Bonjour tout le monde, nous sommes mardi ! Un nouveau chapitre est là, juste pour vous. Désolée de ne pas avoir pris le temps de répondre à vos commentaires. Je passe énormément d'examens médicals et j'ai parfois pas la tête à ce genre de chose, mais je ne vous oublie pas. J'essaye de continuer cette fic tranquillement. Voilà avoila. J'espère que vous aimerez la suite.

Enjoy it, Kiss, Aline.

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Souvenirs du passé.

Chapitre 06

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Dimanche 08 août, Nouvelle lune.

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Stiles avait joué toute la matinée avec sa fille, il en avait profité car cet après midi, Lauren viendrait la chercher. Pendant les vacances scolaires, ils se la partageaient une semaine sur deux. Hors vacances scolaires c'était par quinzaine. Stiles jouait encore avec sa fille tout en préparant le repas pour son père et lui, qui n'allait pas tarder à arriver. Il avait cuisiné un couscous, Maddy pourrait manger avec eux s'il coupait les légumes en tout petits morceaux. Elle devenait grande maintenant.

Son père arriva peu après, Stiles était toujours heureux de le recevoir. Parfois, il regrettait même d'avoir déménagé. Stiles avait ce besoin d'être entouré, et il se sentait parfois seul quand Maddy n'était pas là. Ce sera sûrement le cas ce soir, se dit-il tristement. Pour l'heure, il n'est pas seul et mit la table alors que papy prit le bébé dans les bras. Aussitôt attablé, Noah fit la conservation à son fils.

« Qu'as-tu fait ce week end?

– Oh, on est allé voir le match hier après midi avec Kat, j'ai revu plein d'ancien joueurs, ils sont bon cette année, ils sont bien classés, tu sais. Il paraît qu'il y a un joueur qui va jouer en nationale.

– Ah oui, j'en ai entendu parler. Le fils d'un de mes collègues est dans sa classe.

– On a passé toute l'après midi à la buvette, c'était cool, ça m'a rappelé des souvenirs. Le sport me manque, souffla Stiles.

– Le sport te manque? fit le père. »

Certes, Stiles n'est pas une loque au sport mais de là à dire que ça lui manquait, ça étonna le shérif.

« Oui, enfin pas le fait de faire du sport, plutôt l'ambiance entre coéquipiers tout ça. J'ai l'impression qu'il y a déjà 10 ans de passé, mais ça fait quoi? 5, 6 ans? Ça passe trop vite le temps, fit-il en regardant Maddy sourire à son père. Et toi?

– Moi, j'étais au boulot.

– Et ta soirée? continua de demander Stiles.

– J'étais au boulot, fit encore Noah.

– Faut que tu souffles, papa. Je sais que tu aimes ton métier, tout comme je l'aime moi aussi, mais faut parfois faire une pause. Voir des gens, des femmes plus précisément, ajouta Stiles en le pointant avec sa fourchette.

– Je n'ai besoin de personne fiston. Je suis très bien comme ça.

– Je sais pas comment tu fais, moi dès que Maddy est avec Lauren, je me sens terriblement seul.

– Oh, ça, je peux le comprendre, ça m'est arrivé quand tu es parti de la maison la première fois, et je te parle même pas de la seconde lorsque toi et Maddy avez emménagé ici. »

Une émotion de tristesse envahi la salle à manger soudainement. Les Stilinski semblaient tout deux avoir un coup de blues. Ils mangeaient silencieusement. Ce n'était pas étonnant pour le père mais ça l'était pour le fils.

« Toi, tu devrais rencontré quelqu'un, tu as toute la vie devant toi pour te reconstruire, tu n'as jamais eu de chance en terme de relation. Que se soit Lydia, Malia, Lauren et même Hale, tu mérites d'avoir quelqu'un de bien, dit subitement le shérif.

– Hale? s'etranglait Stiles. Enfin, papa, je suis jamais sorti avec Derek!

– Oui, enfin, il t'a trahi quand même.

