Hello, désolée du retard, j'avais zappé le jour et faut dire que c'est l'anniversaire de mon fils aujourd'hui ! 18ans! Coup de vieux... Heureusement que je ne paraît pas mes 38 ans, j'en paraît 30, sifflote fièrement. Bref, voilà la suite.
Enjoy it, Kiss, Aline.
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Souvenirs du passé.
Chapitre 17
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Mercredi 8 septembre nouvelle lune descendante croissante suite. (Suite)
Stiles fini de mettre la table tout en regardant son sourwolf, il voyait bien que Derek n'appréciait pas sa relation. Il avait toujours été protecteur avec les siens, un peu trop, quitte à être envahissant.
« Derek...
– Quoi! grogna soudainement le loup.
– Je vois que ça te fait chier que Kat sort avec Jo.
– C'est pas que ça me fait chier, c'est juste que je le connais à peine. On le connait pas Stiles.
– Il faut que tu apprennes à faire confiance aux gens Derek. Je sais que ton côté ptotecteur est très développé, mais c'est étouffant des fois, glissa Stiles.
– C'est normal de protéger les gens qu'on aime Stiles, Kat en particulier. »
Stiles servi Derek, puis les hommes commencèrent à manger.
« Elle n'était qu'une enfant quand j'ai débarqué chez eux. Et je pensais pas que Kyle allait se faire tuer et que .. Sophia allait mourir ensuite. Me laissant tuteur d'une gamine de 15 ans. Tu sais, on a vécu beaucoups de chose elle et moi.
– Je me doute, mais c'est la vie, Derek. Elle est pleine de surprises. Parfois la vie nous fait des bonnes surprises, parfois des mauvaises, parfois même elles peuvent être bonnes puis mauvaises, ou l'inverse. Ça peut être mauvais et bon ensuite.
– Tu es train de me dire que la mort de Kyle et Sophia peut-être bénéfique ensuite? lâcha Derek sur la défensive.
– Non, je sais juste que la première fois que je t'ai vu avec Scott, tu n'étais pas du tout une bonne surprise, loin de là, ajouta Stiles en roulant des yeux. Franchement, tu me faisais bader, mais voilà. Je suis là, avec toi, on dine à deux tranquillement, j'ai même cuisiner pour toi! fit remarquer l'humain. Tu étais une mauvaise rencontre puis tu es devenu une belle rencontre, la plus belle, si ça se trouve, souligna t-il. »
Derek baissa les yeux, sûrement gêné par l'aveu de son cadet. Les hommes mangèrent silencieusement ensuite, puis ils décidèrent d'aller chez Whitehorse.
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« Ça à l'air desert, la maison est abandonnée depuis bien longtemps... marmonna Stiles en éclairant la maison à la lampe torche.
– Fais chier! On avait une bonne piste. Où est ce putain d'Alpha et cette putain de meute? s'énervait Derek en se faufilant dans une autre pièce.
– T'as vraiment pas d'idée ? Il a l'air de te connaître, il t'a même appelé par ton nom! cria Stiles afin de Derek l'entende. »
Stiles fit le tour du rez de chaussé, Derek s'occupa de l'étage. Ils se rejoignirent ensuite devant la porte d'entrée.
« Y'a rien! déclara Derek.
– J'ai rien non plus.
– Depuis que Kat est née, on savait avec Kyle, qu'une meute tournait autour d'elle, il a dû bien se renseigner, l'informa le loup.
– C'est Kat qu'ils veulent? demanda Stiles en sortant de la propriété.
– Ils pensent que Kat est immunisée contre les morsures de loups. Ou qu'elle est porteuse du gène lupin mais ne peut pas le transmettre, l'informa Derek en suivant Stiles vers l'arrière de la maison. Kyle a tout fait pour ne pas qu'ils sachent qu'elle n'est pas sa fille. Dès sa naissance, ils en étaient après elle. Je me souviens que Kyle m'avait appelé en panique, elle devait avoir deux ou trois ans. »
Stiles se stoppa face à l'entrée d'une cave, il se tourna vers Derek, derrière lui.
