Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !
Bonjour les ami(e)s, je suis très heureuse de vous retrouver !
Je vous souhaite une meilleure année que 2020, et je vous souhaite surtout de rester en bonne santé. Avec ces temps pourris, c'est tout ce qui compte vraiment.
Et voilà, après des fêtes de break, c'est le retour des Quileutes et des imprégnés. Ce chapitre est entièrement consacré au Pella, alors je vous souhaite une bonne lecture !
Dimanche 4 mai 2008 !
La Push !
Accro. Oui, Bella était accro à son homme, à ses baisers, à ses caresses, et désormais au sexe. Il ne s'était même pas écoulé quarante-huit heures qu'ils avaient fait l'amour d'innombrables fois depuis la nuit succédant au bal du lycée. Paul la séduisait, la tourmentait de ses caresses lorsqu'elle tentait de se concentrer sur autre chose, comme la préparation du déjeuner, ou autre chose, mais un seul regard suffisait à allumer le feu qui s'était installé en elle. Comme à l'instant alors qu'elle fermait son sac pour bientôt repartir à Forks. Le week-end touchait à sa fin, et même si Paul dormait avec elle chaque soir, elle ramenait ses affaires à la fin du week-end. Mais voilà, Paul avait décidé de rester à elle alors qu'elle rangeait ses vêtements dans son sac. Il ne faisait pourtant rien de particulier. Il la tenait juste par la taille, mais quand elle avait fermé le sac, il lui avait mordiller l'oreille. Or, Bella partait au quart de tour lorsqu'il faisait cela. Elle s'était retournée pour l'embrasser et Paul en a profité pour la soulever et l'allonger sur le lit. Les vêtements furent vite de l'histoire ancienne et Bella s'était retrouvé au-dessus pour la première fois. Le souffle court par la flamme qui brûlait dans le regard de son loup, elle posa ses mains sur son torse nu, chaud et musclé et se laissa guider par son instinct primal. D'abord timide, ses ondulations furent plus fluides et grâce au maintien de Paul sur celles-ci pour la soutenir, elle trouva un rythme bien à elle. C'était complètement dingue. Elle avait toujours cru que sa première fois serait douloureuse et qu'elle ne recommencerait pas avant un certain temps. Mais voilà, sa première fois avait été parfaite, et elle ne gardait aucune « séquelles », si elle pouvait dire. Son bassin ne la faisait pas souffrir, et son désir était aussi intact qu'avant. Les mains de Paul choyèrent sa peau de tendresse, puis, il se redressa pour mieux accompagner Bella. L'encerclant dans ses bras, elle referma les siens autour de son cou et se laissa embrasser. Leur baiser, leurs caresses, tout était voluptueux. C'était comme si elle flottait au milieu d'un océan de nuage. L'orgasme les frappa de plein fouet. Paul se laissa retomber sur le dos, entraînant sa compagne avec lui.
« Tu… tu es merveilleuse. » souffla-t-il.
Sortant son visage de son cou, Bella sourit à son homme. A croire que pour un homme capable de se transformer en loup, et son imprégnée, le sexe était une évidence et que leur corps savait quoi faire.
