Hello! Désolé du retard, je suis très occupée en ce moment, entre le boulot et autres, enfin bref voila. Jespere que ce chapitre vous plaira,
Enjoy it, Kiss, Aline.
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Souvenirs du passé.
Chapitre 08
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Dimanche 22 août, pleine lune
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Lorsque Stiles avait ouvert les yeux ce matin, il se demanda un instant où il était, le matelas n'était pas aussi moelleux que le sien et l'oreiller était trop gros, trop rembourré. Il ouvrit un oeil et regarda autour de lui.
« Merde .. marmonna t-il lorsqu'il se rappela de la soirée de la veille. »
Il prit un petit moment afin d'émerger, puis fini par sortir du lit du loup garou. Il ramassa son pantalon, puis enfila ses chaussures avant de se lever.
« Aïe, marmonna t-il encore, il avait encore plus la gueule de bois que la veille. »
Stiles espérait que tout le monde dormait encore. Il ouvrit la porte et marcha sur la pointe des pieds afin de filer à l'anglaise. Sa veste sous le bras, il attrapa ses clefs puis entendu un rochon marmonner:
« J'espère que t'as pas vomis Stiles, dit Derek encore sur le sofa.
– Bonjour monsieur le grincheux, dit premièrement Stiles. Et non, je me suis abstenu, dit-il ensuite.
– Tant mieux. Les tasses sont dans l'armoire de gauche en haut. Je le préfère corsé le café, lâcha Hale.
– Parce que tu crois que je vais te faire un café?! »
Une tête dépassa du canapé, surprenant Stiles.
« Je ne crois pas, je le sais. Un café corsé avec deux sucres, reprit le loup garou.
– T'es sérieux?
– Ouais, répondit Derek alors qu'une voix féminine retentit.
– Salut.
– Salut, répondit t-il à sa fille adoptive.
– Salut, euh, Derek veut un café corsé avec deux sucres, fit Stiles.
– Et bien Derek va le faire, tu n'es pas son larbin. Un chocolat mon petit panda? proposa t-elle.
– Euh ... bafouilla Stiles gêné, alors que la demoiselle sortait deux bols et une tasse.
– Tu comptais partir dans déjeuner! lança t-elle.
– Et bien, oui, avoua le plus jeune des hommes.
– Hors de question que tu partes le ventre vide. Assied-toi, je prépare le chocolat ET le café du loup grincheux, précisa t-elle en appuyant sur le "et". »
Derek se leva et plia la couverture, Stiles pu apercevoir le corps dénudé du loup. Il n'avait vraiment pas changé, il était encore bien musclé. Même son dos était musclé et ses cuisses n'avaient pas un gramme de graisse.
« Stiles? fit la jeune femme.
– Euh oui, fit Stiles se sentant pris en flagrant délit.
– Ton chocolat, lança t-elle
– Merci, fit-il en récupérant le bol. »
Kat sortie des viennoiseries, et les déposa sur la table avant de déposer son chocolat, puis un café bien corsé. Derek sortit ensuite de la salle de bain, un t shirt sur le dos, puis glissa une boîte de paracétamol sur la table.
« Merci, marmonna Stiles.
– De rien. La prochaine fois, ne te laisse pas entraîner par une gamine inconsciente, ajouta le plus vieux.
– Gna gna gna, fit la dîte gamine. Tu fais quoi cet après Derek ? Enchaîna t-elle ensuite.
– J'en sais rien et toi?
– Rien, ton père mange avec toi ce midi? demanda t-elle suite à Stiles.
– Oui, comme tous les dimanches, mais tu peux passer après si tu veux, Lauren me ramène Maddy à 17h.
– Cool, je vais lui apprendre a marcher, décida l'ado.
– Bonne initiative. Je devrais pas tarder, mon père va arriver d'ici deux heures, j'ai rien préparé, soupira le policier fatigué.
– D'acc, on se voit tout à l'heure, lança t-elle alors que Stiles enfila sa veste et reprit ses clefs en main.
