Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !
Hello,
Avant de vous laisser savourer ce chapitre, je voudrais répondre à l'une d'entre vous sur le chapitre de la semaine dernière.
Guest : Alors, Paul et Bella sont un couple majeur de cette histoire, donc tu les verras très souvent, mais il ne faut pas que tu t'attendes à les voir tout le temps. C'est une histoire basé sur les Quileutes, avec tous les couples donc c'est normal que j'alterne. Cette première partie est consacré au début du couple Pella ainsi qu'à Jared / Kim, donc c'est aussi normal que je parle d'eux. En ce qui concerne le fait que Bella cuisine beaucoup, ça fait partie de son tempérament. Voilà *-*
Sur ce, bonne lecture à vous toutes !
Vendredi 4 avril 2008 !
Forks !
Bella avait fini par se faire à la pluie qui tombait presque tous les jours. De toute façon, elle n'avait pas vraiment le choix. Plus les jours passaient, plus elle se sentait chez elle. Surtout lorsqu'elle était dans les bras de Paul. Elle adorait s'endormir et se réveiller dans ses bras chauds, musclés et entre lesquels elle se sentait en sécurité. La journée était passée comme toutes les autres, sauf que Bella et Angela avaient décidés de manger à une table, seules, sans les deux enquiquineuses qui cherchaient, soit à tout savoir de leur vie, soit à les caser avec d'autres garçons. A la fin des cours, bras dessus bras dessous, les deux amies gagnèrent le parking en discutant activement.
« Je dois aller faire des courses pour ma mère. » dit Angela. « Tu veux bien m'accompagner ? Je sais que Paul doit venir te chercher mais… »
Bella lui demanda une minute et téléphona à son loup, qui décrocha aussitôt. Son simple bonjour bébé, même au travers du téléphone lui envoya une décharge d'amour et de plaisir qui l'envahit comme une couverture.
« Salut, tu me rejoindrais au supermarché ? Angela veut que je l'accompagne. »
« Pas de problème, bébé ! »
« T'es le meilleur ! »
« A tout de suite ! »
Elle raccrocha, et les deux amies montèrent dans la voiture d'Angela. Au supermarché, elles prirent deux caddies. Bella allait en profiter pour faire elle-même quelques courses pour le week-end. Un loup-garou, ça mangeait énormément que ce soit le matin, le midi ou le soir. Et il fallait penser à faire des en-cas pour la journée car il avait tout le temps faim. Un vrai veinard qui ne prenait pas un seul gramme avec sa condition.
« Je t'envie, tu sais ? » dit Angela, alors qu'elles se trouvaient au rayon des fruits et légumes.
« Ah bon ? » s'étonna Bella, qui prenait des poivrons rouges et verts.
« Ouais. » Angela, qui elle, prit des courgettes. « J'adorerais vivre ce que tu vis avec Paul. C'est dingue, vous n'êtes ensemble que depuis deux semaines, et on a l'impression que vous vous connaissez depuis des années. Quand il te regarde, c'est comme s'il n'y avait rien d'autre qui compte pour lui. Et quand tu parles de lui, tu as un sourire plus grand que le chat dans Alice au Pays des Merveilles, et t'as les yeux qui pétillent. »
Oui, c'était une description plutôt bien peinte.
« J'aimerais tant rencontrer un garçon comme lui, qui t'envoie des textos gentils et affectueux, et je suis sûre qu'il doit embrasser comme un dieu, en plus d'être bâti comme tel. » poursuivit Angela.
Bella senti le rouge lui monter aux joues. Oh oui, Paul était tout ce qu'elle décrivait, et bien plus encore.
« Je suis sûre que tu rencontreras l'homme de tes rêves. » dit Bella.
Elles poursuivirent leurs courses, et Bella finit au rayon de la farine autres. Chaque fois qu'elle venait dans ce rayon, son cœur s'emballait délicieusement.
