Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !
Hello hello,
Bon mercredi à vous, mes ami(e)s. J'espère que vous allez tou(te)s bien ?
Bonne lecture à vous *-*
Un mois plus tard !
Vendredi 2 mai 2008 !
Forks !
Pendant qu'elle se préparait dans sa chambre, Bella ressentit une pointe de déception. Elle aurait aimé que Paul la voit dans sa robe de bal avant la fin de la soirée. Il était prévu qu'elle aille le rejoindre à la réserve après la fête, mais ça ne serait pas pareil. Pourquoi a-t-il fallu que leur lycée organise la soirée au même moment ? C'était complètement nul.
« Et si on séchait le bal ? » lui a-t-elle suggéré la veille au soir.
« Crois-moi bébé, je serais partant si on ne nous avait pas prévenu qu'on serait sanctionné si on ne se pointait pas au bal. »
Déclarant forfait parce qu'il avait raison, Bella avait fait la moue et s'était blottit contre lui. Le mois qui venait de s'écouler avait été très, très intense, et aussi le plus merveilleux. Elle ne lui avait pas encore dit je t'aime, même si elle le pensait. Elle était tombée amoureuse de lui un peu plus chaque jour qu'ils avaient passé ensemble. Il ne la pressait pas, n'attendait rien en retour chaque fois qu'il le lui disait. Je t'aime… Il ne l'inondait pas de ces deux petits mots toute la journée, mais une fois par-ci, une fois par-là, sans qu'elle ne s'y attende jamais. Toutes les petites attentions qu'il prêtât à leur histoire, toutes les caresses douces, tous les baisers passionnés… Ce tout l'avait faite plonger les deux pieds dans le plat. Elle était amoureuse de Paul, et elle était bien décidé à le lui dire. Ce soir même. Mais ça aurait tellement mieux s'ils avaient pu passer cette soirée ensemble
« Bella, tu vas être en retard ! »
« J'arrive, papa ! »
Se regardant une dernière fois dans un miroir qu'elle avait trouvé à une brocante quelques semaines plus tôt, elle prit sa pochette dans laquelle elle mit son téléphone, ses clés etc… Elle envoya un rapide texto à Angela, lui disant qu'elle partait de chez elle dans deux minutes, Bella sortit de sa chambre. Sa robe était magnifique. Bleu marine, elle était d'une coupe évasée, longue hors-la-épaule avec des motifs brodés en dentelle, et un ruban autour de la taille. Le contraste avec la longueur jusqu'aux pieds derrière, et plus courtes sur le devant, laissant ainsi une vue sur ses jambes, la rendait éblouissante. Elle avait coiffé ses cheveux en les bouclant comme le lui avait appris Kim, donnant du volume. Elle avait, par contre, était obligée d'appliquer du fond de teint sur sa marque afin de ne pas attiser la curiosité et les ragots des autres. En guise de chaussures, une paire d'escarpins argentée plate. Elle les avait portés chaque soir de la semaine pour pouvoir s'y faire, et elle s'y faisait très bien. Arrivée en bas de l'escaliers, elle s'arrêta net devant un Paul en costume négligé. Wow !
« Paul ? » Elle déglutit car il n'avait pas entièrement boutonné sa chemise, ni fait son nœud papillon. « Qu'est-ce que… qu'est-ce que tu fais là ? »
« Je voulais être le premier à te voir en robe de soirée. » dit-il en lui tendant la main pour l'aider à descendre les dernières marches. « Tu es magnifique. »
« Tu n'es pas mal non plus dans ton genre. » lui sourit-elle, acceptant à grande joie le baiser qu'il lui quémanda.
Il lui prit le poignet gauche et y glissa un bracelet de fleur. Une belle orchidée bleue sur un ruban blanc.
