Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !
Bonjour à vous,
Et voilà, je suis enfin de retour avec la suite de cette fiction. Alors, il y aura un chapitre posté chaque samedi, jusqu'au 7 août prochain. Pour le moment, je n'ai pu écrire que 7 chapitres de plus, donc après cela, il vous faudra patienter de nouveau.
Mais en attendant, il est temps d'accueillir Embry au sein de la meute !
Bonne lecture !
Vendredi 11 juillet 2008 !
La Push !
Le corps tout en sueur, le cœur battant à l'unisson tout comme le cri de délivrance qui leur échappa au moment de l'orgasme, Sam desserra doucement sa prise sur les hanches d'Emily, qui l'avait chevauché avec une ardeur presque féroce. Le souffle court, ils se sourirent tous deux, quand la sonnerie du téléphone de Sam leur arracha à tous les deux un grognement. Il aida Emily à descendre de lui, puis, se leva à son tour.
« Allô ? … Vous en êtes sûre ? … Très bien, dites-lui de rester calme et que je serai là dans cinq minutes avec Jared et Paul. »
Et il raccrocha. Il enfila un short et rejoignit Emily dans la cuisine. Elle avait toujours très faim après avoir fait l'amour. Tout en se calant derrière elle – elle avait revêtu une robe de chambre – et posant une main sur son ventre très rond, il composa un appel et porta son téléphone à l'oreille.
« Paul, je sais que t'es occupé avec Bella mais c'est le moment. Embry va se transformer… Ok, on se retrouve là-bas. »
Il raccrocha et appela Jared pour la même discussion courte. Une fois la conversation terminée, il posa son téléphone sur le plan de travail et embrassa Emily dans le cou.
« Ça ne devrait pas être long. » lui dit-il.
« File ! » fut la réponse d'Emily, non sans sourire.
…
Paul ne connaissait pas de meilleure saveur que celle de Bella. Que ce soit celle de sa bouche, ou bien de son intimité, à laquelle il s'abreuvait à l'instant même. Il avait tiré Bella jusqu'au bord du lit, s'était agenouillé et avait passé ses jambes par-dessus ses épaules avant de plonger sur son sexe humide et laper son miel onctueux. Il aimait par-dessus tout entendre ses halètements quand elle tentait de se retenir de crier. Ou bien ses couinements quand il faisait tourner sa langue autour de son clitoris. Il la fit jouir en aspirant son bouton gonflé entre ses lèvres en une dernière succion. Satisfait de l'avoir toute chamboulé, il déposa des baisers brûlants sur son corps tout en remontant vers sa bouche. Il s'apprêtait à l'embrasser et à la pénétrer quand la sonnerie stridente de son téléphone résonna dans toute la chambre.
« Merde ! » grinça Paul en prenant l'appareil. Il vit que c'était Sam, il décrocha. « J'espère que c'est important… Quoi ? … C'est bon, j'arrive ! »
Il raccrocha, poussa un juron et regarda Bella.
« Il y a un problème ? » demanda-t-elle. « A part le fait que tu n'aies plus d'érection. C'était rapide, dis donc. On se fait vieux ? »
« Très drôle, bébé ! » railla-t-il, alors qu'elle se retenait de rire.
Il lui vola un baiser rapide, quitta le lit et enfila un short.
« Embry va se transformer cette nuit. » dit-il en se tournant vers elle. « Je n'en aurais pas pour longtemps. Une heure ou deux, grand max. »
« Alors on reprendra… » Elle se leva du lit à son tour, et se mit sur la pointe des pieds pour embrasser Paul. « … quand tu seras revenu. Si jamais je me suis endormi, sens toi libre de me réveiller comme tu en as envie. »
« T'es devenu plus coquine depuis que t'as cette nouvelle coupe sauvage. » dit-il, un sourire en coin. « A tout à l'heure ! »
Il lui mordilla la lèvre et s'en alla. Bella passa un t-shirt à Paul, et alla dans la cuisine.
…
« Arrête ou je te mets la fessée ! » la prévint-il.
« Au point où on en est ! » pouffa-t-elle.
A quatre pattes sur le lit, Jared la prenait trop lentement au goût de Kim, alors elle avait commencé à se caresser tout en allant à la rencontre des lents coups de butoirs de son loup.
« Putain, Kim ! » grogna Jared.
« Si je voulais que ça soit doux et ennuyeux je ferai l'étoile de mer alors bouge ce beau petit cul qui est le tien et fais-moi jouir. » lui ordonna-t-elle.
Ces mots eurent l'effet escompté et Jared la prit avec plus de force. Rapides. Féroces. Déclenchant des ondes de plaisir intenses chez la jeune fille qui ne tarda pas à jouir. S'affalant sur le ventre, elle rit.
