Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !

Hello hello,

On est mercredi, et la suite est là !

Bonne lecture !


Suite du jeudi 27 mars !

Forks !

Bella venait à peine de sortir les ingrédients pour faire un gâteau, juste après qu'Angela lui ait apporté les cours de la journée, qu'on vint frapper à sa porte. Son cœur battit plus vite. Une force magnétique la poussa à se hâter pour aller ouvrir, et elle vit Paul attendre tranquillement. Patiemment. Il portait un jean, un t-shirt noir et une veste en cuir. Il était sexy, c'en était énervant. Elle lui ouvrit.

« Salut ! »

Elle avait réussi à dire ce simple mot sans trembler ni bégayer.

« Salut, bébé ! »

Sa voix était chaude, rauque, et elle envoya des ondes de plaisir dans tout le corps de Bella. En à peine une seconde, il lui avait réchauffé les sens. Incapable de penser correctement quand il la regardait de cette façon, Bella se détourna de lui pour retourner à la cuisine. Bon, qu'était-elle sur le point de faire avant qu'il ne vienne envahir ses sens ? Ah oui, un gâteau, mais elle n'eut pas le temps d'ouvrir le paquet de farine qu'un corps chaud transpirant de sensualité et de sauvagerie se colla dans son dos.

« Tu es encore en pyjama ! » constata-t-il. Paul glissa une main chaude sous le t-shirt ample qu'elle portait. « C'est le même que tu portais cette nuit, alors que tu rêvais de ma bouche sur ton corps ? »

« N… non ! » répondit-elle, haletante. « Paul je… tu ne joues pas à la loyale. »

« Je n'ai jamais dit que je le serai. »

Sans opposer la moindre résistance, elle le laissa la tourner vers lui. Ses yeux étaient brûlants d'un désir brut.

« J'ai pensé à toi toute la journée. » lui dit-il en prenant son visage entre ses larges mains. « J'ai envie de t'emmener dans ta chambre, de te déshabiller et de te marquer après avoir parcouru chaque centimètre carré de ton corps. »

« Qu'est-ce qui t'en empêche ? » se surprit-elle à demander.

« Rien, mais je veux être sûr et certain qu'on ne nous dérange pas, et je veux t'avoir pour moi tout seul pendant des heures. » lui dit-il. « Alors, je vais me contenter de t'embrasser. »

Basculant sa tête en arrière, Paul ne perdit pas une seconde et l'embrassa pleinement. La réaction de Bella fut immédiate. Elle ouvrit les lèvres pour accueillir sa langue experte et qui la laissait chaque fois pantoise. Mince, ça ne faisait que deux jours… trois, si on comptait les rêves. Il explora sa bouche, se délectant des petits couinements qu'il lui arrachait.

« Tu me rends fou, Bella ! »

« Et moi dont ! »

Le loup de Paul se pavana fièrement. Il était très content de l'entendre.

« Viens chez moi demain, et reste pour le week-end. » lui demanda-t-il.

« C'est une demande, ou un ordre ? » Un sourire flotta sur les lèvres de Bella. « Que je sache à quoi m'en tenir. »

« Je me montre poli, Bella. Si j'écoute mon loup, et que je le laisse faire à sa guise, tu serais déjà juché sur mon épaule et on t'emmènerait chez moi pour t'y enfermer à double-tour. »

Elle résista à l'envie de rire, et se hissa sur la pointe des pieds pour l'embrasser.

« Il faut que je trouve une excuse à servir à Charlie pour… hum… »

Paul la coupa d'un baiser, et lui apprit que son père était déjà au courant. Quand il vit sa mine renfrognée, il réprima un ricanement et lui raconta tout. Y compris que le Shérif Charlie Swan était au courant que sa fille unique était l'imprégnée du loup, et tout ce qui allait avec.

« Attends, si j'ai bien compris… » Il la laissa s'écarter à contrecœur. « Tu dis que mon père sait que depuis trois jours je fais des rêves érotiques plus vrais que nature avec un mec que je viens de rencontrer, que tu dois me marquer et que je t'appartiens ? »

Son loup gronda. Je t'appartiens… Oh que oui, elle lui appartenait !

« Ouais ! » répondit-il simplement.

« Oh putain ! » souffla-t-elle. « Je crois que je ne pourrais jamais plus regarder mon père en face. »

« Mais ne dis pas des conneries. » dit Paul, amusé. « Ton père sait que je préfèrerais me jeter sous un bus plutôt que te faire du mal. »

« C'est très poétique ! » railla-t-elle.

