Hello, désolée de cette longue attente. J'ai été pas mal occupé et je n'avais pas du tout la tête à écrire. Il faut dire que je me suis embarquée dans une fic assez compliquée. Pas qu'elle soit compliquée en soi mais je n'ai pas l'habitude d'écrire sur ce fandom. Bref, j'essaye tant bien que mal de vous livrer une suite.
Enjoy it. Kiss Aline.
Oooo-o-O-o-oooO
Souvenirs du passé.
Chapitre 11
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Samedi 28 août, Lune gibbeuse ascendante, décroissante. (Suite)
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Derek acquiesça et emporta tout de même la bière de Kat. Stiles lui embarqua la sienne et les chips.
« C'est quoi ça? fit remarquer Derek en point la télé du menton.
– Un jeu.
– Kitkat2006, Wolfstiles24, Winchester30, c'est quoi ces noms? C'est toi Wolfstiles? pouffa Derek.
– À ton avis, ronchonna t-il.
– Je ne savais pas que tu aimais autant les loups, tu aimerais en devenir un? le taquina ledit loup en sortant les crocs.
– M'approche paaaas! pesta Stiles en reculant.
– Hey! Qui voilà, oncle Derek, fit Kat, la petite dans les bras.
– On se mets un blind test série en attendant ? proposa Stiles, alors que Derek fit un signe de main à la petite.
– Si tu veux, répondit Katarina qui lui donna sa gamine.
– Viens là ma chipie. T'es toute belle, et tu sens bon! J'ai envie de te dévorer toute cru ! lança Stiles en enfouissant son visage dans le cou de la gamine.
– Un vrai papa poule, se moqua Kat.
– Allez, lance le truc au lieu de te moquer de moi.
– Gar! fit Maddy en montrant quelque chose du doigt.
– Quoi? questionna Derek.
– Elle dit "regarde", précisa Kat fièrement.
– Haa, oui je vois
– C'est un nouveau jouet, elle l'adore. Allez, va t'amuser ma puce, décida Stiles en déposant la gamine à terre.
– Elle marche toujours pas? demanda Derek en voyant le bambin marcher à quatre pattes.
– Non... dit Stiles en soupirant fortement. Elle marchera probablement chez sa mère, quand je serais pas là pour la voir faire.
– Elle va marcher avant la fin du week end Stiles! Je vais pas la lâcher. Tiens d'ailleurs, occupe-toi de ça! lança Kat en filant la télécommande à Stiles. »
Stiles lança le blind test, ils en avaient choisi un, sur les séries, Derek ne regardant rarement la télé n'avait pas gagné alors que Stiles et Kat se disputaient les points. Ils en remirent un, sur les films, Derek fut second et Stiles fut grand vainqueur, puis ils passèrent à table.
Le repas se passa dans la joie et dans la bonne humeur, les conversations derivaient sur les films d'action des années 80 et 90. Kat avait l'air largué, elle n'était même pas née à cet époque.
Madeline commençait à fatiguer après le repas et Stiles décida de la mettre coucher. Kat le rejoignit et décida de lire une histoire à cette petite gamine qu'elle aimait tant.
Lorsque Stiles était sorti de la chambre de sa fille, il aperçu un Derek, debout, les mains dans les poches, face à la fenêtre, regardant sa chère lune briller.
« Hey! Ça va?
– Ça va, répondit le loup sans même le regarder.
– T'as l'air tout calme, constata Stiles en se postant à ses côtés.
– C'est justement le calme qui me pèse.
– Sérieux? fit Stiles étonné.
– Oui et non, c'est juste que .. j'ai toujours vécu en meute, chez moi, y'avais toujours quelqu'un pour briser le silence, en fait, il y a qu'entre la disparition de ma famille et votre rencontre que je suis resté seul, avoua Derek calmement.
– Mais t'es pas seul là! répondit le plus jeune des deux. »
Derek inspira profondément puis expira tout l'air avant de répondre:
« Un loup n'est pas fait pour être solitaire, il est né pour vivre en meute.
– Je te le répète encore, tu n'es pas seul. Kat et moi, on est là, on est une meute, ajouta encore Stiles en souriant pleinement.
– Une meute? lança Derek en regardant son interlocuteur. V'la la gueule de la meute! ajouta t-il ensuite avant de se prendre un coup de la part de Stiles.
– Mais je t'emmerde Derek.
– Entre une ado bourrée d'hormone qui squatte des soap opéra et toi qui jacasse toujours, je suis gâté, plaisanta Hale en riant.
– Mais t'es un enfoiré! lança Stiles en riant lui aussi.
– Quoi? C'est pas vrai?
– Et toi alors? Monsieur Je ne souris jamais parce que je suis un putain de loup garou grognon et autoritaire.
