Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !

Bonjour bonjour,

Je vous retrouve pour le rituel du mercredi.

Bonne lecture !


Le déjeuner avait été un franc succès. Quant au dessert de Bella, il n'en restait plus une seule miette. Paul aurait bien voulu le manger tout entier, mais il savait qu'elle lui en ferait un autre rien que pour lui, alors il avait mangé sa part sans rechigner, contrairement à Jared qui avait quémandé une deuxième part comme un enfant de quatre ans.

« De quoi vous parliez, avec Emily et Kim tout à l'heure ? » demanda Paul quelques heures plus tard.

Bella était en train de préparer un nouveau fondant au chocolat et à la noix de coco pour lui.

« De sexe ! » répondit-elle après avoir mis le moule dans le four. Elle régla le minuteur sur dix-huit minutes, et se tourna vers le loup. « Quoi ? »

« Vous parliez de sexe ? » répéta-t-il.

« Ouais, elle nous a donné plein de conseil. » dit Bella.

Se souvenant de l'effet que le chocolat avait sur lui, elle racla de son index les quelques gouttes restantes sur la spatule, et les porta à sa bouche. Paul avait le regard rivé sur sa bouche, la façon dont elle suçait chaque trace de chocolat sur son doigt. Son loup était tout aussi intrigué, et il grogna avec Paul lorsqu'elle se lécha la lèvre. Elle avait décidé de le rendre dingue, il l'avait bien compris. Respire crétin…Bella nettoya le plan de travail, et lava le saladier et la spatule, quand Paul se colla dans son dos lorsqu'elle se sécha les mains avec un torchon.

« Profite bien du fait que je ne puisse pas faire de toi ce que je veux. » souffla-t-il à son oreille.

Ne se démontant pas, et muselant son corps pour qu'il ne réagisse pas à la proximité de celui de Paul, Bella se retourna pour lui faire face.

« Frustré ? » demanda-t-elle, un sourire en coin.

« Tu n'as pas idée ! » répondit-il.

« Alors cesse de me faire tourner chèvre ! » lui dit-elle.

« Moi, je te fais tourner chèvre ? » s'offusqua-t-il. « Je dois dire quoi moi, quand je te vois lécher du chocolat ? »

Prenant son visage entre ses mains, elle se hissa sur la pointe des pieds et l'embrassa.

« Est-ce que t'es au courant que tu es super sexy ? » lui demanda-t-elle. « Et le lien n'arrange rien alors, s'il te plaît, arrête de me rendre dingue parce que je le suis déjà depuis que je t'ai rencontré. Tu n'as pas besoin de me séduire parce que je le suis déjà, autrement… » Elle baissa son pull pour laisser la marque apparaître. « Je ne t'aurais jamais laissé me faire ça. »

« Mais je suis censé te faire perdre la tête pour que t'acceptes de coucher avec moi. » dit-il, taquin.

« Encore une fois, j'ai déjà perdu la tête ce jour-là au supermarché. » lui rappela-t-elle. « Quant au sexe, tu vas devoir attendre que je me sente à l'aise avec ton corps et le mien. J'ai encore du mal à me faire à l'idée que tu me trouves j… hum ! »

Il la coupa d'un baiser long, tendre.

« Ne revenons pas là-dessus. » dit Paul, en lui volant un autre baiser. « Que tu me croies ou non n'a aucune importance. Je te trouve magnifique, et tu m'appartiens corps et âme. »

« Et mon cœur, alors ? » souleva-t-elle.

« Je vais le gagner, bébé ! » assura-t-il. « Doucement, sûrement, sauvagement, il sera à moi tout autant que le reste. »

« Va-t-il falloir que je me balade avec une étiquette indiquant que je suis ta propriété, collée sur le front ? » railla-t-elle.

« Nan, on n'aura pas besoin d'en arriver à une telle extrémité. » dit-il en balayant l'air d'un geste de la main. Main qui finit sur la joue de Bella. « Me voir avec toi sera amplement suffisant, parce que le premier qui essaiera de te regarder aura affaire à moi. »

« Homme des cavernes ! » chuchota-t-elle contre sa bouche.