« J'ai envie de te mordre quand tu me parles sur ce ton. » gronda-t-il en souriant.

Ne sachant pas quoi répondre, Bella lui tourna le dos et fit ce qu'elle avait commencé à faire avant qu'il ne vienne jouer avec elle. Préparer un gâteau. Elle versa de la farine dans un verre mesureur, quand les mains de Paul revinrent se frayer un chemin sous son t-shirt.

« Paul, s'il te plaît… »

« Je te promets d'être sage. » lui susurra-t-il à l'oreille.

« Je n'arriverais pas à faire ce gâteau si tu es si près de moi. » lui admit-elle.

« Qu'est-ce que j'aurais en échange, si je te laisse tranquille ? » demanda-t-il.

« Ce que tu voudras ! »

Elle ne regretta aucun de ces mots. Elle était bien consciente qu'en lui cédant, il pouvait lui demander ou obtenir n'importe quoi, mais elle s'en fichait.

« Est-ce que je peux te regarder faire ? » Elle acquiesça. « Alors c'est d'accord ! »

Il l'embrassa derrière l'oreille, un point que Bella ne savait pas être aussi sensible car elle se mordit la langue pour ne pas gémir. Mais Paul le remarqua grâce à leur lien. Il nota cette information dans un coin de sa tête, et laissa Bella libre de tout mouvement. Il enleva sa veste en cuir, qu'il posa sur le dos d'une chaise et s'y asseya pour regarder sa moitié cuisiner. La jeune fille sentait son regard sur lui, mais de dos, elle parvenait à en faire abstraction. Elle s'occupa donc à la préparation de la pâte, fit fondre du chocolat noir dans une casserole qu'elle versa ensuite dans le saladier. Sans savoir que ce geste rendrait fou le loup, elle passa son doigt sur la spatule, récolta les restes de chocolat et les porta à sa bouche. Elle l'entendit grogner, ce qui la fit glousser. Elle mélangea la pâte, la versa dans un moule et l'enfourna dans le four préchauffait à la bonne température, puis, elle enclencha le minuteur électronique qu'elle laissa sur le plan de travail, et commença à faire la vaisselle, ce qui lui prit une dizaine de minutes en tout. S'essuyant les mains, elle se tourna vers Paul, dont le regard était noir. Noir de désir. Pointant son index vers elle, il lui fit signe de s'approcher. Il lui agrippa les hanches quand elle fut près de lui, et la fit asseoir à califourchon sur ses jambes.

« Tu crois que je ne t'ai pas vu lécher ce chocolat ? » Elle se mordit la lèvre. « Fais-moi goûter ! »

Il appuya sa demande / son ordre en libérant sa lèvre de son pouce. Bella l'embrassa d'elle-même, ce qui satisfit son loup. Ce dernier gronda d'appréciation en goûtant les derniers esquisses de chocolat mêlés à la saveur de Bella. Sa langue en lapa chaque reste.

« Hum, délicieux ! » Assis de cette façon, ils étaient tous les deux à la même hauteur. « Tu sais ce que je te ferais, si on était dans ma cuisine à attendre la cuisson du gâteau ? » Bella secoua la tête. « Je t'aurais allongé sur ma table et je t'aurais léché partout comme dans le dernier rêve. »

« Arrête, c'est de la torture. » geignit-elle en cachant son visage rouge dans le cou du garçon.

Bien que ça l'amusait de jouer avec elle, il cessa de la tourmenter. Pour l'instant. Glissant une main sous son t-shirt, il lui caressa le dos. Elle avait la peau si douce.

« Tu m'as accepté avec une telle rapidité alors qu'on se connait à peine. » dit-il. « Merci, Bella ! »

« Tu aurais attendu combien de temps, pour que je te laisse me marquer ? » demanda-t-elle en reculant pour mieux le regarder. « Est-ce qu'il y a… une date limite ? »

« Ce n'est pas vraiment une date limite, mais les rêves s'intensifient si on dépasse trois jours, et te marquer ne veut pas dire qu'on va coucher ensemble sur le champ. Je vais te séduire, de toutes les manières possibles. Je vais t'ouvrir les portes de ma vie pour que tu me connaisses entièrement. Mon cœur, mon corps et mon âme sont tout à toi. Et j'espère que ce sera pareil pour toi. Que tu me donneras tout ce que tu possèdes, tout ce que tu es. Je veux tout connaitre de toi. »

« D'accord ! » Elle se mordit la lèvre. « Tu n'as vraiment jamais couché avec qui que ce soit ? »

« Je le jure, bébé! » lui dit-il. « Je t'ai dit que j'avais dix ans quand j'ai appris ce qui allait m'arriver. A quoi bon flirter à droite à gauche, et coucher avec des filles qui n'auront aucun intérêt pour moi une fois que j'aurais rencontré mon âme-sœur ? »

« Ça aurait pu être l'une d'elle ? » souleva Bella.