« Même si on ne va pas à nos bals ensemble, je tiens à le faire dans les règles. » dit-il en prenant son menton dans sa main. « Je penserais à toi à chaque seconde. »
« Ne me fais pas pleurer, je t'en prie ! »
Elle fit de gros efforts pour ne pas gâcher son maquillage. Elle avait appris des tas d'astuces beauté depuis qu'elle était amie avec Kim, et elle s'était sentie bien différente, depuis. Toujours la même Bella, mais qui prend soin d'elle. Pour son homme, même s'il lui avait répété un nombre incalculable de fois qu'il la préférait au naturel. Il l'accompagna à sa camionnette, et une fois la portière ouverte, il la prit par la taille et lui donna un baiser langoureux. Il grogna lorsqu'il remarqua que la marque n'était pas visible.
« Je n'ai pas le choix. » lui dit Bella. « Je ne veux attirer aucune attention dessus, et je ne veux pas avoir à m'expliquer à ces gens qui ne savent rien de nous. »
« Je… ça ne me plaît pas. » gronda-t-il.
« A moi non plus ! » avoua la jeune fille, qui prit son visage entre ses mains. « Je suis fière de porter ta marque, Paul Lahote, mais les autres ne comprendraient pas. Calme-toi, je t'en prie, et dis-toi que ce n'est que temporaire. »
Elle eut envie de lui dire que la marque aura disparue au petit matin, mais elle s'abstint et l'embrassa.
« Je dois y aller, Angela m'attend. »
« D'accord ! »
Il la regarda partir au volant de sa voiture, serra et desserra les poings pour calmer son loup. La bête n'appréciait pas du tout que la marque soit recouverte par une sorte de poudre, mais l'homme comprenait pourquoi leur compagne l'avait fait.
Cinq minutes après être monté dans sa camionnette, Bella se gara devant chez Angela. Elle donna un petit coup de klaxon, et sa meilleure amie sortie de chez elle dans une très belle robe mauve, avec les cheveux relevés en chignon. Avec précaution, elle la rejoignit.
« Pardon du retard, mais Paul est passé à l'improviste. » s'excusa Bella, qui lui montra sa fleur au poignet.
« Je dois t'avouer que ça ne m'étonne pas. » sourit Angela. « T'es encore plus canon que le jour où tu l'as essayé. »
« Toi aussi ! » répondit Bella. « Prête ? »
« Prête ! »
Au lycée, elles firent toutes les deux une entrée très remarquée. Bras dessus bras dessous, celui qui prenait les couples en photo avant d'entrer dans le gymnase eut un mouvement de recul. Il hésita avec son appareil.
« T'attends quoi ? » lui demanda Angela.
« Euh, vous, euh… »
« Bah quoi ? On ne nous a pas interdit d'y aller entre filles, alors bouge-toi si tu ne veux pas que Bella te fourre son pied où je pense. » claqua Angela.
Bella dû se mordre la lèvre et sourire quand il les prit enfin en photo. Plus le temps passait, plus Angela avait un caractère bien trempé. Digne d'une imprégnée. Kim avait sans doute raison, après tout. Le gymnase était décoré comme un casino. Les deux jeunes filles ne se lâchaient pas, bras dessus bras dessous, et avançaient parmi les élèves.
« Combien de temps on est obligé de rester ? » demanda Bella, assez fort pour qu'Angela l'entende.
« On n'a qu'à dire qu'on reste deux heures. » suggéra celle-ci. « Je t'avoue que j'ai très envie de rentrer chez moi m'engouffrer sous ma couette pour mater Grey's Anatomy. »
« Ok, on reste deux heures ! » acquiesça Bella.
Elles ne restèrent pas seules bien longtemps. Mike, Jessica et compagnie les approchèrent.
« Wow, vous n'aviez pas menti. Vous êtes venus ensemble. » dit Jessica.
« Pourquoi on aurait menti ? » demanda Bella. « Il n'était pas question que je vienne avec un autre mec que le mien, qui a son propre bal ce soir. »
« Et il n'était pas question pour moi que j'y aille avec un garçon uniquement pour faire genre. » rajouta Angela, qui se tourna vers Bella. « On va boire un coup ? »
« Oh oui ! »
Main dans la main, elles s'éloignèrent jusqu'au buffet, et trinquèrent avec leur verre de punch très fruité.