« J'assume ! »

Il l'embrassa, et le baiser devint de plus en plus langoureux lorsque le téléphone de Bella vibra dans la poche de son pantalon. Elle décrocha, s'obligeant à rompre le baiser.

« Kim, salut ! »

Elle ravala un ouh de surprise lorsque Paul la hissa sur la table et qu'il se glissa entre ses jambes. Ramenant ses longs cheveux en arrière, il la contempla tandis qu'elle parlait avec Kim, dont il entendait chaque mot.

« Une journée shopping ? Kim, je suis la dernière personne à emmener faire du shopping. Je déteste ça. T'as bien vu ma façon de m'habiller. »

« Ce que tu peux être désolante. On va passer une après-midi entre filles, toi, Emily et moi, sans les garçons et papoter de tout et de rien. Le shopping c'est juste une excuse pour passer du temps ensemble. »

« Tu me promets que tu ne forceras pas à acheter quoi que ce soit ? »

« Mais oui, c'est promis. Mais si je peux me permettre, tu n'as pas idée du potentiel que tu as. Je suppose que t'es fainéante, ou aveugle. Ou alors les deux. »

« A lundi, Kim ! »

Et elle raccrocha. Paul était on ne peut plus d'accord avec son amie. Bella n'avait aucune idée du potentiel dévastateur qu'elle avait. Il lui suffisait de prendre conscience de sa beauté, et d'avoir confiance en elle.

« N'en rajoute pas ! » le prévint-elle.

« Mais Kim a raison, bébé. » dit-il en encadrant son visage de ses mains. « Et faire du shopping ne veut pas dire changer celle que tu es, mais l'embellir encore plus. Il faut que tu me croies quand je te dis que tu es sublime, mais je n'aurais rien contre le fait de te voir changer de style. Si ça peut te permettre d'arrêter de douter. »

« Je peux… te poser une question ? » Elle fit la moue, ne sachant pas trop comment l'aborder. « Tu promets de ne pas te fâcher ? »

« Pose ta question ! » dit-il en caressant ses cheveux.

« Est-ce que… tu me trouves jolie par rapport à l'imprégnation ? »

Voilà, c'était dit ! Elle sentit un poids énorme s'ôter de ses épaules, parce que cela faisait quelques jours qu'elle se posait la question.

« Je comprends pourquoi tu te poses cette question, mais je t'assure que non. » lui dit-il en prenant sa nuque dans sa main. Il traça le contour de ses lèvres de ses doigts, avec une lenteur et une douceur déroutante. « Même si je n'étais pas un loup, et que je t'avais croisé dans un rayon de supermarché, je t'aurais abordé. L'imprégnation est une façon plus radicale de nous montrer le chemin à suivre, et le mien mène directement à toi. Ma vie est liée à la tienne… C'est quoi ton deuxième prénom ? »

« Marie ! » lui apprit-elle en souriant devant le changement de sujet.

« Très jolie, et ça te va comme un gant ! » lui dit-il, déposant un baiser sur le bout de son nez. « Isabella Marie Swan, je vais passer notre vie à te montrer, à te prouver à quel point tu es la plus belle, la plus désirable des femmes, alors cesse de te poser des questions inutiles. »

Il lui donna un baiser qui n'acceptait aucune réplique verbale. Tout ce qu'elle avait à faire – et ce qu'elle fit – c'était se détendre et répondre à ce baiser. Elle s'accrocha à ses épaules, et referma les jambes autour de lui.

« Je préfère ! » marmonna-t-il entre deux baisers.

« Cette table me rappelle vaguement quelque chose. » dit-elle, à bout de souffle.