« Que devrais-je dire de toi ? » dit-elle. « Paul, si on ne part pas maintenant, je n'aurais jamais le temps de faire le dîner. »
« Oui, oui t'as raison. » Mais il ne semblait pas disposé à défaire ses bras qu'il avait enroulé autour de son corps. « Ce serait égoïste, si je te disais que j'ai envie qu'on reste là et qu'on sèche les cours ces deux prochaines semaines ? »
« Euh, non parce que je ressens la même chose. » admit Bella. « Mais on ne peut pas faire ça. Ce qu'on ressent parce que la marque a disparue ne doit pas régenter tout ce qu'on fait. On va aller prendre une douche, on s'habille et on va chez moi. Je prépare le dîner, et on essaiera de ne pas faire trop de bruit quand on sera couché. »
« Je ferais de mon mieux pour ne pas te faire crier trop fort. »
Elle éclata de rire parce qu'il exultait de fierté en disant cela. Oui, ces dernières heures, Bella avait découvert que le niveau sonore de ses cordes vocales était assez élevé, et ce malgré toute sa bonne volonté pour ne pas trop crier son plaisir. Après une douche qui dura plus longtemps que prévu, Paul ramena sa chérie à Forks au volant de la camionnette rouge de cette dernière. Bella se blottit contre lui pour garder le contact de leur peau. C'était plus fort qu'elle. C'était sans doute le fameux lien, celui qui s'est créé à la disparition de la marque. Emily les avait prévenues, à Kim et elle, qu'une fois qu'elles auraient fait l'amour avec leur compagnon respectif, il se verrait passer deux semaines d'intenses séances sexuelles. Bella constata que, non seulement son amie ne leur avait pas menti, mais qu'en plus de cela, elle ne supportait pas de ne pas pouvoir toucher son homme. Elle devait toujours avoir la main sur lui ou son corps contre le sien.
« Comment on fera quand on sera au lycée ? » demanda Bella.
« Aucune idée ! » répondit Paul dans un soupir. « On fera avec, on n'aura pas le choix. »
« Les cours avant, Paul. Si on a des devoirs ou des révisions pour une interro, je veux que ça passe avant le reste. » le prévint-elle. « J'essaierais de m'avancer le maximum au lycée mais… »
« Oui, Chef ! » dit-il, amusé mais conscient qu'elle avait raison.
Il ne se voilait pas la face. Même s'il avait un constant besoin de se jeter sur Bella pour lui faire l'amour, ils étaient encore au lycée et les profs ne les épargnaient pas. Les vacances n'étaient que dans moins de deux mois, les cours étaient encore d'actualités.
« Je t'accorderais un quart d'heure pour me faire tourner la tête quand tu arriveras à la maison, et ensuite, devoirs. » dit Bella.
« Je peux faire un tas de chose en quinze minutes. Je te l'ai assez prouvé. »
Elle sentit plus qu'elle ne vit son espièglerie, mais oui, il avait raison. Même cinq minutes étaient suffisantes pour lui quand il se servait de sa langue. Ou de ses doigts. Resserrant les jambes, Bella ignora – en vain – le tiraillement entre ses cuisses. Le couple fut accueilli par le shérif, qui était en simple jean, t-shirt et chemise à carreau ouverte.
« Bonjour les jeunes, on se décide à rentrer au bercail ? » les taquina-t-il.
Si Paul était amusé, Bella, elle, sentit le rouge lui monter au visage.
« Ouais euh, je vais préparer le dîner. » dit-elle en donnant ses affaires à Paul.
Ce dernier se mordit la lèvre pour ne pas rire au risque de se voir priver de sexe ou de nourriture. Voire des deux à la fois. Il prit les affaires de Bella et monta à l'étage pour les ranger dans la chambre. Charlie suivit sa fille dans la cuisine, mais resta sur le seuil. Appuyé contre le mur, les bras croisés, il la regarda s'attacher les cheveux avec un élastique à son poignet.
« Je peux commander des pizzas si t'es fatiguée. » lui proposa-t-il.
« Non, je vais bien. » assura-t-elle. « Et pas question de manger des cochonneries grasses quand je suis là. Et puis qu'est-ce qui te fait croire que je suis fatiguée ? »
« Une intuition ! » dit simplement Charlie.
Il haussa les épaules avec une telle nonchalance que Bella fronça les sourcils.
« Une intuition, hein ? » répéta-t-elle. « Je n'y crois pas une seconde. »
« Bella, je te connais. Tu es différente depuis vendredi. » dit Charlie. « Plus… heureuse plus… épanouie. J'ai très bien compris. »
Les yeux de Bella devinrent aussi gros que des soucoupes, ce qui fit rire Charlie. D'autant plus qu'elle se mit à rougir. Merde, son père avait compris. Il n'était pas flic pour rien.