– Personne ne m'a trahit! Lauren et moi, on a été trop vite, on était pas fait l'un pour l'autre, Malia... Malia, je sais pas finalement pourquoi on s'est séparé et Lydia .. je crois que j'avais trop espéré d'elle .. les fantasmes c'est pas fait pour les vivres, ça doit rester un fantasme. Et Derek ... Derek .. et bien .. c'est compliqué. »

La conversation fut close lorsque la petite gazouilla dans sa chaise haute. Le père de famille se retourna sur sa fille.

« C'est l'heure d'aller faire ta sieste ma chérie, tu semble à deux kilomètres de nous.

– Je vais la coucher! fit Noah en se levant.

– Je débarrasse la table, un café?

– Volontier. »

Le grand père prit sa petite fille dans les bras et alla la border tandis que Stiles débarrassait la table tout en pensant à ses ex. Enfin, aux ex qui avaient compté pour lui. Entre Lydia et Lauren, ils avait eu d'autre conquêtes, deux, exactement. Deux amourettes sans intérêts.

Lorsque le shérif revint. Le café était sur la table et Stiles avait sorti des petits gâteaux.

« Qu'est ce qu'on fête? s'amusa de dire Noah.

– Comment ça?

– Des petits gâteaux? J'ai le droit à des petits gâteaux? Tu fais pas attention à mon régime drastique ?

– Profite s'en, ça sera pas tous les dimanches, à partir de demain, légume et poisson à tous les repas.

– Tu veux me tuer, fils, tu veux vraiment me tuer, soupira le shérif.

– Arrête, je sais que la semaine, tu te gaves de saloperies!

– Parce que tu te gaves pas, toi?

– Non, absolument pas, bon, d'accord, je fais des écarts mais moi j'ai 25 ans! Et toi .. et bien, tu n'es pas tout jeune, ton corps a beaucoup plus de mal à assimiler les lipides. »

Le shérif soupira et prit un gâteau, au chocolat, c'était peut-être le seul que son fils lui autoriserait à manger.

« À quelle heure Lauren vient chercher la petite?

– 17h, si elle se réveille pas trop tard, on pourrait aller au parc profiter de cette petite puce.

– On sent de la nostalgie dans ta voix.

– Elle me manque dès qu'elle n'est plus là.

– Je me doute bien. Dis, tu sais que tu peux toujours revenir vivre à la maison si tu te sens seul. Au pires des cas, tu peux vivre ici lorsque tu as Maddy et quand tu ne l'as pas, tu es le bienvenu, même avec Maddy d'ailleurs.

– Je sais papa, mais je suis grand, je suis en âge de vivre seul, enfin, du moins pas chez mes parents. »

Les Stilinski prirent le temps d'être à deux, puis profitèrent également de la petite Maddy à son réveil. Comme convenu, ils allèrent faire un tour au parc avant que Lauren vienne chercher l'enfant.

Son père également parti, Stiles se glissa sur son canapé, et textota avec Mindy, la jeune femme lui apprit que leur collègue, Melvin, ne cessait de poser des questions sur lui. Elle doutait qu'il soit gay, vu la le type de questions. Stiles commençait lui aussi à se demander la teneur des sentiments de son collègue, Melvin Stark.

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Lundi 09 août, lune descendante, croissante, premier croissant.

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À son arrivé au poste, Stiles croisa de suite Melvin, celui-ci lui sourit automatiquement devant le machine à café. Il offrit une boisson au jeune officier.

« Un café?

– Chocolat, je n'ai malheureusement pas le droit au café. Hyperactivité, précisa Stiles en grimaçant.

– On ne dirait pas comme ça, ça fait longtemps?

– Je crois que je suis né comme ça.

– Et tu prends quelques chose?

– J'ai un traitement, et je gère plutôt bien la situation, mais je peux pas boire de café. Ni même du thé, bref je veux bien un chocolat. »

Melvin glissa les pièces dans le distributeur, puis se tourna vers Stiles.

« Donc, ça veut dire que je ne peux pas t'inviter à boire un café, mais je peux toujours t'inviter à dîner. »

Stiles rit gêné, il attrapz son gobelet, puis regarda à nouveau son collègue.

