Bonjour tous le monde! j'espère que ce premier chapitre vous a plu. N'hésiter pas à me poser des questions si vous ne comprenez pas certaines choses. J'espère que ce prochain chapitre vous plaira. Pour ce qui est de ma fréquence de publication, je pense qu'une fois par semaine soit le mieux pour moi. Voila je ne vous retiens pas plus longtemps. Bonne lecture.
Magnus n'en revenait pas à quel point New York lui avait manqué, il se trouvait stupide de ne pas être revenu plus tôt. Au moment où il avait posé un pied dans son loft du nord de Brooklyn, les souvenirs de son ancienne relation l'avaient assaillit, mais si pendant des années ceux-ci l'avaient rendus triste et dépité, aujourd'hui il ne ressentait qu'une profonde haine envers Camille et lui-même. Il balaya ses pensées rapidement pour se concentrer sur le plus important : ranger ses précieux artefacts dans son coffre -identique à celui de Paris- et nourrir son pauvre Chairman meow qui avait toujours un peu de mal avec les portails.
Le sorcier se hâta de ranger ses biens toujours accompagné de son dernier achat : le collier d'Aménode, -c'est ainsi que l'avait baptisé Magnus lors de sa confection- en honneur à un de rares démons qui avait montré de la pitié envers lui lors de son « séjour » aux enfers. Il l'avait aidé à se défendre face aux pouvoirs du plus puissant prince d'Edom. Aménode était son nom et le rubis qui habillait le pendentif lui avait curieusement rappelé ses yeux rouge sang et brillant : d'où son appellation.
Après avoir terminé son rangement il se dirigea sur son balcon non sans oublier de se servir un verre.
Le sorcier était plus qu'heureux de retrouver Sa ville comme il aimait l'appeler, ce qui lui avait valu de nombreux soupirs et regards désespéré de la part de sa chère Catarina. Mais il ne pouvait s'en empêcher. Il connaissait chaque recoin de la mégalopole et ne manquait pas de s'y affirmer comme un souverain devant son peuple. Il n'était pas mégalo au point d'y croire mais il en savait beaucoup plus sur cette ville et ses habitants que n'importe quel autres villes du monde (excepté pour un petit village reculé auquel il ne se laissait pas divaguer).
Il pensait à la dernière fois qu'il s'était retrouvé dans la ville qui ne dort jamais. C'était après une de ses nombreuses rupture avec celle qu'il aimait appeler la veuve noire aujourd'hui, elle ne faisait que chercher et jeter ses partenaires pour son seul amusement et intérêt. En regardant la vue plongeante que lui offrait son balcon il se sentait stupide d'avoir hésité si longtemps à reposer les pieds à New York.
Un sourire naquit sur son visage lorsqu'il pensa à la surprise qu'il allait faire à sa meilleure amie, qui devait sûrement être débordée entre patients et alertes sur son biper. Magnus l'avait toujours admiré pour cela, passer son temps à utiliser ses dons de créatures obscures afin de soigner de simples mortels. Ne vous méprenez pas, Magnus n'avait rien contre les Hommes dépourvus de sang angélique ou démoniaque -il avait tout de même eu quelques palpitantes aventures avec certains- mais leur mortalité et naïveté ne cessait de le surprendre. Comment pouvait-on être aussi aveugles et ne pas voir qu'un tout autre monde partageait le leurs ?
C'est avec un soupir et en finissant son verre de Whisky fraîchement servi, qu'il se décida à retourner dans son loft afin de nourrir son fidèle compagnon. Bien sûr, il pouvait le faire d'un claquement de doigts mais au fils des siècles le sorcier se surprenait à apprécier effectuer de simples tâches sans user de ses dons. Il y trouvait quelque chose de réconfortant, peut-être car cela lui permettait l'illusion d'être quelqu'un de normal, appréciant la compagnie de son chat et non un monstre, demi-démon et fils de démon.
Il secoua la tête pour dissiper ses pensées qui ne cessaient de dériver vers des malheurs sur lesquels le sorcier ne voulait pas s'attarder. Chairman meow suivit son maître afin d'être nourri et lui adressa un faible miaulement en guise de remerciement quand Magnus finit par lui donner ce qu'il voulait. Sentant l'ennui le prendre de nouveau seulement 24 heures après son arrivé, il décida d'aller jeter un coup d'œil à sa dernière trouvaille -ou retrouvaille- afin de l'étudier de plus près. Après tout cela faisait des dizaines d'années que l'objet n'était plus en sa possession et il voulait être sur que son sortilège anciennement posé n'avait pas servi.
C'est avec plusieurs mouvements de poignets que son coffre s'ouvrit, prenant l'objet de sa convoitise il l'emporta dans son bureau fermant à double tour derrière lui. Cette pièce était son repère de sorcier regorgeant de potions et ingrédients farfelus utilisés pour ces mêmes potions. Magnus avait l'habitude d'en faire presque tous les jours lorsqu'il prenait encore des clients, à l'époque de son dernier séjour à New York. Mais il avait arrêté à son départ : après tout il le faisait plus pour la distraction que pour l'argent. Pensant à cela il se figea devant son plan de travail -ou à proprement parler une grande et ancienne table en bois débordant d'outils et ingrédients en tout genre- allait-t-il recommencer à répondre à des demandes maintenant qu'il était revenu ? Il n'était pas certain mais repoussa l'idée à plus tard dans un coin de sa tête.
