Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !

Bonjour les amis,

Je ne vous retiens pas avec des bla-bla inutiles, et je vous souhaite une bonne lecture !

La Push !

« Vous auriez dû nous en parler plus tôt ! »

Cette brimade venant de Billy était posée, mais accusatrice.

« On le sait. » soupira Paul. « On ne pensait pas qu'elle pouvait vraiment s'en prendre à Kim. »

« C'est moi qui n'aie pas voulu vous alerter. » dit Jared. « Je n'allais pas mêler le Conseil à des conflits entre lycéens. J'ai eu tort, je le reconnais. »

« Ce qui est fait est fait. » dit Harry. « Nous ne pouvons revenir en arrière. »

« Kimberley a un sacré caractère. » reconnut Quil Sr.

Jared se rassit avec un sourire aux lèvres. Oui, sa compagne était d'un tempérament solide et voluptueux. Elle était douce mais pouvait sortir les griffes si nécessaire.

« Où en êtes-vous dans le rituel, tous les deux ? » leur demanda Billy.

« Vous voulez qu'on parle de sexe, avec vous ? » s'amusa Paul.

« Si on pouvait éviter les détails. » répondit le vieil homme, amusé.

« Tout va bien avec Bella. Elle a accepté la situation sans problème, et elle prend de plus en plus confiance en elle. » expliqua Paul, un sourire en coin au souvenir de la veille. « Mon loup et moi sommes ravis. »

« Avec Kim on vient juste de commencer. » dit Jared. « Et même si on se court après depuis des années, je sens qu'elle va m'en faire baver un bon moment. »

« Ça n'a pas l'air de vous déranger plus que ça. » fit remarquer Harry Clearwater.

« On est sûrement maso. » dit Paul. « Quand est-ce que les autres nous rejoindront ? »

Par autres, il voulait parler de Jacob Black, Embry Call, Quil Ateara Jr et Seth Clearwater. Lors de sa vision en accord avec le traité qui liait leur deux familles, Alice Cullen avait vu les jeunes garçons qui deviendrait des loups-garous et protégeraient ainsi leur réserve et les gens qui y vivaient. La seule chose qu'elle n'avait pas vu, était le visage et le nom de leur future compagne.

« Embry doit être le prochain à se transformer, durant l'été. Jacob suivra quelques semaines plus tard. » les informa Billy.

Ce n'était pas trop tôt. Les garçons avaient hâte d'accueillir du sang neuf dans la meute. Jared sentit soudain que quelque chose n'allait pas. La bonne humeur de Kim qui l'avait envahi ces cinq dernières minutes s'évaporèrent pour laisser place à de la lassitude et une pointe de colère.

Kim se hissa sur le capot de sa voiture quand elle décrocha son téléphone.

« Salut Bella ! Quoi de neuf ? »

« Je voulais te remercier pour les fringues que tu m'as suggéré d'acheter hier. J'ai passé la soirée dans le legging moulant et le débardeur bleu, et avec les cheveux attachés. Paul est devenu dingue. »

« Ouh, raconte ! »

Elles discutèrent cinq longues minutes. Kim éclata de rire en imaginant la tête de Paul lorsqu'il avait vu Bella dans son nouveau pyjama très moulant.

« Tu devrais essayer l'ensemble avec le soutif qui s'agrafe devant, la prochaine fois. Oh, la nuisette transparente sur les côtés aussi. Je suis sûre qu'il sera à tes pieds. »

« Je prends de plus en plus de plaisir à le tourmenter. Tu crois que c'est le lien, qui me fait agir comme ça ? »

« Oui, ça et l'amour que ressent Paul pour toi. »

« On n'en est pas encore à de l'amour, mais je ressens un peu mieux ses émotions. »

Kim se retint de lui dire que Paul avait annoncé devant le Conseil, elle et Jared, ainsi que devant Chelsea et ses parents qu'il aimait sa petite amie, et elles raccrochèrent en se promettant de se voir ce week-end chez Emily. Sa bonne humeur s'envola lorsque la mère de Chelsea – ses parents n'ayant toujours pas quitté les environs parce que la mère refusait la décision du Conseil – vint vers elle. C'était une femme très belle aux longs cheveux noirs, comme toutes les femmes de La Push, qui aujourd'hui les avait attachés en un chignon strict. Elle portait un tailleur-pantalon d'un vert bouteille qui faisait ressortir ses yeux. Kim s'étonna qu'une femme qui s'habillait avec autant de classe puisse avoir éduqué une fille qui en manquait clairement. Chelsea était loin d'égaler sa mère. Elle pouvait porter des vêtements de marques, mais son comportement envers les autres effaçait toute possibilité d'une amitié. A moins que sa mère soit également pareille dans sa vie professionnelle.