« Tu veux que je te fasse la courte échelle ? » demanda Angela.
Les deux jeunes filles se regardèrent, avant d'éclater de rire. C'était exactement ce qu'Angela lui avait dit juste avant qu'elle ne rencontre Paul, ici-même.
« Mesdemoiselles ! »
La voix rauque et chaude de Paul lui envoya une myriade de frisson le long de l'échine. Bella avait senti son cœur s'emballer pendant son petit fou rire.
« Salut ! » dit Angela, une fois calmée. « Désolée de te l'avoir embarqué. »
« Aucun problème ! » dit Paul, qui attira Bella contre lui pour un baiser. Il susurra contre ses lèvres : « Un coup de main ? »
« S'il te plaît ! »
Il attrapa deux paquets de farine, et les mit dans le caddie de Bella.
« Puisque t'y es, tu peux m'en passer un ? » lui demanda Angela. Il lui prit un paquet. « Merci ! »
« Il n'y a pas de quoi ! » dit Paul. « Il ne va pas tarder à pleuvoir. »
« Dis-nous quelque chose de nouveau ! » railla Angela, qui parti en direction des caisses.
Elle avait tout ce dont elle avait besoin pour sa mère.
« Tu as tout ce qu'il te faut ? » demanda-t-il à Bella.
« Oui, c'est bon ! » Le caddie était, pour ainsi, presque plein. « J'espère que ta manie de manger pour dix se tassera avec le temps. »
« T'adore me faire à manger. » dit-il en prenant sa place pour pousser le caddie. « Et moi, j'adore manger ce que tu cuisines. »
Oui, Bella adorait cuisiner pour lui. Elle aimait faire la cuisine en règle générale, mais faire à manger pour l'homme qu'elle aimait avait quelque chose de particulier. Minute… est-ce qu'elle venait de dire qu'elle l'aimait ? Secouant la tête, elle s'occupa de ranger et de payer les courses, mais Paul la devança et tendit à la caissière une petite liasse de billet. Il récupéra sa monnaie, embrassa Bella sur le front et ils sortirent du magasin, avec Angela. Les deux jeunes filles, malgré la couche de vêtements, frissonnèrent lorsqu'un vent froid les frappa.
« Il y a des jours où je déteste cette ville. » marmonna Angela.
Une fois les courses dans le coffre des deux voitures – Paul avait pu garer la sienne à côté de celle d'Angela - elles rangèrent les caddies avant de se prendre dans les bras.
« On se voit demain ? »
« Oui ! » répondit Bella. « On passera te chercher avec Kim. Je t'envoie un message dès qu'on part de la réserve. »
« Tu vas faire quoi, demain ? » demanda Paul, une fois dans la voiture.
« On va aller à la pêche aux robes pour le bal. » expliqua Bella. « T'as oublié qu'Angela a accepté d'être ma cavalière particulière ? »
Non, il n'avait pas oublié. Il passa par la maison du shérif pour que Bella puisse prendre ses affaires pour le week-end, puis, fit route jusqu'à la réserve. Les courses rangées, Bella se retrouva dans les bras de son homme.
« Tu veux que je te prépare un gâteau ? » demanda-t-elle alors qu'il l'embrassait. « Je pourrais nous faire une tarte aux pommes. »
« Tu me gâtes trop, ma belle ! » dit-il en capturant ses lèvres d'un doux baiser.
La pluie se mit à tomber et à battre contre les fenêtres. Paul alla vérifier que tout était bien fermé, et rejoignit Bella à la cuisine. Pendant plus d'une heure, il fut son assistant à la préparation de la tarte aux pommes. Ils enchaînèrent avec la préparation du dîner, un rôti de bœuf, accompagné de pommes de terre et de légumes au four. Un véritable délice. Bella eut quand même la bonne idée de mettre une assiette de côté afin que son loup puisse déjeuner le lendemain midi, alors qu'elle serait avec Kim et Angela. Elles avaient invité Emily, mais elle avait poliment décliné.