« On fait quoi si on vient nous draguer ou nous demander de danser pendant des slows ? » demanda Angela.
« Je leur rappellerais simplement que mon père est le shérif de la ville et que je n'hésiterais pas à porter plainte pour harcèlement. » répondit Bella.
Angela éclata de rire, quand une chanson d'un groupe de rock retentit.
« J'adore ce groupe. » dit-elle en vidant son verre cul sec. « Viens, on va danser. »
Bella vida son verre à son tour, et elles allèrent danser, et elles ne lâchèrent pas jusqu'à ce qu'elles décident de mettre les voiles. Bella fut la première à sortir du gymnase. Heureusement que c'était suffisamment éclairée pour qu'elle puisse rejoindre sa voiture. Et il ne pleuvait pas, c'était un gros plus. Arrivée à sa camionnette, elle sortit son téléphone et envoya un texto à son homme pour le prévenir qu'elle déposait Angela chez elle avant de le rejoindre. Elle reçut une réponse aussitôt qui disait simplement Je t'attends à la frontière.
« Isabella ? »
Surprise par cette voix basse et masculine, Bella sursauta avant de se tourner vers cet individu qui venait de lui faire la peur de sa vie.
« Edward Cullen… » dit-elle en grinçant des dents une fois que les battements de son cœur se furent calmés. « Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? »
« Excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur. » lui dit-il en s'approchant d'elle.
« C'est une réussite. » railla-t-elle. « Qu'est-ce que tu veux ? »
« Te parler ! » dit-il. « En cours, tu ne m'adresses pas la parole. »
« Je n'ai rien à dire à un vampire. » lui dit-elle. « Je sors avec un loup-garou, t'as oublié ? »
« Non, et je ne cherche pas à te causer du tort ou à te faire du mal. Tu es différente des autres. » lui dit-il.
« En quoi suis-je si différente des autres humains ? » demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
« Je n'arrive pas à lire dans tes pensées, et ça me frustre » avoua-t-il.
Paul lui avait dit que trois enfants des Cullen avaient des dons, et que celui qui se trouvait devant elle était capable de lire dans l'esprit des gens.
« Donc, si tu n'as pas arrêté de me fixer depuis mon arrivée à Forks, c'est parce que tu ne peux pas lire dans mes pensées ? »
« C'est ça ! » dit Edward.
« Ok, euh, je n'ai pas de réponse à te donner, si ce n'est que je suis très contente que tu ne puisses pas savoir ce que je pense de toi. » lui dit-elle. « Maintenant que l'abcès est crevé, ça ne fait pas de nous des amis pour autant, et mon amie Angela arrive alors, si tu pouvais t'en aller pour que je puisse la ramener chez elle et rejoindre mon copain. »
Edward était parti avec une rapidité qui dérouta Bella une seconde. Son téléphone sonna, et elle décrocha en voyant que c'était son loup.
« Oui, mon chéri ! »
« Je t'ai senti avoir peur. Est-ce que ça va ? »
« Oui, ça va. Juste ce crétin de Cullen qui s'est approché de moi sans que je ne m'en rende compte. Je vais bien. »
« Qu'est-ce qu'il t'a fait ? »
« Rien, il voulait simplement savoir pourquoi il ne pouvait pas lire dans mes pensées. Angela arrive. Je serais bientôt avec toi. »
Dix minutes plus tard, Bella se gara devant chez Angela sans éteindre le moteur de sa camionnette.
« On s'est plutôt bien amusé. » dit Angela. « J'ai passé une super soirée avec toi, Bella. »
« Moi aussi. » lui répondit Bella. Elles se prirent dans les bras dans le minuscule habitacle. « On se voit lundi. »
Bella attendit que sa meilleure amie soit rentrée pour reprendre la route. La nuit était très fraîche, et le chauffage de sa camionnette n'était pas assez forte pour la réchauffer. Luttant contre la fatigue, elle continua à rouler jusqu'à la frontière. Elle s'arrêta au milieu de la route lorsque la silhouette de Paul se dessina sous la lumière des phares. Elle changea de place et se mit sur le siège passager pour laisser à son homme la place du chauffeur. La porte eut à peine le temps de claquer qu'elle se colla contre lui.