« Je te prendrais sauvagement dessus quand le moment viendra. » lui promit-il. « Mais pas avant de t'avoir léché de partout et dévoré toute crue. »

Le minuteur électronique sonna à pic. Bella poussa Paul afin de pouvoir descendre de la table et s'occuper du gâteau dans le four, qui était parfait et dont l'odeur fit se lécher les babines au loup. Bella profita de ce moment pour prendre une décision radicale, qui était à l'opposé de celle qu'elle était. Ils étaient deux à jouer, et pour l'instant, Paul était le seul à marquer tous les points. La sortie shopping de lundi sera un bon moyen pour elle de marquer quelques points, à son tour. Emily et Kim seraient à la fois ses confidentes et ses coaches. Elle devait être à l'aise avec Paul. Elle l'était, mais sa propension à rougir à la moindre allusion sexuelle devenait ridicule. Certes, elle n'avait que dix-sept et sans la moindre expérience physique, mais c'était la même chose pour lui. Pourquoi serait-elle la seule à devoir subir les affres de la passion qu'il y avait entre eux. Ils devaient découvrir ensemble tous les aspects de l'amour physique, mais pour le moment, elle se laissait submerger par ses émotions nouvelles, et il en tirait profit. Ça allait changer.

« Je peux goûter ? »

Paul se coula à nouveau dans son dos, et tenta de l'amadouer avec des baisers papillons dans le cou.

« Il faut que ça refroidisse un peu. » lui dit-elle. « Et si je t'en donne un bout maintenant, tu vas en vouloir plus et il n'y aura plus de dessert pour ce soir. »

« Promis je me contenterais de la part que tu me donneras. » dit-il. « S'te plaît ! L'odeur est en train de me rendre fou, et je meurs de faim. »

« Dis-moi quand est-ce que tu n'as pas faim ? » s'amusa-t-elle. « Et si on en profitait plutôt pour faire nos devoirs ? Comme ça, on serait tranquille demain. On passerait notre dimanche à nous prélasser… » Elle se retourna dans ses bras et fit glisser ses paumes sur son torse. Même par-dessus une couche de vêtement, elle pouvait sentir la chaleur qui émanait de son corps. « T'en dis quoi ? »

« Ok, mais à une condition ! » dit Paul. « Tu restes dans le lit jusqu'à ce que je me réveille demain matin. Même si tu n'as plus sommeil, tu restes à mes côtes. »

« Deal ! » accepta-t-elle. « Maintenant, va chercher tes affaires et les miennes, qu'on puisse bosser. »

« Autoritaire… » gronda-t-il. « J'adore ! »

Il lui vola un baiser et alla dans sa chambre. Bella alla dans le salon, et laissa son regard découvrir les cadres photos qui étaient exposés sur la cheminée. Et elle découvrit Paul avec les cheveux longs. Pas que lui d'ailleurs. Il y avait une photo où il était tout sourire avec Jared. Elle se pinça les lèvres pour ne pas rire. Bien que ça leur donnait un certain style, elle les préférait – et de loin – avec les cheveux courts. Passant à une autre photo, elle découvrit un couple. L'homme ressemblait à Paul, mais en beaucoup plus âgé. Quinze, vingt ans de plus peut-être. A ses côtés, une femme qui devait mesurer dans les uns mètre soixante, des cheveux aussi noirs que l'homme, mais avec des yeux verts transperçant. Bella prit le cadre dans les mains, et ne put que comprendre qu'il s'agissait des parents de Paul, disparu tragiquement quelques semaines plus tôt. Elle se demandait comment il pouvait tenir debout. Si peu de temps s'était écoulé. A sa place, elle serait effondrée. Elle le sentit s'approcher d'elle et la prendre dans ses bras tandis qu'elle ressentait une profonde tristesse pour lui.

« Ça m'a fait muter. » lui dit-il. « Je ne me sentais déjà pas très bien avant ça, mais quand j'ai appris ce qui était arrivé, et bien il n'en a pas fallu de beaucoup pour me faire péter les plombs. »

Bella reposa le cadre et se tourna dans ses bras. Elle enfoui son visage dans son cou, sans parvenir à contenir ses larmes.