« Tu vas vraiment me laisser seul, demain ? »
Paul – ainsi que son loup – n'était pas ravi de devoir passer sa matinée et le déjeuner seul.
« Ne fais pas l'enfant. » lui dit-elle, après avoir fini de ranger la cuisine. « Tu pourrais en profiter pour aller te défouler sous ton autre forme. »
« Mais, t'as dit que tu voulais que je t'emmène courir sous mon autre forme. »
Bella dû se mordre la lèvre pour ne pas rire. Il geignait vraiment comme un enfant de quatre ans qu'on avait privé de goûter. Malheureusement pour elle, Paul sentit qu'elle trouvait la situation drôle. Il l'attira à califourchon sur ses jambes, et la bloqua de ses bras pour l'empêcher de s'échapper. Chose qu'elle n'avait pas du tout l'intention de faire.
« Ne te moque pas de moi ! » grogna-t-il.
« Ou sinon quoi ? » le provoqua-t-elle d'une voix suave. « Tu vas m'attacher pour me donner la fessée ? »
« C'est une idée ! » dit-il. Il lui mordilla le menton. « Emmène-moi avec toi, demain. »
« Oh non, pas question que tu vois ma robe. » refusa-t-elle. Elle pencha la tête sur le côté pour lui donner plus accès à son cou, qu'il embrassait. « Ce sera la surprise. »
« J'ai envie de te voir en robe ! » dit-il contre sa peau. « Rien que pour moi, bébé. »
« Les nuisettes, ça compte ? » demanda-t-elle.
Elle éclata de rire lorsqu'il gronda. D'autant plus qu'un début d'érection grossissait dans son pantalon, et qu'elle la sentit en rapprochant son bassin contre le sien.
« Putain, Bella ! »
« Quoi ? » Elle tira sur son t-shirt, et le lui enleva. « Tu vas oser me dire que ça ne te plaît pas ? »
« Je t'ai déjà dit que mon loup a des difficultés à se retenir. » lui rappela-t-il.
« Dis-lui que sa patience sera récompensée bien plus vite qu'il ne le pense. »
Elle surprit Paul en l'embrassant langoureusement, ondulant ses hanches aux siennes. Le loup, qui n'en avait pas raté une miette, maîtrisa ses pulsions et laissa l'homme aux commandes. Bordel, se dit Paul. Il était vraiment temps… Depuis l'imprégnation, l'homme et le loup menaient un combat constant pour prendre l'ascendant sur l'autre. Enfin, Paul avait le monopole de la situation, et il allait pouvoir s'occuper de Bella sans ressentir de pression pour mettre fin au rituel. Son corps se détendit, et il accepta les assauts langoureux de sa compagne. Son visage entre ses mains, Bella fut frappé par la paix que ressentit son loup.
« Je suis en train de tomber amoureuse de toi ! » avoua-t-elle d'une voix douce.
« Et ça te fait peur. » dit-il à sa place. « Je sais bébé, mais tu ne dois pas le ressentir comme ça. Le destin nous a lié l'un à l'autre, et ce qu'on ressent est réel. L'amour que j'ai pour toi est vrai et sincère. »
Une larme coula sur la joue de Bella, et il eut tôt fait de l'effacer.
« T'es en train de me dire que tu m'aimes ? »
« Oui, Bella. Je t'aime ! » dit-il en l'embrassant. « Mais tu ne dois pas te forcer à me le dire si tu n'es pas prête. Moi, je t'attends depuis que j'ai dix ans. C'est tout nouveau pour toi, et le rituel sert à ça. Renforcer le lien qui nous unira toute notre vie. »
Ne sachant pas quoi répondre à cela, Bella enfouit son visage dans le cou de son compagnon, qui resserra ses bras autour d'elle. Elle ressentait de l'amour pour lui, mais l'exprimer à voix haute était une toute autre histoire.