– Ouais, à plus Derek.
– A plus Stiles. »
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Noah venait de partir, et Stiles débarrassa à peine la table lorsque Kat réapparut. La jeune femme s'était réfugiée chez lui. Derek ne cessait de lui faire des reproches. Elle avait mal au crâne et à la gorge. Derek n'arrêtait pas de lui dire que c'était de sa faute, qu'elle n'aurait pas dû boire autant. Stiles ne voulant pas se mêler de leur histoire, ne prenait parti de personne.
Les jeunes gens se mirent un épisode de Supernatural, accompagné d'un chocolat chaud et de quelques cochonnerie. Le mal de gorge de Kat s'amplifiait et elle se sentait de plus en plus fatiguée.
Lauren déposa Madeline, alors que Kat s'était endormie devant leur série préféré. La mère de famille commençait à se poser des questions quant à la nature de leur relation. Lauren ne chercha pas de réponse. Elle ne voulait pas se mêler des histoires de cul de Stiles. Elle repartie aussitôt, laissant Maddy aux soins de son père.
Stiles tenta de réveiller Katarina, elle était brûlante de fièvre. Il l'a força à se réveiller, lui donna de quoi faire baisser sa température, puis, la découvrit un peu. Par chance, Derek avait toujours le téléphone de Kat, et Stiles pu le prevenir. Celui arriva aussitôt après. Il aida Stiles à mettre Katarina dans sa chambre, et surveilla sa température.
« Tu crois que je devrais l'amener à l'hôpital?
– À l'hôpital? Ça doit être une grippe, appel le médecin demain.
– Et en attendant ? s'inquiéta tout de même Derek.
– En attendant, on lui donne du paracétamol, t'inquiète pas Derek, c'est rien, c'est juste de la fièvre, elle a mal à la gorge, c'est une petite grippe, laisse de reposer, fit Stiles en regardant l'heure. Bon, je vais commencer à faire manger Maddy. »
Stiles sorti un plat préparé tout fait, il n'avait pas le courage de faire autre chose, puis fit réchauffer une soupe.
« Je vais lui faire une soupe, ça va lui faire du bien.
– Pourquoi, elle a quoi? demanda Derek en regardant la petite dans la chaise.
– Pour Kat, précisa Stiles.
– Ah... T'es pas obligé Stiles.
– T'inquiète, Derek, j'ai su m'occuper d'une fillette de six mois qui avait de la fièvre et une poussée dentaire, je saurais m'occuper de la tienne. Bon, on va se faire quoi à manger, nous?
– Je... Je vais pas te déranger, dit Derek en se levant.
– Enfin Derek, je suis toujours fourré chez toi, tu me déranges pas, Parcontre, si tu peux m'aider à faire à manger, pendant que je m'occupe de Maddy ça serait bien.
– Euh . Ok ..
– Vas-y fait comme chez toi, ma cuisine t'appartiens. »
Derek acquiesça alors que Stiles fourra la soupe de Kat au micro onde pendant qu'il commençait à faire manger Madeline. Le repas de Maddy fini, Stiles emmena le bol dans sa chambre.
Kat sourit tristement en relevant la tête. Stiles la rassura, et lui donna son bol de soupe. Elle dormirait là ce soir et il appelerai son médecin demain matin avant de déposer Madeline chez sa nourrice. La gamine fit rassurée que Stiles était un vrai père, c'était dans ces moments là où sa mère lui manquait.
En sortant, Stiles découvrir un Derek aux fourneaux, il se retourna vers lui, un sourire sur les lèvres.
« Je .. je me suis permis d'utiliser les deux derniers oignons, lança Derek en lui montrant les oignons dans la poêle.
– Vas y fais comme chez toi, je t'ai dis. Un apéro?
– T'as pas assez bu hier? se moqua légèrement Derek.
– Hum si, avoua ce dernier.
– Comment va Katarina?
– Elle a déjà bu sa soupe, j'appellerai le médecin demain, si ça va pas mieux. Alors, tu nous fais quoi? demanda Stiles en se glissant derrière lui.
