Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !

Bonjour,

Je ne m'attarde pas, vous souhaite une bonne lecture, et je vous retrouve à la fin du chapitre pour vous parler de quelque chose de très important concernant les futurs chapitres. Lisez attentivement :)


Samedi 3 mai 2008 !

Lorsque Bella se réveilla, elle se sentait apaisée. Sereine. Détendue. Tous les synonymes pouvaient être utilisés pour décrire ce qu'elle ressentait. Allongée sur le ventre, consciente que le bras de Paul lui encerclait la taille, elle avisa l'heure sur le réveil. Neuf heures trente. Trop tôt pour son homme, trop tard pour elle.

« N'y songe même pas ! »

Tournant la tête sur sa droite, Bella fronça les sourcils, même si Paul avait les yeux fermés.

« Tu pourrais éclairer ma lanterne ? » demanda-t-elle. « J'ai le cerveau un peu embrumé. »

« Ne songe même pas à sortir de ce lit. » précisa-t-il d'une voix ensommeillée.

« J'ai envie de faire pipi. » dit-elle en souriant.

« Bébé… »

« Et j'ai faim. »

Et c'était vrai. Elle n'avait pas le même appétit que son homme, mais elle n'avait pas beaucoup mangé pendant le bal, et quand elle avait retrouvé Paul, ils avaient dansé puis fait l'amour. Paul ouvrit les yeux et son beau regard sauvage envoya une salve de frissons dans le corps de Bella. Il était sexy même en étant à moitié endormi.

« Je sais que toi aussi. » dit-elle en se penchant vers lui pour au final, se blottit contre lui.

Paul referma ses bras autour d'elle et laissa échapper un grognement de bien-être. Après avoir fait l'amour, ils s'étaient longuement allongés l'un face à l'autre, se regardant sans prononcer le moindre mot. Ce n'était pas nécessaire. L'étincelle qui brillait dans leurs yeux suffisait. Ils étaient tous deux au comble du bonheur. Bella n'av ait pas ressentit une seule fois la moindre douleur. Un simple pincement qui fut vite de l'histoire ancienne. Elle s'était sentit tellement en confiance dans ses bras, tellement aimée.

« Je suis si bien dans tes bras. » murmura-t-elle.

« Et pourtant tu veux te lever. » marmonna-t-il.

« C'est pour la bonne cause. » dit-elle en se redressant pour le regarder. « Emily nous a raconté qu'une fois la marque disparue, on allait passer deux semaines à ne faire que s'envoyer en l'air, alors si c'est vrai… »

« C'est vrai ! » affirma Paul.

« Il faut qu'on prenne des forces, tu ne crois pas ? »

Paul ne l'admettrait jamais à voix haute, mais elle avait raison sur ce coup. Et il ne fallait pas se voiler la face. Il avait très faim, lui aussi.

« D'accord, t'as gagné. On va manger. » concéda-t-il. « Mais je te ramène au lit dès qu'on a fini. »

« Oui, Monsieur ! » accepta-t-elle en lui volant un rapide baiser.

Mais Paul prolongea ce baiser et joua avec la langue de Bella. Incapable de lui résister, elle se laissa aller à ce baiser et Paul en profita pour inverser leur place.

« Hum, Paul, faut vraiment que j'aille aux toilettes. » protesta-t-elle en s'écartant du mieux qu'elle put. « Crois-moi, je t'aurais laissé faire si ce n'était pas pressant. »

« Est-ce que je t'ai empêché d'y aller, cette nuit ? » demanda-t-il, inquiet.

Il s'écarta néanmoins pour la laisser sortir du lit.

« Pas du tout. » répondit-elle en se redressant. Elle lui vola un baiser et dit : « J'étais trop bien dans tes bras pour penser à autre chose. »

Un sourire se dessina sur son visage malgré qu'elle bondisse hors du lit pour aller s'enfermer dans la salle de bain. J'étais trop bien dans tes bras pour penser à autre chose… Rien d'autre ne pouvait lui faire plus plaisir que d'entendre son imprégnée, sa compagne, son âme-sœur, lui dire qu'elle se sentait bien dans ses bras. Se levant à son tour, il attendit son tour devant la salle de bain, et quand Bella en sortit, un grognement sourd lui échappa. Elle s'était attaché ses maudits cheveux. En plus, après leur tour sous la douche après leur première fois à tous les deux, elle s'était endormie avec un t-shirt lui appartenant. Ledit t-shirt était bien trop grand pour elle et lui arrivait jusqu'aux genoux.