« J'ai froid. » trembla-t-elle.
Paul remit le contact, et ils furent chez lui en moins de dix minutes. Bella avait cessé de grelotter quelques secondes à peine après s'être blottit contre le corps chaud de son amoureux, mais quand il ouvrit la portière pour en descendre, le vent était si froid qu'elle s'entoura de ses bras pour le combattre. Paul fit le tour de la camionnette, ouvrit la portière passagère et prit précautionneusement Bella dans ses bras. La robe était tellement longue qu'il dû faire très attention à ce qu'elle ne traîne pas dans la boue. Une fois dans la maison, il la déposa sur ses jambes et l'embrassa.
« Hum, ça fait du bien. » marmonna-t-il contre ses lèvres. « Tu m'as manqué. »
« Tu m'as manqué, aussi. » Elle enroula ses bras autour de son cou et lui mordilla le menton. « Tu as envie de danser ? »
« Pourquoi pas ? » lui sourit-il. « Mais avant, tu vas me faire le plaisir de débarrasser ton cou de ce maquillage qui m'empêche de lécher la marque que je t'ai faite. »
« Bien, Monsieur ! » dit-elle.
Un grognement la suivit jusqu'à la salle de bain, lui arrachant un sourire. Ces dernières semaines lui avaient permises de prendre encore plus confiance en elle sur sa relation avec Paul. Elle était devenue plus coquine, plus joueuse, et Paul adorait jouer. Surtout si ça impliquait du chocolat, qui précédait une longue séance à deux sous la douche. Bella n'était plus intimidé par le corps nu de Paul. Même s'il ne faisait pas encore l'amour, elle s'était habituée à sa peau, à son corps parfait, musclé et à son gigantesque attribut masculin. Elle n'avait plus honte de son corps, qu'elle avait longtemps trouvé quelconque, mais ses doutes sur sa banalité s'étaient vite envolés. Paul prenait un malin plaisir à lui rappeler, et à lui montrer, à quel point il aimait son corps. Il l'avait parcouru de toutes les manières possibles. Des baisers, des caresses, même des coups de langues très précis qui l'avait fait monter au septième ciel très souvent. Elle aimerait pouvoir lui rendre la pareille, mais en temps voulu. Ce soir, ou plutôt cette nuit, ils franchiraient une étape cruciale. Bella était bien décidé à mettre un terme au rituel de l'union des âmes. Ils étaient ensemble depuis plus d'un mois. Ça pouvait paraître tôt pour les gens extérieurs au secret qui entourait leur relation, mais peu lui importait ce que les autres pensaient. Elle savait, au plus profond de son âme, qu'elle était amoureuse de cet homme qui la regardait chaque jour comme la personne la plus précieuse au monde. Et chaque fois qu'elle le regardait, elle y voyait de l'amour, de la tendresse, un brin de sauvagerie qui la faisait trembler de désir, et un avenir plus clair que jamais. C'est ce soir ou jamais, se dit-elle. Après dix minutes dans la salle de bain, elle retrouva Paul dans leur chambre. Il avait enlevé sa veste de costume, son nœud papillon et défait les trois premiers boutons de sa chemise blanche. Qu'est-ce qu'il était beau !
« Tu peux y aller, si tu veux ! » lui dit-elle en allant s'asseoir sur le lit. « Le temps que je me débarrasse de ces chaussures. »
« Tu veux que je te masse les pieds ? » demanda-t-il en se penchant pour l'embrasser.