« Ne pleure pas pour moi, bébé. » lui dit-il en la serrant contre lui. « Je vais bien. »

Elle s'écarta, et aussitôt, il prit son visage en coupe pour effacer les perles d'eaux qui roulaient sur ses joues.

« Comment est-ce que ça pourrait aller ? Ça ne fait que quelques semaines ! »

Il lui aurait fallu plus que quelques semaines pour faire son deuil, si elle venait à perdre son père et sa mère en même temps.

« Mais, parce que je ne suis pas seul. » lui dit Paul. « J'ai Sam et Jared qui ne m'ont pas lâché quand c'est arrivé. Kim aussi a été là pour moi. La mère de Jared, les membres du Conseil, et ton père aussi. Je n'ai manqué de rien. Et mes parents ne voudraient pas que je m'apitoie sur leur disparition. Je suis triste quand je pense à eux, quand je regarde les photos de famille, mais je ne casse pas tout ce qui me tombe sous la main. Je suis chanceux d'avoir eu des parents comme eux. Ils ont fait de moi ce que je suis, Bella, et grâce à eux, j'ai été assez fort pour faire face à leur mort. Et aujourd'hui, je t'ai, toi. Tu es, à présent, toute ma vie, et je vais savourer chaque seconde passée avec toi. »

Bella ne s'attendait pas à une telle déclaration, pas alors qu'elle pleurait la disparition tragique des parents de son homme. Il avait une telle force en lui. Une telle détermination. Bella s'estimait chanceuse de l'avoir, et l'enviait pour ce courage. Elle empoigna son visage et l'embrassa férocement. Paul la souleva dans ses bras comme si elle ne pesait rien, et l'emmena dans la cuisine où il avait déposé leurs affaires.

« Quel sera le scénario du rêve de cette nuit ? » demanda Kim, quelques heures après le déjeuner.

Ils étaient retournés chez elle, et après une longue séance d'échange de salive entre le couple, elle s'était allongée sur le canapé, les jambes par-dessus celles de Jared.

« Je n'en ai aucune idée. » répondit ce dernier. « Et si t'enlevais ton pantalon, que je puisse te caresser ? »

« Hum, et si t'arrêtais de dire des conneries ou bien je passerais les vingt prochaines années à porter des sous-vêtements en coton, et non de la dentelle ? » répliqua-t-elle.

« Méchante ! » grogna-t-il.

Pieds nus, il en profita pour lui en chatouiller les plantes. Kim éclata de rire tout en portant ses pieds hors de portée de Jared, qui se servit de sa forte corpulence animale pour plaquer son corps au sien. Elle était coincée.

« Donne-moi ta bouche ! » ordonna-t-il.

« T'as oublié de dire s'il te plaît ! » répondit-elle.

« Oh, c'est vrai ? » Jared se faufila entre ses jambes et plaqua sa semi-érection contre elle. « Et maintenant ? »

« Hum, y a peut-être moyen que je me laisse faire. » dit-elle, taquine.

« Laisse-moi t'embrasser ! » souffla-t-il contre ses lèvres. « J'ai soif de ta saveur. »

« Tu sais parler aux filles. » dit-elle en posant sa bouche contre la sienne.

« Seulement à toi, mon cœur. » marmonna-t-il avant de l'embrasser pleinement.

Mais Kim le repoussa.

« Qu'est-ce que… »

« Mes parents s'assoient sur ce canapé. » lui dit Kim. « Allons plutôt dans ma chambre. »

« Bonne idée ! » Il la fit basculer sur son épaule, et lui donna une bonne claque sur les fesses. « Oh que j'en ai rêvé ! »

« T'as rêvé de me donner la fessée ? » s'amusa Kim, alors qu'il montait les escaliers. « Et si moi j'ai envie de te pincer ton beau petit cul ? »

« Tu ne l'as pas encore vu, mon cœur. » lui dit-il. « Mais fais, il t'appartient ! »

« Je vais attendre de ne plus avoir le sang qui me monte au cerveau. » dit-elle quand, enfin, il la posa sur ses jambes. « Ouh, ça va mieux. Tourne-toi ! »

« Pourquoi ? » demanda-t-il.

