Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !

Hello,

Pour ce nouveau chapitre, Paul rencontre sa belle-mère un peu folle. Bonne lecture !

On approche de la fin de cette première partie !


Jacksonville !

Dimanche 29 juin 2008 !

Bella entendit d'abord sa mère crier son prénom avant même de la voir. Elle faisait de grands signes vers elle, ce qui fit sourire Bella. Avant, cette simple marque d'attention l'aurait fait rougir jusqu'aux oreilles, mais plus aujourd'hui. Depuis qu'elle était avec Paul, sa timidité s'envolait petit à petit, et encore plus depuis qu'ils faisaient l'amour. Elle se sentait plus femme qu'adolescente. Il le lui faisait ressentir tous les jours, que ce soit par des baisers, des caresses ou des simples je t'aime. Lâchant sa valise, Bella se mit à courir jusqu'à sa mère et se « jeta » dans ses bras.

« Bella, ma chérie ! » dit Renée en la serrant dans ses bras.

« Tu m'as manqué, maman ! »

Même si Bella se plaisait à Forks, sa mère lui manquait mais elle ne s'en plaignait jamais. Elle ne le pouvait pas car elle pouvait lui parler au téléphone tous les jours si elle voulait, alors que son compagnon, lui, ne le pouvait pas. Alors elle faisait bonne figure. Peut-être avait-elle tort de ne pas vouloir étaler le fait que sa mère lui manquait, mais c'était ainsi. Du moins, jusqu'à ce que Paul ne se rende compte qu'elle le protégeait, en quelque sorte.

« Laisse-moi te regarder ! » Renée tint sa fille à bout de bras, et ne manqua pas de remarquer le changement. « Mais qu'est-ce qui t'es arrivée ? Tu portes des bottes. Elles sont en cuir, ou je rêve ? »

« Non, tu ne rêves pas. » lui sourit Bella. « A croire que Forks me réussit. »

« Hum, est-ce que ça n'aurait pas plutôt un rapport avec le beau garçon qui s'approche ? » demanda Renée.

« La peau mate, les cheveux noirs et un regard de tombeur ? » Renée acquiesça. « Oui, c'est en partie grâce à lui. »

Renée marmonna un waouh, qui fit rire Bella. Une fois que Paul les eut rejointes, Bella fit les présentations, bien qu'elle n'apprécie pas les regards envieux qui se posaient sur son homme. Lui, semblait ne pas y faire attention. Il n'y faisait jamais attention, sauf quand il s'agissait des regards d'hommes se posant sur Bella.

« Madame Dwyer, je suis ravi de faire votre connaissance. » lui dit Paul, bien charmeur malgré lui. Ou pas, se dit Bella. « Bella me parle souvent de vous. »

« Oh, alors elle a dû te dire que j'étais un peu folle. » dit Renée, en souriant.

« Maman… » s'écria Bella.

« Pas en ces termes. » s'amusa Paul. « Je dirais plutôt que vous profitez de la vie sans vous soucier de ce qu'on peut penser. »

Renée regarda sa fille et lui dit :

« Il me plaît. T'as bien choisi, ma fille ! »

Bella arqua un sourcil. Elle n'avait pas vraiment choisi. C'était plutôt le destin qui les avait choisis l'un pour l'autre.

« Allons-y, Phil nous attend dehors avec la voiture. »

Renée les précéda jusqu'au parking, où une Mercedes grise les attendait. Bella salua son beau-père et lui présenta Paul. Les valises dans le coffre, le jeune couple monta à l'arrière de la Mercedes, et Renée ne put s'empêcher de sourire quand elle vit que sa fille se blottit aussitôt contre son petit ami. Paul se pencha et murmura à l'oreille de la jeune fille :

« Je t'avais dit que ça se passerait bien. »

Elle posa la tête contre son torse et ferma les yeux.

La maison était très grande. De larges baies vitrées permettaient au soleil d'entrer à l'intérieur.