« Et tu trouves ça drôle, hein ? » marmonna Jared, qui ne put résister et lui mit une fessée.
« Ça t'apprendra à me faire languir, tu sais que je te déteste ça quand on a déjà passé l'étape des préliminaires. » répliqua-t-elle, alors qu'il s'allongea sur elle, sans l'écraser. « Quelle idée de vouloir y aller lentement dans cette position. »
« Tais-toi, ou je te remets une autre fessée. »
Avant qu'elle n'ait pu répliquer, le portable de Jared sonna.
« Quoi ? » grogna-t-il en décrochant. Il devint plus sérieux en une seconde. « Elle en est sûre ? … Ouais, d'accord. J'arrive. »
Il raccrocha, et se retira aussitôt de Kim pour remettre son jean.
« Je peux savoir où tu vas ? » demanda Kim, en se redressant sur les coudes.
« Embry se transforme. » Il se pencha et lui vola un baiser. « Je reviens vite. Je t'aime. »
…
Ces derniers jours, il avait eu conscience des changements de son corps. Il avait pris du muscle – pas autant que Sam, Jared ou Paul, mais c'était bien là – un ou deux centimètres de plus, et il ne ressentait plus le froid. Il crevait de chaud, à tel point qu'il dormait toutes les nuits depuis une semaine en caleçon, et avec un simple drap qui finissait par terre au beau milieu de la nuit. C'était insoutenable. Quand il était sorti de sa chambre vers vingt-deux heures, il ne s'attendait pas à voir sa mère paniquer, ce qui le fit paniquer. Assis sur une chaise de la cuisine, alors que son père l'aidait à prendre de petites inspirations, Embry entendit d'une oreille distraite sa mère appeler Sam.
« Ils seront bientôt là, mon chéri. » dit-elle en s'agenouillant à la hauteur de son fils. « Tu dois rester calme, d'accord ? »
« Je le suis ! » assura-t-il.
Et il l'était depuis quelques minutes. Il allait enfin se transformer et rejoindre la meute. Il était au courant de ce que le destin lui réservait depuis qu'il était gosse, et avec Jacob et Quil, ses deux meilleurs amis, ils attendaient ce moment avec impatience. Il avait hâte de pouvoir les appeler pour leur annoncer la bonne nouvelle. La porte s'ouvrit sur Sam, Paul et Jared. L'Alpha prit la place de sa mère devant lui, et le regarda avec inquiétude.
« Comment tu te sens, Embry ? »
« Bien ! » répondit-il. « J'ai juste super chaud. »
« Ça va passer une fois que tu auras achevé la transformation. » Sam fit un signe de tête à Paul. « Emmène-le dans la forêt. Jared, va lui prendre des vêtements et rejoins-nous. »
Paul aida Embry à se lever et, le tenant fermement par les épaules, il sorti de la maison direction les bois. Jared disparut dans le couloir et vingt secondes plus tard à peine, il suivi les traces des deux jeunes hommes avec un short à la main.
« Je vais garder Embry à la maison cette nuit. » dit Sam aux parents du futur loup. « Je vous téléphonerais d'ici une heure. Tout va bien se passer. »
« Merci, Sam ! » dit la mère d'Embry en le prenant dans ses bras.
Il rejoignit les garçons, qui avaient emmené Embry dans un endroit bien reculé de la forêt.
« Les douleurs musculaires sont de plus en plus fortes. » lui apprit Paul. « On n'est plus très loin. »
« Embry, tu dois te mettre en colère. » lui dit Sam, tout en gardant ses distances.
Jared et Paul y compris.
« En colère ? » répéta Embry, qui se plia en deux et tomba à genou après une douleur fulgurante dans les côtes.
« Oui, c'est le seul moyen d'accélérer le processus. » dit Sam. « Allez, pense à quelque chose qui t'énerve, qui te mette en colère. »
Plus facile à dire qu'à faire, mais il essaya tout de même. Ce n'était pas évident de se mettre en colère pour lui qui était quelqu'un de calme et de positif. Rien ne l'atteignait, pas même quand certains gros durs du lycée avaient une fois essayé de l'intimité quand il y a fait son entrée. Jacob, Quil et lui avaient été nouveau et forcément la cible des sportifs, mais le trio s'était contenté de les regarder avec indifférence, ce qui avait désarçonné les harceleurs. Mais en y repensant bien, d'autres n'avaient pas eu la même chance que lui. Il avait plusieurs fois mis fin à des boutades qui étaient allé trop loin, mais sans réel changement, et ça le mettait en colère. Tout comme l'inaction du proviseur qui ne prenait pas réellement les choses en main. Il repensa même à l'épisode de Chelsea, qui avait été jusqu'à agresser Kim dans les couloirs parce qu'elle lui tenait tête. Il avait fallu que le Conseil s'en mêle pour que Chelsea soit exclue du lycée. Les choses c'étaient calmés depuis, mais il y avait toujours des incidents par-ci par-là. Embry ferma les yeux et se laissa submerger par tout ça. Dans un cri libérateur, il explosa. Il s'ébroua, et quand il ouvrit les yeux, il vit trois loups face à lui. L'un noir, l'autre de couleur marron, et l'autre gris. Baissant la tête, il vit que des pattes avaient remplacé ses mains.