« Un problème ? » demanda-t-elle d'un ton totalement innocent.

« Il est trop tôt pour ça. » marmonna-t-il en allant dans la salle de bain.

Bella gloussa tout en allant dans la cuisine. Elle avait disséminé, à l'insu de son compagnon, des élastiques à des endroits stratégiques de la maison au cours de ces dernières semaines. Elle était bien consciente que maintenant que la marque avait disparue, Paul allait se montrer de moins en moins conciliant sur ce sujet. Mais c'était plus fort qu'elle. De toute manière, Bella savait que quoi qu'elle fasse, il ne se montrerait jamais méchant avec elle parce qu'elle le poussait à bout. Et ce n'était pas ça. Elle voulait continuer à jouer avec lui. Elle y avait pris goût. Bon, elle en parlerait avec lui pendant le petit-déjeuner. Elle prépara une pâte à pancakes quand Paul la rejoignit. Elle sentit son corps chaud contre le sien alors qu'elle s'apprêtait à casser les œufs.

« Il me semblait que tu devais cesser de me provoquer, une fois la marque disparue. » susurra-t-il à son oreille.

« Tu crois qu'on peut en parler pendant le petit-déjeuner ? » demanda-t-elle sans se retourner. « J'ai vraiment très faim. »

Il la laissa finir de préparer le petit-déjeuner. Il lui donna même un coup de main, et quand enfin ils furent assis autour de la table, ils abordèrent le sujet des cheveux attachés.

« Je suis si moche que ça avec les cheveux attachés ? » demanda Bella.

« Ça n'a rien à voir. » répondit-il. « Si je n'étais pas un loup, je te ferais moi-même des queues de cheval, mais voilà, on n'aime pas ça. C'est inexplicable. On veut juste pouvoir empoigner tes cheveux si beaux n'importe quand, ou bien y enfouir notre nez pour respirer ton odeur. C'est débile mais c'est comme ça. »

« Ça n'a rien de débile, mais je ne vais pas arrêter de le faire pour autant. » dit Bella avant d'avouer, le regard planté dans celui du loup : « J'adore jouer avec toi. »

Les oreilles de l'alter-ego de Paul se dressèrent d'intérêt en même temps qu'un sourire étirait les lèvres du jeune homme.

« T'as envie de jouer. » répéta-t-il.

« Ouais. Je m'attacherais les cheveux quand je veux disons, trois jours par semaines. » dit Bella.

« Et si tu dépasses ton cota ? » demanda Paul.

« A toi de voir ! » répondit-elle en haussant les épaules.

Pour le titiller, elle récolta sur son index une goutte de chocolat qui avait glissé sur le rebord de son assiette, et le porta à sa bouche. Le bruit de succion de sa bouche fit grogner le loup. Après le petit-déjeuner, une fois la cuisine nettoyer, Bella se retrouva dans les bras de Paul, puis sur la table.

« C'est bizarre, ça me rappelle un rêve que j'ai fait. » dit-elle dans un souffle.

Un sourire en coin, Paul s'écarta pour rester à une certaine distance.

« Enlève-tout ! » ordonna-t-il calmement.

