Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !
Bonjour les amis, je suis désolée de vous poster ce chapitre avec quelques jours de retard, mais on a eu un souci de famille cette semaine, mais tout va mieux.
Alors, j'ai quelques réponses à donner à certaines personnes concernant le chapitre précédent.
Guest n°1 : Alors, je ne pense pas que mes filles soient soumises. C'est une chose que je n'ai jamais écrite de façon négative et je ne vais pas commencer avec cette fiction. Les garçons ont leur manie qui sont dû à leur nature lupine et un peu possessive, mais je te rassure que les filles ne vont pas faire leur quatre volonté sans répliquer.
Guest n°2 : Alors, je ne connaissais pas le terme slut-shaming avant de lire ton commentaire, et j'en suis très déroutée. Ce n'est pas la première fois que j'insère une garce dans mes histoires, et je ne vais pas m'arrêter de le faire. Le personnage de Chelsea a été écrit ainsi, et je ne pense pas que je l'humilie, mais je la remets à sa place. Elle va apparaître comme ça dans encore un ou deux chapitres, alors j'espère que tu pourras passer outre. Quant à Sam et les Cullen, il faut que tu comprennes que cette fiction sort totalement du cadre de l'histoire originale. Les Cullen et les Quileute ne sont pas ennemi à proprement parler.
Lola : J'adore jouer avec le caractère de mes personnages, et si je dois constamment les écrire de la même façon que l'autrice originale, à quoi bon écrire des fanfictions ? *-*
Voilà !
Bonne lecture à vous toutes !
Forks !
La voiture d'Emily s'éloigna juste après avoir déposé Bella. Cette dernière, au moins trois sacs dans chaque main, grimpa les quelques marches du perron et fut étonné de voir Paul assis sur la petite balancelle que Charlie avait installé quelques semaines plus tôt.
« Où est ta voiture ? » lui demanda Bella.
« Je l'ai ramené chez moi avec mes cours, et je suis revenu sur mes quatre pattes. » dit Paul en se levant pour l'embrasser. « Salut ! »
« Hum, tu comptes retourner chez toi à pattes ? » le taquina-t-elle.
« Demain matin. » dit Paul. « Je m'incruste dans ton lit toutes les nuits à partir d'aujourd'hui. Comme ça, chaque fois que ton père sera de garde au poste, tu auras ta couverture chauffante personnelle et ultra sexy. »
« Et très imbus de lui-même ! » railla-t-elle en ouvrant la porte.
La voiture de son père n'était plus garée devant la maison. Parfait, se dit-elle. Elle aurait tout le loisir, et toute l'intimité rêvée pour mettre en pratique les conseils de Kim et Emily.
« T'as laissé Kim te convaincre d'acheter des fringues ? » demanda-t-il en la suivant à l'étage.
« Non, c'était mon idée. » dit Bella, qui posa ses sacs sur son lit.
« Et… » fit Paul en la prenant dans ses bras, son dos contre son torse. « … est-ce que j'ai le droit d'avoir un aperçu de ce que t'as acheté ? »
« Non ! » répondit-elle. « Et si jamais tu fouilles pendant que je serais sous la douche, je ramène tout en magasin. » Se tournant dans ses bras, elle enleva sa veste, qu'elle avait toujours sur le dos, et regarda Paul avant de glisser ses paumes sur lui à travers son t-shirt. « Surtout que, j'ai acheté de la lingerie. »
« T… t'as acheté de la lingerie ? »
Elle acquiesça dans un hum hum lascif, suave qui envoya une série de fourmillement électrique droit vers le sexe de Paul.
« Tu ne voudrais pas que je rapporte tout, hum ? »
« Je serai sage. » promit-il.
Elle l'embrassa, et mordit sa lèvre. Paul ne savait pas ce qui était arrivée à sa Bella timide, mais il adorait chaque seconde de la nouvelle Bella qui semblait sur le point d'éclore. Il ne voulait pas d'une petite amie trop timide, surtout avec lui. Il voulait que sa compagne ait du caractère, et il savait que Bella en avait à revendre. Il semblerait qu'elle ait décidé d'en faire usage. La soirée risquait d'être encore plus intéressante.