« On va commander des pizzas pour ce soir. » dit Renée, qui rajouta contre les protestations de sa fille : « Seulement pour ce soir. Je sais que tu aimes cuisiner, et crois-moi, ta cuisine nous a beaucoup manqué à Phil et moi, mais vous avez eu un long vol. Je commande des pizzas, et vous allez monter dans ta chambre pour vous reposer un peu et vous changer si vous en avez envie. Je viendrais vous chercher dès que les pizzas seront là. »

« D'accord ! » abdiqua Bella. « Mais Paul mange… beaucoup. »

« Tu me fais passer pour un ogre. » s'amusa ce dernier.

« C'est ce que tu es. » lui sourit-elle.

Phil, amusé, les conduisit à la chambre de Bella, puis, laissa le jeune couple tranquille. La chambre faisait au moins deux fois la taille de celle que Bella occupait chez son père. Il y avait même un dressing – vide, cela va sans dire – mais il y en avait un. Une salle de bain attenante dont la porte se trouvait à gauche d'un lit deux places. Ah oui, il y avait un verrou à la porte de la chambre. Un verrou que Paul s'empressa de pousser.

« Qu'est-ce que… hum… »

Elle se laissa emporter par le baiser fiévreux que son loup lui donnait.

« Et si on allait prendre une douche ? » proposa-t-il, tout en la déshabillant.

« Dis plutôt que t'as envie de b… faire l'amour. » dit-elle en se rattrapant sur sa manière de parler.

Paul lui enleva ses bottes, son jean, puis, se releva et se déshabilla entièrement. Heureusement que les rideaux sont tirés, se dit Bella. Elle, était encore en sous-vêtements, mais elle s'en défit aussi vite pour empêcher son homme des cavernes de les lui déchirer. Quand elle fut nue, elle se retrouva dans les bras de Paul, qui l'embrassa tout en l'emmenant dans la salle de bain.

« Dis-le ! »

« Quoi ? » demanda Bella, qui couvrit de baisers le cou de son homme.

« Dis-le ! » insista-t-il.

Ça fit tilt !

« Non ! » Elle lui mordit le cou, et pour « punition », il fit couler l'eau froide sur eux dès qu'ils furent dans la douche. « Paul, espèce de taré. »

« Dis-le ! » Il la sentit plus amusée que choquée qu'il l'ait mise sous l'eau froide d'entrée de jeu. « Allez bébé, dis-le ou je te mords. »

« Pourquoi tu veux que je le dise ? » minauda-t-elle en remuant des hanches alors qu'elle avait toujours bras et jambes enroulés autour de lui.

« Parce que je ne veux pas que tu aies à rougir de parler comme tu as envie. » dit-il en lui mordillant la lèvre. « Dis-le ou je te promets que je ne me servirais que de ma langue toute la semaine. T'es prête à prendre le risque d'être frustrée toute la semaine ? On sait très bien que même si t'adores que je me serve de ma langue, tu préfères quand même que je te baise avec mon sexe. » La gardant dans ses bras, il la plaqua contre la vitre opaque de la douche et lui susurra à l'oreille : « Sauvagement ! »

Bella ferma les yeux quand elle sentit son sexe pulser à ses paroles. Son bas-ventre devenait douloureux. Paul savait très bien manier les mots pour lui faire tourner la tête, et ça marchait à chaque fois.

« D'accord d'accord, je vais le dire. » Elle s'avoua vaincue. Rapprochant sa bouche de son oreille, elle répéta sa phrase précédente : « Dis plutôt que tu as envie de baiser. »

Et là, elle lui mordit l'oreille, ce qui attisa la folie de l'homme et du loup. Paul la souleva, agrippant fermement ses fesses, et la fit descendre progressivement le long de son sexe turgescent. Bella le sentit écarteler sa féminité pour l'emplir comme il le faisait toujours. Enroulant un bras autour d'elle, il prit appuie de l'autre sur la vitre et remua ses hanches, d'abord amplement, puis alla de plus en plus vite. Bella s'accrochait à ses épaules, ne prenant pas la peine d'étouffer ses gémissements. Elle n'en avait pas envie. Sa mère savait déjà que Bella n'était plus vierge, et à moins qu'elle ait une oreille bionique et qu'elle pouvait entendre à travers les murs, les bruits de la douche recouvraient ceux de Bella. L'orgasme les frappa, et Paul se déversa en elle en laissant échapper un grognement sourd. Il la ramena sous le jet d'eau, et Bella se moqua qu'elle soit toujours froide. Le contraste avec la peau brûlante de son homme était parfait. Ils se lavèrent mutuellement, s'embrassant et riant. Ils étaient tout simplement heureux.