« Tu m'avais jamais parlé de lui avant.
– On était pas proche avant.
– Parce qu'on l'est? »
Stiles ne voyait qu'une partie du visage de Derek. C'était la nouvelle lune et on ne voyait pas grand chose. Il savait que Derek était devant lui, car il entendait son souffle. Le loup ne répondit pas, Stiles reprit en se retournant à nouveau vers la porte qu'il ouvrit.
« Pourquoi tu trainais avec lui étant jeune? Il est plus vieux que toi.
– Je t'ai dis, il avait plein de truc à m'apprendre, fit Derek en suivant Stiles dans la cave.
– T'apprendre quoi? À Chasser le cerf ? À courir? À déchiqueter un pauvre humain? Vous faisiez des attaques en duo? se moqua gentiment le policier. »
Stiles éclaira la pièce, de vieux meubles, une chaudière à bout de souffle, des armoires remplie de linge qui se décomposaient.
« D'accord..., répondit subitement Derek.
– D'accord quoi?
– On était proche, lui et moi.
– Proche comment? titilla Stiles.
– Tu sais proche comment, crétin! fit Derek en donnant une tape sur l'arrière de la tête de Stiles. »
Celui-ci se retourna et éclaira Derek.
« Kat pense que...
– Arrête de te fier à Kat, elle ne sait pas ce qu'il s'est passé entre Kyle et moi! s'énervait Derek.
– Et il s'est passé quoi?
– On ferait mieux d'y aller, tu bosses demain, coupa Derek ne voulant certainement pas répondre.
– Euh non, je bosse pas en fait, j'ai pris un rtt.
– Il est tard. On se casse, on verra plus tard, abrégea Derek en resortant de la cave. »
La route du retour fut silencieuse, la nuit était déjà tombée. Les hommes étaient déçus de ne pas avoir trouvé la tanière de la meute. Ils étaient pourtant sûre de la trouver.
Derek enleva aussitôt sa veste, fit craquer son dos puis ses bras et ses mains.
« L'interlude Whitehorse est terminée, repassons aux choses sérieuses, déclara le loup en se dirigeant vers le frigo.
– Aux choses sérieuses ? répéta Stiles qui enlevait sa veste aussi.
– Notre dîner, avec un délicieux dessert et une bonne bouteille de vin, déclara Derek en sortant deux parts de tartes et une nouvelle bouteille de vin.
– Tu deviens accroc au vin, souligna Stiles en s'asseyant à table.
– C'est le seul alcool que j'apprécie, l'alcool me fait rien mais le goût de vin est doux surtout celui là. J'aime bien le sucre sur mes lèvres. Pas toi? demanda Derek alors qu'il débouchonna la bouteille.
– Je n'aime pas trop le vin en règle générale, et je le supporte pas trop, mais celui là ça va, acquiesça le policier.
– Bois un Martini... murmura Derek, je finirais ton verre, glissa Derek.
– Non ça ira, fit Stiles en buvant une gorgée de son vin. »
Derek leva son verre dans sa direction, puis bu une gorgée également avant d'attaquer sa tarte.
« Il s'est rien passé de concret entre lui et moi, murmura soudainement Derek.
– Pardon? fit Stiles qui degommait sa tarte aux abricots.
– Entre Kyle et moi, il s'est rien passé de concret, on... On était des amis très proches, peut-être trop proches. J'en sais rien.
– Tu l'aimais bien?
– Il me fascinait, il était plus âgé, il avait plus d'expérience en tout, avoua le loup.
– C'était en quelque sorte ton mentor, presumait Stiles.
– Je crois que je l'idéalisais. Mais.. c'était pas de l'amour. Enfin je crois pas, marmonna t-il ensuite.
– D'accord, fit seulement Stiles ne sachant pas trop quoi répondre à ça. »
Stiles ne savait pas pour quelles raisons Derek lui avait confié ça. Pourquoi avait-il besoin à se justifier? Derek se leva, débarrassa, puis murmura lorsqu'il fut dos à lui.