« Oh euh, eh bien euh, je… »
« Bella, détends-toi ! » lui dit-il d'une voix calme. « Je comprends que tu sois gênée, mais n'oublie pas que je connais tous des légendes. »
« Mais ça ne me dit pas comment tu sais que Paul et moi… »
Elle ne finit pas sa phrase, trop embarrassée.
« Je te l'ai dit, je te connais. » Il s'approcha de sa fille et l'embrassa sur le front. « Tu es heureuse ma fille, je le vois bien. Paul est un bon gars, et je lui accorderais ta main dès maintenant s'il me le demandait. »
« Merci, papa, mais chaque chose en son temps. » lui dit Bella, qui se sentit mieux. « J'aimerais bien finir mes études avant. »
Paul, qui avait tout entendu, se racla la gorge et entra dans la cuisine. Lui, ne semblait pas le moins du monde gêné que Charlie sache qu'il couchait avec sa fille.
« Le match va reprendre. » lui dit Charlie. « Tu viens le regarder avec moi ? Je crois que Bella préfère être seule quand elle cuisine. »
« Avec plaisir ! » accepta Paul.
Charlie retourna s'asseoir sur le canapé alors que le match reprenait tout juste. Paul souriait alors que Bella ne voulait qu'une chose, tomber dans un trou profond et se faire engloutir pour ne plus en ressortir. Il prit son visage dans ses mains, fit basculer sa tête vers l'arrière et l'embrassa sans la moindre gêne.
« Tu es tellement sexy quand tu es toute gênée. » susurra-t-il entre deux baisers. « Ça me donne envie de te croquer toute crue. »
Un dernier baiser et il la laissa pour rejoindre Charlie devant la télé.
Se remettant de ses émotions, Bella se mit aux fourneaux. A l'heure du dîner, Charlie et Paul s'assirent à table devant leur assiette. Poivrons et tomates farcis à la viande et au riz.
« Il y a une mousse au chocolat pour le dessert. » leur dit-elle.
Elle récolta un sourire en coin de la part de Paul. Le chocolat était devenu leur douceur sucrée préférée, et ils en jouaient très souvent.
« Tu es une cuisinière fantastique, ma fille. » lui dit Charlie à la fin du repas.
« Tu me dis ça à chaque fois. » s'amusa-t-elle.
« Parce que c'est vrai. » dit Charlie en se levant. « Bien les jeunes, je vais aller me coucher. Je dois me lever très tôt demain matin. Soyez sages, et ne faites pas trop bruit. »
Bella se prit le visage entre les mains en devenant aussi rouge qu'une tomate en entendant l'insinuation et le sous-entendu dans la voix de son père. Au contraire de Paul, qui partagea un sourire amusé avec le shérif. Il attendit que la porte de sa chambre claque à l'étage pour éclater de rire.
« Arrête ! » grommela Bella. « C'est hyper gênant ! »
« Désolé ! » ricana-t-il. Repoussant sa chaise, il tira Bella de la sienne et la fit asseoir à califourchon sur lui. « Excuse-moi, bébé, je vais me faire pardonner. »
« Comment ? » demanda-t-elle.
Posant sa bouche contre son oreille, il répondit en chuchotant :
« En te faisant jouir avec ma langue. »
Effectivement, c'est ce qui arriva lorsqu'ils s'enfermèrent dans la chambre de Bella après qu'ils soient tous deux passés par la salle de bain. Bella s'était mordu la main si fort qu'elle garda une trace de ses dents sur sa peau, au grand amusement de Paul.
Matin du lundi 5 mai 2008 !