« Calme-toi, Embry ! » fit la voix de Sam dans sa tête.
« Je suis calme. » répondit Embry. « Merde, ça fait un mal de chien. Faudra que je prévienne Jake et Quil. »
Il releva la tête aussitôt.
« Je peux continuer à voir mes potes, j'espère ? »
« Oui, mais toujours avec l'un de nous dans un premier temps. » lui dit Sam. « Tu dois apprendre à te contrôler pour éviter de les blesser. »
Embry y réfléchit quelques secondes avant d'admettre que c'était acceptable. Jacob et Quil sont destinés à se transformer dans les semaines, mois à venir, mais d'ici là il devait faire attention. Il ne voulait pas faire de mal à ceux qu'il considérait comme ses frères.
« Comment je fais pour redevenir humain ? »
« Fais le vide dans ta tête. » lui conseilla Paul. « Détends-toi, et pense à toi dans ta forme humaine. »
Il vit Jared et Paul reprendre leur forme humaine en moins de cinq secondes. Il les envia pour être aussi rapide.
« Tu y arriveras aussi. » le rassura Sam. « Allez, retransforme-toi ! »
Embry fit donc le vide en lui. C'était étrange tout de même de se retrouver avec quatre pattes, une queue et de la fourrure. Il se demandait bien de quelle couleur était son pelage. Il s'égarait, mais il ne pouvait pas s'empêcher de laisser son esprit vagabonder.
« Allez Embry, on n'a pas toute la nuit. » lui dit Jared.
« Ouais, je n'ai pas encore tiré mon coup ce soir. » dit Paul. « Et tel que je connais ma Bella, elle doit être en train de faire un brownie en m'attendant alors, si tu veux bien te dépêcher de redevenir toi-même que je puisse rentrer pour l'émietter et le déguster sur son corps de déesse. »
Embry leva le museau vers les deux jeunes hommes, et s'entendit grogner, ce qui les fit éclater de rire. Ça lui prit cinq bonnes minutes avant de se retrouver agenouillé sur le sol froid et terreux. Nu comme un ver. Il se releva précautionneusement, et chancela légèrement mais Sam le stabilisa en lui agrippant le bras.
« Doucement, pas la peine de te précipiter. »
« Ils sont toujours aussi cons ? » demanda Embry.
« Tu n'as encore rien vu. » s'amusa Sam.
« Détends-toi, mon pote. » dit Jared, en lui tendant un short.
Embry l'enfila.
« Bienvenue dans la meute, mon vieux. » lui dit Paul. « Tu dois avoir les crocs, non ? »
« Euh… »
Son estomac gargouilla très fort, étayant les dires de Paul.
Arrivé chez Emily, une délicieuse odeur de bolognaise empli l'air. Embry n'en saliva que plus. La future maman déposa une assiette bien remplie de pâtes à sauce sur la table, et fit signe au nouveau de la meute de s'assoir.
« Tu te souviens d'Emily, j'espère ? » dit Sam.
« Oui. » acquiesça Embry, avant de la saluer. « C'est cool de te revoir. »
« Mange, et ensuite je te couperais les cheveux. » lui dit Emily, dont le sourire fit ressortir ses cicatrices sur le visage.
« Me couper les cheveux ? » répéta-t-il, incrédule. « Mais pas question qu'on touche à mes cheveux. »
« Tu n'as pas vraiment le choix. » dit Paul, en croisant les bras.
« On est passé par-là. » dit Jared. « Jacob n'y coupera pas non plus, quand son tour viendra. »
« Ne m'oblige pas à te donner un ordre. » le prévint Sam, qui s'approcha de sa femme.
Il lui embrassa chacune des cicatrices avant de s'arrêter sur sa bouche délicieuse qui avait un goût savoureux de confiture d'abricot.
« Miam ! » susurra-t-il, la faisant glousser.