Après plusieurs méticuleuses manipulations sur le collier, Magnus s'aperçut que l'objet avait en effet servi, cela ne le choqua pas vraiment, même si cela ne l'enchantait guère non plus. Par combien de mains et de personnes était passer l'objet ? Il se demandait en voulant se gifler de sa stupidité de l'avoir confié à Camille. En soupirant il se pencha de nouveau vers son travail pour l'étudier de plus près avec sa magie. C'est après quelques minutes de manipulations que Magnus s'aperçut que son sortilège de protection n'était plus, bien que le collier en lui-même soit toujours intact. Cette nouvelle lui fit froncer les sourcils, il avait servi mais après ses dernières années le sortilège n'était plus actif, Magnus soupira car il savait que remettre son sortilège ne serait pas mince affaire.
Il décida qu'il avait plus urgent à faire quand il sentit, avec un frisson, une sorte d'énergie émanant du précieux bijoux, assez puissante pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas présente lorsqu'il avait été sien. Intrigué, il se remit en œuvre afin de tenter d'identifier la source du pouvoir ou même la marque démoniaque d'un autre qui aurait eu les mains sur son bien.
Ce n'est qu'environ 2 précieuses heures plus tard, qu'il sortit quelque peu épuisé de son antre de sorcier. Il prit grand soin de replacer le précieux objet dans son coffre. Magnus se sentait au bord de la nausée, moins pour avoir utiliser une grande quantité de magie et plus par ce qu'il avait découvert, la puissance qui émanait du collier ne venait pas d'un autre sorcier mais de plus loin et bas. Serait-il possible ? Magnus se demanda en s'affalant sur son lit King size. Il pouvait voir les lueurs de la soirée se dissiper pour laisser place à la nuit sombre. Non se reprit-il, impossible, pourquoi maintenant ? Quel serait son objectif ? Magnus ne voulait pas que ses pensées le submergent et le porte vers une sombre voie mais seulement 3 personnes avaient cette sorte de signature démoniaque, une signature qui ne pouvait provenir que des Enfers.
Il tourna son visage doucement pour rencontrer son reflet dans le miroir d'angle de sa chambre à coucher, ce visage qu'il avait hérité de quelqu'un, quelqu'un qui le révulsait. Le sorcier s'empressa de détourner son regard, ses yeux -mélangeant le dorée et le vert émeraude et fendu par une pupille allongées rappelant les yeux d'un chat- le rendait malade, c'était sa marque de sorcier, lui rappelant sans cesse que son sang était impur. Ne voulant pas plonger de nouveau dans des souvenirs qui ne ferait que le faire souffrir, il se dirigea dans sa -outrageusement grande- salle de bain pour se débarrasser de son maquillage et de ses vêtements afin de prendre une douche brûlante bien méritée. C'est seulement lorsque ses paupières commencèrent à se faire lourdes qu'il se rappela la voix d'un vieil ami « Ce n'est pas lui qui fait de toi la personne que tu es Magnus, tu es ta propre personne, ne l'oublie jamais » et c'est sur ce semblant de bien être qu'il s'endormit avec les ronronnement de son chat comme bruit de fond apaisant.
Alec enjamba l'embrasure de porte qui tenait à peine sur ses gonds, la porte du magasin avait été pratiquement arrachée et la vitre était complètement brisé. Il s'arrêta afin d'évaluer les dégâts causés : quasiment l'entièreté des objets de l'antiquaire avait été détruits ou retournés, les agresseurs cherchaient clairement quelque chose, le collier d'Aménode il pensa tout de suite. Son parabataï et sa sœur le suivait de près habillé de leurs tenues de chasseurs d'ombres -même si Izzy trouvait toujours un moyen pour y ajouter sa petite touche personnelle, aujourd'hui, une veste vert kaki qui se fermait avec de gros lacets noirs-.
Leurs bottes- et les talons d'Izzy- crissaient lorsqu'ils marchaient sur les bouts de verre éparpillés un peu partout dans le petit magasin d'antiquités français. Je ne pensais pas que ma première visite à Paris se passerait comme ça pensa-t-il un peu déçu. « Bon, rappelez-vous » il commence attirant l'attention des ses compagnons qui tournèrent immédiatement leurs têtes vers lui « On jette juste un coup d'œil, on cherche une quelconque trace d'activité démoniaque et on essaye de reconstituer ce qu'il s'est passé ici, et surtout pas de bruit, faut pas qu'on se fasse remarquer par les autorités » exposa-t-il avec une voix claire et assez forte, pour bien se faire comprendre. Il continua calmement « On se sépare pour aller plus vite vous m'appelez si vous trouvez quelque chose » Izzy et Jace hochèrent la tête et sans discuter partirent, l'un, vers le côté droit du magasin et l'autre, au fond. Le plus âgés des Lightwood se dirigea alors vers la partie gauche du magasin, là où se trouvait le comptoir de caisse.