« Ça te va comme réponse? Où tu voudrais que j'entre plus dans les détails?
– Ça me va. T'as rien à me prouver Derek, tu le sais, murmura Stiles en saisissant le poignet de son ami. »
Celui-ci se tourna à nouveau.
« Je sais, mais je voulais être clair avec toi, chuchota Derek le regard plongé dans celui de l'humain. »
Les hommes restèrent silencieux à nouveau, leurs regards étaient ancrés l'un dans l'autre, leurs bouches se retrouvèrent à deux centimètres l'une de l'autre. Stiles pouvait entendre son propre coeur battre rapidement. Le regard de celui-ci dériva sur les lèvres du plus vieux. Il avait tellement envie de poser sa bouche sur la sienne. Il se rendit compte qu'il craquait ses doigts depuis tout à l'heure. Il devint nerveux et commençait à avoir si chaud. Il priait pour Derek s'en aille. Qu'il fasse demi tour et le laisse avec ses pensées.
« Bonne nuit Stiles, chuchota finalement Derek à son oreille.
– Bonne nuit, répondit seulement Stiles qui avait failli céder à ses lèvres. »
Stiles laissa Derek entrer dans sa chambre. Il sortit son téléphone et squatta un peu dessus. Il ne pouvait pas rejoindre Derek maintenant. Il préféra attendre qu'il s'était endormi. Il n'arrivait plus à se contrôler. Il n'arrivait plus à ne plus cacher ses sentiments. Vivre avec Derek devait insoutenable.
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Jeudi 9 septembre, Lune descendante croissante, premier croissant.
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À Son réveil, Derek était déjà parti, ainsi que Katarina. Stiles fut soulagé d'être seul ce matin. Il prit le temps de déjeuner, puis de passer sous la douche avant d'aller chercher de l'Asiatique à emporter.
Il était 11h30 lorsqu'il arriva au poste de Beacons. Il aimait cet endroit, il y avait passé la majeure partie de son temps d'adolescent. Stiles serra la main à plusieurs collègues puis rejoignit le bureau du shérif.
Celui-ci était au téléphone lorsqu'il entra. Il lui fit signe de s'asseoir puis termina sa conversation avant de raccrocher.
« Fils! Tu bosses pas? s'étonna son père.
– Non, j'ai pris un rtt, mon père a besoin de se restaurer.
– Hummm, des nouilles bien grasses, t'es un amour, déclara Noah en se frottant les mains.
– Profite s'en ! lança Stiles en étalant les plats sur le bureau à peine bordélique de son père. »
Noah tenta de ranger ses papiers comme il pouvait, puis s'assied face à son fils.
« Alors comment tu vas fils? questionna t-il.
– Ça va, et toi?
– Plutôt bien, déclara son père qui continuait de trier ses papiers tout en mangeant.
– T'as l'air très occupé, constata Stiles en voyant tous les documents sur son bureau.
– On a plusieurs affaires sur les bras, et j'ai la moitié de mes gars qui sont malades. Et toi le Boulot ? Comment ça se passe? lui retourna t-il tout de même.
– Très bien, on a plusieurs affaires sur les bras aussi, mais on arrive à nos fins, fit Stiles en souriant. »
Noah sourit, puis déclara :
« Avec toi à la tête de l'équipe, j'en doute pas.
– Je suis pas à la tête de l'équipe, rectifit-il. Mais c'est vrai que mon coéquipier et moi, on débrouille bien. »
Stiles et Noah continuèrent de parler boulot pendant le repas. Stiles mordu de boulot, finit par épauler son père pour quelques papiers, il lui devait bien ça.
Il se retrouva assis à la place du shérif et s'occupa de tas et de tas de documents, pendant que son père faisait son boulot de shérif sur le terrain.
Noah revint sur les coups de dix-sept heures et laissa les clefs du commissariat à son adjoint alors que lui et son fils allèrent se promener en ville.