« Va m'attendre dans le salon ! » lui dit-elle. « Je n'en ai pas pour longtemps. »
Quand elle fut seule, Bella fouina dans ses nouvelles affaires et alla s'enfermer dans la salle de bain. Prenant une forte respiration, elle s'attacha les cheveux en un chignon, prit sa douche et troqua son pyjama habituel contre un legging moulant noir, et un débardeur aussi moulant mais d'un bleu nuit saisissant. Sur les conseils de ses deux nouvelles amies, elle fit exprès de ne pas mettre de sous-vêtements. Le legging et le débardeur lui collaient à la peau, et ne laissaient aucune place à l'imagination. Paul aurait une grosse surprise. Et de taille. D'autant plus qu'avant de rentrer, Kim et Emily avaient insistés et emmenés Bella dans un dernier endroit. Elle l'avait senti passer parce que c'était la première fois, mais rien qu'en imagination la tête de Paul lorsqu'il sentirait la douceur de sa peau, ça valait la peine de souffrir. En descendant au rez-de-chaussée, Bella trouva son loup sur le canapé, en train de regarder la rediffusion d'un match de basket. Se faufilant derrière lui, elle l'entoura de ses bras et déposa une myriade de baisers papillons le long de sa mâchoire.
« Je vais préparer le dîner. » lui susurra-t-elle. « Tu aimes le saumon ? »
Elle avait sorti les dernières tranches du congélateur en rentrant du lycée, en espérant que son loup aime autre chose que la viande.
« Je mangerais tout ce que tu prépareras, bébé. » dit-il en tournant la tête, sans bouger du canapé.
Leur bouche s'effleurèrent, quand Paul remarqua que les cheveux de sa compagne étaient invisibles.
« Tes cheveux… » gronda-t-il, comprenant sans mal qu'elle se les était attachés.
« Une femme a parfois besoin de s'attacher les cheveux. » répondit-elle, souriant contre sa bouche qu'elle embrassa.
« Pas la mienne ! » marmonna-t-il.
« Mais… » Là, Bella fit glisser ses mains sur lui. Même au travers du t-shirt, elle pouvait sentir son corps se chauffer à ce contact. « Tant que je porterais la marque à mon cou, je ferais ce que je veux et tu ne pourras rien y changer sous peine d'être privé de nourriture. »
« Tu oserais me laisser mourir de faim ? » dit-il, effaré qu'elle puisse le punir ainsi.
« Sans même sourciller. » acquiesça-t-elle en se redressant pour aller à la cuisine.
Elle était fière d'elle. Sa voix n'avait pas tremblé. Ses mains étaient restées fermes et sûres. Elle était sur la bonne voie. Elle remplit une marmite d'eau qu'elle mit sur le feu, sortit un paquet de riz et prit les deux tranches de saumons dans le frigo, et les prépara en papillote.
Paul ne la dérangea pas pendant qu'elle cuisinait, mais, posté sur le seuil de la pièce, il l'observait sans faire le moindre bruit. Son loup n'aimait pas voir le chignon sur sa tête, mais il ne voulait pas qu'elle le prive de nourriture. Il avait senti à quel point elle était sérieuse lorsqu'elle lui avait lancé cette menace. Il aimait bien trop manger pour prendre un tel risque. Il laissa son regard apprécier la vue qu'elle lui offrait. Le legging qu'elle portait lui collait à la peau comme s'il avait été fait spécialement pour elle. Quant au débardeur, il n'avait pas assez d'information. Il attendait donc sagement qu'elle se tourne vers lui. Sa patience fut mise à rude épreuve lorsque Bella se baissa pour mettre un plat dans le four. Le legging lui faisait un cul d'enfer, et Paul ravala une envie, un besoin primal de la mordre pour le mettre dans un tel état de supplice. Il la vit prendre un minuteur de cuisine, l'armer, le poser sur le plan de travail et verser le riz dans la marmite avant de préparer un second minuteur. Quand elle se tourna enfin vers lui, il crut qu'il était victime d'une hallucination et qu'il allait succomber à une crise cardiaque. Son débardeur était aussi serré contre son corps que ne l'était le legging. Un décolleté attrayant, et surtout qui mettait ses seins en valeur. Des seins dénués de soutien-gorge. Tirant une chaise pour s'y asseoir, Paul serra et desserra les poings pour ne pas laisser libre cours à ses pulsions. La marque… la marque… la marque… Il se répétait ce mantra encore et encore. Tant que Bella porterait la marque, il ne pouvait pas faire ce qu'il voulait avec elle. Oh, il pouvait l'embrasser et la caresser, mais il ne pouvait rien faire d'autre. C'était à elle de décider. Elle avait les cartes en main, et elle s'était attachée les cheveux, sans doute pour exacerber la flamme qui rongeait ses terminaisons nerveuses.