Ses dernières 36 heures avaient été intense, après le déclenchement de l'alarme de l'institut, tous les Shadowhunters s'étaient réunis dans le hall face aux escaliers ou se tenaient la mère Lightwood, la responsable. Elle avait partagée avec ses « subordonnés » l'origine de cette entrevue : le collier d'Aménode -qui était un artefact sous la protection de l'Enclave- avait été dérobé, ils ne l'utilisait qu'en cas d'extrême urgence comme lorsqu'un membre haut placé venait à être en danger. La femme à la tête de l'institut avait expliqué que l'Enclave avait choisi de le cacher à la vue de tous, dans un magasin peu fréquenté de Paris. Le collier avait malheureusement échappé à la vigilance des personnes censés garder un œil dessus, pourtant ce n'était pas le plus gros problème.
Il s'agissait du fait qu'ils ne s'en soient aperçus qu'après que l'antiquaire soit attaqué -probablement par des personnes mal intentionnées cherchant à se protéger grâce au collier- causant la mort d'une employée. Malheureusement, le collier aurait très bien pu disparaître pendant ou bien avant l'attaque, acheté par un simple Mundane qui passait, ou volé par un démon ou une créature obscure. Ce qui était sûr, c'est que ce ne sont pas ceux responsable de l'agression qui l'avaient en leur possession. La boutique avait été complètement retourné -comme le montrait les images envoyées par l'institut de Paris- preuve que les meurtriers -ils étaient plusieurs car on pouvait voir différentes empreintes de pas récentes- n'avaient pas trouver ce qu'ils cherchaient et avaient torturé la victime sûrement pour la forcer à révéler où se trouvait le précieux objet.
Après ses explications, Maryse avait continuer en exposant que cette affaire, malgré qu'elle se déroule à plusieurs milliers de kilomètre, les concernaient puisqu'elle était celle qui avait trouvé le collier en premier lieu il y a de cela plusieurs dizaines d'années auparavant. Ils les avaient donc jugés plus apte à s'occuper de cette affaire. C'est à ce moment qu'elle avait interpellé les trois Lightwood afin de les prévenir de leur départ imminent dans la ville de l'amour, dès que l'Enclave aurait approuvé la mission et leur donnerai accès à un portail qui les mènerai directement devant l'entrée du lieu de l'incident. C'est ainsi, que, après une journée remplis de corvées de rapports, une nuit agitée et plusieurs cafés noirs, les trois frères et sœur se trouvaient dans la boutique au beau milieu de la nuit.
Alec revint au moment présent, il devait vraiment arrêter de se disperser en pleine mission, concentres-toi se rabâcha-t-il. Il sortit sa Stèle afin d'activer silencieusement une rune de vision nocturne car il pouvait à peine discerner les contours des objets qui l'entourait. Une fois cela fait, il entreprit de passer derrière le comptoir à la recherche d'un quelconque indice sur l'identité des agresseurs. Il aperçut alors au sol juste à côté de son pied droit ce qui semblait être un badge retourné, il s'accroupit pour s'en acquérir en tenant avec sa main libre son arc toujours sur son dos avec son carquois remplis de flèches. Il tourna l'objet et le trouva assez usé, un prénom : « Nellie » y était écrit, la victime il se rappela immédiatement.
Il avait lu le rapport, la pauvre avait souffert avant de finalement mourir. Alec se demanda comment on pouvait être cruel au point de torturer et tuer une vieille dame qui n'avait rien demandé. Le badge était recouvert d'éclaboussures de sang, il décida de l'emballer par précaution il n'y a peut être pas que son sang se dit-il avec espoir. Une fois redresser, il repéra la vitrine dans lequel était supposé être exposé le bijoux, elle était complètement explosé et tout les autres bijoux étaient toujours présents, Alec fronça légèrement les sourcils, on pouvait rayer l'idée d'un vol aléatoire par des Mundanes.
D'après le briefing de l'avant veille, le collier était extrêmement précieux mais n'avait pas servi depuis quelques années. C'est pour cela que la surveillance s'était allégée, seulement quelques rondes de chasseurs d'ombres passant quotidiennement et des caméras dirigés directement sur le magasin. Mais, de nos jours tout le monde avait mieux à faire que de surveiller un objet qui ne servait que très rarement. Ainsi l'Enclave n'avait pas vraiment réprimandée l'Institut parisien ou les Shadowhunters l'habitant, mais malgré leurs clémence cela n'empêchait qu'ils voulait l'affaire réglé au plus vite et faire le moins de bruit possible.