« Hum, ça va aller. » dit-elle contre ses lèvres. « Merci de la proposition. Peut-être demain ? »
« Je suis à ton service, bébé ! »
Il lui mordit la lèvre inférieure avant de sortir de la chambre. Oui, c'était le bon moment. Bella se débarrassa de ses chaussures, qu'elle alla poser dans un coin de la chambre et alla jusqu'à la fenêtre. Elle écarta le rideau en soupirant, quand les premières gouttes de pluie de la soirée frappèrent la vitre. Elle resta là, à écouter plus qu'à ne voir, la pluie tomber sur la réserve, quand les premières notes de Your Song, en version Moulin Rouge, la prirent par surprise mais elle ne sursauta pas. Elle se retourna pour voir Paul près de sa chaine-hifi. Il porta son regard sur elle, et s'avança en lui tendant les mains. Elle y glissa les siennes, qu'il enroula derrière sa nuque avant de poser les siennes autour de sa taille.
« Tu m'épates. Je ne pensais pas que tu aimais les comédies musicales. » lui dit-elle.
« C'est ma mère qui les aimait, et quand le film est sorti, elle nous a emmené au cinéma, mon père et moi. » lui apprit-il. « Quand je pense à toi, c'est cette chanson qui me vient en tête. »
« Ce que tu peux être romantique, quand tu t'y mets. » Elle se hissa sur la pointe des pieds pour l'embrasser. « J'ai une confession à te faire. »
« Laquelle ? »
Elle laissa s'écouler le reste de la chanson, portée par la voix d'Ewan McGregor, et quand le disque arriva à la fin, ils cessèrent tous deux de danser, et, les yeux dans les yeux, Bella énonça les deux mots qui avaient si souvent failli sortir de sa bouche ces derniers jours.
« Je t'aime ! »
Ces deux mots atteignirent Paul de plein fouet. Ses lèvres s'incurvèrent en un magnifique sourire. Son alter-ego lupin bondissait de joie. Ils avaient attendus ces mots avec une patience infinie. Jamais, Paul n'avait pressé Bella pour les entendre. Le moment était parfait.
« Redis-le ! »
« Je t'aime, Paul Lahote ! »
Leur bouche se touchèrent en même temps. Bella se sentait soulagé de l'avoir dit. Tellement que Paul le ressentit.
« Je t'aime, Bella ! » dit-il dans un souffle.
« Paul je… je suis prête ! » dit-elle en relevant les yeux vers lui. « Tu m'as séduite au-delà de toute espérance. Tu as été si patient avec moi, si gentil, si doux. Je suis prête à faire l'amour avec toi. »
« Tu es sûre de toi, bébé ? » Il prit sa joue en coupe, et rajouta : « Je veux que tu sois certaine de vouloir mettre fin au rituel. Je peux attendre le temps qu'il faudra, tant que je t'ai avec et auprès de moi tous les jours. »
« Je ne veux plus attendre. » répondit-elle. « Je veux t'appartenir de toutes les manières possibles. Fais-moi l'amour, Paul. »
Il sentit sa détermination. Sa décision était prise, et elle ressentait une confiance aveugle en lui. Cela suffit au jeune homme pour ne plus poser la question. Lui, il était prêt à lui faire l'amour depuis le premier jour. Bella fit le premier pas en déboutonnant la chemise de Paul sans le quitter des yeux, puis, la lui ôta. Vint ensuite la boucle de sa ceinture. Elle se mordit la lèvre devant la protubérance que formait la bosse à travers son boxer noir. Bella lui tourna le dos et ramena ses cheveux sur le côté. Paul défit la fermeture éclair dans le dos de sa robe, et il se demanda comment elle avait réussi à la remonter, en premier lieu. Une question qui n'attendait pas de vraie réponse. A vrai dire, il s'en fichait. La robe glissa le long du corps de Bella, avec l'aide du jeune homme qui s'agenouilla pour la récupérer.
« Ne bouge pas ! » susurra-t-il à l'oreille de Bella après s'être relevé.
L'appréhension gagna soudain Bella lorsqu'elle le sentit s'éloigner, mais il la rassura très vite en l'enveloppant de sa chaleur quelques secondes plus tard.