« En gros, c'est ça, je dois y aller, on se voit plus tard?

– Oui, d'ailleurs, je dois voir pour .. quelque chose.

– Quoi donc?

– Je peux pas te dire là, Josh m'attend, on mange ensemble ce midi?

– Si tu veux.

– À tout à l'heure, je passe te prendre dans ton bureau. »

Le jeune homme parti, Stiles pu rejoindre son collègue.

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Mason fut étonné de voir Melvin débarquer dans leur bureau, c'était étrange qu'il vienne chercher Stiles pour déjeuner. Stiles n'était pas gay qu'il sache? Stilinski tenta de le rassurer en lui faisant un clin d'oeil tout en rejoignant Melvin.

Au réfectoire, Melvin continua à draguer gentiment Stiles, chose qui le mettait un peu mal à l'aise, puis il s'attaqua à Derek.

« Il est originaire de Beacons Hills ton pote?

– Quel pote?

– Le gars chez qui on est allés.

– Derek... fit Stiles qui se dit que Melvin faisait un blocage sur lui et sur son nom également, il n'arrivait jamais à retenir le nom de Derek.

– Il l'est oui, il est parti pendant un moment mais il est de retour.

– C'est sa soeur Kat?

– C'est.. non, mais elle fait partie de sa famille, dit Stiles sans en dire plus. Bon, alors, de quoi tu voulais me parler?

– De ça? De ... Derek.

– Ah... fit Stiles qui resta ensuite silencieux. »

Melvin était très étrange, autant il avait l'air intéressé par lui pendant un instant, autant il s'intéressait à Derek ensuite. Peut-être draguait-il Stiles pour avoir Derek?

« Il n'est pas gay! lança t-il subitement.

– Oh.. je .. mais il ne m'intéresse pas, je... Je veux juste savoir avec quel genre de personne tu traînes. Kat a l'air sympa, Derek l'est moins.

– Il est .. caractériel... Mais il n'est pas méchant, enfin, au fond, il n'est pas méchant.

– Bien.

– Bien. »

Les hommes furent rejoint par Josh et d'autres collègues. C'était mieux ainsi, Stiles commençait à se poser des questions sur Melvin et ses intentions. Il devrait probablement informer Derek sur ça.

Enfin chez lui, Stiles se laissa tomber sur son canapé, il plaça son ordinateur portable sur ses cuisses et glissa son téléphone entre son oreille et son épaule.

« Kat?

– Mon petit panda! lança la blonde.

– Tu es avec Derek? demanda aussitôt celui-ci.

– Euh, oui. »

La jeune cria dans la maison et Stiles pu entendre le ronchon de service râler. Il pesta au téléphone.

« Quoi?

– Salut, c'est Stiles, précisa t-il.

– Je sais, qu'est ce que tu me veux?

– Euh... C'est... Mon collègue, le loup, il est étrange.

– Je te l'avais dis ! lâcha Derek.

– Il n'arrête pas de poser des questions sur toi.

– Quel genre de question? s'intéressa le loup.

– Si ça fait longtemps que tu habites ici, si Kat est ta soeur. Je sais pas, je trouve ça étrange.

– Ouais, c'est louche, et de plus, je sens qu'un alpha rôde à Beacons Hills. C'est quoi son nom?

– Stark, Melvin Stark, précisa Stiles.

– Je vais faire une recherche sur lui.

– Euh, d'accord.

– Bonne soirée Stiles, coupa Derek ensuite.

– Bonne soirée Derek. »

Stiles raccrocha et se dit que lui aussi allait faire sa petite enquête, mais sur le père de Kat. Cette attaque n'était pas dirigée sur Derek mais sur Kat et lui, son père devait être mêlé à ça.

Stiles entama un tas de recherche mais ne trouva rien de probant, il finit par s'endormir devant son ordinateur sans même avoir soupé.

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Mardi 10 août, lune descendante, croissante, premier croissant.