Bella sécha rapidement ses cheveux avant de les attacher avec une pince, et s'habilla d'un short de sport bleu, d'un bandeau noir en guise de soutien-gorge et d'un t-shirt lâche sur l'épaule droite.

« Hey, qu'est-ce que tu fais ? » Paul, qui portait un short et un débardeur, lui avait enlevé la pince. « Rends-la moi ! »

« T'as déjà dépassé ton cota de la semaine. » lui rappela-t-il. « A moins que tu ne veuilles que je t'attache. »

« Mais il fait chaud. » geignit-elle.

« Coupe-toi les cheveux, alors ! » la taquina-t-il. Il l'embrassa, dévorant sa bouche et jouant avec sa langue. « On avait un pacte, alors tu le respectes. »

« Ou sinon quoi ? » le provoqua-t-elle.

Mais quand elle le provoquait de cette façon, et avec cette voix suave et pleine de défi, Paul n'avait qu'une envie. Celle de s'enfouir en elle des heures durant. Et elle le savait.

« T'adore me pousser à bout, hein bébé ? » dit-il en lui léchant les lèvres.

« Oh que oui ! » répondit Bella. « Je ne suis pas aussi délurée que Kim, mais j'aime jouer avec toi. »

« T'entends quoi par « délurée » ? » demanda-t-il en l'allongeant sur le lit.

« Eh bien, elle m'a avouée qu'elle faisait certaines petites choses avec Jared que toi et moi n'avons pas fait. » dit-elle, haletante alors qu'il remonta son t-shirt pour dégager sa poitrine.

« Tu parles des petites gâteries qu'elle lui fait ? » Paul la sentit rougir alors qu'il était occupé à dégager ses seins du bandeau qui les masquait. « Ouais, je suis au courant. »

Il aspira la pointe de ses tétons, un à un, jusqu'à ce qu'ils soient rosis par le plaisir. Puis, il rebaissa le bandeau sur ses seins, et le t-shirt, et remonta jusqu'à sa bouche qu'il embrassa longuement. Ils se perdirent dans le baiser quand on frappa à la porte et que la voix de Renée les sépara :

« Les enfants, les pizzas sont arrivées. »

« On arrive, maman ! » lui répondit Bella.

Paul se leva, et une fois Bella sur ses jambes, il la fit basculer par-dessus son épaule, la faisant rire. Il ne la reposa par terre qu'arrivée sur la terrasse, où le dîner aurait lieu. Sans la moindre gêne parce que ses beaux-parents étaient là, il embrassa Bella avant de tirer une chaise pour qu'elle s'installe.

« Un gentleman ! » sourit Renée.

« Ouais, il est bourré de qualité ! » dit Bella.

« Bien, Bella a dit que tu mangeais beaucoup sans préciser exactement, alors j'ai commandé quatre maxi pizzas. » dit Renée. « Est-ce que ça suffira ? »

« Oui maman, ça suffira. » Bella sentit l'amusement de son homme à travers leur lien.

« Oui, merci ! » dit Paul. « Désolé, mais c'est vrai que j'ai un gros appétit. »

« Ne t'excuse pas. » Renée balaya ses paroles d'un revers de la main.

Paul fut mitraillé de questions, et il y répondit avec le sourire.

« Bella m'a dit pour tes parents. Je suis vraiment désolée. » dit Renée. « Est-ce que tu tiens le coup ? »

« Mieux depuis que Bella est dans ma vie. » répondit-il, en glissant sa main sous les cheveux de Bella pour lui caresser la nuque du pouce. « Elle est tout ce que j'ai, et je vais vous faire la même promesse que j'ai faite à Charlie, à savoir que jamais je ne lui ferais de mal. Je préférerais me couper un bras, à la place. »

« C'est ce que tout parent aimerait entendre de la part de leur gendre. » dit Phil. « Mais connaissant Bella, elle ne doit pas te faciliter la tâche. »

« Ça met du piment dans notre relation. » concéda Paul.