Le rapport l'avait seulement informé de l'état du magasin après l'attaque ainsi que le nom de la victime et comment elle était morte. Alec était dégouté, elle ne méritait pas de mourir au dépens de l'Enclave car ils avaient jugé bon de cacher un puissant artefact dans sa boutique, ils n'en avaient rien à faire de sa sécurité. Son mari, le propriétaire originel, avait été interrogé par la police, il n'était au courant de rien concernant l'attaque -il n'était pas présent, sa femme le remplaçait pour la journée car il devait rendre visite à son neveu- évidemment il avait dû être dévasté. On devrait l'interroger à nouveau il se dit, peut être qu'après quelques jours, des détails lui seraient revenus sur les jours précédent la dévastation de son magasin. Alec se promit de lui rendre visite dès l'aube afin d'en finir au plus vite. En effet, il n'était pas très rassuré, dans une ville aussi charmante soit-elle, il ne connaissait pas son environnement. Etant responsable de l'enquête, il préférait continuer l'investigation depuis New York.
Un bruit fort le fit se retourner brusquement, son arc avec une flèche encochée à la main, il l'abaissa bien vite quand il aperçut les bottines à talons noir de sa sœur. « T'es folles Izzy ! J'ai failli te tuer » dit-il une main sur le cœur avant de rengainer son arme « Désolé grand frère, mais tu devais être perdu dans tes pensées parce que j'étais pas discrète » elle répliqua avec un sourire, « Je n'est trouvé aucune trace de démon, mais ce qui est sûr c'est que c'est pas une simple attaque de Mundanes » continua-t-elle en reprenant sur un ton plus sérieux. « Ouai t'as raison, je me suis dit pareil. Mais j'ai penser qu'on devrait peut être interroger nous même Bernard Déperd » il poursuivit sur un ton neutre.
« Qui ? » sa sœur lui demanda le regard perdu, « Le mari de la victime ? Nellie Déperd ? » répondit-il, Izzy secoua la tête, signe qu'elle ne voyait toujours pas de quoi son frère parlait. « Torturé et tué ? Ça te dis rien ? Par l'ange il faudrait vraiment que vous lisiez les rapports avant de partir en mission, je peux pas toujours le faire pour nous trois » il souffla exaspéré. Comme s'il avait entendu, Jace sortit de derrière une étagère pour répliquer « Hey ! Qui t'dis que j'ai pas lu le rapport ? » utilisant un ton supérieur. Alec soupira de nouveau, « Tu l'as fait ? » il demanda en croisant les bras, il commençait à sérieusement questionner l'utilité de ses deux compagnons.
Jace perdit vite son arrogance et finit par répondre -non sans un léger rire de la part d'Isabelle- « Ben nan, mais j'aurais pû ! » Alec en doutait vraiment mais décida de ne rien dire. Mais Jace reviens vite à la charge « Si je m'en chargeais à quoi est ce que tu nous servirait ? » déclara-t-il dans un rire, fière de sa blague, Izzy le suiva dans son rire. Alec fini par lâcher un sourire avant de souffler fort « Bon, reprenons sérieusement, vous avez trouvé quelque chose ? ».
« À part des objets pleins de poussières retournés ou détruits, rien du tout et quand je dis rien, c'est aucune trace de démon » répondit le blond en étirant ses bras au dessus de sa tête, ses muscles commençaient à s'endormir face au manque d'action. « Et toi Iz' ? » il continua.
« Eh bien je suis tombé sur une choses immonde, j'en ai vu des choses horrible dans ma vie mais là, je vous jure, je pouvais à peine regarder » dit-elle avec une grimace dégoûté, « Qu'est ce que c'était ? » les deux frères avaient parlés en même temps, inquiets « Une collection entière de vêtements tellement démodés que même grand-mère ne les mettrait pas, j'ai vraiment failli vomir » elle déclara toujours avec un air dégoûté et repoussant sa masse de cheveux derrière son épaule. Jace éclata de rire avant de vite arrêter devant le regard sévère de son aîné «Nan mais qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans ne pas faire trop de bruit ? C'est pas une blague, quelqu'un est mort ici » il déclara sur un ton dur. « Désolé Alec, mais faut vraiment que t'arrêtes de stresser, donc tu disais demain on va voir ce ...Bertrand ? »
« Bernard, et oui c'est ce que je voulais vous dire et aussi, j'ai trouvé ça » dit-il en sortant de sa poche le sachet enveloppant le badge de la vieille dame. « Ceux qui on fait ça sont vraiment des ordures » intervient Jace le regard et la voix dure.
La fratrie se figea soudainement, quelqu'un venait d'entrer dans le magasin, ils avaient tous les trois clairement distingué des pas crissant sur le verre éparpillé. Comme un idiot, Jace n'avait pas penser à activer sa rune d'invisibilité et il n'en aura pas le temps car les pas se précipitaient dans leur direction. Izzy déroula son fouet tellement rapidement qu'Alec n'avait pu apercevoir qu'un éclair argenté, il avait lui même décocher une flèche et Jace avait une arme séraphique à la main, aux aguets -il se trouvait le plus proche de l'inconnu lorsqu'il passa l'étagère les séparant de l'entrée-.