« Kimberley, c'est bien votre nom ? »

« Oui, qu'est-ce que vous me voulez ? » demanda Kim, qui ne prit pas la peine de quitter le « confort » que lui offrait le capot de sa voiture. « Que je m'excuse pour toutes les choses que j'ai dit sur votre fille ? Désolée, mais mes parents m'ont toujours appris que c'était mal de mentir. »

« Des parents qui laissent leur fille vivre seule. » dit Madame Bryant. « Et après on vient me faire la morale sur ma manière d'éduquer ma fille. »

« Mes parents n'ont pas passé dix-sept ans à me pourrir et à me laisser faire n'importe quoi. » dit Kim, pas du tout impressionnée par cette femme. « Vous saviez que votre fille s'est tapé la moitié des garçons de notre lycée ? »

« Je ne crois pas à ces allégations. Vous êtes jalouse de ma fille ! »

« Moi ? Jalouse d'une garce manipulatrice ? »

Ce fut plus fort qu'elle. Kim rejeta la tête en arrière et éclata de rire alors même que Jared et Paul sortaient du bureau des Anciens, bientôt suivit de Harry, Billy et Quil Sr.

« Oh pardon, je suis vraiment désolée mais… » Kim fut prise d'un fou rire qu'elle eut du mal à calmer. « Ouh, désolée, je m'imaginais deux minutes jalouse de votre fille. Non, vraiment, je n'ai rien à lui envier. » Elle descendit de la voiture, et fit face à la mère de cette fille qui lui pourrissait la vie depuis trois ans. « Votre fille veut mon mec uniquement pour pouvoir assouvir un besoin sexuel qu'elle pourrait trouver chez n'importe quel autre garçon, mais non, il faut qu'elle soit la première à coucher avec eux. » Elle tourna la tête vers Chelsea, qui n'était pas très loin et qui lui lançait des regards noirs. « Désolée Barbie, mais tu peux faire une croix sur la virginité de Jared parce que je suis la seule qui vais la lui prendre. Et si j'étais toi, avec tous les types qui te sont passés dessus, j'irais vite à l'hôpital faire une prise de sang pour voir si une capote n'aurait pas éclaté pendant une de tes nombreuses parties de jambes en l'air dans les toilettes du lycée. Je te souhaite vraiment de ne pas être enceinte. »

« Petite insolente ! » fulmina la mère de Chelsea, qui leva la main pour frapper Kim.

Jared attrapa le poignet de cette femme juste à temps, et la poussa loin de Kim.

« Vous aggraver votre cas ! » lui dit-il. « Si vous tentez encore une fois de toucher ma compagne, je vous jure que ça ira mal. »

« Tu frapperais une femme ? » s'offusqua-t-elle.

« Lui non, mais moi si ! »

La mère de Jared, qui était venue voir le Conseil dès qu'elle avait reçu le message de son fils, se planta devant Catherine Bryant et lui asséna une gifle qu'elle n'eut pas le temps d'esquiver.

« Ça, c'est pour avoir essayé de frapper ma belle-fille. » gronda Laura.

La mère de Chelsea voulut répondre, mais son mari intervint en l'appelant avec une voix sans appel.

« Charles ! » rétorqua sa femme, indignée d'être ainsi remise à sa place devant une audience.

« Cela suffit ! Tu t'es assez donné en spectacle. » martela son mari. « Je ne veux plus t'entendre. Je t'ai laissé faire trop longtemps avec notre fille, mais c'est terminé. » Il se tourna vers Chelsea. « Tu vas préparer tes affaires une fois qu'on sera à la maison. Tu pars dans un pensionnat pour filles. »

« Quoi ? » s'étrangla la jeune fille. « Papa, s'il te plaît ne me fais pas ça ! »

« Tu n'as pas le choix. Tu vas apprendre les bonnes manières jeune fille, et nous allons voir un médecin avant ton départ. » décréta Charles Bryant. « Ton comportement d'enfant gâté est terminé. »

Il s'approcha d'elle et lui arracha le téléphone des mains.