C'étaient les mots qu'il avait utilisé dans le fameux rêve. Le numéro trois, et pour ainsi dire le dernier. Bella, qui ne portait rien du tout sous le t-shirt – elle avait ôté sa petite culotte en allant à la salle de bain un peu plus tôt – enleva le vêtement tout en restant sur la table. Elle était entièrement nue devant son homme. Elle aussi, se rappelait le rêve dans son intégralité. Elle se recula à peine sur la table, et releva les jambes pour y poser les pieds. Elle prenait appuie en arrière avec les mains pour ne pas perdre l'équilibre. Elle se surprit elle-même de ne pas ressentir de gêne. Pourquoi être gêné quand on avait passé de nombreux moments dénudés avec son compagnon ? Ou encore, pourquoi gêné alors qu'on avait fait l'amour avec son compagnon quelques heures plus tôt ? Non, Bella ne ressentait rien à part un désir qui faisait palpiter son sexe. Le regard sauvage, Paul s'avança, avec pour seul vêtement le boxer dans lequel il avait dormi. Il ne dormirait pas toutes les nuits avec un sous-vêtement. Dès que Bella se sentirait complètement à l'aise avec le sexe, il passerait leurs nuits blottit contre son corps nu. Enroulant une main autour de sa taille, il remonta l'autre pour encercler son cou.

« Tu m'appartiens ! » dit-il d'une voix rauque.

« Tu m'appartiens aussi. » répliqua Bella.

Le loup et l'homme grognèrent d'approbation. Délaissant son cou pour empoigner ses cheveux après les avoir détachés, il fondit sur sa bouche pour la dévorer. Il joua avec sa langue, se servant de sa main autour de sa taille pour la caresser et jouer par la suite avec son téton droit. Il le pinça entre ses doigts, arrachant un gémissement à Bella.

« Allonge-toi, bébé ! »

La table n'était pas bien grande, mais suffisamment pour qu'une personne de la corpulence de Bella tienne allongée, du moins avec les pieds posés à plat sur la table. Paul n'eut pas à faire bien d'effort pour atteindre sa bouche. Descendant sur sa clavicule, là où se trouvait la marque la veille – désormais invisible – Paul lécha sa peau et la mordilla avant de descendre pour s'occuper de ses seins. Ses tétons rosirent avant même qu'il ne les prenne tour à tour entre ses lèvres. Il les titilla de sa langue, les suça, les mordilla. Bella ne savait pas quoi faire de ses mains. Elle n'avait pas d'accès, hormis les courts cheveux noirs de Paul, alors elle ne se priva pas mais elle dû quand même s'accrocher aux bords de la table lorsqu'il descendit encore plus bas. Son odeur était si enivrante. Si sucrée. Son goût l'était tout autant, et Paul aspira goulument son clitoris gonflait. A ses coups de langues, il ajouta deux doigts qu'il inséra dans sa caverne chaude et humide. Bon dieu, elle était trempée. L'alter-ego animal devenait fou, mais il n'éprouvait plus le besoin de vouloir prendre les commandes à tout prix. Il ne faisait que suivre le mouvement de l'humain et de ne faire qu'un avec lui. Repu de sa saveur lorsque Bella explosa dans un orgasme qui traversa leur lien, Paul se releva et se défit de son boxer. Il avait envie de la prendre là. Allongée sur la table. Il ne s'en priva pas mais entra en elle doucement. Bella eut un léger sursaut qui lui fit décoller le dos de la table lorsqu'elle le sentit buter au fond de son ventre. Avec peine, elle se redressa jusqu'à s'asseoir sur la table, et Paul l'aida avant de l'attirer plus près de lui. Ses jambes se refermèrent autour de lui. Ses mains lui prirent le visage pour l'amener à sa bouche. Leur langue dansèrent l'une contre l'autre. Paul accéléra soudain ses pénétrations, sans être trop brutal. Bella essayait d'aller à sa rencontre, mais sur la table c'était difficile. Bien qu'elle réussisse à faire claque ses hanches aux siennes à quelques reprises, amplifiant la sensation. Paul sentit ses parois vaginales se resserrer autour de son pénis. Il n'était pas loin de la délivrance, alors il augmenta ses vas et viens, mais Bella jouit la première. Il ne tarda pas à suivre et déversa sa semence en elle. Ne pas mettre de préservatif comportait des risques, même si sa partenaire prenait des précautions de son côté, mais un couple loup / imprégnée avait ses secrets. Bella ne tomberait pas enceinte tant que son corps, son âme et sa conscience ne seront pas en paix avec la perspective d'avenir que comportait la relation avec un Quileute loup. Et ça, Paul le lui avait expliqué quelques semaines plus tôt. Refermant ses bras autour d'elle, il la souleva de la table et l'emmena dans la chambre, mais à mi-chemin, la tête nichée dans le creux de son cou, Bella lui lécha un bout de peau derrière l'oreille. Chose qui le rendit fou. Il plaqua Bella contre le mur et se remit à bouger en elle.