« Oncle Bernard ! » l'inconnu s'époumona au moment où il entra dans le champ de vision des Lightwood. Celui-ci se figea tout de suite, les yeux écarquillés se déplaçant de Jace à Alec et enfin, Isabelle. Alec fronça aussitôt les sourcils comment ce Mundane peut-il nous voir ? Il se demanda, il devait faire parti de ceux qui avait la Vue sinon il aurait seulement été capable de distinguer le blond. L'inconnu était un jeune homme qui devait avoir l'âge d'Izzy, des cheveux bruns légèrement bouclés, des lunettes sur le nez, un tee shirt avec toute sorte d'inscription sous une veste en jean -il devait être gelé avec ce froid- et un sac sur le dos.
Depuis quelques instants déjà, aucune des quatres personnes n'avaient prononcées un mot, trop choquées par la soudaineté de la visite des uns et des autres dans un magasin parisien en plein milieu de la nuit. « Oh mon dieu, prenez c'que vous voulez, j'ai rien vu… ne me tuez pas, par pitier! » il implora finalement, les mains en l'air en signe de reddition. Il s'était exprimé en français avec un très léger accent américain.
Izzy fut la première à réagir, abaissant son arme et faisant quelque pas vers le jeune homme « Hey, t'inquiète pas on va rien te faire » dit-elle doucement. Alec remercia discrètement leurs mère de les avoirs forcé à apprendre plusieurs langues et, heureusement, Izzy excellait en français au contraire de ses frères, Alec pouvait tout de même comprendre mais avait vraiment du mal à s'exprimer, et Jace, eh bien... disons qu'il faisait de son mieux.
Le nouvel arrivant avait légèrement abaisser ses épaules quand la jeune Shadowhunter avait prit la parole « Mais vous êtes qui ? Et qu'est-ce que vous faites dans le magasin de mon oncle à cinq heure du matin ? » dit-il toujours sur la défensive devant cette intrusion. Les trois chasseurs d'ombres se regardèrent du coin de l'œil comme dans une concertation muette, Alec fini par hocher la tête prenant son rôle de frère responsable et lui répondit en français avec un accent à couper au couteau.
« Nous sommes des chasseurs d'ombres » tout simplement. Il avait jugé plus rapide de tout de suite en venir au principal, le neveu de la victime avait clairement la Vue et il était donc inutile de lui cacher la vérité. Le nouveau venu -il n'avait toujours pas donner son prénom- les regardait bouche bée devant l'absurdité de la situation « Des quoi ? » demanda-t-il confus, Jace se permit alors d'intervenir avec un geste de la main pour rappeler sa présence « Hello, désolé mais il y en a ici qui ne sont pas des prodiges en langue donc vu l'accent que t'as on pourrait commencer à parler en anglais merci » il exprima avec un soupir exaspéré « Ouai je suis américain aussi, mais de quoi vous parlez ? Des chasseurs d'ombres ? Qu'est ce que c'est ? Et ça m'explique toujours pas qui vous êtes et ce que vous faites ici » l'intrus déblatéra à toute vitesse, toujours pas rassuré, en anglais cette fois.
Alec sentait déjà une migraine monter face à la masse de questions qui allait venir indubitablement, mais bon il était celui qui avait décidé de lui dire la vérité après tout, autant tout lui révéler le plus rapidement possible. Mais avant qu'il ne puisse reprendre la parole, sa sœur leva la main vers lui pour l'en empêcher et la laisser gérer.
Elle fit de nouveau quelques pas vers le brun se retrouvant juste devant lui et posa sa main sur son bras « Et si on commençait par se présenter, je suis Isabelle Lightwood » elle commença en se désignant « Et ces deux-là sont mes frères, Jace et Alec Lightwood » elle continua en les montrant chacun de la main. « Et toi, comment tu t'appelles ? » elle demanda avec un léger sourire. « Simon...Lewis » il bégaya toujours intimidé par la situation incongrus, mais surtout la prestance que dégageait Isabelle qui savait clairement jouer de ses charmes. « Eh bien enchantée Simon » elle répondit en lui tendant la main, Simon ne sachant quoi répondre décida de la lui serrer et ne pouvait s'empêcher de se rendre compte à quels point sa peau était douce malgré le fait qu'il pouvait sentir des cicatrices sous ses doigts.
Alec qui avait observé la scène ne pouvait s'empêcher de lever les yeux au ciel, le pauvre allait se faire dévorer par sa cadette, il était déjà complètement sous son charme. Jace plus qu'exaspéré de la situation, décida de couper court aux présentations -inutile si vous lui demander- « Bon, mec c'est pas comme si on avait tout notre temps mais si tu pouvait nous dire ce que tu fais là ça nous arrangerait » déclara-t-il à l'encontre de Simon. Celui-ci -qui avait lâcher la main d'Izzy- redirigea son attention vers les deux autres personnes présentes dans la pièce. « Ce n'est pas à moi de dire ce que je fais dans le magasin de mon oncle mais plutôt à vous de me dire ce que vous faites ici » répondit-il sur un ton presque énervé, étonner devant son propre courage à s'exprimer sans bégayer devant des inconnus lourdement armés.