« Dans la voiture. Immédiatement ! »

Il alla s'excuser auprès des Anciens, de Laura et de Kim pour ce que son épouse avait failli lui faire. Puis, les Bryant s'en allèrent.

« Maman… » dit Jared à sa mère. « C'était une gifle magistrale. »

« Merci mon fils ! » lui sourit Laura, avant de prendre le visage de Kim entre ses mains. « Est-ce que ça va ? »

« Oui, ça va. » dit Kim, qui accepta l'étreinte maternelle de Laura. A défaut d'avoir sa propre mère à ses côtés. « Est-ce qu'on peut y aller ? » demanda-t-elle au Conseil.

Une fois qu'ils eurent l'assentiment du Conseil, Kim passa ses clés à Jared et il les conduisit chez elle. Paul, lui, se dépêcha de rentrer chez lui pour poser son sac. Il en prépara un autre de vêtements qu'il laisserait chez Bella, plus des vêtements de tous les jours. Cette journée avait été tendu, et une seule personne pouvait l'aider à chasser cette tension qu'avait créé le comportement de Chelsea. Bella !

Arrivée chez elle, Kim laissa tomber son sac à l'entrée et alla dans la cuisine. Elle avait faim, mais elle avait surtout un grand besoin de se détendre. Ouvrant le frigo, elle s'empara de la bouteille de chantilly, la secoua, enleva le bouchon et, penchant la tête en arrière, appuya sur le piston pour faire couler la crème directement dans sa bouche. Elle recommença, puis, prit la barquette de fraise dans son frigo et les prépara, se contentant de les rincer, et de les équeuter. Les versant dans un bol, elle prit le bol dans une main, la bouteille de chantilly dans l'autre, et se tourna vers Jared, qui ne l'avait pas quitté du regard depuis le moment où elle avait versé de la crème dans sa bouche.

« On va s'amuser ? » lui proposa-t-elle, joueuse, en lui montrant le contenu de ses mains.

« J'ai le droit de badigeonner ton corps de crème ? » demanda Jared.

« C'est moi la prem's ! » dit-elle en passant devant lui en roulant des hanches.

Elle monta dans sa chambre, posa le bol de fraise et la bouteille de crème sur sa table de nuit, et commença à se déshabiller. Veste, foulard autour du cou, chemisier qu'elle déboutonna tout en se tournant vers Jared, qui s'était rapproché d'elle sans faire de bruit. Mais Kim n'avait pas besoin de l'entendre pour le savoir si proche. Leur lien suffisait. Il pulsait entre eux. Elle termina de déboutonner son chemiser, qu'elle enleva en relevant la tête pour capturer le regard sulfureux de Jared. Il avait envie de la dévorer, ça se voyait dans ses yeux. Laissant son chemisier tomber par terre, elle lui enleva son t-shirt avant de laisser ses doigts glisser le long de son torse.

« Tu as envie de commencer, je présume ? » dit-elle, consciente de l'érection qui grandissait sous le jean du jeune homme. Quand il acquiesça, elle sauta dans ses bras et enroula bras et jambes autour de lui quand il la rattrapa sans mal. « Fais-moi oublier cette journée, Jared ! »

« Avec grand plaisir ! »

Il grimpa sur le lit, allongea Kim et l'embrassa à lui en couper le souffle. Pantelante, elle le laissa finir de la déshabiller. Il lui laissa ses sous-vêtements, un magnifique ensemble cerise en dentelle. Elle le surprit en passant les mains dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge. Lorsque ses seins émergèrent, loup et homme se léchèrent les babines. Ils avaient envie d'y planter leurs crocs pour y laisser une marque qui ne serait visible que d'eux.

« Les fraises vont s'abîmer. » chantonna Kim, ce qui ramena le jeune homme à lui.

Se souvenant d'un des rêves partagés, il prit une fraise et la porta à la bouche de Kim.

« Croque ! » ordonna-t-il, la voix rauque chargée de désir.

Se léchant les lèvres, Kim ouvrit la bouche et croqua le fruit juteux. Jared se pencha pour lécher le jus qui s'attarder sur ses lèvres, puis, se redressa et refit geste pour geste ce qui s'était passé dans leur second rêve. La seule exception, était que ça s'était passé sur une table, et non dans un lit. Jared posa le fruit sur Kim, dans le creux de son cou et le fit glisser sur sa peau soyeuse. Il prit un soin tout particulier à titiller chacun de ses tétons, lui arrachant de doux gémissements. A son nombril, il pressa le fruit entre ses doigts pour l'inonder de quelques gouttes, puis, il mangea le morceau de fraise.