« Il n'y a plus qu'à attendre. » dit-elle le plus simplement du monde.
« Moi, je ne vais pas tenir toute la soirée, bébé. » dit Paul, tout bas.
Mais elle l'entendit et elle alla s'asseoir à califourchon, et d'une manière très provocante, sur lui.
« Pas touche ! » claqua-t-elle doucement quand il leva les mains pour les poser sur elle.
« Ne m'empêche pas de toucher ce qui est à moi ! » gronda-t-il, menaçant.
« Hum… » fit-elle en portant sa main droite à la marque qui ornait le côté gauche de sa clavicule. « Et pourtant, ceci me donne absolument tous les droits. J'en ai eu confirmation de la part d'Emily. »
Paul gronda, mais son corps restait stoïque. Aucun tremblement. Il vibrait de désir et d'impatience, mais pas de colère.
« C'est agaçant, hein ? » dit-elle en faisant glisser ses doigts le long de son décolleté. « Maintenant tu sais ce que j'endure quand tu joues avec moi. »
« Ok j'ai compris, je l'ai mérité. » dit-il. « Et je te promets de moins jouer avec toi… »
« Ce n'est pas ce que j'ai dit. » le coupa-t-elle en tirant sur son t-shirt pour le lui enlever. Là, il fut torse nu et Bella se mordit la lèvre. Il était parfait. « Tu peux jouer avec moi autant que tu veux, à condition que je peux faire pareil. »
« Tu veux jouer avec moi, bébé ? » arqua-t-il. « T'es sûre d'en être capable ? »
« Je le suis, et je te le prouve en ce moment même. » susurra-t-elle en se penchant vers son oreille. « Alors, je m'attacherais les cheveux pendant que je cuisinerais, et je ne les détacherais qu'une fois prête à aller me coucher. » Elle s'écarta, et sourit quand il ronchonna. « Si tu n'es pas d'accord alors, ok, mais je ressortirais mes vieux pyjamas… »
« Non ça va, attache-toi les cheveux. » dit-il, paniqué à l'idée de ne plus revoir ce legging et ce débardeur. « Tu fais ce que tu veux, mais dès que la marque disparaît, terminé le chantage sexuel. »
« Hum, disons que j'aurais droit à deux jours par semaine pour faire ce que je voudrais. » proposa-t-elle. « Le reste sera pour toi. »
« Deal ! » accepta-t-il avant de se lever de la chaise, Bella dans ses bras. Il l'asseya sur la table et encadra son visage avec une sauvagerie contrôlée. « Oh bébé, je savais que t'avais du caractère, mais pas à ce point. Ça m'excite à un point… »
« Que tu vas devoir aller te soulager avec ta main droite ? »
Elle éclata de rire quand il grogna. Cette virée shopping avec les filles avait eu un effet catalyseur sur sa personnalité. Elle avait compris qu'elle pouvait jouer de sa féminité, se mettre en valeur et prendre les commandes dans ce couple. Son couple !
« Oui, c'est tout à fait ça ! » dit Paul avant de l'embrasser pleinement.
Un baiser dont elle se souvint la saveur même pendant le dîner. Un dîner qui plut énormément au loup.
« C'est bon, hein ? » sourit-elle en le regardant manger avec plaisir.
