Bonjour les gens o/
Comment vous allez ? Perso, c'est bientôt la rentrée pour moi. Bonne chance à tout le monde^^ A part cela... un site où je postais mes fanfictions est out. Cela fait deux semaines que je peux pas poster sur le site à cause du fait que le serveur ne répond pas. A part cela, je suis sur des projets de jeux-vidéo, c'est trop cool ! Je m'améliore en dessin et en programmation^^
Réponses aux reviews :
Yuedra : Salut o/ Non-Sakura va se faire défoncer, c'est son destin. Ben en vrai, pour la discrimination, c'est un peu canon dans le cas de Naruto.
En vrai, Non-Sakura commençait à peine l'année scolaire, et elle avait déjà cette réputation de pire élève de l'académie. Du coup elle était quand même considérée comme la dernière. Mais cela va changer.
Neji... ben c'est Neji.
Ah, pour la maison qui a été fouillée... mystère et boule de gomme hein ? Tu le sauras plus tard.
Les années suivantes furent relativement sans intérêt.
Partant de la dernière place de la classe, je parvins à me hisser assez rapidement à la seconde. Ayant finalement rattrapé mon retard, je pouvais enfin suivre. Bien sûr, je rageais parce qu'au final, je n'avais pas battu Neji en un an, comme prévu, et j'étais toujours plus lente que les autres, mais rien qui ne me posait problème. Malheureusement, ce ne fut pas le cas de Lee, dont on découvrait à peine l'handicap. Naruto rata deux fois l'examen, comme prévu, et atterrit dans notre classe. Sasuke, quant à lui, parvint à avoir les meilleures notes de l'académie.
Les professeurs avaient cependant été clairs dans mon cas. Je ne passerai pas l'examen avant douze ans. Je pensais que c'était une manière de me dire que mes bizarreries ne passaient toujours pas. Seule exception notable, qui fut potentiellement intéressante. Grâce à mes entraînements avec Lee, je rencontrai bientôt Gai-sensei. Dans l'animé, il était dit que c'était grâce à lui que son disciple avait passé l'académie, donc je m'attendais à le croiser à un moment donné.
En fait, je l'ai rencontré lors de mon entraînement matinal. A la base il était venu pour mon ami, mais puisque j'étais là…
— Est-ce que tu veux t'entraîner avec nous ? avait-il dit.
J'avais hoché la tête avec raideur, consciente que mon corps ne serait pas d'accord.
Quelques heures plus tard, je rentrais à la maison, complètement épuisée. Cela avait été… brutal. Je n'étais pas sûre de pouvoir tenir le rythme… mais dès le lendemain je compris que j'étais coincée. On m'avait tendu un piège, et mon entraînement matinal se transforma en véritable carnage. Loin d'abandonner cependant, je décidai de m'accrocher.
Et bientôt… j'achetais la tenue. Oui, oui, la tenue verte.
Évidemment, Naruto et Sasuke manquèrent d'éclater de rire en me voyant le lendemain de cet achat. Les jours suivants je customisais ce vêtement quand j'avais le temps. Contrairement à Lee cependant, je ne m'entraînais que le matin. A côté, je devais m'entraîner sur les soins. Bientôt, mon ami eut droit aux poids, tandis que Gai-sensei me déconseilla cette technique.
Bien évidemment, j'en fus tout d'abord surprise. Puis vint l'explication :
— Le but de cet exercice est de renforcer les muscles avec du chakra. Tu comprends où je veux en venir ?
Hum. Je réfléchissais. Accomplir cette action nécessitait soit des connaissances en ninjutsu, via une technique donc, soit ma méthode assez orthodoxe, soit… ben la technique de sensei…
— Je suis déjà capable de faire cela… ? finis-je par déclarer.
Mon interlocuteur hocha la tête.
— Mais comment savez-vous que je peux le faire ?
— Lee ne peut pas maîtriser le ninjustu ou le genjutsu. Ce n'est pas le cas du reste du monde. Tout le monde le fait inconsciemment, et d'après ton dossier, tu as réussi à apprendre.
… pardon ?
— Vous avez fouillé dans mon carnet scolaire ? bredouillai-je.