Comment on fera quand on sera au lycée ? C'était la question qu'elle avait posé à Paul la veille. Et elle n'était pas certaine de pouvoir passer les dix prochains jours de cours loin de Paul sans exploser. Déjà, leur réveil a été couronné par un long et langoureux enchevêtrement de leurs corps, des gémissements étouffés par des baisers tout aussi fiévreux. Ils firent un gros effort pour sortir de cette chambre, prendre une douche – chacun de son côté – et pour se séparer. Paul avait eu plus que du mal à dessouder ses lèvres de celles de Bella avant qu'il ne parte, et Bella y repensait à l'instant même. Adossée à son casier alors que c'était l'heure d'aller déjeuner, elle envoya un long message très explicite à Paul. Pas de devoirs ni d'interro pour demain pour le moment. Je suis à deux doigts de l'éruption volcanique. Elle reçut sa réponse moins d'une minute plus tard. Que crois-tu que je subisse ? Je suis si dur que je suis à deux doigts de sécher le reste de la journée pour venir te prendre dans les bois derrière ton lycée. Se mordant la lèvre pour ne pas le mettre au défi de venir la rejoindre, elle lut le second message qui arriva. R.A.S côté devoirs de mon côté. Et j'ai deux heures de sport cet aprèm. Et Bella avait une heure de Sciences et une heure d'Education Civique pour clôturer la journée. Il y avait des chances que Monsieur Molina leur donne des devoirs, mais le prochain cours de Sciences en dehors d'aujourd'hui, était pour le mercredi suivant. Elle tapa un autre message. Mon père ne sera pas rentré avant dix-neuf heures. Je nous fais fondre du chocolat en t'attendant ? La réponse de Paul ne tarda pas. Fais chier, j'ai dû aller me planquer dans les toilettes parce que je bande comme un taureau. Bella éclata de rire en plein milieu du couloir, heureusement pour elle, désert. Oh, non, Angela venait la retrouver. Elle lut vite la dernière partie du message de son homme. Bonne idée pour le chocolat, j'ai envie de le lécher partout sur toi. La réponse de Bella fut brève mais concise. Impatiente. Angela approche. Je t'aime. Et elle rangea son téléphone dans la poche de sa veste.
« Salut, tu n'es pas avec les autres à la cafète ? » s'étonna Bella.
« Non, je suis partie avant de frapper Lauren. » dit Angela. « Je suis limite prête à sauter le déjeuner pour ne pas voir cette garce. »
« On n'a qu'à s'asseoir ailleurs. » dit Bella.
« D'accord ! » dit Angela. « Demain, j'apporte mon propre déjeuner. On a le droit, en plus. »
« Ça marche, je ferais pareil. On n'aura qu'à manger dans ma voiture. »
Bras dessus bras dessous, elles allèrent à la cafétéria en parlant de tout et de rien. Bella n'aborda pas le sujet de la perte de sa virginité avec sa meilleure amie. Pas en pleine milieu de la file d'attente de la cafétéria du lycée. Demain. Quand elles déjeuneront dans la camionnette de Bella, à l'abri des oreilles indiscrètes.
La Push !
Respire, crétin. Paul s'était enfermé dans une cabine des toilettes hommes pour retrouver ses esprits. Merde, Bella se lâchait encore plus. Le lien dû à la disparition de la marque, et à la fin du rituel de l'union des âmes se faisait de plus en plus puissant. Le besoin qu'il eût de se fondre en sa compagne était si fort, surtout lorsqu'elle n'était pas avec lui. Une fois certain qu'il n'avait plus d'érection, Paul sortit des toilettes, se lava les mains qu'il avait moites, et rejoignit son meilleur ami et Kim à la cafétéria. Il n'avait pas très faim et ne remplit pas son plateau. Il avait faim de Bella agrémentée de chocolat.
« T'as pas faim ? » s'étonna Jared, en désignant le plateau de son pote.
« Non pas trop ! » dit Paul. « Ne vous étonnez pas si je trace sans dire au revoir après les cours. »
« T'as l'air… fébrile. » remarqua Kim. « Est-ce que ça va ? »
« Ouais, ça va. Je serai comme ça pendant encore genre dix jours. » dit-il.
« Hein ? » fit Jared.
Quand elle le vit secouer la tête comme s'il s'ébrouait, Kim plissa les yeux. Elle remarqua qu'il était aussi impatient, comme sur les nerfs. Dix jours… Une lointaine conversation avec Emily lui revint en mémoire, et ses yeux s'arrondirent.