– Autoritaire? Redis-moi ça et je-
– Je te tranche la gorge, je sais, coupa Stiles en roulant des yeux. »
Derek se mordu la lèvres inférieure, et grogna.
« J'ai envie de t'etripper!
– Vas y, te gêne pas, lança Stiles qui prit tout de même la poudre d'escampette.
– Viens là! lança Derek en courant après le jeune autour de la table.
– Non, tu m'auras pas! lança Stiles qui sauta sur le canapé.
– Pourquoi tu t'enfuie, t'as peur!? titilla le loup.
– Tu m'auras pas! dit Stiles à nouveau derrière la table.
– Tu crois ça? On pari?
– Arrête Derek, on va réveiller la petite, lâcha Stiles lorsqu'il se senti pris au piège.
– Hey! pesta Katarína. »
Stiles tomba à terre et Derek lui sauta dessus. Il était à quatre pattes sur lui lorsque Kat continua:
« Vous allez réveiller Maddy... pesta Kat encore en fronçant les yeux. »
La jeune femme fut ensuite surprise par la position des deux hommes, elle enfila sa veste.
« Tu... Tu fais quoi? demanda Stiles, alors que Kat se dirigeait vers la porte d'entrée.
– Tu vas où? demanda à son tour Derek toujours à califourchon sur Stiles.
– Je sors, déclara calmement l'ado.
– Où? questionna son père adoptif.
– On est samedi Derek et c'est bientôt la fin des vancances, j'ai envie de profiter.
– Et le gâteau? lança Stiles, sentent ses joues cramoisir dû à la position subjective du loup garou.
– Derek s'en chargera, il adore les tartes, un Dean tout craché. Ciao les garçons, et pas trop de bêtises! dit-elle avant de filer à l'anglaise.
– Elle est sérieuse? demanda Derek à Stiles ensuite.
– Je crois, marmonna Stiles ne quittant la porte des yeux.
– C'est qui ce Dean?
– Dean Winchester ! lança Stiles en fronçant les yeux, comme si tout le monde le connaissait.
– Tu le connais d'où?
– T'es jaloux ? titilla Stiles en riant.
– Moi? Pourquoi je le serais? demanda Derek en riant.
– J'en sais rien mais si ton envie de m'etripper est passé, j'aimerai bien que tu enlèves tes 90 kilos de muscles de ma cage thoracique.
– Je vais pas tarder à y aller, dit aussitôt Derek en se levant.
– Tu vas manger cette putain de tarte Derek! lui ordonna Stiles toujours allongé au sol.
– Tu nous fais un thé ? quémanda Derek.
– Aide moi à me lever. »
Derek tendu la main au jeune et l'aida à se mettre sur ses jambes. Le loup suivi ensuite Stiles dans la cuisine. Le père de famille mit la bouilloire en route et sorti deux tasses. Lui n'en buverait pas mais il se ferait un décaféiné. Il sorti ensuite la tarte du frigo.
« Je suis content d'être revenu à Beacons Hills, déclara subitement Derek alors que Stiles sortait le thé de placard.
– Cette ville te manquait trop?
– Jaime bien Beacons, et oui. Je suis content que tu sois là. Rien que pour Kat. Je sais qu'elle peut compter sur toi, et ça me rassure, avoua Derek avec sincérité. »
Stiles posa le sucrier, apporta les tasses pleines sur la table, puis sorti un couteau.
« Cette une fille bien. Et... Dommage qu'elle n'est que quinze ans parce que mis à part quelques côtés enfantin, elle me plaît beaucoup, avoua à son tour Stiles, avant de couper la tarte.
– Je sais pas comment je dois le prendre? J'aurais cru tu aimerais des personnes beaucoup plus mûr, fit remarquer le loup .
– C'est ce que je viens de dire, dommage qu'elle n'aie pas mon âge. Et toi... Tu vas quand même te remettre avec quelqu'un tôt ou tard non, glissa Stiles en offrant une bonne part de tarte à Derek.
– Moi? Je crois que j'en ai fini avec ça.
– Tu rigoles?
– J'arriverai pas à faire confiance à quelqu'un, j'ai trop été trahi je crois. Tu sais, j'ai vraiment plus personne. J'ai même plus de meute, je suis un Omega solitaire qui ne côtoie plus aucun loup et les seules personnes que je côtoies c'est Kat et toi.
– La crême de la crême! lança Stiles, le menton relevé. C'est ce qu'il faut se dire, plaisanta Stiles en souriant de biais ensuite.
– Vaut mieux être seul que mal accompagné, fit Derek en roulant des yeux.
– C'est vrai aussi. »
Un long silence s'immisca dans la cuisine. Les hommes mangèrent tranquillement leur part de tarte, puis après quelques gorgées de son thé Derek reprit:
« Bon, cette fois, je vais y aller.