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Aujourd'hui, Stiles avait eut beaucoup de travail, il s'était fait assigné une autre enquête avec Mason. Et avaient trouvé une piste pour celle en cours. Toute la matinée, son binôme et lui avaient mis en place une stratégie afin d'appréhender le suspect et libérer sa victime. L'opération se déroulerait le lendemain. En attendant cette après midi, Mason et lui plancherent sur une toute nouvelle enquête.

Avant de quitter le poste, Stiles imprima quelques photos afin de monter une shema chronologique concernant la meute de Kyle et son passé personnel. Il avait réussi à trouver une photo de Kyle à l'époque présumé où Derek et lui passaient du temps ensemble, et une seconde photo quand il était entré à l'armée. Restait plus qu'à emprunter à Kat, une photo de sa mère, d'elle, et de regarder dans ses fichiers personnels une photo de Derek un peu avant qu'il ne parte rejoindre Kyle, et vers l'époque où il l'avait retrouvé.

Arrivé chez lui, Stiles alla mettre en place son shéma, sur le mur de sa chambre. Les photos étaient reliées par des ficelles. Bleu pour les liens de parenté, comme Kyle, Kat et l'emplacement de la photo de Sophia. Jaunes pour les liens extra familiaux comme Derek et le reste de la meute et rouge pour les liens avec l'alpha qui l'avait attaqué.

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Mercredi 11 août, lune descendante, croissante, premier croissant.

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Ce matin c'était l'assaut afin de libérer Mary Sue. Tout était prêt, Stiles, Mason ainsi que quelques renforts entrèrent dans la maison du suspect. La jeune femme avait été retrouvé dans la cave du jeune homme. Emmenée directement à l'hôpital, la jeune femme se confia sur les raisons de sa séquestration. Elle voulait le quitter mais lui refusait. C'était aussi simple que ça. Stiles fut soulagé que cette femme soit sauvée. Il n'était pas spécialement ravi d'entrer dans cette unité des personnes disparues, mais au fil du temps, il avait apprit à aimer ce qu'ils faisaient avec ses collègues.

Durant l'après midi, il rentra interroger l'assaillant, son discours était indentique, s'il n'avait pas Mary Sue, personne ne l'aurait. L'agent Stilinski trouvait ça tordu. Comment pouvait-on forcer quelqu'un à l'aimer? Comment pouvait-on torturer quelqu'un au nom de l'amour ?

Quoiqu'il en soit, il quitta la poste plus tôt que prévu, et alla rejoindre Katarina afin de faire quelques courses et pour passer du temps avec quelqu'un également. Outre, le fait d'aider Kat à faire les courses à défaut que Derek le fasse, ça lui faisait du bien de passer du temps avec quelqu'un, avec Kat qui puis est.

Lorsque Kat et Stiles étaient revenus des courses, Derek se trouvait assis dans le canapé, un livre à la main. Il le ferma aussitôt et se leva. Stiles cru qu'il aiderait Kat à ranger les courses mais pas du tout, il prit seulement sa tasse de café et alla se poser à nouveau dans le canapé.

« Comment ça va? demanda Stiles debout face à lui. »

Derek leva les yeux vers Stiles, puis les déposa à nouveau sur son livre. Stiles soupira en s'asseyant à ses côtés.

« Derek? Je peux te poser une question? fini par demander Stiles.

– Si je te dis non, tu vas quand même me la poser, marmonna Derek. »

Stiles grimaça, Derek fini par fermer son livre, puis attrappa son thé avant de regarder stiles.

« Tu es né loup car ta mère était une louve-garelle, déclara Stiles.

– C'est pas une question ça, Stiles, se moqua Derek.

– Oui, laisse-moi finir, ça se passe comment quand ton père est un loup-garou? questionna l'agent de police.

– T'es Sérieux? C'est ça ta question? se moqua Derek avant de vider sa tasse de thé.

– Ben, oui.

– Tu te fou de moi là!

– Je sais que te fais souvent tourner en bourrique mais pas là. Alors? s'impatientait Stiles.

– Ben, tu es loup de naissance! lâcha Derek comme une évidence.