« Délicieux ! » susurra-t-il.

Kim agrippa les barreaux de sa tête de lit lorsque Jared lécha son nombril. Il prit un soin minutieux à laper chaque recoin de son minuscule orifice, avant de remonter le long de son corps, jusqu'à son cou avant de porter son attention sur ses seins. Les prenant en coupe dans ses mains, il cajola chaque téton d'une longue succion avant de les relâcher pour prendre la bouteille de chantilly. Il la secoua, et déposa un rond crémeux sur chaque téton, puis sur le nombril de Kim, qui tressaillit légèrement au contact du froid de la chantilly.

« Ça va, mon cœur ? » demanda-t-il.

« Tu ne sens pas que je bouillonne ? »

Si, il le sentait à chaque fois qu'il polissait sa peau de sa langue. Et il le sentait aussi par ce qui émanait de sa féminité. Il avait hâte de glisser sa main dans sa petite culotte en dentelle pour découvrir à quel point elle était trempée. D'un habile coup de langue, il lécha la crème sur ses pointes tendues qu'il mordillait au passage. Il vint l'embrasser langoureusement après avoir lapé la boule onctueuse qui couvrait son nombril. Kim inversa leur place. Jared se laissa faire pleinement lorsqu'elle le délesta de son jean. Le boxer noir qu'il portait dessinait parfaitement son membre tendu. Se mordillant la lèvre, Kim prit le bol de fraise qu'elle posa sur le lit, puis, la bouteille de chantilly avec laquelle elle traça le contour des délectables abdominaux de son homme. Versant une goutte crémeuse sur son index, elle la porta à la bouche de Jared, qui s'empressa de l'engloutir et de sucer son doigt. A son tour, Jared s'agrippa à la tête de lit. C'était surtout pour empêcher son loup de prendre les commandes. S'il y arrivait, alors Kim n'aurait pas le temps de s'amuser avec lui.

« T'es au courant qu'on devra prendre une douche, après ça ? » demanda-t-il, alors qu'elle s'emparait d'une fraise.

Elle fit coulisser le fruit sur la chantilly qui ornait les abdos de Jared, avant d'engloutir le fruit en entier.

« Bouge pas ! »

Elle quitta le lit pour aller à sa coiffeuse, et en sortit un élastique pour attacher ses cheveux en un haut chignon.

« Non ! » grogna-t-il.

« Si ! » dit Kim en reprenant place sur les jambes du loup. « Tu ne voudrais pas que je mette de la crème dans mes cheveux, quand même ? »

Il secoua la tête et serra les barreaux plus fort parce que son loup n'aimait pas l'attache dans ses cheveux.

« Soyez sage, tous les deux ! » leur dit-elle, autoritaire.

Elle finit par se pencher sur les abdos de Jared, et avec une lenteur voulue, elle lécha la chantilly du bout de la langue. Elle fit exprès de toucher légèrement sa peau, et parfois non. Kim pouvait sentir le sexe de Jared gonfler sous elle. Un sourire satisfait aux lèvres, elle se redressa lorsque toute trace de chantilly eut disparu de la peau chaude de son loup. Prenant une fraise, elle la coinça entre ses dents puis, elle se pencha vers Jared pour qu'il puisse croquer le fruit. S'ensuivit un baiser langoureux.

« On va sous la douche, ou on finit les fraises, d'abord ? » demanda-t-elle contre ses lèvres.

« Je vote pour la douche. » dit-il en grognant.

« Ok, alors je te laisse aller ranger les fraises et la crème. On les finira au dîner. »

Elle lui mordilla le menton avant de se lever du confort de ses jambes pour aller dans sa salle de bain. Une douche serait trop rapide, alors, Kim mit le bouchon de la baignoire et fit couler l'eau, qu'elle régla à une température plus que correcte. Il lui suffirait de se blottir contre le corps bouillant de son homme pour se réchauffer. Elle versa dans l'eau un peu d'huile de bain à la pêche, une odeur que Jared aimait beaucoup sentir sur elle. Quelques gouttes suffirent à faire mousser le bain. Kim enleva son dernier vêtement, quand la chaleur du corps de Jared l'envahit alors qu'il se coulait dans son dos.

« Ça sent comme toi. » dit-il.