— Bien sûr que non, j'ai demandé à tes professeurs. Ils ont déduit que tu avais volontairement fait le clown les premières années, mais je te connais. Tu… tu pleures ?
En effet, les larmes ruisselaient sur mes joues.
Ah. J'étais la première surprise par mes larmes, que je tentais de retenir. La plupart des professeurs, dont Mizuki-sensei croyaient aisément à cette version de l'histoire, même si Iruka-sensei avait eu ses doutes. Personne ne s'était douté du travail démentiel que j'avais accompli.
Je pleurais car on reconnaissait mon travail, mes efforts.
— Excusez-moi, pleurnichai-je. C'est juste que… personne… ne m'a…
— Non mais calme-toi, qu'est-ce que j'ai dis ?
— Rien… juste… merci…
Gai-sensei se mit lui aussi à pleurer.
— Oh, Sakura…
Était-ce mon imagination, où j'avais recréé la scène des pleurs sur fond de coucher de soleil entre les deux bêtes vertes de Konoha ?
Quelques minutes plus tard, il continua son explication :
— Tu as délibérément appris à renforcer tes muscles. Mais pour Lee, il faudra encore des années.
A la fin de l'année scolaire, juste avant les examens, j'affrontais de nouveau Neji. Et, grâce aux techniques apprises par Gai-sensei… je parvins enfin à le battre. Je crois que son expression profondément humiliée fut la plus grande satisfaction de ma vie. Bon, je savais qu'une fois sous la tutelle de Gai, il allait progresser à grands pas mais… cela restait jouissif.
Et ce fut à ce moment-là que je compris qu'il y avait quelque chose de changé en moi. J'arrivais enfin à me concentrer un peu. La thérapie et les médicaments fonctionnaient, et j'identifiais enfin mon problème, que je m'étais trimballée dans mon ancien monde.
Je commençais enfin à remonter la pente.
Et pour une fois, rien de négatif à dire sur ma vie. Je perfectionnais mes techniques, et prenais de temps en temps des pauses quand je n'en pouvais plus.
Lee ne passa pas l'examen, il fut admis sur recommandation. Naruto échoua pour la troisième fois. Et l'année suivante, je tombai dans la classe de Sasuke et compagnie. Urg.
En fait, ce n'était pas que tout le monde dans cette classe avait peur de ce dernier, mais un peu quand même. Dès le premier jour, Naruto et moi mirent un point d'honneur à nous asseoir à sa table en jetant des regards bien noirs à tout le monde.
Les jours suivants se passèrent paisiblement. Rien d'inhabituel, si ce n'était que cette fois, nous étions ensemble. Une nuit, alors que nous contemplions les feux d'artifices d'une fête, je déclarai :
— Qu'est-ce que vous comptez faire vous ?
J'étais alors allongée sur l'herbe, mais je me redressais. Je sentis Sasuke se tendre, et il demanda avec raideur :
— Que veux-tu dire ?
J'inspirai à fond.
— Ben… de nos aspirations. Vous en avez ?
Dans l'histoire originale, Sasuke avait quand même, en apprenant la vérité, voulu détruire Konoha. Et après toutes ces brimades et discriminations, je ne pouvais que comprendre. Et je me doutais que s'il était devenu ninja… ce n'était pas pour de bonnes raisons.
— Personnellement, déclarai-je honnêtement, j'ai des sentiments contradictoires. D'un côté, je veux raser ce village, et de l'autre je veux prouver à ces enfoirés que je suis parfaitement capable de devenir ninja.
Il eut un silence. Je m'attendais à des protestations de la part de Naruto, mais je n'eus que du silence.
— Alors je pense que mon but c'est un peu de devenir la plus forte du monde, mais pour vous, je ne sais pas.
Et là, Sasuke déclara quelque chose que jamais, au grand jamais j'aurais cru qu'il oserait dire en public :
— Je veux raser ce village.
...
Je restai stoïque à cette annonce, mais mon ami blond le regarda bizarrement. Il savait tout, grâce à mon fichu bouquin. Le coup d'état, les vraies raisons d'Itachi, tout ce qu'il était sensé apprendre après sa rencontre avec Obito. Donc, je ne m'étonnais pas qu'il ait la même réaction que dans le canon. Il voulait tuer tout le monde… et cela, c'était la vérité.