– D'accord... fit Stiles en grimaçant. »

La réponse que Derek lui avait donné ne lui convenait pas du tout. Si Kyle était un loup, Kat devrait l'être aussi. Quelque chose n'allait pas.

« Quoi? Qu'est qu'il y a? demanda Derek.

– Rien.

– Arrête, je le vois que ça te conviens pas, tu grimaces, et tu fronces les yeux.

– T'as dis que t' avais 17 ans quand Kyle est parti, et d'après ce que tu m'as dis, il était déjà loup, résuma l'humain.

– Oui et?

– Pourquoi Kat n'est pas née louve? Elle m'a assurée qu'elle était humaine.

– Elle l'est, je t'expliquerai un jour.

– Explique-moi maintenant ! »

Derek regarda par dessus son épaule et confirma par la négative. Stiles comprit que Derek ne voulait pas que Kat surprenne cette conversation. Il se leva puis alla rejoindre Katarina pour l'informer qu'il s'en allait.

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Jeudi 12 août, lune descendante, croissante, premier croissant.

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Ce matin, Stiles et Mason allèrent enquêter sur leur nouvelle affaire. Une femme n'était jamais revenue de son travail. Ils allèrent directement chez son mari afin de l'interroger. Sur la route en allant chez le suspect numéro un, Mason lui confia.

« Mindy t'aime bien, tu sais, murmura Mason au volant.

– Je sais. Melvin aussi, avoua Stiles en soupirant.

– Va falloir faire un choix, se moqua son binôme.

– Je suis très bien célibataire, lâcha Stiles en roulant des yeux.

– Où est passé le Stiles que j'ai rencontré ? se moqua gentiment son collègue.

– Il est père de famille, répondit Stiles.

– Stiles, t'es jeune...

– Genre, je suis jeune, tu as que 4 ans de plus que moi!

– Et je suis en couple, moi. Quoi? Elle te plaît pas Mindy?

– Si, bien sûre que si, enfin je sais pas, quand je lui parle par texto, j'ai l'impression de discuter avec une amie.

– Et donc?

– Juste une amie, une confidente, je... Je l'aime bien mais pas assez pour vouloir plus. Je sais pas, c'est étrange.

– Je te demande pas de te marier avec elle, ajouta son collègue en garant face à la demeure de la disparue.

– Je vais pas entamer quelque chose avec Mindy pour le fun. Je suis pas comme ça, dit Stiles en descendant de la voiture. »

Son coéquipier le rejoignit et passa un bras autour de son cou.

« Tu t'attaches trop aux gens, chuchota t-il.

– Ah, ça, je sais .. c'est mon défaut. Je m'attache trop aux gens... soupira Stiles.

– Bon, allez, allons interroger monsieur Rogers. »

À midi Mason et Stiles déjeunerent en compagnie de Mindy. La jeune femme lui apprit que Melvin s'intéressait encore à lui. Il avait interroger son binôme William et se renseignait sur sa vie affective. Stiles commençait vraiment à se poser des questions.

Au soir, en rentrant chez lui, il était à deux doigts d'enquêter sur son collègue, plutôt que sur Kyle. Il savait que Derek enquêterait sur lui, alors autant ne pas faire d'enquête en doublon et tenter d'avancer sur Kyle.

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Vendredi 13 août, lune descendante, croissante, premier croissant.

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Ce matin, Stiles et Mason repartirent enquêter sur la disparition de cette femme. À leur retour au poste, ils furent surpris de voir qu'un homme les attendait à leur bureau. Stiles fut encore plus interloqué lorsqu'il reconnut Derek Hale.

« Derek?

– Stiles, répondit simplement celui-ci en levant les yeux sur son ami.

– Derek, je te présente Mason, mon coéquipier, Mason, Derek, un ami, précisa t-il tout de même. »

Les hommes se serrent rapidement la main, puis Derek reprit.

« Je peux te voir cinq minutes?

– Bien-sûr.

– Je vais nous chercher une boisson chaude, informa Mason en quittant le bureau. »

Stiles attendu quelques minutes, puis s'assit sur son bureau.