Il embrassa Bella sur le front, et elle se laissa aller contre lui.

« Je suis repue ! » souffla-t-elle.

« C'est vrai que je ne t'ai jamais vu manger autant. » lui dit sa mère.

« C'est de sa faute à lui. » dit Bella en désignant Paul. « Il faut tout le temps lui faire à manger. »

« Je suis en pleine croissance. » plaisanta Paul.

« Pfff ! » fit Bella.

Trop occupé à se chamailler avec tendresse, ils ne remarquèrent pas les sourires et les clins d'œil qu'échangeaient Renée et Phil. Au moment d'aller se coucher, alors que Paul portât Bella dans ses bras comme une mariée, Renée lui demanda :

« Shopping, demain. T'es partante ? »

« Ouais, mais l'après-midi. Il n'aime pas que je me lève avant lui. » dit Bella.

« Nous n'aurons qu'à y aller après le déjeuner. » proposa Renée. « J'en profiterais pour faire quelques courses demain matin. »

« D'accord, et prends de quoi faire des gâteaux, et du chocolat. » dit Bella alors que Paul les emmenait à l'étage.

« Je le mets sur ma liste. » dit Renée. « Bonne nuit les enfants ! »

« Bonne nuit maman ! »

Une fois dans la chambre, Paul poussa de nouveau le verrou.

« Salle de bain ! » ordonna Bella.

« T'es au courant que quand tu me donnes des ordres, je bande ? » répliqua Paul.

« Dis-moi quand tu ne bandes pas ? » railla-t-elle. « Allez, salle de bain. »

Elle y passa la première, se brossa les dents etc… et en attendant que Paul n'en sorte, elle mit son téléphone à charger près de la table de nuit. Elle envoya un rapide texto à Kim, Angela et Emily pour leur dire qu'elle était bien arrivée, et leur souhaita bonne nuit quand les mains de Paul se glissèrent sous son t-shirt.

« Dis-moi une chose, bébé. » susurra-t-il. « Comment se fait-il que tu te retiennes chaque fois que tu as envie de dire baiser et non faire l'amour, mais tu parviens à dire bander sans sourciller ? »

« Je… je ne sais pas. » souffla-t-elle.

« Est-ce que tu sais que je suis tout nu, à l'instant où nous parlons ? » lui demanda-t-il d'une voix rauque.

« Et t'as une érection. » dit Bella, qui pouvait la sentir contre ses fesses.

« Oui, et je n'ai qu'une envie c'est de m'enfouir en toi. » Il lui enleva le t-shirt, puis le short. Il gronda car elle n'avait pas mis de culotte sous le short. « Bella… »

Elle se tourna vers lui, et l'empêcha de se lever en caressant sa tête.

« Embrasse-moi! »

Paul posa aussitôt sa bouche sur sa féminité. Glissant sa langue dans sa fente humide. Il pouvait la savourer des heures entières. Elle avait un goût exquis, mais il s'écarta avant qu'elle ne jouisse. Embrassant chaque parcelle de peau qui tombait sur son chemin, il lui enleva le bandeau pour délivrer ses seins bien ronds qu'il prit entre ses mains. Il suça ses tétons bien dressés jusqu'à ce que le besoin de s'enfouir en elle fut trop forte. Il la souleva dans ses bras et les allongea sur le lit. Il entra en elle d'une longue poussée.

« Je t'aime, bébé ! »

« Je t'aime aussi ! »

Il lui fit l'amour longuement une bonne partie de la nuit, Bella prenant parfois le dessus. Changeant de position et faisant le moins de bruit possible. Ils s'écroulèrent au beau milieu de la nuit, le corps en sueur, le souffle court, mais comblés.

« J'adore jouir en toi, bébé. » chuchota-t-il.

Bella esquissa un sourire. Elle effleura la bouche de Paul. Une bouche qui lui avait mainte fois fait voir des merveilles. Elle voudrait pouvoir dire qu'elle lui avait rendu la pareille, mais même si elle était devenue moins gênée de parcourir son corps musclé de baisers et de caresses, elle n'avait jamais encore pris l'initiative du sexe oral. Elle n'était pas sûre d'être prête. Curieuse ? Oui, elle l'était, mais la peur de mal s'y prendre était là.