– D'accord, fit Stiles en regardant Derek se lever.
– Tu me tiens au courant? demanda le loup alors qu'il enfilait de veste.
– Oui ..., Fit Stiles qui accompagna Derek jusqu'à la porte.
– Peut-être à demain, chuchota Derek très calme.
– Peut être à demain.
– Bonne nuit Stiles.
– Bonne nuit Derek. »
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Dimanche 29 août , lune gibbeuse décroissante
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Stiles était dans son canapé a comater, son père venait de repartir, et Maddy était à la sieste. Il se dit qu'il ferait bien une sieste lui aussi, mais impossible de fermer l'oeil. Autant il était claqué, antant faire une sieste en pleine journée n'était pas dans ses cordes. Il attrapa son pc et fit quelques recherche sur la meute de Kyle et sur celle rivale. Au bout d'une heure infructueuse, il se décida d'arrêter. Maddy allait se réveiller de toute façon, il prépara le goûter.
Ce fut après avoir goûter en compagnie de sa fille que Stiles tenta de faire marcher sa fille, mais toujours rien. Elle s'accrochait aux meubles, attrapait les mains de son père mais ne les lachait pas pour autant. Il avait encore une semaine pour tenter de la faire marcher avant qu'elle ne retourne chez sa mère.
Kat et Derek débarquèrent soudainement chez lui. Il ne fut pas surpris de voir la jeune ado mais le fut de Derek. Le duo Hale avaient amené de quoi faire une salade de pâte. Stiles était ravi, il adorait les pâtes et n'en faisait jamais.
Ce fut après ce repas, que le trio se laissa tomber sur le canapé. Ils décidèrent de se mettre un film. Le seigneur des anneaux. La soirée fut mouvementée, Derek ne cessait de râler. Soit disant que dans les livres ça ne se passait pas exactement comme ça. Le loup garou décida de partir avant la fin du film.
« Cette fois ci, c'est à moi de vous lâcher, fit Derek en se levant.
– Tu vas où? demanda Stiles comme s'il lui devait quelque chose.
– Je vais faire un tour, une ronde, précisa t-il.
– Une chasse, glissa Kat avec un clin d'oeil à Stiles. »
Celui ci comprit la référence mais pas Derek.
« Bonne nuit Stiles, bonne nuit Madeline. Et toi, ne rentre pas tard, on a rendez vous au lycée demain, lâcha Derek en pointant sa fille adoptive du doigt.
– Oui beau papa, se moqua Kat.
– Voir, fit Maddy ce qui fit sourire toute l'assemblée. »
Derek enfin parti, Stiles se tourna illico vers Katarina.
« Tu m'as lâché toi hier! l'accusa t-il.
– Ça va, y'avais Derek, fit-elle en roulant des yeux.
– Justement, tu m'as laissé avec Derek! lâcheuse, ajouta t-il en ronchonnant.
– Tu l'aimes bien Derek, le titilla t-elle en le poussant légèrement sur le côté.
– Biensure sue non, fit Stiles en croisant les bras sur son torse.
– On dirait un vieux petit couple. Un peu comme mon père et lui, glissa Kat en souriant pleinement.
– Arrête, soupira Stiles.
– Mon petit panda... Tu sais pas cacher tes émotions, chuchota la gamine en se collant à son ami.
– Mais si!
– Arrête, tu respires le bonheur quand ta fille est là, quand Derek est dans les parages, tu prends vite des couleurs, se moqua t-elle.
– Dis pas n'importe quoi, fit Stiles en détournant son regard.
– T'es un livre ouvert, Stiles, même Derek a bien vu que tu es déprimé quand Maddy n'est pas là.
– Normal, c'est ma fille et Derek est un loup garou, il peut sentir les émotions.
– Ouais, alors tu devrais garder le self contrôle en sa présence, glissa Kat en souriant accompagné din clin d'oeil.
– Mouais, je vais coucher Maddy, fit Stiles en se précipitant dans la chambre. »
Le jeune homme déshabilla la petite, puis l'a mit en pyjama, il ronchonna entre ses dents.
« Tu devrais garder le self contrôle, immita t-il. Pfff n'importe quoi! Pourquoi je devrais garder le self contrôle? Derek me fait rien du tout, ajouta t-il.
– Rek! bredouilla Madeline.
– Quoi?
– Rek! répéta t-elle.
– Derek? Oh t'es trop mimi ma chérie, fit Stiles en embrassant sa fille. »
Le père de famille prit une grosse inspiration puis déposa le bambin dans son lit. Il tata ses joues et, effectivement, elles étaient un peu chaudes. Il devrait probablement baisser le chauffage. Le père de famille regarda sa fille dans son lit mais ses pensées étaient dirigées vers lui, Derek. Il savait qu'il n'était pas complétement indifférent à lui. Mais de là à craquer sur lui.