« Ça aurait pu. » lui concéda-t-il, en lui caressant la joue. « Mais je ne regrette pas d'avoir attendu. On découvrira tout ça ensemble. »

Ils furent interrompus par le bruit strident du minuteur qui annonçait la fin de cuisson du gâteau. Bella se leva et, s'équipant d'une manique, ouvrit le four et en sortit le moule après avoir piqué le gâteau d'un couteau pour s'assurer que tout tenait parfaitement. Satisfaite, elle posa le moule sur le plan de travail. Trop occupé à démouler le gâteau, qu'elle mit sur une assiette et à le saupoudrer de poudre d'amande, elle ne vit pas Paul se lever et aller dans le salon.

« Qu'est-ce que c'est ? »

Bella leva la tête, et le vit lui montrer la chemise en carton que Angela lui avait apporté.

« Les cours que j'ai manqué aujourd'hui. Mon amie Angela me les a apportés. »

« Angela… c'est la fille qui était avec toi au supermarché, c'est ça ? » se souvint-il.

« Ouais ! » acquiesça-t-elle. Elle referma le sachet de poudre d'amande et le remit dans un placard. « C'est la seule avec qui je m'entends bien. Les autres filles, ça va, mais y en a deux qui sont particulièrement chiantes. »

« Chiantes à quel point ? » demanda Paul, en la rejoignant.

« Oh, l'une d'elle pense qu'elle a le droit de tout savoir de la vie des autres… » répondit Bella, en parlant de Lauren. « Et puis il y a Jessica, qui joue les marieuses depuis mon arrivée. »

« Je te demande pardon ? »

« Elle s'est mise en tête de me caser avec un gars de ma classe pour être sûre que je ne sorte pas avec le mec pour qui elle craque. » expliqua Bella. « Mais rassure-toi, je ne prête pas la moindre attention à ce qui sort de sa bouche. Et puis, les mecs de mon lycée sont, eh bien, pas ma tasse de thé. Oh, et puis il y a ce type, Edward Cullen, qui n'arrête pas de me regarder. Je ne sais pas du tout ce qu'il me veut, et je ne tiens pas particulièrement à le savoir. »

« Oh la, minute bébé ! » dit Paul. « Edward Cullen, cette sangsue coincée te drague ? »

« Non, il se contente juste de me regarder bizarrement, comme si j'avais un troisième œil, ou un truc dans le genre. » dit Bella. « Pourquoi tu l'as appelé sangsue ? »

« Bella, je t'ai parlé des sang-froid, hier ! » lui rappela-t-il.

Bella fronça les sourcils, avant de se souvenir. Sang-froid = vampire.

« Oh ! »

« Mais ne t'en fais pas, ce sont des gentils, même si je déteste ce petit fouineur de télépathe. » grinça Paul.

« Hein ? » fit Bella.

« Oh, il peut lire dans les pensées. » dit Paul. « Je saurais ce qu'il te veut. »

« Tu sais, je ne crois pas vraiment qu'il veuille sortir avec moi. » dit Bella.

« De toute façon il n'a aucune chance. » dit Paul en la prenant dans ses bras. « Tu es à moi ! »

« Tu es très possessif, à ce que je vois. » s'amusa-t-elle.

« Possessif, jaloux, et j'ai un caractère de merde. » dit-il. « Mais je ne te ferais jamais de mal. Jamais je ne perdrais le contrôle avec toi. »

« Tu veux rester dîner, ce soir ? » lui proposa-t-elle. Il accepta. « Comment ça mange, un ado de dix-huit ans qui se transforme en loup géant ? »

« Ça mange beaucoup ! » répondit-il avec un grand sourire.

Il l'embrassa, quand le téléphone mural gâcha ce moment. Bella alla décrocher, et regarda, amusée, Paul lorgner le gâteau avec faim.