« A quoi tu penses, bébé ? » demanda-t-il en la voyant silencieuse.

« Je repensais, au fait que tu me donnes plus de plaisir avec ta bouche que je ne le fais pour toi. »

Elle se mordit la lèvre en le regardant. Paul la sentait nerveuse, et il comprit de quoi elle parlait.

« A ton rythme, bébé. » lui dit-il. « Je ne te cache pas que je rêve de sentir ta bouche se refermer sur mon sexe, mais jamais je ne te forcerais à faire une chose que tu ne veux pas. »

« J'en ai envie. » dit-elle à voix haute, et elle se rendit compte qu'elle était sincère. « Mais j'ai peur de ne pas savoir comment m'y prendre. »

Il glissa un bras sous elle et la ramena contre lui.

« Tu le sauras quand le moment sera venu. » la rassura-t-il. « Mais pour l'heure, chevauche-moi. »

« Encore ? » s'amusa-t-elle. « Dis-moi, les deux semaines intensives sont passées depuis longtemps. »

« Je n'y peux rien. J'ai tout le temps envie d'être en toi. »

Lundi 30 juin 2008 !

Centre commercial de Jacksonville !

« Je suis contente d'avoir passé cette journée avec toi, ma chérie. » lui dit Renée.

Bella portait une robe d'été mi-longue et dos-nu de couleur bleue marine, et une paire de ballerine blanche aux pieds. Elle avait profité d'être seule avec sa mère pour s'attacher les cheveux avec une pince.

« Oh, j'ai appris à aimer le shopping. » dit Bella. « Mon amie Kim me traîne dans les boutiques au moins deux fois par mois. »

« Je suis ravie que tu te sois faites des amies. » dit Renée. « J'avais peur que tu ne t'intègres pas, et j'avais espéré que tu viennes finir tes études ici, en Floride, mais je vois bien à quel point tu es amoureuse de Paul. Ça me fait un petit peu de peine parce que passer du temps avec toi me manque. »

« Oh maman ! » fit Bella en prenant ma main de sa mère à travers la table. Elles s'étaient arrêtées chez un glacier pour se reposer quelques minutes. « Ça me manque aussi, tu sais ? Mais avec Paul c'est, je ne sais comment te l'expliquer, mais c'est intense. Je sais que c'est lui l'homme de ma vie, et je ne peux pas m'imaginer m'éloigner de lui. »

« C'est pour ça que je n'insisterais pas pour que tu reviennes vivre auprès de moi. » lui assura Renée. « Tu sais, j'ai longuement parlé avec ton père, et il m'a parlé de Paul. Il m'a assuré qu'il prenait soin de toi, et qu'il t'aimait plus que je ne pourrais l'imaginer. Et je l'ai vu de mes propres yeux tout à l'heure. Lui aussi a du mal à s'éloigner de toi, je l'ai bien vu. Alors tout ce que je vais te dire ma fille, c'est de profiter de la vie auprès de l'homme que tu as choisi. Tout ce que je demande, c'est qu'il te rende heureuse. »

Bella retint ses larmes, mais changea de place pour pouvoir prendre sa mère dans ses bras. Remises de leurs émotions, elles quittèrent le glacier et Bella s'arrêta devant un salon de coiffure. Coupe-toi les cheveux, alors…

« Tu veux te faire couper les cheveux ? » lui demanda sa mère.

« Ouais, j'y pense puisque je ne peux pas m'attacher les cheveux sans que cet idiot n'en fasse tout un foin. » dit Bella. « Tu crois qu'on a le temps ? »

« On a toujours le temps pour rendre un homme fou. » sourit Renée.

Bella demanda une coupe très spéciale. Intérieurement, elle jubilait. Elle ignorait si Paul avait été sérieux la veille lorsqu'il lui avait fait cette suggestion, mais elle n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde. Et elle ne fut pas déçue du résultat !

A la villa, Paul ressentit très vite le manque de sa dulcinée, mais il fit taire son alter-ego, qui le pressait d'aller la retrouver.