Le duo père et fils se retrouvèrent à boire un soda sur une terrasse de café tout en regardant les passants aller et venir. Ils décidèrent ensuite d'aller dîner ensemble, au restaurant, ça faisait un bail qu'ils n'y étaient pas allés ensemble.
Comme à leur habitudes leur conversation au restaurant étaient centré sur le boulot, Maddy et les amours. Stiles tentait de cacher ses émois, mais son père le connaissait mieux que personne.
« Comment va Mélissa?
– Je ne sais pas, ça fait un bail que je l'ai pas vu, répondit seulement le shérif.
– Je pensais qu'elle voulait revenir à Beacons, réagit Stiles.
– Je le pensais aussi. Elle doit avoir du mal à se détacher de Scott, fit remarquer Noah en souriant.
– Il est grand et il a sa vie, il a pas besoin de Mélissa alors que toi .., sous entendu t-il.
– Stiles t'as fini avec ça.. soupira son vœu père.
– Papa! On sait toi et moi que .. vous deux...fit il en fermant les yeux tout en souriant.
– Mieczy..., soupira Noah.
– Depuis qu'on se connait Scott et moi, on est sûre à cent pour cent que vous êtes fait l'un pour l'autre, attesta l'agent du FBI.
– Depuis que vous êtes petits, vous rêvez surtout d'être frères, corrigea le shérif.
– Aussi, acquiesça Stiles, mais faut avouer qu'il y a une certaine alchimie entre vous. »
Noah acquiesça puis ajouta.
« Une alchimie ne fait pas tout, t'en es là preuve, déclara t-il soudainement.
– Quelle preuve ? De quoi tu parles?
– Et bien, il y a eu beaucoup d'alchimie entre toi et d'autre personnes... et tu t'es marié à la seule personne avec laquelle tu n'avais pas énormément d'alchimie, lui fit remarquer Noah.
– Tu trouves qu'il n'y avait pas d'alchimie entre Lauren et moi?
– Si un peu, mais pas autant qu'avec .. Malia par exemple, ou..., marmonna le plus haut gradé.
– Ou? demanda en précision Stiles, mais son père. »
De qui parlait son père, Lydia ? Derek? !
« Je sais plus.. bref, Mélissa est une personne formidable mais elle est loin et j'ai besoin de personne, abrégea Noah.
– T'es pas Drôle.
– Je suis ton père et le shérif de cette ville, je suis pas sensé être drôle. »
Stiles grimaça a cette réflexion.
« Bon, il commence à se faire tard, tu m'accompagnes jusqu'au poste?
– Roscoe est toujours là bas. »
Ce fut au tour de Noah d'acquiescer. Les hommes reprirent la route du retour tout en parlant de banalité. Stiles semblait triste, il avait toujours voulu que son père de remet avec quelqu'un, qu'il refasse sa vie. Et il avait toujours pensé que Mélissa était parfaite pour lui mais apparament ce n'était pas le cas.
Il était bien 22h lorsque Stiles revint chez Derek. Celui-ci était devant un bouquin et une tasse de thé. Il semblait calme.
Les garconss discutèrent un peu de Noah. Derek se renseigna sur l'état de santé de son père. Il savait que Stiles s'en préoccupait toujours. Celui-ci lui parla de Mélissa et de lui. Il affirmait qu'il y avait une alchimie entre les deux mais Derek confirma qu'une alchimie entre deux personnes ne faisait pas tout. Le policier se demandait s'il parlait d'eux, tout comme l'avait suggéré son père. Au fond, Stiles savait qu'il ne parlait pas de Malia, ou de Lydia, il parlait sûrement de Derek.
Derek et lui, c'était spécial, c'était électrique, tout le temps. Oui, il y avait une alchimie entre Derek et lui, mais le loup avait également suggéré qu'une alchimie n'était pas tout dans un couple.
Après cette discussion assez décevante pour Stiles, celui-ci rejoignit la chambre de Derek. C'était drôle comme Stiles se glissait dans le lit du loup garou sans aucuns état d'âme à présent.