« Allô ? »

« Bella, c'est moi. »

« Papa, tout va bien ? »

« Oui, je t'appelle juste pour te dire que je vais rentrer tard, alors ne m'attends pas pour dîner. »

« Encore de la paperasse ? »

« Il y a toujours de la paperasse. »

« Je te mettrais une assiette de côté euh, Paul est là et, il va rester pour dîner. »

Ce dernier avait détourné son regard du gâteau pour la regarder elle.

« Bien. Où ça en est vous deux ? »

Devant la mine amusée de Paul, elle comprit qu'il avait entendu la question de Charlie. Génial !

« Ecoute, je sais que tu sais tout sur Paul, et moi et, et tout le reste et je n'ai pas du tout envie d'en parler avec toi. C'est déjà bizarre de savoir que tu sais… Argh, tu m'as compris ! »

Elle n'eut droit, en guise de réponse, qu'à un rire de la part de son père. Quand elle raccrocha, elle se prit la tête entre les mains, rouge de honte. Rien que l'idée que son père sache qu'elle faisait des rêves érotiques était invivable. Jamais plus elle ne pourra soutenir son regard. L'étreinte chaude de Paul l'entoura comme une couverture réconfortante, mais elle sentit qu'il s'amusait de la situation.

« Tu ne m'aides pas en te moquant de moi. » lui dit-elle en l'écartant, les mains à plat sur son torse.

« Bien, tu arrives à savoir ce que je ressens. Ça veut dire que le lien devient plus fort. » dit-il en prenant ses mains dans les siennes. « Viens m'embrasser ! »

Il l'attira contre lui, nouant les doigts de Bella sur sa nuque.

« Je n'ai pas envie. » refusa-t-elle, sans grande conviction.

« Sois plus convaincante ! » susurra-t-il en mordillant sa lèvre.

« Paul… arrête de jouer avec moi. » dit-elle en chuchotant.

« Non ! »

Il lécha sa bouche, lui arrachant un gémissement qui alla droit à son sexe, qui se révélait très douloureux et étroit dans son jean. Paul souleva Bella sous les genoux, lui faisant enrouler les jambes autour de lui, et sans la quitter des yeux, il sortit de la cuisine et monta les escaliers sans problème. Sans la laisser retrouver terre, il lui ordonna mais toujours d'une voix calme, posée et pleine de chaleur sauvage :

« Retire ton t-shirt ! »

« Tu vas retirer le tien ? » demanda-t-elle, tirant sur le col du t-shirt noir du loup.

« Oui, je veux sentir tes mains sur ma peau. »

Fébrile, Bella enleva son t-shirt. Elle ne portait pas le moindre sous-vêtement sous son pyjama. Pas même de petite culotte. Paul grimpa sur le lit, et l'allongea. A son tour, il retira son t-shirt, dévoilant une parfaite musculature qui assoiffa Bella. Elle n'avait jamais ressenti ça. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait Paul sans t-shirt. Entre les nombreux rêves, et la veille où il s'était déshabillé devant elle avant de se transformer… mais chaque fois, c'était une vision qui la troublait. Comment est-ce qu'un homme aussi parfait pouvait-il être sien ? Il fallait se l'avouer, Paul n'avait rien d'un simple adolescent. C'était un homme, un vrai. Tout en lui transpirait la chaleur, le désir et appelait à se perdre dans le charnel.

« Tu es tellement belle. » souffla-t-il en l'embrassant.

Elle, elle était belle ? Il devrait plutôt se regarder. C'était lui, la créature divine de leur couple. Bella s'était toujours trouvé quelconque.

« Crois-moi, bébé… » susurra-t-il en lui mordant la lèvre. « Tu es parfaite. Cesse de te tracasser et embrasse-moi ! »

« Tu vas me marquer ? » demanda-t-elle contre sa bouche.