« Tu peux utiliser la piscine quand tu veux. » lui avait dit Renée avant de partir.

Et il ne s'était pas gêné. Il avait fait plusieurs longueurs avant de s'étaler sur une chaise longue. Le soleil n'avait pas beaucoup d'effet sur lui. Il ne ressentait ni chaleur ni froid. Enfin, il les ressentait mais ça n'avait pas d'impact sur lui. Il prit son téléphone et passa un appel longue distance à son meilleur ami.

« Salut bouffon ! »

« Toujours en train de t'empiffrer, enfoiré ! »

Les deux amis éclatèrent de rire.

« Quoi de neuf à Seattle ? »

« Il pleut. Tu parles d'un été. Et toi ? »

« Oh, Bella est allé faire du shopping avec sa mère, et je me la coule douce près de la piscine. »

« Je te hais ! »

« Il n'y a pas de piscine privée dans l'immeuble des parents de Kim ? »

« Non, mais il y a un jacuzzi dans la salle de bain. »

« Qu'est-ce que tu me fais chier avec ta jalousie à la con ? Un jacuzzi, mec ! »

« Ouais t'as raison. D'ailleurs Kimmy me fait signe de la suivre. Ouh, j'adore quand elle me regarde comme ça. »

« Fais gaffe à ce que ses parents ne rentrent pas en avance. »

« Aucun risque. Ils viennent de partir à un gala de charité à Portland. Ils vont y rester jusqu'à demain. Kimmy et moi on a une longue nuit qui nous attend. Salut trouduc ! »

Paul éclata de rire quand son meilleur ami raccrocha. Même pas vingt-quatre heures qu'il était à Jacksonville, et son frangin de cœur lui manquait. Les autres membres de la meute lui manquaient aussi, mais une semaine allait vite passer. Il était impatient qu'Embry se transforme. Ça ferait un loup de plus dans le groupe. Ils avaient besoin de sang neuf. Autant qu'en loup qu'en imprégnée. Il ne se passait pas trop de temps avant qu'un loup ne trouve sa moitié. C'est comme ça. Le destin avait parfois de drôle de manière de guider les gens dans leur vie. Reposant le téléphone, Paul posa une paire de lunettes de soleil sur son nez, et ferma les yeux. Il n'avait pas peur d'attraper un coup de soleil. Son métabolisme surnaturel aurait tôt fait de l'estomper. Au pire des cas, Bella lui passerait de la crème sur tout le corps. Cette simple pensée le fit sourire. Il sombra petit à petit dans un sommeil réparateur, et en fut tiré par un corps qu'il avait très souvent savouré. Il sentit plus qu'il ne vit Bella s'asseoir sur lui. Il sentit ses mains se poser à plat sur son torse et le caresser.

« Ta mère… »

« Viens de repartir pour retrouver une de ses amies. » Elle lui mordilla l'oreille. « Elle ne rentrera pas avant le dîner. »

Il se laissa cajoler un moment, avant de prendre son visage en coupe pour pouvoir l'embrasser, mais quelque chose attira son attention. Pleinement réveillé, il remonta ses lunettes sur sa tête, et constata que Bella s'était faite couper les cheveux.

« T'as coupé tes cheveux. » dit-il.

« Ouais ! » dit Bella en s'écartant assez pour pouvoir le regarder. « Est-ce que ça te plaît ? »

Sans répondre, il attrapa son téléphone, se leva de sa chaise longue tout en gardant Bella dans ses bras. Si ça lui plaisait ? Il la cala de façon à ce que son érection naissante touche sa féminité.

« Ouh, effectivement je sens que ça va être ma fête ! » dit Bella, qui ravala un fou rire.

« Oh oui, je vais te faire ta fête. » Une fois dans la chambre, il poussa le verrou afin de ne pas être dérangée, et porta sur Bella un regard de prédateur. « Je te veux à quatre pattes, cette fois. »


La semaine prochaine sera consacré à Jared et Kim avant que la fiction ne prenne une longue pause, puisque la suite n'est pas encore écrite.

Bisous à vous, prenez soin de vous !

Aurélie !