Dans le lit, bras et jambes entremêlés, le couple s'embrassait. Rien de plus.

« Hum, Paul, il se passe quoi si je suis trop fatiguée et que je te dise non ? » demanda-t-elle, sérieuse.

« Alors je m'allongerais en te tenant dans mes bras et je me reposerais avec toi. » lui dit-il. « Bébé, on va peut-être devenir de vrais obsédés pendant deux semaines, mais on ne va pas faire l'amour non-stop. Tu ne tiendrais pas et moi non plus. »

« T'as pourtant plus d'endurance que moi. » lui fit-elle remarquer.

« Mais j'ai aussi besoin de repos, comme tout le monde. » dit-il. « Bella, jamais je ne te forcerais si tu n'en as pas envie. »

« Tu sais que tu n'auras pas le choix quand j'aurais mes règles ? » lui dit-elle. « Je crois même qu'il faudra éviter qu'on dorme ensemble ces jours-là. Les crampes sont vraiment douloureuses. »

« On verra le moment venu. » Il l'embrassa. « Tu es fatiguée ? »

« Non ! » Elle se mordit la lèvre. « Mais j'ai faim. Je vais devenir grosse à force de manger autant. »

« Tu ne cours aucun risque, surtout avec les bons petits plats que tu nous prépares à chaque fois. » lui dit-il. « Et tu n'as pas besoin de faire de régime, je te le dis tout de suite. »

« Ma mère m'a toujours dit de profiter de la vie et de ses plaisirs. » dit Bella.

« Ta mère a absolument raison. » dit Paul, qui s'allongea sur elle avant de la pénétrer d'une poussée lente qui fit gémir Bella. « Et, est-ce que le sexe est un des plaisirs dont tu as envie de profiter ? »

Oui, absolument, se dit Bella. Elle plaqua une main sur la nuque de Paul et l'attira à elle pour souder leurs lèvres.

Un autre couple s'était réveillé de très bonne humeur, ce matin-là. Après avoir passé une heure au lit à s'embrasser, se taquiner et rire, Kim et Jared avaient pris leur douche, le petit-déjeuner, puis, Kim décréta qu'il fallait faire un brin de ménage pour le retour de ses parents.

« Tu m'aides… » susurra-t-elle en se frottant contre lui. « Je te fais une petite gâterie comme hier soir. »

« Tu oublies que tes parents vont passer le week-end ici. » lui dit-il.

« On trouvera un moyen. » Elle fit glisser son nez sur sa joue. « Alors, un coup de main contre une petite douceur ? »

Elle faillit éclater de rire lorsqu'il se mit à grogner, mais il accepta. Pas uniquement pour avoir droit à une petite fellation, mais parce qu'il avait envie de passer tout son temps avec elle. Et puis, faire le ménage, ça, il savait faire. Etant fils unique, sa mère lui avait fait comprendre l'importance de la propreté et de savoir tenir une maison. Elle avait voulu qu'il puisse être capable de soutenir sa future femme dans ce genre de tâches. Jared ne s'était jamais plaint. Il aidait sa mère à faire le ménage chaque semaine, et il gardait sa propre chambre rangée. Kim s'occupa d'aérer la chambre de ses parents, de leur mettre des draps propres et de nettoyer leur salle de bain. Le temps passa quand elle reçut un appel de sa mère.

« Salut maman. Dis-moi que vous n'annulez pas ! »

« Non mon ange, mais j'ai eu une petite urgence de dernière minute. On vient de partir avec ton père, mais un abruti de camion bloque la route alors on aura un peu de retard. »

« D'accord, soyez prudent. Je vous attendrais à la maison avec Jared. »

« Entendu mon ange. A tout à l'heure ! »

Raccrochant, Kim poussa un soupir de soulagement. Bien, la chambre et la salle de bain de ses parents étaient propres. Elle vida le sceau dans les toilettes, et descendit tous les produits pour les ranger dans la buanderie.