« Oh putain ! » jura-t-elle, attirant sur elle l'attention des deux loups.
« Quoi ? » fit Paul.
« Vous l'avez fait ! » dit-elle en pointant son index sur lui. « Merde, vous l'avez fait. »
Le sourire de Paul jusqu'aux oreilles suffit pour confirmer les dires de la jeune fille.
« Hein ? Ils ont fait quoi ? » dit Jared, perdu.
« T'es bien un mec, bon sang. » soupira Kim. « Ils ont fait ce que toi et moi on fera quand mes parents seront repartis. »
Là, Jared compris aussitôt.
« Hein ? Vous l'avez fait ? »
Paul éclata d'un rire rauque et sonore devant la tronche que tirait son meilleur ami.
« Remets-toi mon vieux, ça devait bien finir par arriver. » dit-il. « Hum, par contre je vous conseille de bien réfléchir si vous voulez le faire bientôt. Non parce que, quand dans les légendes il est dit que s'en suit deux semaines de folies, je peux vous garantir que c'est plus que vrai. Depuis samedi matin, on n'arrête seulement pour manger ou dormir. Et encore. Même en pleine nuit je me retrouve soit avec une main sur elle à un endroit bien précis, soit c'est elle qui est allongée sur moi. J'ai failli arriver en retard ce matin tellement j'ai eu du mal à la quitter. »
« On va gérer. » le rassura Jared.
« Hum, je me demande bien comment, vu que vous n'êtes pas côte à côte en Sciences. » dit Paul. « Fais gaffe à ne pas avoir la gaule en pleine classe. Ton partenaire pourrait se méprendre. »
« Connard ! » pouffa Jared en lançant une mie de pain à son pote.
Paul profita du cours de sport pour se défouler autant que possible. Au programme : basket-ball. En plus, Jared faisait équipe avec lui et ils étaient inarrêtable. A la fin du cours, Paul se sentit bien mieux. Dû à sa condition de loup, il ne transpirait pas énormément malgré l'exercice physique du cours de sport, mais il passa quand même sous la douche pour se changer ensuite. Comme il n'avait pas de devoirs à rendre le lendemain ni de révision, il ne passa pas par son casier et fila directement à sa voiture sans calculer personne. Avant de démarrer, il consulta son téléphone et vit qu'il avait reçu un message de Bella pendant qu'il était en plein cours de sport. Prof d'éducation civique absent. Ce qui voulait dire qu'elle était chez elle depuis plus d'une heure déjà. Génial. Il lui envoya un simple J'arrive, démarra et quitta le parking du lycée. Une fois sur la route qui menait à Forks, il accéléra autant que nécessaire, et ne ralentit qu'au moment où il atteignait la ville. Dès qu'il se gara devant la maison du shérif, il souffla de soulagement en ne voyant pas la voiture de son beau-père. Il allait pouvoir s'amuser avec sa compagne pendant environs quatre heures. Il avait tellement envie d'elle. Il attendrait qu'elle lui donne le feu vert, comme toujours, mais il ne s'empêcherait ni de la toucher, ni de l'embrasser. Il frappa à la porte, et la vit arriver avec une assiette dans les mains. Elle lui ouvrit, et les yeux de Paul se posèrent aussitôt sur les jambes à demi-nues de Bella, bien en vue dans un short moulant. Elle portait un de ses t-shirt à lui qu'il laissait dans ses tiroirs. Et elle avait attaché ses cheveux. Il prit note. Plus que deux jours où elle était autorisée à s'attacher ses maudits cheveux.
« Ouvre la bouche ! » lui ordonna-t-elle quand il fit un pas pour s'avancer pour l'embrasser.
Elle attendit qu'il s'exécute, et lorsqu'il ouvrit la bouche, elle y glissa un morceau de brownie encore tout chaud. Paul referma sa bouche sur ses doigts en grognant. Non seulement le gâteau était délicieux, mais le désir qu'il lisait dans les yeux de la jeune fille ne l'aida pas à garder son calme. Il voulait lui sauter dessus, encore plus quand elle porta ses doigts à sa propre bouche pour léger les miettes qui s'y étaient collés. Un regard aguicheur, elle lui tourna le dos et alla à la cuisine. Paul entra, poussa le verrou. Il enleva sa veste en cuir qu'il accrocha au porte-manteau. Bella était en train de faire la vaisselle lorsqu'il moula son corps au sien.