« Puisqu'on sera seul pendant plusieurs heures… » répondit-il en se collant à son bassin pour qu'elle sente son érection. « Oui, mais avant, regarde-moi dans les yeux et dis-moi que c'est ce dont tu as envie. Si tu veux attendre quelques jours de plus, alors j'arrête tout, et j'attendrais. »

Voulait-elle attendre ? La logique voudrait que, oui, elle mette fin à cet instant sensuel, qu'ils se rhabillent et qu'ils apprennent à mieux se connaitre mais… La marque n'était-elle justement pas censée les aider dans ce sens ? A les rapprocher. Et en plus, ça mettrait fin aux rêves érotiques qui l'empêchaient de dormir la nuit. Quatre jours s'étaient écoulés depuis leur première rencontre, une à peine depuis qu'elle connaissait son secret et tout ce qu'il y avait autour. Voulait-elle cela ? Être la petite amie, la compagne d'un loup-garou ? Parce qu'il n'y aurait pas de retour en arrière. L'imprégnation ne pouvait pas se briser. Les deux en souffriraient, c'est ce qu'il lui avait dit, et elle ne voulait pas souffrir, ni le faire souffrir. Elle sourit, parce que sa décision était prise, inscrite sur son cœur. Elle l'avait dans la peau.

« Oui, je veux être à toi. » dit-elle en le regardant droit dans les yeux. « Je ne veux pas attendre. Marque-moi, Paul ! »

L'espace d'une seconde, le loup émergea dans le regard de Paul, et laissa échapper un grognement approbateur. Il recula mais resta aux aguets.

« D'accord, mais ça risque de faire mal, bébé. » la prévint-il en s'allongeant entièrement sur elle. « Je dois faire couler ton sang et… »

Elle le coupa d'un baiser.

« Arrête de parler et fais-le ! »

Plongeant sa langue dans sa bouche, il laissa tout le désir qu'il avait en lui depuis quatre jours affluer dans ce baiser, et dans ses caresses. Laissant Bella à bout de souffle par le baiser, il descendit dans son cou, qu'il mordilla sans s'attarder. Pour le moment. Il avait d'abord soif de son corps, du goût de sa peau et de sa douceur sur sa langue. Des deux mains, il lui engloba les seins et joua avec ses tétons du pouce. Il les pinça, ce qui fit sursauter Bella, qui était submergé par un vrai tourbillon de sensation inconnu et dévastatrice. Ses mains agrippaient les draps tant son corps lui échappait. Paul continua de jouer avec elle, aspirant un de ses tétons entre ses lèvres. Un grognement guttural monta dans sa gorge. Il suçait son téton, se délectait de son goût et de ses petits couinements. Bella n'arrivait pas à les retenir. Pfff, elle ne faisait même pas le moindre effort pour les ravaler. A quoi bon ? Ils étaient seuls. Paul passa à l'autre sein et lui affligea la même torture exquise avec entrain. Il descendit plus bas, s'arrêtant au nombril et le lécha. Mais il n'alla pas plus bas. Oh il voulait la goûter, là aussi. Ce week-end… promit-il à son loup. Ce week-end… Mais il y avait un point essentiel pour que la marque prenne. Remontant à sa bouche, Paul embrassa Bella, joua avec sa langue encore, tout en glissant sa main gauche sous l'élastique du pantalon de pyjama de la jeune fille, qui ne fit rien pour l'arrêter. Il grogna de satisfaction en sentant la douceur de son sexe. De l'index, il écarta ses plis humides. Putain, elle était trempée. Bella eut un léger sursaut quand il toucha son clitoris, mais ne le stoppa pas. Son doigt contre elle était chaud, habile. Il la caressait doucement, titillant son désir qui l'échauffait, fit accélérer les battements de son cœur. Paul introduisit son doigt en elle. Sous la surprise, elle lui mordit la lèvre. Perdus tous les deux dans une vraie spirale, la température corporelle de leurs corps ne cessait d'augmenter. Paul sentit les parois de Bella se resserrer doucement autour de son doigt. Parfait… Ajoutant son pouce, qu'il posa sur son bouton gonflé, il libéra sa bouche et posa la sienne un peu au-dessus de sa clavicule gauche, et l'embrassa. Il l'embrassa pour attendrir sa peau, pour s'assurer qu'il ne lui ferait pas mal. Du moins pas plus que nécessaire. Il n'arrêta pas son geste. Il continua de la pénétrer du doigt et de maintenir le rythme de son pouce sur son clitoris. Là… Elle se resserra davantage. Ses muscles se contractèrent autour de son doigt, et au moment où son corps se cambra, tendu par l'orgasme, il frappa. Paul planta ses dents dans la peau de Bella si fort qu'elle dû se mordre les joues pour ne pas hurler. L'orgasme plus la morsure étaient un combiné détonant. Entre douleur et extase…


J'espère que vous plaît et vous intrigue toujours.

A dans une semaine pour la suite !

Aurélie !