« Tu te sens mieux ? » demanda-t-il après plusieurs minutes.
« Oui ! » Elle s'écarta et essuya ses yeux. « Désolée, je ne m'attendais pas à ce qu'on parle de nos sentiments aussi vite. »
« Si tu préfères, je peux te faire la liste de toutes les trucs cochons que j'ai envie de te faire. »
Elle éclata de rire, ce qui ravi l'homme et le loup.
« Tu sais trouver les bons mots pour que je me sente mieux. » dit-elle en lui volant un baiser.
« Je suis là pour ça. » dit-il contre ses lèvres. La tenant fermement, il se leva et alla dans le salon. « Allez, on va s'abrutir devant la télé. »
« Ce n'est pas vraiment mon truc. » dit-elle sans se débattre pour autant.
« Je sais. » dit Paul en attrapant la télécommande une fois assis sur le canapé. « Ma nana est une littéraire. T'auras qu'à apporter des bouquins la prochaine fois. »
« Ça ne te dérangerait pas que je lise pendant que tu regardes un film ? » s'étonna-t-elle en changeant de position pour s'allonger face à la télé.
« Pourquoi ce qui te rend heureuse me dérangerait ? » demanda-t-il en allumant la télé.
Bella prit un coussin, le posa sur les cuisses de Paul et y déposa sa tête.
« Si jamais je m'endors… »
« Je me ferais un plaisir de te mettre en pyjama. » plaisanta-t-il.
Elle leva les yeux au ciel, mais ne répondit pas. Il chercha un programme, et tomba sur un film comique que Bella avait déjà vu étant plus jeune, mais ça remontait à très loin. The Mask, l'histoire d'un employé de banque tout à fait banal fan de cartoons et vivant seul avec son chien. Jusqu'au jour où il trouve un masque étrange qui le change, lorsqu'il le pose sur son visage, en personnage loufoque au visage vert tout droit sortit d'un dessin animé. Bella se surprit à rire devant les pitreries du personnage. Paul, lui, ressentit une joie immense. Déjà, Bella était allongé contre lui pendant qu'il regardait un film mis au hasard. Ensuite, elle s'était détendue et se laissait aller à rire. Si seulement il pouvait la garder dans l'enceinte de cette maison tous les jours.
Après le film, Bella se leva et alla dans la salle de bain.
« Hey, reviens ici ! »
Elle rit en sentant la frustration de Paul. Elle avait été bien dans ses bras, à sa place, en sécurité. Mais sa vessie avait fini par protester. Se levant les mains, elle se brossa les dents et fini par sortir de la pièce. Il l'attendait, comme elle s'en doutait, dans le couloir.
« Désolée, mais ça devenait urgent ! » Elle se hissa sur la pointe des pieds et l'embrassa. « Tu ne m'en veux pas ? »
« Non, ça va ! » Il lui vola un baiser, et lui mordit la lèvre sans appuyer. « Tu as besoin de prendre une douche avant de te coucher ? »
« Non, mais juste de cinq minutes pour me changer. » répondit-elle.
« J'en ai besoin de deux. »
Paul passa donc le premier sous la douche, et quand vint le tour de Bella, celle-ci s'y hâta, une sorte de boule entre les bras qu'elle ne voulait pas qu'il voit. En effet, Bella avait mis dans ses affaires une nuisette d'un bleu nuit saisissant. Le vêtement, fait de soie, lui arrivait à mi-cuisse. Elle avait troqué sa culotte en dentelle blanche contre un petit boxer fait de la même matière, mais de la même couleur que la nuisette. Cette dernière avait de fines bretelles, et un décolleté de dentelle noir qui dessinait le contour de sa poitrine. Une poitrine mise suffisamment en valeur pour rendre un homme fou.