Quand elle s'écarta de son étreinte :
« Les garçons, vous avez faim ? »
« Non merci, j'ai mon dessert ambulant qui m'attend à la maison. » dit Paul.
« Je n'y crois pas, tu viens de traiter Bella de dessert ambulant. » se désola Jared.
« Je me sers tellement bien de ma langue sur elle qu'elle ne m'en voudra même pas. » révéla Paul.
« C'est bon, dégagez avant que je vous tue moi-même. » claqua Sam. Non sans esquisser un sourire.
Il ne fallait pas le leur dit deux fois. Jared et Paul filèrent en courant, leur éclat de rire transperçant la nuit.
« Il ne faut pas leur en vouloir. » dit Emily, qui s'installa autour de la table, une main sur son ventre. « Ils sont simplement amoureux. Tu connaitras ça aussi, très bientôt. »
Embry mangea avec une délectation nouvelle. Il n'avait surtout jamais mangé autant, et sans se sentir ballonné ou l'estomac trop plein une fois l'assiette vide. Il vida son verre d'eau d'une traite, puis se laissa aller contre sa chaise.
« Merci, c'était super bon. » dit-il. « Je ne pensais pas que j'aurais aussi faim alors que je suis sorti de table n'y a même pas deux heures. »
« Tu t'y feras. » lui assura Sam, qui avait pris place à côté d'Emily. « Bien, il va falloir que tu fasses très attention les premiers jours. Tu seras à cran pour pas grand-chose, alors il serait préférable que tu évites de passer du temps avec quelqu'un en dehors de la meute. Si tu veux voir Jacob et Quil, je viendrais avec toi. Je vais t'entraîner, tu dois pouvoir maîtriser ton côté loup sous tes deux formes. »
Sam continua de lui parler des responsabilités qui l'attendait désormais. Embry écoutait attentivement, tout en restant droit comme un piquet lorsqu'Emily s'approcha de lui avec des ciseaux et tout un nécessaire de coiffure. Il n'était pas en colère d'être délesté de ses cheveux, mais il n'était pas ravi non plus. D'une chevelure arrivant aux épaules, il se retrouva avec une coupe plus courte.
…
Paul rentra chez lui pour trouver Bella endormi… sur le canapé. Elle ne portait rien d'autre qu'un de ses longs t-shirts qui la recouvrait à mi-cuisses. Il pouvait sentir des effluves de chocolat et de sucre glace flotter dans l'air, mais il les oublia pour se concentrer uniquement sur son imprégné. Sens toi libre de me réveiller comme tu en as envie. Oh oui, il allait la réveiller. Il s'asseya sur l'espace libre du canapé, et effleura du bout des doigts les jambes de sa douce.
Ce fut comme la caresse d'une plume, mais Bella, qui émergea peu à peu de son demi-sommeil, reconnu sans mal cette caresse. Ce toucher familier qui éveillait son corps, faisait palpiter tout son être.
« Salut ! » souffla-t-elle en ouvrant les yeux.
« Salut, bébé ! » Sa voix chaude et rauque la fit frissonner. « Qu'est-ce que j'aime te voir porter mes fringues. »
Il empoigna sa fesse et ne put s'empêcher de la claquer. Bella gémit, excitant Paul et son alter-ego.
« Viens un peu par ici ! » gronda-t-il.
Parfaitement réveillée, Bella se redressa mais ne rejoignit pas son homme. Elle se leva et fit le tour du canapé en courant jusqu'à la cuisine. Elle y avait à peine mis un pied que les bras de Paul l'encerclèrent, la faisant rire.
« Où est-ce que tu crois aller, comme ça ? » Il lui mordilla l'oreille. « Tu mérites une bonne fessée. »
« Paul… hum. » gémit-elle quand il lui claqua une fesse. « Laisse-moi prendre le gâteau et ensuite… »
« Non ! » Il tourna Bella dans ses bras, la souleva et la posa sur la table. Il lui retira le t-shirt, dévoilant sa nudité. « Allonge-toi ! »
Elle s'exécuta. Paul alla prendre l'assiette dans laquelle reposait le brownie recouvert de sucre glace, puis revint vers sa compagne. Il coupa un morceau du gâteau et le déposa sur le nombril de Bella avant d'émietter quelques particules du gâteau sur son corps. Ayant du sucre glace sur les doigts, il les porta à la bouche de Bella, qui les suça un à un.
« Putain ! » jura Paul entre ses dents.
Elle avait bien changé, sa petite Bella. Depuis qu'ils couchaient ensemble, il ne l'avait jamais vu aussi demandeuse, aussi à l'aise avec sa sexualité. Elle le surprenait de jour en jour, et depuis qu'elle avait cette coupe carrée sauvage, c'était plus évident. Il retira ses doigts de sa bouche, posa l'assiette sur une chaise et se pencha pour lui donner un langoureux baiser. Il l'empêcha de le toucher et plaça ses mains par-dessus sa tête.