« Kimmy ? »

Elle rejoignit Jared dans sa chambre, où il pliait leur linge. Puisqu'il passait toutes ses nuits à dormir avec elle, il avait laissé des vêtements dans son dressing pour parer à l'imprévu.

« Mes parents auront un peu de retard, mais ils sont en route. » Elle l'aida à finir de plier, puis, elle lui prit la main et l'entraîna dans la salle de bain. « Je transpire, toi non je sais, mais j'ai besoin de quelqu'un pour me frotter le dos. »

Elle en profita pour lui offrir sa récompense. Jared devenait fou. La bouche de Kim allait et venait sur lui et réussissait – il ne savait pas comment – à le caresser de sa langue. C'était encore meilleur que la nuit dernière, et comme cette fois-là, il l'arrêta et la releva juste à temps. Il captura sa bouche d'un baiser langoureux.

Il était quatorze heures passé lorsque la porte s'ouvrit sur une femme d'une petite quarantaine d'années. Des boucles noirs attachés par une pince, elle posa sa valise sur le pas de la porte pour réceptionner dans ses bras une Kimberley montée sur ressort. La jeune femme était tellement heureuse de revoir ses parents après tout ce temps. Elle savait aussi qu'elle ne les reverrait pas avant les vacances d'étés, alors elle allait profiter à fond de ces quelques jours avec eux. Le père de Kim se joignit au câlin. Il avait des yeux verts, de courts cheveux châtains qui commençaient à grisonner sur les tempes, mais c'était tout de même un bel homme.

« Vous m'avez manqué ! »

« Toi aussi, mon ange. » Les parents de Kim s'écartèrent. « Tu m'as l'air bien souriante et, épanouie. »

« Je le suis. » assura Kim. « Vous devez être fatigués, et avoir faim. J'ai réussi à empêcher Jared de manger tout le plat que j'ai fait. »

« Ne me fais pas passer pour un goinfre. » répliqua Jared, qui venait saluer ses beaux-parents.

« Tu es un goinfre. » affirma Kim.

« Je suis en pleine croissance. » dit Jared.

« Pfff ! » fit Kim.

Les parents ne manquèrent pas de remarquer l'étincelle qui animait leur regard. Oui, leur petite fille était bien épanouie, et c'était grâce à ce jeune homme.

« Jared, je suis ravie de te revoir. » lui sourit Madame Andrews.

« Moi aussi, je suis content. » dit Jared. « Vous avez fait bonne route ? »

« Oui, ça a été. » dit Monsieur Andrews, qui lui serra la main. « Merci de veiller sur notre fille quand nous ne sommes pas là. »

« Je ne voudrais être nulle part ailleurs. » assura Jared. « Je vais monter vos valises dans votre chambre. »

Il montait déjà les escaliers, une valise dans chaque main, avant même que les parents de Jared ne puissent protester.

« Venez, vous devez avoir faim. » leur dit Kim.

Oui, ils avaient faim après avoir passé près de quatre heures dans leur voiture. Kim fit réchauffer le gratin de pâtes aux légumes quelques minutes au four, et leur servit une salade verte agrémentée de tomates et de croutons, en attendant.

« Je vais vous laisser. » dit Jared. « Je n'ai pas beaucoup vu ma mère ces derniers temps. »

« Ne te sens pas obligé de partir parce que nous sommes là, Jared. » lui dit Madame Andrews. « Tu es le bienvenu chez nous, même quand nous sommes là. »

« Merci, Estelle… » Lors de leur dernière visite, les parents de Kim avaient insisté pour que leur beau-fils les appelle par leur prénom. « Je ne l'oublierais pas, mais je crois que je vais passer un peu de temps avec ma mère. »

« Viens dîner avec nous demain soir. » dit Estelle. « C'est un ordre ! »

« Je serai là ! »

Il lança un clin d'œil à Kim, et quitta la maison, mais Kim le suivit et lui sauta dans les bras.