« Je t'interdis de douter du désir que je ressens pour toi, bébé. » lui dit-il d'une voix rauque. Glissant sa main droite sur son ventre, il effleura de sa main gauche la courbe de ses seins. « Je t'aime, et je te désire depuis la première fois que je t'ai vu dans cette allée, en train de faire tes courses. Tu n'as pas idée des fantasmes qui se sont mis à tourner dans ma tête après le premier rêve. J'ai envie de te faire l'amour depuis si longtemps. C'est si brûlant en moi que j'en perds la tête chaque jour passé avec toi. Regarde-moi, bébé ! » Bella pivota entre ses bras pour lui faire face, le regard aussi brûlant que le sien. « J'ai envie de faire durer cet instant toute la nuit. Je veux que tu laisses ton corps s'exprimer. Touche-moi comme tu le désires. Touche-moi comme moi je te touche. »
Bella laissa Paul l'emmener jusqu'au lit, où il s'allongea. C'était la première fois qu'ils se retrouvaient dans cette situation. Rare étaient les fois où Bella prenait les commandes de leurs « ébats ». Pas dans un lit, en tout cas. Une entière confiance la traversa, et elle sut qu'elle provenait de Paul. Ce fut ce qui l'aida à grimper sur lui et à s'asseoir à califourchon sur lui. Elle aimait beaucoup être assise de cette façon. Sur une chaise, ou un canapé. Le lit ? C'était une première. Il suffisait qu'ils soient tous les deux allongés pour que Paul prenne les commandes, mais là, il restait serein. Il ne la quittait pas des yeux, et ça troublait quelque peu Bella, parce qu'un seul regard de lui suffisait à la rendre aussi molle que du chamallow.
« N'aies pas peur de me toucher, bébé. » lui dit-il en caressant ses cuisses du bout des doigts. « Dieu que tu es belle ! »
Elle portait pour sous-vêtement un ensemble bleu marine en dentelle, fait d'un soutien-gorge sans bretelles et d'une culotte qui dessinait sa féminité d'une délicieuse façon. Paul avait soif d'y plonger pour la goûter, comme il l'avait déjà fait un nombre incalculable de fois. Bella se laissa guider par ses envies et se pencha pour embrasser Paul. Un baiser dont il la laissa prendre les commandes. Il apprécia, et le grondement qui montait dans sa gorge en fut la preuve, la manière dont elle jouait avec sa langue. Elle lui lécha les lèvres, les mordilla avant de basculer sur sa mâchoire. Ses mains n'étaient pas en restes et prenaient appuie sur sa peau. Comme il se plaisait à le lui faire subir, Bella lui mordit puis lécha le lobe de son oreille, provoquant une réaction plus qu'évidente dans le boxer du jeune homme. Bella prit de plus en plus confiance en elle, et fit descendre sa bouche dans son cou, et ne put résister à le mordre à l'endroit même où elle portait sa marque. Il n'y avait pas de marque de dent, mais cette morsure plu beaucoup à l'homme et au loup.
« Tu aurais dû mordre plus fort ! » lui dit-il en grognant.
« Ne me tente pas ! » répliqua-t-elle en continuant sa descente.
Son torse était digne d'un dieu grec. Des pectoraux sculptés sur mesure. Elle traça un sillon humide de sa bouche jusqu'à ses abdominaux, là encore parfaitement ciselés. Elle usa de sa langue pour en tracer les contours, puis, remonta plus haut pour sucer ses tétons l'un après l'autre. Comme il aimait le faire avec les siens quand il la dévorait. Elle ne s'attendait pas à ressentir un tel tourbillon en elle, une telle confiance. Bella adora chaque seconde jusqu'à ce que Paul n'en puisse plus. Elle sentit sa main agripper ses cheveux et remonter son visage jusqu'au sien pour l'embrasser et inverser leur place.
« Tu vois bébé, ce n'était pas si dur. » lui dit-il, frottant son nez contre le sien.