« Je sais. » sourit-elle en s'écartant pour fermer le robinet. « Tu me rejoins, bel homme ? »

Sans un regard un arrière, elle grimpa dans la baignoire. Elle resta au milieu afin de laisser la place à Jared pour qu'il s'installe derrière elle. Ce qu'il fit quelques secondes plus tard. Blottit contre lui, elle poussa un soupir d'aise. La tension avait quitté son corps. La page Chelsea était tournée. Elle allait pouvoir terminer le lycée sans avoir à supporter cette aguicheuse.

« Ne pense plus à elle. » lui dit Jared. « Elle n'embêtera plus personne. »

« C'est bête, je suis ravie qu'elle s'en aille, mais je me sens coupable pour avoir été si… dure. » dit Kim. « Le fait qu'elle aille dans un pensionnat… »

« Lui remettra les neurones dans le bon sens. » dit Jared. « Elle a choisi d'agir comme elle l'a fait jusque-là, et elle doit en payer les conséquences. Arrêtons de parler d'elle, et parlons plutôt de ce qui s'est passé dans ta chambre. »

« Hum, c'était super. » minauda-t-elle en tournant la tête pour embrasser son menton. « Qu'est-ce qu'il se serait passé, si ton loup avait pris les commandes ? »

« Oh, c'est simple. Il t'aurait prise et le rituel serait fichu. » dit Jared. « Il va falloir qu'on fasse attention pendant les câlins. »

« J'en prends note ! »

Ils restèrent dans la baignoire de longues minutes avant de passer par la douche, où là, Jared arracha l'élastique qui retenait captif les cheveux de Kim. Ils se lavèrent l'un l'autre avec tendresse, bien que chaque geste transpirât de désir. Une fois lavé, séché et habillé, ils allèrent tous les deux à la cuisine et Jared aida Kim à préparer le dîner, quand le téléphone de la maison sonna. Le jeune homme alla décrocher.

« Allô ? »

« Jared ? »

Une voix masculine que Jared n'eut aucun mal à placer.

« Oui, Monsieur Andrews ! Euh, je tiens compagnie à Kim… »

« Oui on est au courant ne t'en fais pas. Kim est là ? »

« Oui, une minute ! »

Il alla dans la cuisine et garda le combiné appuyé contre Kim.

« Salut, papa ! »

« Ma chérie, ta mère m'a tout expliqué. Est-ce que ça va ? »

« Oui, tout a été réglé par le Conseil. Même si Madame Bryant a essayé de me gifler. »

« Je te demande pardon ? Elle a essayé de faire quoi ? »

« Ça va, Jared l'en a empêché, et Madame Cameron est arrivée pour lui rendre la politesse. La réserve entière a dû l'entendre. »

Jared gloussa. Oui, sa mère était une femme au grand cœur, mais quand on touchait à son fils, ou à sa belle-fille qu'elle considérait comme son enfant, elle se transformait en une louve protectrice et mortelle.

« Ta mère ne va pas apprécier. »

« Papa, cette histoire est réglée. Le Conseil a interdit à Chelsea de remettre les pieds au lycée, et après le scandale qu'a fait sa mère après la réunion, Monsieur Bryant a repris les choses en main et à décider d'envoyer sa fille dans un pensionnat. »

« Je crois que ta mère va vouloir s'en assurer. »

Après cinq minutes, le père de Kim voulut parler à Jared, qui reprit le téléphone en allant dans le salon.

« Oui, Monsieur ? »

« Pourquoi as-tu mis tout ce temps pour sortir avec ma fille ? »

« Oh euh, c'est un peu compliqué. Disons que j'attendais le bon moment. »

« T'es au courant qu'elle va t'en faire baver pour l'avoir fait attendre si longtemps ? »

« Oui, je vais m'en mordre les doigts, mais je l'aurais mérité. »

« Ne la fais pas souffrir, Jared. Sa mère et moi nous t'apprécions beaucoup, et on sait que tu aimes sincèrement Kim, alors fais attention à elle. »

« Je ne pourrais jamais lui faire du mal, Monsieur Andrews. » Jared se tourna vers la cuisine, d'où il vit Kim en train de couper des légumes. Elle leva les yeux vers lui et lui sourit. « Elle est l'amour de ma vie ! »

Et voilà, la page Chelsea est définitivement close. Je n'ai pas prévu de la faire revenir dans l'histoire.

A la semaine prochaine !

Aurélie !