« Ne bouge pas ! » ordonna-t-il d'une voix rauque et basse. « Je vais te faire perdre la tête. »
« C'est fait depuis le premier jour où je t'ai vu. » répliqua-t-elle, souriante.
Il le savait parfaitement. Il posa sa bouche dans le creux de son cou, mordillant l'endroit où la marque s'était trouvé des semaines plus tôt, aujourd'hui effacé depuis l'accomplissement du rituel des âmes. Il prit son temps, léchant chaque miette de gâteau sur son passage. Il prit un soin particulier à faire rosir ses tétons l'un après l'autre, léchant, mordillant, suçotant. Arrivé à son nombril, il goba le morceau de gâteau. Paul pouvait sentir le désir qui émanait un peu plus bas, mais décida de ne pas s'y attarder et, baissant son short, il posséda Bella d'une longue pénétration. Enroulant ses jambes autour de sa taille, il la prit sur la table, allant plus vite et plus fort quand Bella le lui demanda. Sans s'arrêter, il engloba ses seins dans ses mains, titillant ses tétons du pouce. Se sentant proche de l'orgasme, Paul glissa un pouce entre les plis soyeux de sa douce et lui massa frénétiquement son bouton de plaisir tout en poursuivant ses coups de butoirs. Elle jouit dans un grand cri, et Paul se déversa en elle la seconde suivante.
« Aide-moi à me relever. » lui dit Bella, d'une voix haletante.
Quand elle fut assise, bras et jambes enroulés autour de son homme, elle l'embrassa tendrement.
« Il était bon, le gâteau ? »
« Je n'en ai pas eu assez. » dit Paul. « Douche ? »
Elle acquiesça. Dix minutes plus tard – après que Paul l'ait fait à nouveau jouir sous la douche avec sa langue – ils étaient assis dans le lit, très peu vêtu, et dégustaient le brownie. Du moins, Bella en mangea une part ou deux. Paul le dévora entièrement.
« Comment ça s'est passé, avec Embry ? » demanda-t-elle, une bouteille d'eau à la main.
« Bien ! » dit Paul. « Il va rester chez Sam et Emily cette nuit, et demain l'entraînement commencera. »
« Si j'ai bien compris, pour l'imprégnation, il ne devrait pas tarder à sentir le lien vers elle, c'est ça ? »
« C'est plus compliqué. » Paul posa l'assiette vide par terre et attira Bella sur ses genoux. « Pour sentir le lien vers son imprégnée, un loup doit toujours attendre que celui qui s'est transformé avant ait marqué sa compagne. C'est ce qui s'est passé pour Jared. Quelques heures après que je t'ai marqué, il a senti le lien se mettre en place, qu'il a suivi et ça l'a conduit jusqu'à Kim. »
Oui, Bella s'en souvenait.
« Même si Jared et Kim ont complété le rituel depuis un moment, Embry doit apprendre à être en parfaite harmonie avec son loup avant que le lien ne se mette en place. » expliqua Paul.
« Et, ça peut prendre combien de temps ? » demanda Bella.
« Tout dépendra de lui. » dit-il, en haussant les épaules. « Mais je dirais, pas plus d'une semaine ou deux. On sait qu'on doit devenir des loups depuis qu'on est gosse. On est préparé à ça. Si Embry suit correctement les instructions de Sam, alors ça ne sera pas très long pour qu'il sente le lien vers celle qui l'attend. »
« Elle est proche, tu crois ? » voulut-elle savoir.
« C'est plausible. » dit Paul. « Sam s'est transformé quelques semaines à peine avant l'arrivée d'Emily à la réserve. Pareil pour moi en ce qui te concerne. Embry la trouvera, j'en suis persuadé. Embrasse-moi ! »
Et voilà pour ce retour. J'espère que ça vous a plu.
Je tiens à vous remercier, d'abord, d'avoir été aussi patient. Je sais que les plus fidèles ne m'en veulent pas de les avoir fait attendre, mais comme dit plus haut, cela risque de se reproduire.
Et ensuite, sachez que je vais bientôt commencer la traduction de cette fiction. Si vous vous êtes abonnés à moi pour recevoir une alerte chaque fois que je poste quelque chose, vous saurez qu'il s'agira d'une traduction lorsque vous verrez « English Version » à côté du titre ou en début de synopsis.
Voilà !
Je vous retrouve la semaine prochaine !
Bises, Aurélie !