« Oh oui ! »
Elle ne se ferait jamais à l'appétit colossal des loups-garous, mais elle adorait cuisiner alors faire des bons plats pour son homme serait toujours un plaisir. Il l'aida à débarrasser et à faire la vaisselle, et elle le remercia d'un tendre baiser. Bella vérifia que la porte d'entrée et les fenêtres du rez-de-chaussée étaient bien fermées, puis, éteignant les lumières, elle prit la main de Paul et l'emmena dans la chambre. En chemin, il en profita pour lui ôter l'élastique qu'elle avait encore dans les cheveux. Il laissa échapper un jappement rauque d'approbation quand sa tignasse brune descendit en cascade dans son dos. Tour à tour, ils allèrent dans la salle de bain, et profita que Paul y soit pour poser les sacs du shopping dans un coin de la chambre et de préparer ses affaires pour le lendemain. Elle était du genre à prendre les devants, et ses devoirs à rendre pour la semaine étant faits depuis la veille, elle prépara son sac de cours.
« Combien de temps il te faut pour rentrer chez toi d'ici, sous ton autre forme ? » demanda Bella lorsque Paul la rejoignit dans la chambre.
« Pas plus de dix minutes. »
Habituellement, elle se levait à sept heures du matin.
« Ne change pas tes habitudes de réveil pour moi, bébé. » dit-il en prenant place sur le lit. « Je sais très bien m'adapter. »
« Oui, je vois ça ! » s'amusa-t-elle en réglant son réveil.
Elle éteignit la lumière, et une fois dans le noir, elle se glissa sous sa couette, où Paul l'attendait.
« Tu peux enlever ton jean, tu sais ? » lui dit-elle alors qu'il se tournait face à elle.
« Je ne porte pas de caleçon. » dit-il. Il voyait parfaitement dans le noir, et il ne rata pas son sourire en coin, fugace mais bien là. « Je pourrais apporter quelques vêtements de rechanges, pour passer les nuits plus confortablement ? »
« Ouais, tu devrais ! » Elle se mouilla les lèvres pour se donner du courage pour ce qu'elle avait à dire, et fit fi du grognement du loup. « Tu aimes le bleu ? »
« Sur toi, j'adore ! » dit-il en glissant une main sous le débardeur qu'elle portait. « Pourquoi ? »
« Tu le découvriras ce week-end, quand tu me séquestreras encore chez toi. » Elle l'embrassa. « Que comptez-vous faire pour me séduire, Monsieur Lahote ? Si vous voulez que je couche avec vous, il va falloir sortir le grand jeu. »
« J'ai plus d'un tour dans mon sac, bébé ! » dit-il en suçotant sa lèvre. « On ferait mieux de dormir ou je risque de faire une grosse bêtise. »
« Si on n'avait pas cours demain, je te laisserais faire. »
Ils s'embrassèrent de longues minutes avant de s'arrêter pour ne pas se laisser déborder par les démangeaisons de leurs corps qui leur criait de se jeter plus en profondeur dans leur étreinte.
La Push !
Quand Emily l'a déposé devant chez elle à leur retour de Forks, Kim dû ravaler un rire en voyant Jared faire les cent pas devant sa porte. Contrairement à Bella, elle avait plus de sacs dans chaque main. A l'exception de sa robe pour le bal, qu'elle n'avait pas eu le temps de chercher. Elle avait préférée prendre en main le relooking de Bella, à sa demande. Un relooking tranquille pour une première virée entre filles. Ce fut un après-midi vraiment chouette, à s'échanger des banalités et des secrets. Un secret en particulier requérait toute sa discrétion.
« T'as dévalisé les boutiques, comme d'habitude. » soupira Jared, qui la suivit à l'intérieur.
« Fais un seul commentaire désagréable, et tu ne verras pas la couleur de la guêpière que j'ai acheté. » le prévint-elle en prenant l'escalier, direction sa chambre.
« Une guêpière ? »
L'image de Kim portant un vêtement aussi sexy réveilla son corps.
« Oui, rouge en plus. » précisa-t-elle en arrivant sur le palier de l'étage.
Elle entendit Jared trébucher plus qu'elle ne le vit, et retint un rire moqueur. Entrant dans sa chambre, elle alla tout droit vers son dressing pour y déposer ses nombreux paquets. Enlevant sa veste, elle la posa sur sa chaise de bureau, et commença à se déshabiller pour mettre des vêtements plus confortables. Elle était tout à fait consciente du regard incandescent de Jared sur elle, mais elle s'en moquait totalement. Kim se balada en sous-vêtement dans sa chambre, en sous-vêtement bordeaux, et enfila un t-shirt et un legging pas du tout sexy.