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Lundi 30 août, lune ascendante décroissante, dernier quartier
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Stiles détestait les lundi, et il savait pourquoi à présent. Il n'avait pas arrêter de courir à droite et à gauche. Mason et lui étaient appelés sur tous les fronts. Des tas d'indices leur étaient tombés dessus et ils ne savaient plus où donner de la tête.
Trop d'indice d'un coup, et ils ne savaient plus lequel exploiter. Ils décidèrent dinterroger les deux suspects présumés de l'enlèvement de Lucy Stanford, afin de réduire leur liste. Une piste sur leur enquête avait fuité et de nombreuses indices avaient été compromis.
Stiles rentra chez lui sur les rotules, il avait acheter de la pizza en revenant de chez la nourrice. Il n'avait même pas eut le temps de se concentrer sur l'enquête des meutes. Journée de merde.
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Mardi 31 août , lune ascendante, décroissante, dernier quartier.
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À son arrivé au poste, Stiles fut averti que l'appel qu'il avait eut la veille n'était qu'un canular, néanmoins une autre équipe avait trouvé une trace concrète. Le binôme pouvait poursuivre leur enquête plus sereinement.
« Alec t'a dit pour Stanford ? demanda Mason à son arrivé.
– Oui, il vient de m'avertir, on a un truc de concret ?
– Ouaip, ils reviennent avec le suspect dans 5-10 minutes.
– Cool, fit Stiles souriant.
– Ouais, fit son coéquipier. »
Stiles regarda un instant son coéquipier, lui qui était d'habitude joviale ne l'était pas. Ça faisait un petit moment qu'ils ne se connaissaient et le plus jeune compris que quelque chose n'allait pas.
« Ça va pas?
– Si, c'est ... Ma femme croit que je la trompe, soupira t-il.
– Avec qui?
– Linda, fit-il en ouvrant les yeux en grand.
– Sérieux? s'étonna Stiles, Linda n'était pas du tout le style de son collègue.
– Ouais... Elle est jalouse de Mary aussi, ajouta t-il ensuite.
– Elle te tourne autour grave, précisa Stiles.
– Mais grave! Lâcha Mason en roulant des yeux.
– C'est toujours quand on est en couple, qu'on nous tourne autour, soupira Stilinski.
– Parce que t'es en couple? demanda Mason en levant un sourcil.
– Non! Pourquoi ?
– Melvin, Mindy, le gars à la Camaro ! énuméra son collègue.
– Derek?
– Celui là, oui. Tu l'aimes bien? questionna Mason.
– C'est compliqué, avoua seulement Stiles ne voulant pas entrer dans les détails.
– Je sais..., comprit directement son collègue. Tu l'aimais bien quand il s'est barré, affirma t-il ensuite.
– Mason, on va pas revenir sur ça, contra Stiles.
– Stiles... souffla Mason.
– Allez... On doit retrouver Lucy! lança le plus jeune pour esquiver le sujet "Derek". »
Aussitôt arrivé, Stiles et Mason interrogèrent le suspect. L'interrogatoire se deroula toute la matinée et une grande partie de l'après midi aussi. Il était à deux doigts de tout avouer. En attendant, le duo laissa un peu le suspect mariner dans une cellule et reprendront les investigations demain. Pour l'heure, il était temps de rentrer. Ce fut en sortant du poste que Melvin l'accosta.
« Mason m'a parlé du gars à la Camaro. Il est venu au poste?
– Derek ... Non, pas aujourd'hui, et donc?
– Et bien. Tu l'aimes bien ce mec, fit Melvin »
Stiles ne savait pas si c'était une question ou une affirmation. Il choisit de répondre:
« On va dire que... Je suis pas totalement indifférent, on ne le peut pas face à lui. C'est Derek Hale, dit-il pour sa défense.
– J'ai pas l'étoffe face à lui, murmura le policier en baissant les yeux.
– Je suis pas gay! lança Stiles. Peut-être je suis bi à la rigueur, mais... Derek c'est encore autre chose. C'est juste que... Je crois que... Je le connais bien c'est tout.
– C'est tout? Tu n'es pas gay mais .. il te plaît un peu non? Avoue... soit honnête avec moi Stiles, supplia le flic. »
Stiles baissa les yeux lui aussi. Il aimerait bien avoir la réponse à sa question, mais hélas, il ne l'avait pas encore.
« J'en sais rien Melvin, mais .. dans tous les cas, je ne pense pas être gay.
– D'accord...
– Bonne soirée Melvin.
– Bonne soirée Stiles. »
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