« Tourne-toi, et obéis ! »

Jared tourna le dos à Kim, et d'un seul coup, les deux petites mains – petites mais fermes – de Kim, lui claquèrent les fesses. Elle donna un solide coup de pression qui envoya un électrochoc de désir droit vers le pénis de Jared. Là, il avait une sacrée érection.

« Ouh, j'adore ! » dit Kim. « J'ai hâte de les toucher à même la peau. Toutes ruisselantes d'eau, de préférence. »

Elle lâcha un cri de surprise lorsque Jared se retourna, et la plaqua sur le lit, sur le ventre. Il s'allongea sur elle, collant son érection entre ses fesses. Kim se sentit devenir toute moite entre les cuisses, ce que sentit le loup dont le désir s'amplifiait à mesure qu'il sentait celui de sa compagne.

« Tu ne me facilites pas les choses en me lançant ce genre d'allusion, Kimmy. » gronda-t-il à son oreille. « Je sais que tu cherches à me forcer la main pour que je te marque le plus vite possible, mais ça ne marche pas comme ça. Tu es prête, je peux le sentir au plus profond de moi, mais je ne veux pas le faire dans la précipitation. Les rêves… »

« Sont une vraie torture. » geignit-elle.

« Vu que ma queue est devenue aussi dure que de la pierre à mon réveil ce matin, je confirme. » susurra-t-il avant de lui mordre l'oreille, lui arrachant un gémissement. « Les rêves, sont une nécessité. Ils lient nos subconscients, et permettront d'affiner notre lien, celui qui me permet de savoir ce que tu ressens, et inversement. Si on va trop vite, le lien ne sera jamais complètement en place. »

Elle comprenait mieux, à présent, la nécessité de subir ces rêves plus vrais que nature. Si elle devait se réveiller frustrée – parce que c'était le cas depuis son réveil ce matin même – pendant plusieurs jours, alors soit. Elle supporterait ce désir insoutenable qui la tiraillait depuis plusieurs années.

« J'ai très envie de toi, Kimmy ! » Il suça la partie de son oreille qu'il avait mordu juste avant. « Mais tu es la plus raisonnable de nous deux, alors je dois pouvoir compter sur toi pour m'empêcher de déraper. »

« D'accord ! » souffla-t-elle.

Jared la retourna sur le dos, et s'allongea sur elle.

« Je t'ai fait mal ? » lui demanda-t-il, inquiet d'avoir laissé son côté animal prendre le dessus.

« Non, tu ne m'as pas fait de mal. » le rassura-t-elle. Kim le regardait avec un amour évident, qui transpirait à travers la caresse de ses doigts sur son visage. « Je vais prendre mon mal en patience. »

« Tu pourras me provoquer autant que tu voudras quand je t'aurais marqué. » lui dit-il. « Je serai à ton service jusqu'à ce qu'on fasse l'amour. »

« Parce que ce sera à moi d'être à tes pieds après, c'est ça ? »

« Absolument ! » dit-il, éclatant de rire quand elle le frappa au torse. « Tu vas te faire mal. »

Il lui prit les poignets et les porta au-dessus de sa tête.

« Tu vas en baver, mon chou. » le prévint-elle en refermant une jambe autour de sa hanche. « Tout le temps que durera la marque, je vais te faire perdre la tête bien comme il faut. »

« A tes risques et périls, chérie. » Il l'embrassa et frotta son érection contre elle, la faisant gémir. « Parce que je te rendrais au centuple tout ce que tu me feras subir. Si tu t'attaches les cheveux, alors je t'attacherais au lit.