« Vas-y Bella, ne te dégonfle pas ! »
Elle savait qu'il n'allait rien se passer de spécial. Ils n'allaient certainement pas faire l'amour cette nuit, c'était bien trop tôt, mais ils pouvaient prendre un peu de bon temps sans que ça ne soit poussé à l'extrême. Paul était dans le lit, sous la couverture à peine remontée sur ses jambes. Il portait un caleçon noir, et rien d'autre. Seule la lumière de la lampe éclairée la chambre. Les mains nouées derrière le dos, Bella se racla la gorge. Elle ne comprenait pas pourquoi elle se sentait aussi gênée d'être si peu vêtue devant le seul homme qui ne la verrait jamais nue. Elle s'était pourtant déjà retrouvée en culotte devant lui. Le jour même où il lui avait apposé la marque, elle ne portait qu'une culotte, et il l'avait touché là où personne ne s'était aventuré avant lui. Le regard flamboyant qu'il porta sur elle, elle n'avait aucun mal à l'interpréter. Elle le ressentait au plus profond d'elle, d'autant plus que Paul lui fit signe d'approcher, et retrouvant le même aplomb qu'elle avait lorsqu'elle était habillée normalement, Bella grimpa sur lui à califourchon.
« Waouh ! » dit-il.
« Tu aimes ? » demanda-t-elle.
« J'adore ! » répondit-il en caressant ses cuisses nues.
En s'asseyant sur lui, les pans de sa nuisette étaient remontés. Il glissa un doigt sous la dentelle du boxer, regrettant qu'elle ait une barrière. Il le lui fit remarquer.
« Je me suis dit que ça t'empêcherait de perdre les pédales. » lui dit-elle. « Mais je peux l'enlever, si tu préfères. »
« Mon loup a très envie de te l'enlever pour pouvoir te mordre les fesses. » avoua le jeune homme.
« Dis donc, ton loup est un peu timbré. » pouffa-t-elle.
« Mais, moi aussi j'ai envie de te mordre les fesses. » dit-il en les allongeant. Il se glissa entre les jambes de Bella, qui ne fit rien pour l'arrêter. « Ça te va très bien. »
« Essaye de ne pas me les déchirer quand on aura fait l'amour. » lui dit-elle. « La lingerie coûte chère. »
« Je ferais attention. » promit-il. « Hum… j'ai bien envie de m'amuser. »
Bella aussi avait envie qu'il s'amuse, alors elle noua ses mains au-dessus de sa tête. Homme et loup grognèrent, mais le loup resta à sa place et laissa l'homme prendre les commandes. Jouant avec sa langue, Paul embrassa Bella langoureusement jusqu'à ce que ses lèvres soient rouges du baiser qu'il venait de lui donner. Il traça une ligne de feu de son cou au creux de sa poitrine, joignant ses mains aux caresses de sa bouche. Il lécha son téton à travers la dentelle de la nuisette avant de la bouger pour prendre le téton entre ses lèvres, titillant de pouce l'autre sein. Bella se cambra pour donner plus d'ampleur et recevoir plus. Paul s'en fit une joie, et passa sa bouche à l'autre sein. Se redressa, il remonta la nuisette sur son ventre, puis, fini par la lui enlever. Au point où j'en suis, je veux avoir accès à chaque bout d'elle. Il la contempla, laissant cette beauté imprégner son corps, son âme. Il avait envie d'elle, mais cette envie, qu'il ne pouvait pas assouvir pour le moment, il allait la combler d'une autre manière. Depuis qu'il avait enfoui ses doigts dans son fourreau chaud et humide lors de la marque, il ne rêvait plus que de la goûter. Il céda à cette pulsion.
« Je t'en paierais un autre ! » dit-il en prenant le coin de son boxer entre les mains.
« De quoi tu… » Crac ! « Paul, qu'est-ce que je t'ai dit ? »
Il le lui enleva, le boxer ne tenant plus qu'un d'un côté. Il le jeta par terre sans ménagement, et revint s'allonger sur Bella.
« Je t'ai dit que je t'en paierais un autre. » dit-il avant de l'embrasser pleinement.
