Chapitre deux :
La tenue de Stannis était des plus simples : un slip en simili cuir, très serré, des chaînes matelassées aux chevilles qui entravaient ses mouvements… Et c'était tout. Bien sûr, Sansa faisait bien attention à ce que la température dans les pièces permettent ce genre de tenues, du reste, elle aussi était habillée très légèrement…
Elle était installée sur le canapé d'angle, le journal à la main. Ses escarpins noir vernis encore aux pieds.
-Cerfon ?
-Oui, Maîtresse.
-Enlève-moi mes talons hauts, et fais-moi un massage des pieds.
-Tout de suite, Maîtresse.
Et Stannis, l'inflexible professeur, de se retrouver à genoux devant son élève, à ôter avec la plus grande concentration ses chaussures…
A vrai dire, il aimait qu'on lui dise quoi faire. Pas dans la vie normale, car dans la vie normale, il avait toujours pris ses décisions en fonction de sa droiture et de ses talents naturels, et il savait parfaitement ce qu'il voulait. Non, il avait besoin de quelqu'un qui lui dise quoi faire en privé. Quelqu'un sur qui il pouvait entièrement se reposer pour prendre les décisions. Quelqu'un qui savait mieux que lui ce qui était bon pour lui.
Il massa longuement les pieds enserrés de collants de Sansa, sa dominatrice, dans ses grandes mains chaudes et vigoureuses. Sansa pencha la tête contre le canapé, les cheveux roux étalés sur le cuir noir, et gémit de bien-être.
-Tu fais ça très bien, mon petit Cerfon… Tu auras le droit de te préparer un cocktail en même temps que le mien.
-Merci beaucoup, Maîtresse !