Alec ne pouvait pas s'empêcher de penser que Simon avait raison, il décida de continuer à lui dire la vérité « Bon écoute moi bien, je vais m'exprimer qu'une seule fois. Toutes les légendes sont vraies » il déclara solennellement faisant une pause pour le laisser digérer « Vampires, sorciers, fées, chasseurs d'ombres, loup-garous ils existent tous dans la vraie vie. Notre mission en tant que chasseur d'ombres est de débarrasser la Terre des démons et faire respecter les accords entre les différentes créatures obscures » déclara-t-il rapidement voulant en finir au plus vite. Simon les regarda tous les trois comme si une deuxième tête leurs étaient poussés, « Quoi ? Mais comment c'est possible ? » il souffla les yeux écarquillé. Toute cette situation prenait une nouvelle tournure et il n'était pas sur que ce soit dans le bon sens.
Le plus âgés des Lightwood haussa les sourcils constatant que le brun n'était pas en train de réfuter ses dires, mais se demandait plutôt comment il n'avait rien remarqué avant. « Bon tout se que tu dois savoir c'est qu'on est en mission, et, désolé pour ta tante, mais elle est très probablement morte de la main d'une créature surnaturelle, d'où notre présence ici » Alec finit rapidement, mal à l'aise de devoir évoquer la mort d'un membre de sa famille.
À l'évocation de sa tante, Simon s'était aussitôt raidit et son regard s'était assombris dévoilant une tristesse profonde. Isabelle -qui était la plus proche de lui- aurait juré voir des larmes perler dans ses yeux. Il ne les laissa pourtant pas tomber et se recomposa quelque peu en se raclant difficilement la gorge « Uh, uhm… oui c'est pour ça que je suis là, j'arrive de l'aéroport, j'ai embarqué dès que mon oncle m'a prévenu » il expliqua d'une voix fragile comme s'il avait peur de craquer s'il rendait cela plus réel en en parlant à voix haute.
Sa tante, tante Nel, comme il l'appelait depuis son plus jeune âge, était morte. Il ne la voyait pas aussi souvent qu'il l'aurait voulu -ils ne vivaient même pas sur le même continent- mais il donnait un point d'honneur à venir visiter son oncle et sa tante au moins cinq ou six fois par an -généralement pour les fêtes-. La nouvelle de sa mort l'avait beaucoup secoué, il était dans son studio -hors de prix- à Manhattan et avait été sous le choc depuis, il ne l'avait même pas pleuré. Il n'arrivait toujours pas à y croire, pourquoi ? pourquoi elle ? C'était les questions qu'il se posait depuis qu'il avait apprit sa mort. Il n'avait pas vraiment chercher à savoir comment elle était morte mais le simple fait que ce soit de la main de quelqu'un lui donnait des nausées, comment pouvait-on s'attaquer à des gens innocents pour de simples biens matériaux ? Maintenant qu'il venait d'apprendre de la bouche du plus âgés des shadowhunter qu'une autre raison aurait pu causer la mort de sa tante, il avait juste envie de se recroqueviller dans un coin et pleurer toutes les larmes de son corps. Mais non, il n'allait pas s'apitoyer sur son sort, il était ici pour soutenir son oncle dans son deuil.
Le silence dans la pièce commençait à devenir pesant quand Izzy décida de reprendre la parole « Toute mes condoléances Simon, je suis sur qu'elle devait être une personne importante pour toi » elle lui dit, avec un regard empli de pitié. Simon, qui ne voulait pas montrer une apparence fragile redressa légèrement la tête et les épaules et lui répondit « Elle l'était » d'une voix- presque- sûr. « Donc vous êtes ici pour enquêter, c'est ça ? » il demanda, ayant retrouver un peu de contenance. Jace qui était resté muet jusqu'à maintenant -il ne l'admettrait jamais mais la réaction de Simon lui avait fait de la peine et il ressentait un élan de sympathie à son égard- intervient « Oui, sa mort est liée à la disparition d'un artefact qui était à vendre dans le magasin, l'objet a disparu et on est là pour trouver le coupable ».
« Et comment vous compter le trouver ? » Simon répliqua, maintenant intéresser. « On est ici pour examiner la scène du crime et on comptait interrogé ton oncle quand il fera jour » c'était Alec qui avait répondu cette fois. Izzy, voyant le tout nouvel intérêt du brun face au fait qu'il pourrait trouver le coupable, se dit que son aide ne serait pas de trop « Tu pourrais peut être nous aider » elle suggéra toujours avec une voix douce, « Comment ? » il demanda en tournant sa tête vers la -très belle- jeune fille. « Eh bien, on aurait pas besoin de dévoiler nos identités si tu était celui qui lui posait des questions sur ses souvenirs avant l'attaque, et il serait plus enclin à te parler à toi qu'à trois inconnus » elle continua en fixant son regard dans le sien. Simon étudiait la suggestion dans sa tête. Il pourrait peut-être prendre part à l'enquête et les aidés, ce n'était pas une mauvaise idée.