« Tu me manques déjà. » dit-elle en faisant la moue. « Est-ce que je vais te manquer ? »

« Tu sais bien que oui. » Il la reposa par terre, mais prit son visage entre ses mains. « Passe du temps avec tes parents, mon cœur. Je sais qu'ils te manquent bien plus que tu ne veux me l'avouer. »

Kim baissa la tête en signe de reddition. Oui, ses parents lui manquaient énormément, même si elle avait beau dire qu'elle n'avait aucun problème à vivre seule. Jared posa un doigt sous son menton et le lui releva.

« Je reviendrais tout à l'heure, ne serait-ce que pour avoir ton goût dans la bouche pour tenir toute la nuit. » Elle gloussa. « Et demain, je viendrais te chercher et on ira se promener dans les bois. Si le temps le permet, je pourrais même me transformer. »

Kim sourit, et le laissa l'embrasser. Elle était toute excitée à l'idée de passer un peu de temps avec sa forme lupine. Le côté loup de Jared était doux et joueur, et aussi un peu paresseux. La première fois qu'il s'était transformé devant elle, ils étaient restés assis dans une petite clairière bordée d'une petite rivière loin de Forks, et le loup avait passé plus d'une heure la tête sur ses genoux à quémander des caresses et à somnoler.

« Je t'aime, mon cœur ! »

« Je t'aime aussi, et si tu ne reviens pas m'embrasser ce soir, plus de douceur de ma part pendant au moins un mois. » le prévint-elle.

« Me voilà prévenu. » Il lui vola un baiser. « A toute à l'heure ! »

Jared grimpa dans sa voiture et s'éloigna. Kim retourna à l'intérieur, où sa mère avait déjà sorti le plat de pâtes aux légumes du four.

« C'est un vrai délice, ma fille ! » la félicita son père.

Après leur déjeuner tardif, Monsieur Andrews décréta qu'il avait besoin de faire la sieste, alors il monta s'enfermer dans sa chambre.

« Maman, tu devrais monter te reposer toi aussi. » dit Kim.

« Après avoir partagé une camomille avec ma fille chérie. » Estelle prépara deux tasses de camomille, et mère et fille s'installèrent sur le canapé du salon, leur tasse chaude en main. « Je vois que c'est toujours l'amour fou avec Jared. »

« Rien n'a changé depuis la dernière fois. » dit Kim, souriante.

Elle souffla sur son breuvage brûlant avant d'avaler une gorgée.

« Vraiment rien ? » demanda Estelle. « Tu m'as l'air pourtant encore plus épanouie que lors de ma dernière visite. »

Kim savait de quoi sa mère voulait parler.

« On n'a encore rien fait, enfin, on n'a pas encore fait l'amour. » avoua Kim. Elle n'avait aucun secret pour sa mère. « Pour être honnête, si vous n'étiez pas rentré ce week-end… »

« Oh, je vois. Ton père et moi avons bousculé tes projets. » plaisanta Estelle. « Toutes mes excuses, jeune fille. »

« Maman ! » pouffa Kim. « Ce n'est que partie remise. »

« Tiens donc ! » s'amusa Estelle. « Quand nous serons repartis, tu veux dire ? »

« Oui, tout à fait ! » dit Kim, qui éclata de rire.

« Tu appréhendes ce moment ? » demanda plus sérieusement sa mère lorsque son rire se fut calmé.

« Pas vraiment. » répondit Kim. « Je sais que quoi qu'il arrive, je ne regretterais pas d'avoir fait de Jared mon premier. Il sera le seul. »

« Je l'espère pour toi, mon ange. » lui dit sa mère. « Je vois bien comment il te regarde, il est très amoureux de toi, et je te souhaite de tout mon cœur que le tien te guide sur la bonne voie. »

« C'est le cas ! » assura Kim. « C'est l'homme de ma vie ! »


J'espère que ça vous a plu *-*

*Alors, il reste 5 chapitres à poster pour clôturer cette première partie, et j'ai décidé de faire un break pendant les fêtes et de vous poster le reste à partir de janvier. Donc, je vous souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d'année avec vos familles, de prendre bien soins de vous, et on se retrouvera le premier mercredi de janvier pour le chapitre 21 !

Je vous fais de gros bisous, et merci de compréhension !

Aurélie !