– Spaghetti bolognaise, mais avec des penne, précisa Derek.
– Penne à la bolognaise donc, rectifia le plus jeune.
– Ne me contrarie pas Stiles, lâcha Derek en fronçant des yeux tout en riant. »
Stiles pouffa de rire alors que son téléphone sonna. Il remarqua le nom de Melvin, il hésita à décrocher. Il n'appelait vraiment pas au bon moment celui là.
« Allô, Melvin, fit Stiles en s'éloignant de la cuisine.
– Salut Stiles, comment ça va?
– Euh ça va et toi? répondit Stiles gêné.
– Ça va, dis, je suis invité à une soirée samedi prochain et je me disais que tu voudrais peut-être venir avec moi, proposa son collègue.
– Euh .. j'aurais ma fille, donc, c'est mort, fit de suite Stiles.
– D'accord.
– Voilà, lâcha Stiles qui, pour une fois, ne savait pas quoi dire.
– Tu as des nouvelles de Briden ? demanda son collègue.
– Non, on piétine sur l'enquête. Les relevés téléphoniques n'ont rien donné et je te parle même pas des vidéos de surveillance. Et vous? Comment se passe votre enquête ?
– On a retrouvé une trace sur son relevé bancaire, sa carte a été utilisé pour louer une chambre d'hôtel. À New York, ajouta t-il ensuite.
– New York, ça fait un peu loin, remarqua seulement Stiles.
– Stiles, tu viens manger? demanda subitement Derek entre le salon et la cuisine.
– Je me demandais si nos affaires ne seraient pas liées, lâcha Melvin, alors que Stiles fit un signe à Derek qu'il arrivait.
– Tu penses? fit Stiles gêné.
– Stiles! Viens manger s'il te plaît, ça va refroidir, déclara fermement le loup garou.
– J'arrive Derek, dit premièrement Stiles, puis, continua tout de même. Ouais, il y a pas mal de similitude, mais bon, nous, on est bloqué.
– Tu peux raccrocher s'te plaît? Je croyais que c'était avec moi que tu passais la soirée pas avec ton téléphone, déclara Derek qui s'était approché de lui, parlant fortement afin de déstabiliser son interlocuteur. »
Stiles se tourna surpris que Derek soit si proche de lui. Un long silence s'immisca aussi bien entre Derek et Stiles mais aussi entre Melvin et ce dernier.
« Bon... Je... je verrais ça.
– Hey, mon petit moulin à parole préféré, tu vas te taire et venir manger? reprit encore Derek, d'un ton plus doux et plus affectueux. »
Là, Stiles se demandait se qu'il lui prenait, depuis quand il s'inquiétait de sa santé ?
« Bon, Melvin, je ... je dois y aller, fini par dire Stiles.
– Ok, je.. On se voit demain de toute façon, répondit son collègue.
– Ouais... salut Melvin, à demain.
– À demain, fit Melvin avant que Stiles ne raccroche. »
Stiles se retourna ensuite vers Derek.
« Mon petit moulin à parole préféré ? répéta t-il mot pour mot.
– En vrai, je connais personne qui te bat. Donc t'es forcément mon préféré, je connais que toi ! se défendit Derek, alors Stiles le suivait dans la cuisine.
– Ok... Penne à la bolognaise donc! lança Stiles en s'installant à table.
– Oui. Qu'est ce qu'il te voulait au juste? lança innocemment Derek.
– Euh, il m'a demandé des nouvelles de mon enquête.
– Et il peut pas te demander ça demain?
– Si, mais-
– T'es en repos, il pourrait te lâcher un peu, dit Derek en soufflant doucement pour ne pas exploser.
– C'est vrai, fit Stiles qui voyait l'état d'énervement du loup. »
Un long silence s'immisca et Stiles voyait que Derek n'était pas comme d'habitude, il était énervé et semblait prendre sur lui.
« Derek, pour hier... marmonna Stiles les yeux rivés sur son assiette.