« Le brownie est sur la table. » lui dit-elle, sans cesser ce qu'elle faisait.
« J'ai envie de l'émietter et de le déguster sur ton corps. »
Elle le laissa faire, et lui rendit la faveur.
Mardi 6 mai 2008 !
Paul n'avait pas voulu la laisser se lever lorsque son réveil avait sonné à cinq heures et demi. Elle s'était réveillée plus tôt pour pouvoir se préparer de quoi déjeuner, et faire un autre brownie qu'elle partageait – à ce moment même – avec Angela. Elle avait dû le lui expliquer tout en grimpant sur lui pour l'amadouer et lui promettre de se laisser attacher le week-end qui venait. Il y avait consenti, non sans lui avoir fait l'amour à deux reprises avant de la laisser quitter ses bras. Ne pouvant pas se rendormir sans elle, il l'avait suivi.
« Youhou, Bella ! »
Sortant de ses pensées érotiques, Bella regarda sa meilleure amie. Elles s'étaient toutes les deux éclipsés à la pause-déjeuner dans la voiture d'Angela, dont le chauffage marchait mieux que celui de la camionnette de Bella. Ils étaient peut-être en mai, mais le soleil les boudait ce jour-là.
« Désolée, j'étais ailleurs. » s'excusa Bella.
« A penser à Paul, j'imagine. » s'amusa Angela. « Je te comprends, cela dit. Moi aussi je serais à l'ouest si j'avais un copain aussi canon que lui. »
« Je te le souhaite du fond du cœur. » dit Bella.
Et elle espérait vraiment que l'intuition de Kim soit juste.
« Alors, qu'est-ce qui te rend si changé depuis vendredi ? » demanda Angela, un sourire aux lèvres.
« Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. » dit Bella, qui sourit malgré tout.
« Mais oui, ne joue pas l'innocente. » dit Angela. « Ça se voit que vous l'avez fait, toi et ton beau gosse. C'est genre, écrit sur ton visage dès que tu pars dans tes pensées. »
« Il se pourrait bien que t'ai raison. »
Angela laissa échapper un cri aigu en tapant des pieds sur le plancher de sa voiture.
« Raconte, raconte, raconte ! » la pressa-t-elle.
Bella éclata de rire et attendit que son amie se calme pour lui raconter. Elle passa sous silence le fait qu'elle était devenue une obsédée à cause d'un lien mystique qui les unissait Paul et elle, et qui les unirait jusqu'à la fin de leur vie.
« Et, est-ce que c'est douloureux ? » demanda Angela, un peu gênée de poser la question.
« En fait, j'avais une telle confiance en lui, et je me sentais tellement bien dans ses bras que je n'ai ressenti qu'un léger pincement. » expliqua Bella. « C'était parfait. »
« C'est officiel, je t'envie, et je te déteste. » plaisanta Angela.
« La fille d'un Pasteur est jalouse que sa meilleure amie fasse l'amour ? Wow ! » la taquina Bella.
« Eh bien, si je rencontre l'homme de ma vie, et que je suis sûre à cent pour cent de mes sentiments et vice-versa, je pourrais me laisser tenter. » dit Angela. « Et puis, je prends déjà la pilule pour être réglée alors… »
Les deux amies éclatèrent de rire. Elles retournèrent en cours, et Bella espérait de plus en plus fort que Kim ait raison. Angela était sans doute une future imprégnée. Il le fallait. Elle en avait assez de lui mentir.
Il reste 4 chapitres avant la fin de la première partie. Mais nous en reparlerons le 6 février.
A mercredi prochain, pour un nouveau chapitre !
Bisous, et prenez soins de vous !
Aurélie !