« Arrête, ça m'excite ! » Elle ondula des hanches et releva la tête pour l'embrasser. « Et si j'allais préparer le dîner ? Tu pourrais en profiter pour t'occuper de ton petit problème. »

Elle se frotta contre le petit problème en question. Jared était dur comme le roc, et il allait mettre un certain temps à faire retomber la pression. Jubilant de l'effet qu'elle lui faisait, Kim descendit à la cuisine et commença à préparer le dîner. Elle sortit des cuisses de poulet du frigo, et décida de les faire en sauce pour accompagner du riz. Avec une entrée un peu plus légère pour elle, elle fit une salade, salade verte et rondelles de tomates avec une vinaigrette douce à l'échalotte. Jared la rejoignit, plus détendu, cinq minutes après elle.

« Tu te sens mieux ? » lui demanda-t-elle, un sourire en coin.

« Je te ferais ravaler tes ricanements, tôt ou tard. » répondit-il simplement. « Un coup de main ? »

Elle le mit au travail, et pour le récompenser de son aide, elle sortit du frigo une barquette de fraises.

« Toi, tu veux que je perde les pédales. » dit-il en l'embrassant.

« Mais non, je laisse la chantilly dans le frigo pour une prochaine fois. » dit-elle en souriant. « Je les coupe, ou bien on les laisse entière ? »

« Entière ! » dit-il en effleurant sa lèvre inférieure du pouce. « Je vais devoir faire de gros efforts, mon cœur. »

Et il eut vraiment du mal à contenir son loup, et son désir d'homme lorsqu'il vit la bouche de Kim se refermer sur une fraise, au moment du dessert. Il nourrissait des fantasmes lascifs concernant cette bouche, qu'il dévora pleinement et pendant de longues minutes au moment de rentrer chez lui. Encore deux nuits à passer séparément. Dès qu'il l'aurait marqué, il ne passerait plus une seule nuit loin d'elle.

Assise, et ne portant rien d'autre qu'un soutien-gorge en dentelle rouge et d'une culotte très fine d'un rouge éclatant, elle avait les mains attachées derrière le dos, posées à plat sur la table. Les jambes écartées pour lui donner une vue mémorable et d'une divinité absolue, il la contempla avec un sourire carnassier. Sauvage. S'approchant, il prit son menton entre ses doigts, et lui donna un baiser langoureux qui la laissa à bout de souffle. Sortie de nulle part, il porta une fraise bien mûre et juteuse à sa bouche.

« Croque ! » lui ordonna-t-il.

Elle ouvrit la bouche. Il y glissa une partie de la fraise, qu'elle croqua. Du jus se répandit sur son menton, qu'il s'empressa de laper. D'une main, il dégrafa le soutien-gorge, qui se fermait sur le devant, et en écarta les pans pour laisser cette délicieuse poitrine bien ronde jaillir. Un grognement de plaisance roula dans sa gorge. Ayant gardé le morceau de fraise restant dans la main, il le porta sur sa gorge et l'appuya sur sa peau fine et douce. Il y fit courir le fruit, laissant une trainée de jus dans son sillage. Il en frictionna ensuite la pointe des tétons dressés de sa compagne, un à un, puis, descendit sur son ventre avant de porter le fruit à sa propre bouche pour en gober le reste. Elle avait suivi chaque geste. Son entrejambe n'avait pas cessé de suinter de désir. Elle était certaine que sa culotte était trempée, et bonne à jeter, sans doute. Vu l'éclat brut qui brillait dans ses yeux, elle sut qu'il n'allait pas être doux puis lui enlever cette fine étoffe qu'elle avait revêtue pour lui. La culotte allait se retrouver en morceau. Il l'embrassa, puis lécha sa peau là où il avait fait traîner le fruit, récoltant ainsi les dernières gouttes sucrées. Mêlée à sa peau, la fraise avait un goût encore plus exquis. Exotique. Glissant les mains entre les côtés de sa culotte, il tira avec force et le vêtement se déchira…


J'espère que les scènes assez hot ne vous dérangent pas, parce que ça va aller crescendo.

A la semaine prochaine pour un nouveau chapitre !

Bisous, Aurélie !