– T'étais bien amoché, confirma ce dernier.
– Oui, je ... J'ai du être... Super chiant.
– Oh ça, t'as pas idée.
– Je suis désolé. J'ai dû te dire des choses qui n'avaient ni queue ni tête.
– Pourquoi tu as obéis à Kat, Stiles? soupira Derek.
– J'ai pas obéis, j'ai... J'ai joué , j'ai perdu, déclara le bon perdant.
– Elle te l'a fait à l'envers, elle buvait jamais ses verres.
– Regarde le résultat, elle est malade, c'est le karma! contra Stiles en riant.
– C'est sûre, acquiesça Derek.
– J'ai pas encore vraiment chercher ton gars, celui que tu as ..., avoua Stiles tout en mangeant.
– T'as du boulot, fit remarquer l'autre.
– Ouais, mais je m'y attelle demain, promis. »
Les hommes continuèrent de manger silencieusement, puis Derek sourit en regardant la petite dans sa chaise.
« Elle s'endort, chuchota t-il. »
Stiles se tourna vers elle.
« Fini de manger, je vais la coucher si tu veux, reprit le plus vieux qui venait de terminer son repas.
– Toi? Derek Hale? Le loup grincheux? Tu vas aller coucher une gamine d'un an? se moqua le plus jeune.
– Va te faire foutre, crétin. »
Stiles rit aux éclats.
« Maddy? Ça va mon cœur?
– Papapapapa, fit seulement la petite.
– Oui, je suis là ma puce, allez, je vais aller te coucher. Ne m'attend pas, j'en ai pour 5-10 minutes, l'informa Stiles. »
Stiles alla coucher sa fille, et profita de vérifier l'état de Katarina. La fièvre semblait être descendue et elle dormait comme un bébé. Il ressorti de la chambre et découvrir un Derek à l'action, devant l'évier.
« Qu'est ce que tu fais?
– Je me suis dis, commença Derek mais Stiles l'interrompit.
– Arrête ça, je ne fais même jamais la vaisselle le soir, allez va t'asseoir, je te fais du thé.
– Je vais pas tarder, je vais aller réveiller Kat et on va y aller.
– Elle dort, laisse la dormir, on ferait mieux d'appeler le doc demain matin.
– Je vais pas te laisser ma gamine malade ici.
– Non, parce que toi aussi, tu vas dormir ici.
– Stiles ..
– Quoi? J'ai dormi chez toi hier, tu dors chez moi aujourd'hui, allez discute pas Sourwolf, je suis claqué.
– Je prends le canapé.
– Tu me laisses dormir avec ta fille adoptive de 16 ans?! se moqua le plus jeune.
– Je dors avec Kat! »
Stiles rit alors qu'il déposa le thé de Derek.
« Tu bois rien toi?
– T'as oublié que je suis hyperactif? Si je bois un thé, je dors pas de la nuit. »
Derek sourit lentement, puis attrapa sa tasse, il bu une gorgée puis chuchota.
« J'avais oublié, oui. Pendant un instant, j'avais oublié que t'étais hyperactif. Ta fille t'a vraiment changé et en mieux. Elle t'a... Calmé ? »
Stiles sourit.
« C'est juste que je suis bien mon traitement, je suis obligé, j'ai des responsabilités maintenant.
– Je squatte ton lit du coup! Enfin je veux dire, Kat le squatte déjà et je vais la rejoindre. Mais en plus de ça, je squatte ton lit, fit-il en désignant le canapé. »
Stiles pouffa de rire. Derek avait l'air nerveux, c'était bien la première fois où Derek était nerveux à ce point.
« Je vais te laisser ton lit, dit-il en se levant. Merci Stiles, pour Kat et pour le reste.
– De rien Sourwolf, bonne nuit.
