Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !
Coucou,
Merci pour vos commentaires sur le chapitre précédent, je suis contente de vous savoir toujours au rendez-vous.
Bonne lecture pour cette suite *-*
Samedi 19 juillet 2008 !
La Push !
En une semaine, Embry avait fait d'énormes progrès, mais le lien n'était pas encore en place. Ça ne saurait tarder, lui avait assuré Sam. Il savait que plusieurs facteurs entraient en jeu, et l'un d'entre eux était que son imprégné, son âme-sœur, n'était pas arrivé dans la région. C'était comme ça pour Sam et pour Paul. Le lien s'était mis en place après l'arrivé d'Emily à la réserve, et celle de Bella à Forks. Embry serait patient. Il avait appris à faire confiance au destin. Depuis enfant, il savait qu'il était porteur du gène des loups-garous de sa tribu, et que le jour viendrait à l'adolescence où il deviendrait cet animal protecteur. Il était un loup depuis une semaine seulement, et il ne reviendrait en arrière pour rien au monde. Changer de forme était grisant. Il n'était plus hésitant sur ses pattes, et courir sous cette autre forme était une sensation fantastique. Il avait une hâte, cependant – en dehors de rencontrer son âme-sœur – c'était que ses deux meilleurs amis, ceux qu'il considérait comme de vrais frères, ne se joignent à la meute.
Flashback !
Il fallut attendre deux jours pour qu'Embry puisse voir Jacob et Quil, qui avait été invité chez Sam et Emily. Adieu les cheveux longs et le corps légèrement chétif. Ne portant qu'un short, ses amis purent voir les changements de son corps. Il n'était pas devenu aussi baraqué que Sam ou Paul, mais il ne s'en plaignait pas.
« Putain Embry, mais où sont passé tes cheveux ? » le charria Jacob.
« Rigole Jake, ton tour viendra. » le prévint Paul, une moue rieuse aux lèvres.
« Comment fait Bella pour te supporter, déjà ? » gronda Jacob, avant de se tourner vers Sam : « Pas qu… »
« Oh si ! » le coupa l'Alpha. « Je te conseille de te faire à l'idée dès maintenant. »
« Pense à Leah ! » dit Jared. « Je suis sûr qu'elle t'adorerait encore plus avec les cheveux courts. »
« Leah ? » souleva Sam, arqua un sourcil.
« Ouais ! » sourit Paul. « Notre cher Jake ici présent est dingue de ta cousine, Em's. »
« N'importe quoi ! » mentit Jacob.
« Oh allez, on voit tous la façon dont tu la regardes. » dit Jared.
« Ouais, c'est le même sourire débile qu'avait Jared chaque fois qu'il regardait Kim avant de s'en imprégner. » ajouta Paul.
« On vous a déjà dit que vous êtes cons, tous les deux ? »
Fin du flashback !
Ces deux crétins avaient éclaté de rire jusqu'à l'arrivée des filles. Là, plus rien d'autre n'existait pour Jared et Paul. Il avait bien vu, depuis qu'il avait intégré la meute, la façon dont ils regardaient leur imprégnée. Avec amour et adoration. Malgré sa patience, Embry ne pouvait s'empêcher de rêver à vivre la même chose. Sous la douche depuis cinq minutes à peine, après avoir passé des heures à courir sous sa forme de loup à poursuivre son entraînement, Embry fut traversé par une étrange sensation. Ouvrant les yeux, alors que l'eau coulait sur lui, il sentit son cœur se resserrer, et sa respiration s'accélérer. Il eut soudain très chaud. Bien trop chaud pour que ça soit normal. Mais ça ne dura pas plus de quelques secondes. Son état redevint normal. Sa respiration se calma, son cœur reprit un rythme approprié. Il se souvint alors que Jared lui avait parlé de ce qu'il avait ressenti la nuit où il s'était imprégné de Kim. Le jeune homme s'était réveillé en sursaut avant de ressentir tout ce qu'Embry venait de ressentir à son tour. Il termina de se laver, et sorti de la douche en serviette. Il n'eut pas même pas besoin de passer des minutes à se sécher. La température de son corps faisait qu'il était déjà sec lorsqu'il alla dans sa chambre. Il passa un short, un t-shirt et ses baskets. Il savait que, ce qui l'avait frappé sous la douche, était le lien qui s'était mis en place. S'il sortait de chez lui, il serait parfaitement capable de le suivre jusqu'à son imprégné. Il hésitait à le faire. Peut-être qu'il devait attendre. Il avait beau se contrôler, il n'était pas certain d'être cent pour cent prêt à se retrouver près d'elle. Il décida finalement d'enlever ses baskets et de s'allonger dans son lit. Il ne tarda pas à s'endormir.
Forks !