« Je suis affamée ! » annonça-t-elle en sortant de la chambre.
Jared ne faisait aucun effort pour paraître plus discret dans sa démarche. Il était tout le contraire. Il la rattrapa avant qu'elle ait pu attraper le paquet de cookies qu'elle voulait prendre dans un des placards, et lui donna un baiser renversant.
« Hum, Jared… » couina-t-elle contre sa bouche. « Tu as dit… ce soir… »
« J'ai changé d'avis. » dit-il, haletant. « Je t'allongerais sur cette table s'il le faut, mais je vais te marquer dans l'heure qui suit. »
« C'est mon petit strip-tease qui t'a mis dans cet état ? » demanda-t-elle d'une voix innocente qui sonnait faux.
« Ne joue pas avec moi ! » gronda-t-il.
« Oh mais… » dit-elle en enroulant ses bras autour de son cou. « J'adore te voir perdre les pédales à cause de moi. Ça me rassure, en fait. Tu me veux vraiment. »
Le jeune homme prit une des mains de Kim dans la sienne, et la posa durement sur son sexe dressé, et à l'étroit dans son pantalon.
« Tu me fais cet effet depuis que j'ai l'âge de me l'astiquer. »
« Charmant ! » pouffa Kim, mais qui se reprit très vite et commença à le caresser. « Emmène-moi dans ma chambre, mon loup ! »
Au Diable l'ensemble qu'elle avait acheté spécialement pour l'occasion. Elle le mettrait une prochaine fois. Elle avait plusieurs ensembles coquins qu'elle avait acheté en espérant pouvoir les mettre un jour pour Jared, et ces jours étaient arrivés. Elle espérait juste qu'il ne les lui arracherait pas comme il l'avait fait dans le deuxième rêve. De retour dans la chambre, Kim posa ses mains à plat sur le torse de Jared et le poussa juste assez pour accrocher son regard.
« Si tu me déchire ma lingerie parce que tu es trop impatient pour me l'enlever correctement, je troquerais la soie et la dentelle contre du coton très moche. »
Et ce n'était pas des paroles en l'air. Ses parents avaient beau très bien gagner leur vie et lui verser régulièrement de l'argent pour les achats de nourriture et personnel, la lingerie coûtait très, très chère. Patience et délicatesse seraient les maîtres mots de ce qui allait suivre, et Jared le comprenait parfaitement. Alors il fit preuve de patience, et ça se vit dans son regard lorsque son cœur retrouva un rythme normal, plus calme. Son corps se détendit malgré la tension sexuelle que son loup subissait en lui. Délicatement, il posa ses mains sur celles de Kim, toujours sur lui, et les noua derrière sa nuque tout en rompant la distance de leurs corps.
« Je ferais attention. » lui promit-il. « Mais c'est à moi de prendre les commandes. Tu ne dois pas chercher à avoir le dessus. Pour cette fois ! »
Bien rattrapé, se dit-elle.
« Qu'attends-tu de moi ? » questionna-t-elle dans une certaine soumission.