– Bonne nuit Stiles, fit Derek en rejoignant la chambre. »
Lorsque Derek fut enfin dans la chambre, le jeune soupira en sortant les couvertures. Ce fut au moment de disposer le canapé qu'il aperçu une vieille amie de Derek Hale. La pleine lune était là, en plein milieu du Ciel. Le policier comprit de suite pour quelles raisons Derek semblait différent. Il avait pensé qu'il était jaloux de Melvin et c'était presque fait un film quant aux sentiments de Derek vis à vis de lui; mais c'était probablement la pleine lune qui le mettait dans cet état là.
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Lundi 23 août, lune gibbeuse ascendante, décroissante.
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Ce matin, le réveil fut dur, il avait tellement à faire lorsque Maddy était chez lui. Stiles se leva de suite, fatigué par sa nuit passée sur le canapé, puis se prépara avant de lever Maddy et de la faire déjeuner. Il laissa ensuite Madeline digérer et prépara le petit déjeuner. Il mit en route la cafetière également, Derek la viderait à coup sûre à son réveil, puis prépara Maddy afin de la déposer chez la nourrice et d'appeler son médecin pour Katarina.
Ce fut en arrivant au boulot, qu'il pu souffler enfin. C'était incroyable de se dire que lorsqu'il était au boulot, il était bien. Il se sentait entouré et utile, pas comme chez lui. Mason l'accueillit le sourire aux lèvres. Les hommes parlèrent de leur week-end un moment puis se mirent à la tâche, ils avaient une victime à retrouver. Ce fut seulement en après midi, qu'il pu rechercher l'homme tué par Derek.
Après avoir épuré la liste des décès la lune gibbeuse de juin, il répéra enfin le loup tué. Derek sera content d'apprendre le nom de cet homme, il l'informa en allant chercher Madeline. Pour l'heure, il devait continuer son enquête Officiel.
En rentrant enfin chez lui, Stiles mit en route le bain de Maddy. Kat et Derek étaient partis, et d'après Derek, elle allait mieux, le médecin était passé et elle avait déjà commencer son traitement. Le loup était encore plus ravi d'apprendre que Dylan Dickens était le loup tué, c'était le premier membre de la meute trouvé, et il espérait en savoir d'avantage grace à lui.
Stiles prit un moment avec sa fille, il aimait la voir dans son bain. La petite adorait l'eau et s'amusait pleinement. Il l'a mit ensuite en pyjama et la laissa jouer un peu, pendant qu'il leur préparait un repas. Coquillettes et jambon sera le menu ce soir. Il était épuisé, il détestait les lundis.
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Mardi 24 août, lune gibbeuse ascendante décroissante.
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Ce matin, Stiles tomba sur quelque chose qu'il l'avait attiré au premier regard. Dickens, ce nom resurgissait a nouveau, mais cette fois ci, il apprennait qu'une certaine Maïa Dickens avait été tué dans les bois. Il su directement que Dylan et elle étaient liés, il fallait qu'il cherche leur lien et qu'il en informe Derek au plus vite.
Ce fut en allant sur les lieux de l'enlèvement de son affaire en cours, qu'il prévint Derek. Et il ne fut pas étonné ensuite de voir Derek dans son bureau à midi, lorsqu'il était rentré.
« Derek?
– Salut, fit le loup seulement en se levant.
– Qu'est ce que tu veux? demanda Stiles en enlevant son gilet pare balle.
– Tu as laissé un message sur le téléphone de Kat!
– Oui, mais je t'ai pas dis de venir, le contredit-il.
– Stiles... soupira Derek.
– Oh, oui, je dérange, fit son coéquipier.
– Bien sûre que non Mason, allez, on va aller manger un bout, on parlera de ça en même temps, décida le policier. »
Derek n'eut pas le temps d'acquiescer de quoique se soit, qu'il se faisait emmener au restaurant.
Ce repas ressemblait plus à un dîner d'affaire que celui de dimanche. Ils ne parlèrent que des Dickens.
« Alors Maïa et Dylan! lâcha Derek, impatient.
– Et Tyler aussi, ils sont frères et soeurs.
– Tyler ... Ça doit être lui L'alpha, supposa le loup.
– Tu penses ?