Il ouvra la bouche afin de lui annoncer son accord quand une voix se fit entendre. « Simon ? » la voix endormie appela. Simon reconnu tout de suite la voix de son oncle, il se retourna pour regarder les trois personnes qui n'était pas censé être ici. Tous avaient les yeux écarquillés. « Simon, c'est toi ? » son oncle s'était approché et avait finit par passer la dernière épave d'étagère le séparant de son neveu. Simon ne sachant quoi faire lui répondit lorsqu'il arriva près de lui « Oui c'est moi, je me suis dis que tu aimerais un peu de compagnie, après… » il s'interrompit ne voulant pas formuler à voix haute ce qu'il avait lui-même du mal à exprimer.
Son oncle le prit aussitôt dans ses bras, Simon répondit tout de suite à l'étreinte, il sentait la fatigue de son vol le rattraper. C'était une étreinte dont ils avaient tous deux besoin, ils se séparèrent finalement se regardant dans les yeux, remplis de larmes. Bernard Déperd sembla enfin apercevoir son environnement et prit la parole avec hésitation « Et qui est ton ami ? » dit-il la voix fragile. Simon tourna aussitôt la tête vers la personne que son oncle désignait.
Jace se maudit intérieurement, il avait encore oublié d'activer sa rune d'invisibilité. Il sourit très gêné devant la situation, il ne savait pas quoi répondre, la seule consolation étant que le propriétaire ne semblait pas voir Alec et Izzy. Heureusement pour lui leurs armes étaient dissimulés dans leurs vêtements sombre -il l'avait ranger quand ils avaient commencer à parler avec Simon-.
Jace et Simon se lancèrent un regard, incertain sur la marche à suivre. « Euh…. Hum… euh, justement il est là pour ça, il est là pour m'aider à comprendre ce qu'il s'est passer avec tante Nel ». Simon avait dit la première chose qui lui passait par la tête, il espérait que cela puisse expliquer la présence d'un inconnu dans sa boutique. Il se demanda aussi rapidement pourquoi il ne pouvait voir que Jace, avant de décider que ce n'était pas leur plus grande préoccupation.
Alec se pinça l'arrête du nez, cela faisait deux fois maintenant qu'ils s'étaient tous laissés surprendre. Il ne voyait pas comment ils allaient se sortir de cette situation. Il avait envi de frapper son frère pour être aussi imprudent et de toujours réussir à les mettre dans le pétrin.
Jace était cette fois confus, Simon s'était exprimer en français, c'est pas vrai se dit-il, il n'allait rien comprendre.
« C'est vrai ? Alors permettez-moi de vous remerciez, je ne sais plus quoi faire, la police n'a rien trouver et ils n'ont pas l'air de vouloir se fouler dans l'enquête. » exposa Mr Déperd, cette fois à l'attention du blond. Jace paniqua intérieurement, il ne laissa pourtant rien transparaître. Il laissa un sourire crispé s'afficher sur son visage, en jetant un coup d'œil désespérer à Alec et Izzy qui semblait vouloir dire aidez-moi.
Isabelle comprit le message et s'approcha sans faire de bruit de lui et chuchota la traduction pour que celui-ci puisse répondre. « Tout le plaisir est pour moi » répondit-il, avec une prononciation qui écorcha les oreilles de Simon et d' Izzy. Alec, de son côté, grimaça devant la réponse maladroite de son parabataï, sa femme venait de mourir, il ne venait pas pour un mariage bon sang. L'archer avait envi se taper la tête contre le mur, comment-allaient-ils s'en sortir cette fois ?
Au grand étonnement et soulagement de tous, Bernard ne sembla pas se soucier des paroles malhabiles du jeune homme, « Vous êtes américain ? Comme mon frère, vous connaissez les parents de Simon ? » continua-t-il maintenant intrigué. Il avait parlé dans un anglais parfait au plus grand soulagement de la fratrie Lightwood et même de Simon. Celui-ci décida d'intervenir de nouveau coupant l'herbe sous les pied de Jace « Oui, il tient une agence de détective privé à New York et j'ai fait appel à lui pour m'accompagner à Paris et prendre notre affaire » il avait de nouveau parler sans réfléchir, son côté geek ayant repris le dessus. Son esprit avait simplement monter une histoire de toutes pièces pour expliquer la présence du chasseur d'ombre.
Izzy, Alec et Jace étaient tout trois bouche bée devant le mensonge qui pouvait très bien expliquer leurs présence ici -surtout celle de Jace-. Le brun semblait avoir beaucoup d'imagination et une réflexion rapide, Simon aurait presque pu être fière si les circonstances étaient différentes.