« Lève les bras ! »
Alors elle leva les bras. Patience et délicatesse… Ces deux mots ne quittèrent pas son esprit, et il enleva le t-shirt que portait Kim. Le vêtement par terre, Jared admira sa splendide compagne. Comme un prédateur en pleine chasse, il tourna autour de Kim avec un tel sang-froid que la jeune fille en fut très perturbée. Dans son dos, elle sentit sa chaleur fusionner avec sa peau. Les mains de Jared rasèrent l'extrémité de sa peau. Le ventre, les côtes, les épaules. Son souffle se répercutait dans son cou, derrière son oreille. C'était encore mieux que les rêves. Il ramena ses longs cheveux noirs sur le côté afin de dégager le côté gauche de sa nuque. Qu'il mordilla. Il recommença, ses mains se glissant dans l'élastique de son legging pour le lui baisser. Il traça une ligne de baisers le long de son dos, et à mesure qu'il descendait plus bas, le legging suivait. Relevant un pied après l'autre, Kim fut délesté du vêtement, et à nouveau en l'espace de dix minutes, elle se retrouva à moitié nue devant le seul homme qu'elle n'ait jamais aimé. Bien qu'il fût toujours dans son dos. Elle frissonna lorsqu'il fit lentement courir ses doigts le long de ses jambes. Jared, qui était en parfaite harmonie avec le loup, avait une totale maîtrise du lien qui l'unissait à cette divine créature qui était la sienne. Il sentait son désir, son contentement et son… impatience. Il rit sous cape et posa ses lèvres sur sa peau, juste sous sa fesse gauche tout en glissant ses doigts sous l'élastique de sa culotte en dentelle. Ne la déchire pas… se répéta-t-il inlassablement. Il joua distraitement avec, puis, il dit à Kim :
« Tourne-toi ! »
Tout en se relevant pour lui faire face. Les yeux de Kim pétillaient. Tout son corps brûlait d'une faim dévorante identique à la sienne. A son tour, il enleva son t-shirt, puis, la souleva par les cuisses, l'obligeant à se refermer autour d'elle comme une seconde peau. Il grimpa sur le lit et les allongea. Il aimait, adorait, la sensation d'être entre ses cuisses. Il voulait pouvoir être libre de se frotter contre elle, d'aller et venir en elle pour lui donner le plaisir qu'elle mérite. Patience. Il se répéta ce mot chaque fois qu'il fut pris de la vision de leur corps chaud s'emboitant l'un dans l'autre. La main de Kim sur sa joue le ramena à l'instant présent.
« Il se passe quoi, maintenant ? » demanda-t-elle, les joues rougies et les yeux brillants par l'effet de cet homme.
« Maintenant… » dit-il en se penchant à son oreille pour lui chuchoter – tout en dirigeant sa main sur sa féminité. « Je te fais jouir. »
Il engloba de sa large main chaude son sexe par-dessus sa culotte. Il la caressa, accroissant l'humidité de son vagin tout en l'embrassant, prenant le dessus sur le combat que se menait leur langue.
« Enlève ton soutif ! » ordonna-t-il entre deux baisers.
Se tortillant du mieux qu'elle put, Kim passa les mains derrière le dos et déclipsa l'agrafe de son soutien-gorge, libérant ses deux galbes ronds qui attira tout de suite le loup. Il délaissa la bouche de la jeune fille pour aller prendre une de ses pointes entre lèvres. Il la lécha, la mordilla, passant d'un sein à l'autre sans se défaire de sa prise frénétique sur son sexe. Il avait besoin de plus de contact. Il voulait connaitre la sensation d'être en elle. Sa main se faufila sous sa culotte, et il fut trempé de son miel en quelques secondes à peine. Grisant. Délicieux. Il inséra son majeur entre ses plis et ne perdit pas de temps avant de découvrir sa caverne serrée, qui se contracta autour de son doigt. Kim eut l'impression d'être plongée dans une cuve d'eau bouillante. Son corps avait faim de caresse, et répondit à l'assaut du doigt de Jared en elle et de sa bouche sur ses seins en ondulant les hanches, ce qui attisa aussitôt l'excitation du loup, et de l'homme.
« Rejoins-moi Kimmy, fais-toi jouir avec moi ! » souffla-t-il contre sa bouche avant d'y glisser sa langue.
Suivant les besoins de son corps, elle porta une main tremblante à son sexe, le glissa sous sa culotte et toucha son clitoris, gonflé, avide de soulagement. Se calant sur le rythme qui allait et venait en elle, elle se caressa. Ses orteils se recroquevillèrent à mesure qu'une tension électrique s'empara de son corps. C'est le moment, se dit Jared. Délaissant sa bouche, et sans ralentir le va et vient de son doigt, il lécha la partie au-dessus de sa clavicule qui allait être mordu. Lorsque les parois vaginales de Kim se resserrèrent violemment autour de son doigt, il la mordit jusqu'au sang, lui arrachant un cri. Un cri de stupeur et de bonheur. Un cri de soulagement.
Ouh, c'était chaud !
J'espère que ce chapitre vous a plu.
Je vous dis à mercredi *-*
Bises, Aurélie !