– Je crois, oui. On a deja trois noms. D'après Beth une meute rôdait autour de chez Kyle. Et elle disait qu'ils étaient 5 ou 6 loups. Il en manque encore, fit il en grimaçant.
– Dis, c'est pas toi qui a tué cette femme au moins?
– Quelle femme? Beth? demanda Derek.
– Maïa !
– Non, répondit simplement le loup garou.
– Derek! insista tout de même Stiles.
– Non! Écoute, je suis pas un tueur et s'il m'arrive de tuer quelqu'un, c'est en légitime défense! Et là, c'est pas le cas, j'ai tué personne! se défendit-il. Et quand est ce qu'elle est morte!?
– Dans les dernières 72 heures.
– J'étais avec toi.
– Pas tout le temps! contra Stiles alors que Derek pesta.
– Tu crois que je l'ai tué!? s'énervait il ensuite.
– Si tu me dis que non... C'est bon, Derek je te crois, finit il par dire.
– Tant mieux, fit-il en soupirant fortement. »
Stiles et Derek mangèrent silencieusement puis le silence n'étant pas le favori de Stiles, il le rompu.
« Dis, tu m'as dis que tu m'expliqueras pour Kat un jour, j'ai 10 minutes à tuer avant de reprendre le boulot, fit Stiles en regardant sa montre.
– Kat n'est pas... Elle n'est pas sa fille naturelle.
– Et sa mère?
– Kyle la connaissait, ils étaient en cours ensemble, elle, lui et Beth, Sophia savait que Kyle était un loup, elle l'avait ... Découvert et... Étant bébé Katarina s'est fait enlevée par une meute de loup, des Omega, précisa t-il. »
Derek posa sa fourchette et son couteau dans l'assiette, puis regarda par la fenêtre. Un long silence s'immisca et Stiles avait une envie folle de le rompre. Il n'aimait pas le silence surtout lorsque Derek était face à lui. Cet homme lui faisait froid dans le dos.
Stiles était à deux doigts de céder et de dire une connerie lorsque Derek reprit.
« Sophia l'a appelé pour l'aider à la retrouver. Et c'est ce qu'il a fait. Elle lui avait dit que s'il le fallait, il pourrait la mordre pour régler sa dette, Sophia, pas Kat, précisa t-il tout de même. Il a refusé de le faire et .. je crois que le fait que Sophia se sacrifierai pour son enfant. Le fait qu'elle voulait être son bêta l'a... ému et charmé. »
Derek sourit puis reprit.
« Au fil du temps, ils se sont rapprochés, Kat était tout bébé, plus jeune que ta fille. Il l'a élevé comme sa propre fille et s'est trouvé une bêta de choix avec la transformation de Beth. C'est le premier membre de sa meute. C'est à partir de là qu'il n'est jamais revenu à Beacons Hills.
– Ton pote était quelqu'un de bien, affirma Stiles.
– Oui.
– Bon, je, c'est pas tout ça, mais, il faut que j'y aille, j'essayerai d'enquêter sur les Dickens, lâcha Stiles en se levant.
– D'acc, fit-il en se levant également. »
Les hommes prirent la route du retour. Stiles aperçu directement au loin un attroupement. Certains de ses collègues fumaient une clope devant le poste. Stiles vu le visage de Derek changé à l'instant où il sentit un autre loup. Melvin était accompagné de Mason, Mindy et Josh.
« Pas de bordel, Derek, le prévint aussitôt Stiles.
– Je te raccompagne pas, je suis garé là, fit Derek en grimpant dans sa bagnole. »
Le loup ouvrit ensuite la fenêtre passager.
« Tu me tiens au courant si t'as du nouveau?
– T'inquiètes.
– Salut, fit Derek en démarrant sur les chapeaux de roue. »
Stiles rejoignit ses collègues.
« Belle bagnole! remarqua Mindy.
– Une Camaro, souligna Josh, y'en a qui ont de la chance, .
– C'est pas sa première voiture de sport. C'est vrai, c'est cool, je préfère ma Roscoe, dit tout de même Stiles. »