Hé bonjour ! Me revoilà avec le chapitre 9. Promis je ne vous ai pas oublié, mais je n'avais pas d'inspiration pour celui-ci jeudi (et de sorite hier ! ^^ ), malgré le fait que le contenu du tiroir était déjà décidé. Je vous rassure le 10 arrive, et je pense que le 11 sera posté demain. Ça vous fera donc 2 chapitres par jour pour ce week-end :D Si je suis pas trop généreuse moi ;)
Bonne lecture !
9 décembre
Lui qui avait résisté à appeler Kagami il y a quelques jours pour un basket afin d'éviter de tomber malade... Il se retrouve bien con. C'est vrai que jouer des heures à se rouler dans la neige, c'est mieux ! Daïki éternue une énième fois et un spasme douloureux l'ébranle, contractant ses côtes sur ses poumons déjà en capacité réduite de se remplir. Il venait de loin celui-là ! Il renifle et tousse un peu en se redressant dans ses oreillers. Il a pris froid. Ça ne lui arrive pourtant jamais de tomber malade. Mais bon, une journée aussi parfaite que celle d'hier devait bien se payer d'une façon ou d'une autre. Il saisit son téléphone sur le chevet et fait défiler les quelques photos qu'il a pris la veille, et il se marre tout seul, ce qui le fait tousser encore. Il ouvre ensuite l'appareil photo et immortalise sa tête de balade : cernes marqués, nez coulant, yeux brillants avec un pouce levé, avant de l'envoyer à sa meilleure amie. En espérant qu'elle soit dans le même état que lui. Un peu de justice dans ce bas monde le réconforterai sûrement. La réponse ne tarde pas. Satsuki lui envoie un selfie, toute langue moqueuse dehors. Avec une petite note : "Je t'avais dit de ne pas enlever ta veste Aho ! " Il grommèle contre son écran. Ouais... Pour le soutient on repassera ! Pense il en sortant du lit. Un bip sonore lui indique un nouveau message, il découvre cette fois la photo d'une recette de cuisine pour un grog miracle anti rhume. Il sourit. Satsuki a beau le réprimander chaque fois qu'il fait des bêtises, elle est toujours là pour assurer ses arrières ou l'aider à les réparer. Il enfile un jogging et un sweat pour partir en quête des ingrédients. Pour une fois il va l'écouter, parce qu'il est absolument hors de question qu'il loupe la compétition. Un prix bien trop cher à payer pour une journée à se faire éclater par des mioches. Aussi drôle fut-elle.
Pendant que son eau bout, il jette un coup d'œil au square en contre bas de la baie vitrée du salon. La neige a tenue, enfin, ce qu'il en reste… La plus grande partie se trouvant compactée dans le corps titanesque de Olaf deux point zéro. Qui s'est vu ajouter un balais, un couvre-chef, des bras et des vêtements depuis hier. Il secoue la tête en repensant à leurs fous rires et fixe quelques instants la fenêtre de sa voisine, juste en face, un étage en dessous. Comme si penser à elle pouvait la faire apparaitre derrière ses rideaux couleur crème. Le sifflement de la bouilloire finit par le sortir de ses pensées. Voyons si cette recette est efficace !
D'après la petite note sur le frigo, ses parents sont de sortie. Il va donc pouvoir jouer à la console sans déranger personne. Cool ! Parce qu'il n'a vraiment envie de rien d'autre aujourd'hui. Il allume sa PlayStation, sort une manette du placard et remonte dans sa chambre pour récupérer deux ou trois accessoires indispensables. Quelques instants plus tard, sa couette sous le bras et un oreiller dans une main, il cherche le numéro neuf de l'autre, pointant l'index sur les tiroirs de son calendrier. Ah ! Le voilà ! En découvrant ce qui se cachait à l'intérieur, il se dit que Noël doit vraiment se rapprocher. Il n'y a que ça qui pourrait expliquer autant de magie. D'un coup de dents expert, il ouvre le sachet et dans un gémissement de satisfaction, enfourne la barre de céréales chocolatée dans sa bouche. Des lustres qu'il n'en avait pas manger. Tout ça parce que sa mère le trouvait trop vieux pour lui acheter encore ce genre de friandises. Mais il n'avait pas encore petit-déjeuner, l'estomac vide, et grand besoin de réconfort. Il prend le temps de déguster avec délice sa première bouchée, puis remet le reste entre ses lèvres, savourant le chocolat fondre sur sa langue. Dans le tiroir, il récupère les autres munitions, tenant difficilement toutes dans sa pourtant grande main. Ainsi munie de son arsenal de glandage de l'extrême, il redescend. Avec des gestes précis, acquis d'une longue expérience, il installe tout son matériel de la façon la plus ergonomique possible, limitant au maximum les déplacements et les mouvements trop fatigants. Totalement armé et paré, il s'installe dans son nid spécial larve, et lance le jeu.
Et voilà pour le neuf !
Le dimanche de rêve non ? D'autant plus quand on se sent un peu groggy. Ouais, le dimanche en pyjama c'est le pied ^^