« Ne le refais plus ! » geignit-elle dans sa bouche.
« Je ferais de mon mieux. »
Il descendit sur son corps, embrassant chaque parcelle de peau qui se trouvait sur son chemin, glissant même la pointe de sa langue dans son nombril. Plus il approchait de l'objet de sa convoitise, plus son odeur l'envoûtait. Ce serait une expérience nouvelle pour tous les deux, mais ce serait aussi une manière de calmer les ardeurs de l'un comme de l'autre. Relevant juste la tête, il demanda à sa moitié :
« Tu me fais confiance ? »
« Toujours ! »
Toujours… Cette réponse l'atteignit en plein cœur, réchauffa son âme et apaisa son loup. Il embrassa l'intérieur de ses cuisses, retardant l'échéance afin de calmer son impatience et sa faim. Il avait faim d'elle. Faim de sa saveur. Il se rapprocha de plus en plus, et resta quelques secondes à s'extasier devant ce merveilleux tableau d'une douceur infinie. Elle avait la peau douce, même à cet endroit-là. Elle était humide et gonflée alors qu'il ne l'avait pas encore touché là. Doucement, il écarta les plis de sa féminité et sans plus attendre, il lapa son bouton de plaisir. Divin. Tout simplement divin. Le goût de son miel était aussi doux et sucré que sa peau, et les petits gémissements qu'elle poussait à mesure qu'il titillait son clitoris l'encourageaient à poursuivre. L'espace de quelques secondes, il subtilisa son index à sa langue pour l'humidifier avant de l'insérer dans sa fente toute aussi humide et de reprendre sa cajolerie de sa langue tout en faisant aller et venir son doigt en elle.
Bella avait l'impression que son corps tout entier était sur le point d'exploser. Ce qu'elle vivait, ressentait, était indescriptible. L'écho de sa langue sur elle et de son doigt en elle, c'était impossible de mettre des mots sur ce qui se passait en elle. Il ne l'avait plus touché comme ça depuis la marque, et elle n'était pas certaine de pouvoir de nouveau s'en passer. C'était tellement bon, tellement enivrant. Il savait où et comment la toucher. Les jambes repliées, elle sentit ses orteils se recroqueviller, et son corps décolla du lit en une fraction de seconde lorsqu'elle fut submergée par l'orgasme. Elle ne s'entendit pas crier. C'était comme si son corps flottait dans une substance au-delà de toute réalité. Il n'y avait plus rien qui comptait. Rien à part ce qu'elle venait de ressentir. Peu à peu, elle retrouva ses esprits, et se rendit compte que le corps chaud de son compagnon la recouvrait, et que ce dernier posait sur elle un regard d'adoration.
« Qu'est-ce qui s'est passé ? » réussit-elle à articuler.
« Quelque chose d'incroyable. » répondit Paul. « Ne bouge pas, je reviens ! »
De toute façon, elle était incapable de faire le moindre mouvement. Paul revint avec un gant humide, qu'il fit glisser sur son corps en sueur. Bella ressentit un bien-être saisissant. Il la recouvrit de la couverture le temps d'aller à la salle de bain, de se changer après un saut sous une douche froide, puis, revint se glisser dans le lit.
« Tu es tout nu. » lui fit-elle remarquer, les yeux fermés, lorsqu'il vint s'allonger face à elle.
« Toi aussi ! » répondit-il, lui touchant la joue du revers de la main. « Tu veux que je m'habille ? »
« Non ! » répondit-elle en se blottissant contre lui. Il referma ses bras autour d'elle. « Je veux m'habituer à tout ça, mais n'en profite pas. »
« Promis ! »
Il l'embrassa sur le front et lui caressa distraitement l'épaule. Honnêtement, il était tellement bien, tellement heureux, qu'il ne ferait rien pour gâcher ce moment.
A la semaine prochaine, les amis !
Bisous !
Aurélie !