Je doutais sincèrement qu'on puisse le détourner de ce chemin...
— T'es honnête toi, soupirai-je. Et toi, Nar… ?
— Tu t'en moques, de ce que je dis ? m'interrompit Sasuke, dont le ton laissait entrevoir la haine qu'il avait.
Il eut un silence.
— Bien sûr que non, répondis-je, comme si je parlais de la météo. Par contre, je veux qu'on soit clair. Si on fait un truc, on le fait ensemble.
Oh, je jouais avec le feu. Pas question que je tue qui que ce soit. Mais si j'étais acculée… je ne savais pas ce que je devais faire. En vrai, il planifiait probablement de nous tuer.
Le concerné me snoba :
— Notre alliance n'est que temporaire.
— Bien sûr que non. Ce n'est pas comme cela que l'amour fonctionne.
— L'amour ? éructa-t-il.
J'hochai la tête.
— Ben, ouais, t'es notre ami. On va pas t'abandonner, Sasuke.
— Mais vous êtes pas bien ! explosa t-il. Je viens juste de dire que…
— Au pire des cas, Naruto utilisera sa force brute pour te convaincre que tuer tout le monde n'est pas la bonne solution, l'interrompis-je avec un ennui feint, alors qu'en moi je paniquais. Du moins, s'il n'est pas d'accord avec toi. Personnellement, je suis neutre.
Il eut de nouveau un silence. Et là, Sasuke éclata de rire. Mais pas le genre sincère, celui qui était juste… méchant.
— Sakura, tu es sûre que… commença Naruto, qui visiblement hésitait. Enfin, il a quand même dit que…
— Je sais, prouver à ce village qu'il avait raison sur nous n'est peut-être pas l'idée du siècle. Mais regarde-le. Il veut carrément détruire Konoha.
— Et c'est très grave ! rétorqua mon ami blond. On ne peut pas…
Je basculais ma tête en arrière.
— Ouep. Tuer des innocents…
— Je pensais que c'était une ruse, murmura Sasuke, m'interrompant par la même occasion. Mais visiblement, vous êtes juste cinglés. Particulièrement toi, Sakura.
Je riais :
— C'est un de mes talents cachés. Alors, que comptes-tu faire ?
Sasuke se laissa tomber à mes côtés. Il eut un long silence, avant qu'il ne déclare :
— Je vais probablement reconstruire mon clan. Retrouver Itachi et lui demander des comptes. Ce genre de choses.
Je n'en croyais pas un mot. Ah, il allait se barrer avec Orochimaru le plus vite possible, c'était sûr.
— Et toi Naruto ?
— Devenir Hokage, bien sûr. Je veux que tout le monde me reconnaisse, moi.
Il échangea avec Sasuke un regard noir, qui fut rendu.
— T'en profiteras pour forcer la population à nous reconnaître par la même occasion.
Les jours suivants, Sasuke fut plus détendu qu'à son habitude. J'ai dû avoir une conversation avec Naruto pour le rassurer — non, je n'allais pas détruire Konoha, non, je n'allais pas l'aider à détruire Konoha, etc. — qui eut lieu en privé. Et, au bout de quelques semaines, tout redevint comme avant… si ce n'était que mes deux amis se chamaillaient souvent. Je les laissais faire avec le sourire.
A la fin de l'année, nous passâmes l'examen, et tout le reste se passa comme dans le manga.
Et comme je le pensais, l'équipe sept se forma de nous trois. Point bien positif.
Le lendemain du test, je portais, assez fièrement, mon bandeau, alors que Kakashi-sensei nous conduisait au sommet.
J'écoutais à peine ce qu'ils disaient quand le rival de Gai déclara :
— Sakura ? Tu comptes nous répondre ou bien… ?
— Hein ?
Mon professeur soupira.
— Ce que tu aimes, ce que tu déteste, parle-nous un peu de toi.
— Oh ! Euh…
J'eu une idée.
— Je m'appelle Sakura Haruno. Mes loisirs sont divers et variés. J'aime des trucs, et j'en déteste d'autres. Ah ! Et mon rêve… c'est de battre une certaine personne avec un doigt.
J'allais jamais lâcher Madara avec cela, décidément.
