon était un faible mot. J'ai les poils qui se hérissent quand j'entends parler de ce mec. Je sais pas, le feeling passe pas. Et ça n'a absolument rien à voir avec le fait qu'il sorte avec Milo. Et encore moins avec le fait qu'il l'a transformé en petit toutou bien gentil.
Bon j'imagine que ça n'a plus d'importance maintenant que moi aussi j'ai quelqu'un pour me tirer les bretelles quand je fais des bêtises. Rien qu'en repensant à lui je claque la langue d'agacement. Milo me regarde faire et m'envoie un regard malicieux qui ne me plaît pas.
« Camus n'est pas le seul à te mettre de mauvais poil à ce que je vois. »
« Ton mec est le dernier de mes soucis en ce moment Milo... »
« Le juge par contre... » Dit-il tout sourire.
« Un seul sous-entendu de ton cru Milo, et je te coupe la langue ! » grognais-je.
« Mais je n'ai rien dit voyons ! »
« Je connais ta capacité à te faire très vite des idées. Et avec lui c'est hors de question. »
« Roooh je n'ai plus le droit de te taquiner ? »
« Avec lui ? Hors de question. Qui tu veux sauf lui ! »
« Ton frère alors ? »
« Tu iras en enfer Milo... »
Milo parti dans un de ses fous rires si spécifiques, et je ne peux pas m'empêcher de lâcher un sourire en coin. Ça me fait du bien de parler avec lui. Il est beaucoup plus léger que la plupart des personnes que je fréquente. Il n'est pas mêlé à quoi que ce soit qui me pose problème, pas de travail, pas de famille... Non Milo c'est juste mon ami, et sa seule préoccupation c'est que j'aille bien. Et il est doué pour faire en sorte que ça soit le cas.
La fin de journée avait été beaucoup plus agréable que le début, la compagnie de Milo et Saga étant beaucoup plus agréable que ce juge à la noix. Cependant le lendemain j'ai dû retourner au travail bien malgré moi. Mais vous pouvez compter sur moi, je lui ai adressé le moins de regards possible de la journée. J'étais étonné qu'il ne s'énerve pas d'ailleurs, mais ce n'est pas mes affaires. J'attends juste de retourner chez moi avec impatience. Et quand enfin cette foutue journée se termine, je suis obligé d'attendre dehors que monsieur veuille bien raccrocher ses dossiers. J'ai l'impression d'être un gosse qui attend sa mère devant le collège alors que tous ses camarades ont déjà le droit de rentrer tout seul à la maison. Cependant mon attention est vite attirée par une voiture de luxe qui se gare juste derrière celle de Rhadamanthe. M'enfin bon ce n'est pas la première fois que je vois une voiture hors de prix devant ce tribunal alors j'en détourne rapidement mon attention pour fixer de nouveau la porte d'entrée du tribunal. Il va sortir oui ?!
« Ravie de vous revoir monsieur Gemini. »
« Hein ? »
« Tu es pathétique Rhadamanthe. »
Rhadamanthe releva les yeux de son classeur pour envoyer un regard noir à l'intru qui osait pénétrer dans son bureau sans y être invité.
« Je te demande pardon Minos ? »
« J'ai dit que tu étais pathétique. » ricana l'aîné.
« Et que me vaux l'honneur de me faire ainsi insulter ? »
« J'ai assisté à votre petit spectacle toute la journée. Je ne sais pas ce que tu lui as fait mais il n'a pas l'air prêt à te pardonner. »
« Je n'ai rien fait ! » grogna-t-il.
« Oui je suis sûr que tu as encore été très agréable après l'incident d'avant-hier soir. »
« Je me passe de tes commentaires Minos »
« Rhadamanthe, veux-tu bien faire un effort ? » soupira l'aîné.
« Je n'ai pas de leçon à recevoir de toi Minos. Surtout pas sur le plan des relations. Tu veux qu'on parle de la catastrophe qu'est ta relation avec ton- »
« Fait très attention à ce que tu vas dire Rhadamanthe. Je n'aime pas trop tes sous-entendus. » grinça Minos.
« Oh oui parce que toi tu as le droit de faire des sous-entendus et pas moi. » grogna Rhadamanthe.
« Je ne fais pas de sous-entendus Rhadamanthe, je te parle juste d'arrêter de te comporter comme un sombre enfoiré ! »
« Je te trouve très mal placé pour me dire ça ! »
« Oui, mais la différence c'est qu'on n'est pas pareils toi et moi Rhadamanthe ! »
« Hey pendant que vous vous battez pour savoir qui a la plus grosse, y en a un qui a pris la poudre d'escampette. »
Rhadamanthe et Minos regardèrent Eaque sans comprendre alors qu'il pointait la fenêtre du doigt d'un air blasé. Les deux juges se penchèrent par-dessus celle-ci pour observer en bas Kanon monter à bord d'une limousine.
« Mais qu'est-ce que- ?! Mais je lui avais dit de m'attendre bon sang ! »
« Ouai ça fait au moins trente minutes que tu lui as dit ça. Si tu poses un lapin à tout tes rencards de cette manière, ça explique pourquoi tu es toujours célibataire. » ricana Eaque.
« Mais pourquoi tu l'as pas dit avant ?! »
« J'attendais que tu t'en rendes compte tout seul, tu es assez grand pour ça non ? »
« Je suis responsable de lui Eaque ! »
« Roh c'est bon, tu es son boss, pas sa mère ! Et tant mieux parce que sinon tu serais pas d'une grande aide dans son éducation. »
« Qu'est-ce que tu sous-ent- »
« C'est la limousine de Julian Solo. » affirma Minos.
« C'est qui déjà celui-là ? »
« Le boss de la jolie blonde que ton petit protégé a secouru comme un chevalier en armure blanche ? »
« Arrête de dire n'importe quoi Eaque... »
« ça avait pourtant l'air d'être ça quand elle l'a accueillit à bras ouverts, et pas que les bras... »
« Je peux savoir de quoi tu parles... ? »
« De son décolleté. »
« Finalement, je voulais pas savoir... »
« Hey je te jure il a de la chance le Solo, on n'a pas des secrétaires bonnes comme ça au tribunal. Tout le monde est tellement morne ici. J'en veux des comme ça aussi !» rêvassa le cadet.
« J'en connais une qui te collerait une balle entre les deux yeux si elle entendait ça. » soupira Rhadamanthe.
« Et c'est pour ça que c'est la meilleure, surtout qu'elle est très bien équipée au niveau de ses- »
« Je pense qu'on ne veut pas plus de détails Eaque. Je vais me concentrer sur Kanon si ça ne te dérange pas. »
« Et tu vas faire quoi ? Appeler Solo pour lui demander de lâcher ton chouchou ? »
« Kanon n'est pas- Bref. »
« Allez rentre chez toi Rhadamanthe. Kanon est un éléctron libre et plus tu l'étoufferas, plus ça pèteras quand il en aura marre. Surtout que Julian est quelqu'un de fiable. »
Rhadamanthe fit une grimace nerveuse en fixant Minos et Eaque. Il fixa son dossier toujours grand ouvert sur lequel il avait traîné la dernière demi-heure avant de le refermer violemment.
à suivre...