Jace vit alors une opportunité de faire ce pour quoi ils étaient ici à l'origine, « Effectivement, si ça ne vous dérange pas, je voulais vous demander si vous vous rappeler, quoi que ce soit des jours précédents l'agression » dit-il optant pour un ton professionnel. L'antiquaire recula légèrement au brusque changement de sujet, Alec secoua la tête, exaspéré de la rudesse des paroles de son frère. « Eh bien voyons voir… » commença-t-il, on pouvait percevoir son ton concentrer même si sa tristesse se sentait à travers ses paroles. Le plus âgé ne voulait pas que ses sentiments le submerge et l'empêche de s'exprimer clairement. Il avait des informations qui pourraient être cruciale. Simon qui sentit son désarroi, s'approcha de lui afin de le soutenir légèrement, physiquement et mentalement.
« Après le départ de la police, j'ai effectuer un inventaire pour savoir ce qui avait pu être volé mais j'ai découvert que rien n'avait disparu, par contre presque tout avait été retourné ou détruit. Je ne sais pas si cela veut dire quelque chose mais en tout cas presque personne ne venait ici de toute façon, la preuve, le dernier achat remontait à un jour avant le drame. » Le vieil homme avait parlé d'une voix monotone, probablement pour éviter de se laisser porter vers l'issue qu'avait été ce «drame».
Alec se retient de poser un question, être invisible aux yeux de leurs principale source d'information devenait problématique. Au lieu de cela, il se dirigea très doucement vers le seul shadowhunter visible à ses yeux. Il poussa légèrement sa sœur avant de dicter à son frère les questions qui lui brûlait les lèvres. « Quel était ce dernier achat ? » Jace répéta la question qu'Alec lui avait chuchoté dans l'oreille.
« Oh, ce n'était qu'un simple collier, je ne sais pas qui était l'acheteur, Nellie ne m'a rien dit à son sujet, juste que c'était un homme étrange » il répondit en haussant les épaules comme si cela n'avait aucune importance. Les trois Shadowhunter avaient tous retenu leurs respiration à l'entente d'un collier qui étaient sûrement celui qui avait disparu, le collier d'Aménode.
« Vous pouvez me décrire ce collier ? » Jace répliqua aussitôt. Il s'était emparé d'un stylo et un bout de papier sur le comptoir embrassant totalement son rôle de « détective privé ».
« Euh bien sur, c'était une vieille pièce mais elle ne valait rien, il était argenté avec une pierre rouge au centre ». Le plus vieux ne comprenant pas vraiment pourquoi cela avait de l'importance.
La fratrie reconnu tout de suite la description du collier à l'origine de leur venue en France. Jace enchaîna aussitôt « Et votre femme ne vous a rien dit d'autre sur l'identité de l'acheteur, son nom ? Ce qu'il portait peut être ? » demanda-t-il maintenant excité à l'idée d'avoir une piste à suivre.
« Euh non, elle ne m'a rien dit d'autre » Bernard répondit toujours confus par la pertinence de ses propos.
Si le shadowhunter aux cheveux noir avait pu, il aurait crier sa frustration, ils savaient maintenant que le collier avait été acheter juste la veille de l'attaque, l'acheteur pourtant, n'était sûrement pas impliqué dans le meurtres de Mme.Déperd ou le saccagement des lieux. Mais malheureusement ils n'avaient aucune idée de qui avait commis ces crimes et qui était en possession de l'artefact aujourd'hui. Isabelle semblait partagé ses pensées, elle passa une main frustré dans ses cheveux parfaitement coiffer.
Simon, qui était aussi perdu que son oncle face aux curieuses questions, décida que le vieil homme n'était pas en état pour plus de discussion.
« T'inquiète pas oncle Bernie, on va découvrir ce qui s'est passé, tu devrais retourner te coucher » dit-il doucement à l'intention du vieil antiquaire.
« Mais et toi ? Et ton ami ? Où est ce que vous allez à cette heure là ? » Effectivement, tous semblaient avoir oublié qu'il était 5h30 du matin.
« Ne t'en fais pas je devais passer te voir de la part de maman et papa mais je dois aller leurs raconter maintenant, il faut que je retourne à New York pour continuer à aider le détective » dit-il en posant sa main sur l'épaule de son oncle. Il grimaçait intérieurement devant la faciliter avec laquelle il mentait, mais il n'avait pas le choix, il ne comptait pas lâcher les trois shadowhunters tant qu'ils n'avaient pas trouvés les meurtriers.
Alec leva un sourcil face à l'insinuation de Simon, il ne pensait quand même pas qu'il allait les suivre pendant l'enquête ? Jace, lui, semblait plonger dans ses pensées sûrement élaborant tout de sorte de plan pour retrouver la trace des coupables. Izzy, elle, souriait légèrement, un Mundane et trois Shadowhunters, cela risquait d'être amusant.
Bernard trop épuisé pour répliquer hocha la tête avant de se tourner vers Jace et lui souhaiter une bonne nuit. Il fit une accolade à son neveu et reprit le chemin vers son appartement se trouvant juste à l'étage. Lorsqu'il sortit du champ de vision des quatre -maintenant- partenaires, Simon se retourna leurs faisant face avec un grand sourire dévoilant toute ses dents « Alors ? Comment j'étais ? » demanda-t-il