« Non, c'était même très agréable. » répondit-elle avant d'ajouter, espiègle : « Par contre, quelque chose est très dur dans ton caleçon. »
« Ne fais pas ta fière, parce que je vais te faire ta fête dans moins de trente secondes. » dit-il avant de l'embrasser. « Enlève-moi ce soutien-gorge si tu ne veux pas que je te l'arrache. »
Coinçant sa lèvre entre ses dents, Bella ôta son soutif, libérant ses seins ronds aux tétons dressés. Paul en eu l'eau à la bouche, et il en prit un dans chaque main. Il les malaxa avec douceur, et y porta sa bouche tour à tour, suçant et léchant ses pointes rosies. Ce n'était pas la première fois qu'il lui appliquait ces caresses, mais chaque fois était une nouvelle expérience et encore plus intense. Relâchant ses seins, Paul alla plus bas. Les sous-vêtements étaient une vraie plaie pour lui, mais il avait promis à Bella de ne plus jamais les déchirer, alors il prit sur lui, se redressa et le lui enleva normalement. Se replaçant entre ses jambes, il y plongea la tête pour embrasser l'intérieur de ses cuisses, remontant jusqu'à l'objet de ses désirs. Ecartant ses plis humides, il prit son clitoris entre ses lèvres et l'aspira avant d'y donner un coup de langue. Bella serra les draps à mesure qu'il s'abreuvait de sa saveur. Il inséra un doigt en elle, puis un deuxième sans arrêter sa douce torture sur son bouton de plaisir, que Paul finit par remplacer de son pouce. Il remonta le long du corps de Bella, attrapant au passage d'un pop sonore ses tétons l'un après l'autre.
« Paul je… je vais… »
Bella se cambra à mesure que les doigts de Paul allaient et venaient en elle, et que son pouce poursuivait sur son clitoris. Paul avala les gémissements de Bella dans un baiser langoureux et humide jusqu'à ce que l'orgasme ne la frappe. Il profita de son état d'hébétement pour se positionner entre ses jambes, mais il ne fit pas un geste de plus. Il attendit qu'elle ouvre les yeux sur lui.
« Bébé, on en a déjà parlé, et tu sais que je ne peux pas mettre de préservatif. » lui dit-il, prenant sa joue en coupe. « Ça ne servirait à rien, mais tu me fais confiance, n'est-ce pas ? »
« Oui ! » souffla-t-elle. « Je t'aime ! »
« Je t'aime tellement ! »
Il enroula une jambe autour de sa taille, l'embrassa, et après s'être connecté au lien qui les unissait, il la pénétra par à-coup. Pas une seule note de stress n'avait traversé le lien. Bella ne ressentait que confiance et sérénité. Elle était dans les bras de l'homme qu'elle aimait plus que tout. Elle avait une confiance totale en lui. Pourquoi aurait-elle peur ? Elle fut surprise de ne ressentir qu'un mince pincement, mais elle ne s'y attarda pas, et attrapa le visage de Paul d'une main pour souder leurs lèvres. Un long va et vient suivit ce baiser. Puis un autre. Et un autre. Et ainsi de suite. Paul n'était que douceur, chaleur, et d'une patience à toute épreuve. Pas une seule fois il n'accéléra pour en finir. Il la pénétrait de longues ondulations, l'embrassant par-ci, la caressant par-là. Bella n'était pas en reste non plus. Ses mains touchaient chaque parcelle de peau de son homme, voulant garder le contact de son corps sous ses doigts. Elle enfouit même son visage dans son cou pour y déposer sa bouche et le goûter dans le feu de l'action. Paul sentait que son corps s'embrasait, et que son orgasme approchait. Il ne voulait pas jouir sans Bella. Il sentait qu'elle n'en était pas loin, mais pas assez proche pour jouir en même temp que lui, alors il glissa sa main gauche entre leurs corps et fit des cercles avec son majeur sur son clitoris. Bella gémit, rejeta la tête entre arrière et laissa le plaisir l'envahir. Elle sentit le plaisir de Paul se mêler au sien à travers le lien. Elle se laissa inonder par une jouissance dévastatrice qui la figea sous le corps de Paul, qui se déversait en elle dans un cri guttural, criant le prénom de sa moitié d'une voix rauque et animale…
La semaine prochaine, ce sera le bal de Jared et Kim !
Passez une bonne semaine, et prenez soin de vous !
Bises, Aurélie !