« Alors, pourquoi t'es là?

– Il me faut ton aide, pour ton collègue, je voudrais accéder à son dossier, déclara seulement Derek. »

Stiles grimaça, il n'avait pas le droit de divulguer certaines informations, encore moins de faire sortir le casier d'un collègue.

« Je sais que tu peux y avoir accès, Stiles, pense à Kat, elle est en danger, pense à moi, ajouta t-il ensuite en plongeant son regard dans celui du policier.

– Je serai en infraction Derek, j'ai pas le droit de faire ça, se défendit Stiles, tentant de ne pas céder aux beaux yeux du loup.

– Je sais que tu as toujours voulu être flic mais tu as toujours contourner les lois également, Stiles s'il te plaît, j'ai besoin de toi.

– Je... Je vais voir ce que je peux faire. Je sais pas si j'aurais le temps de faire ça aujourd'hui, j'ai une enquête en cours, ajouta t-il en détournant enfin son regard de celui de Derek. »

Le loup se leva et posa une main sur son épaule, tout en lui donnant un large sourire.

« Tiens-moi au courant, Salut.

– Salut... murmura Stiles en se laissant tomber sur sa chaise. »

Sriles grimaça tandis que son collègue lui déposa un chocolat chaud face à lui.

« Alors... C'est qui ce brun ténébreux?

– Un ami, un vieil ami, marmonna Stiles dans ses pensées.

– Derek .. tu m'en as déjà parlé non? questionna son coéquipier.

– Possible.

– Tu as l'air tout retourné, il t'a annonce une mauvaise nouvelle?

– Non, même pas.

– Bah, qu'est ce qu'il se passe alors?

– Rien... C'est juste.. Derek est... Spécial.

– C'est lui le gars que tu cherchais quand on s'est rencontré ? demanda Mason.

– Ouais... C'est lui, il s'était barré du jour au lendemain et là, il est revenu comme une fleur... "Salut stiles, je suis de retour!" lança Stiles en souriant en mimant Derek, puis cessa de sourire et reprit. Il se rend pas compte de tout ce qu'il s'est passé depuis le temps, chuchota t-il tristement.

– Tu as l'air de tenir à lui, constata Mason.

– Je tiens à lui, oui, mais... On a prit des chemins différents et je crois que je lui en veux toujours d'avoir disparu comme ça.

– Je comprends... Bon, on continu? »

Stiles acquiesça et se remit au travail.

Il était 18h lorsqu'il était rentré chez lui, il avait cédé et avait imprimé le casier de Melvin. Il avait prévenu Derek qu'il pouvait passer chez lui. Ce fut à 18h30 que le loup pointa le bout de son nez.

« Salut.

– Salut, entre, fit Stiles. »

Derek hésita un moment puis fini par entrer. Stiles lui glissa le dossier entre les mains. Derek l'ouvrit et le feuilleta.

« Merci, ça va grandement m'aider, marmonna Derek le nez dans le dossier.

– Derek, raconte-moi ce qu'il s'est passé, murmura Stiles.

– De quoi? fit le loup sans relever les yeux vers son interlocuteur.

– Pourquoi tu t'es enfuis comme un voleur? Pourquoi t'es resté cinq ans là-bas, sans donner aucunes nouvelles? »

Derek resta silencieux, les yeux rivés sur la pochette bleu.

« Parle-moi putain! s'énerva Stiles voyant aucunes réactions de la part de Hale.

– Et toi? Comment tu t'es retrouvé flic et père de famille? Célibataire en plus. Moi, j'ai juste adopté une gosse de 16 ans pour ne pas qu'elle soit en foyer! Tu me reproches plein de chose mais, toi .. je connais même pas la mère de ta fille! lui rétorqua Derek.

– Tu sais quoi, elle vient la chercher demain, elle a une soirée, passe à la maison, je te la présenterai, lança Stiles le menton relevé.

– Je... , bafouilla Derek, pris au dépourvu. On verra. Je dois y aller. À plus.

– À plus. »

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