Elle regardait le paysage défiler à travers la vitre. Elle était assise sur le siège passager. La fatigue l'enveloppait, mais pas autant que le ras-le-bol de toute cette pluie qui tambourinait les vitres et le toit de la voiture. Elle avait beau y être habitué, elle n'en demeurait pas moins agacée. Surtout en ce moment. Elle dormait très peu, se réveillant au beau milieu de la nuit après des rêves très étranges. Heureusement que c'était les vacances. Elle n'aurait pas pu assurer le rythme scolaire avec si peu d'heures de sommeil. Elle comprenait ce qu'avait traversé Bella… Un grognement sourd, animal, la figea sur son siège.
« Papa, tu as entendu ? » demanda-t-elle. Pas de réponse. « Papa ? »
Elle se rendit compte que la voiture ne roulait plus. Là, elle tourna la tête vers la gauche et elle se retrouva nez à museau avec un loup, qui lui montrait les crocs.
« Angela, réveille-toi ! »
Dans un sursaut, Angela ouvrit les yeux. La bouche pâteuse, le cœur battant la chamade, elle regarda autour d'elle. Elle se trouvait dans la voiture de son père, qui l'avait ramené à Forks avant de devoir repartir pour Portland.
« Ça va, ma chérie ? » lui demanda-t-il.
« Oui, oui ça va. » répondit-elle après avoir retrouvé un semblant de sang-froid.
Elle sortit de la voiture, et remarqua avec joie qu'il ne pleuvait pas. Contrairement à son rêve.
« Tu es certaine que tu as envie de rester toute seule ? » lui demanda son père, qui récupéra ses valises dans le coffre. « On ne sera pas rentré avant au moins un mois, le temps que ta grand-mère se remette. »
« Oui, je suis sûre. » répondit Angela. « Et je ne serai pas toute seule. Je vais passer du temps avec Bella, et si jamais j'ai un problème, je n'hésiterais pas à aller parler au shérif. »
« Je te fais confiance, mais tu connais ta mère. Elle va vouloir t'appeler dix fois par jour. » la prévint son père, une fois à l'intérieur de la maison.
Angela ne le savait que trop bien. Sa mère était assez possessive, un peu voire beaucoup intrusive et bien trop curieuse. Elle ne comprenait pas pourquoi sa fille unique rejetait les garçons qui voulaient attirer son attention.
« Bien, je t'ai laissé de l'argent sur le comptoir de la cuisine pour faire des courses, et pour ta voiture si tu as besoin de faire le plein. »
« Merci, papa ! »
Il la serra dans ses bras, puis, quelques minutes plus tard, il était parti au volant de sa voiture, retournant à Portland. Sachant que les placards et le frigo étaient vides, Angela alla prendre l'enveloppe dans la cuisine, et en tira cent dollar avant d'aller ranger l'enveloppe dans le tiroir de la table de nuit de sa chambre. Elle prit les clés de sa voiture et, après avoir fermé la maison à double-tour, elle monta dans son véhicule et alla au supermarché. Elle déambulait entre les rayons, remplissant son charriot de plats tout prêt, de fruits, de gâteaux, de yaourts, et même de deux pots de glace, un à la framboise et un à la pistache. Elle n'était pas une grande cuisinière comme Bella. Elle se débrouillait, mais elle allait rester seule pendant un mois entier, et cuisiner pour elle toute seule ne la motivait pas du tout. Elle paya ses courses, et rentra chez elle. Elle ressentait une étrange pression autour de son cœur. En fait, ça envahissait tout son être. Quelque chose clochait avec elle, mais elle ne saurait pas dire quoi. D'abord ces rêves étranges qu'elle avait commencé à faire la nuit dernière, puis dans la voiture de son père. Elle ne se souvenait pas du premier rêve, il était bien trop flou. Par contre, le dernier en date elle s'en souvenait très bien. Et elle se rappelait très bien de ce loup qui lui grognait au visage. Elle devenait folle, c'était la seule explication. Après avoir rangé les courses, elle alla prendre une douche, puis se mit en pyjama. Elle passa ensuite dix minutes au moins au téléphone avec sa mère, qui lui répétait de faire attention à elle, de l'appeler si jamais elle avait un problème, etc etc… Angela en vint à feindre d'être fatiguée pour pouvoir avoir la paix. Elle dîna d'une salade toute prête devant un bon film, quand son portable sonna une nouvelle fois. Elle jura à voix haute et décrocha.
« Quoi ? » s'écria-t-elle, s'attendant à ce que ce soit à nouveau sa mère.
« Oh la, quelle mouche t'a piqué ? »
« Bella ? Je suis désolée, je croyais que c'était encore ma mère qui m'appelait. »
Elle s'en voulut aussitôt d'avoir répondu aussi sèchement.
« Pourquoi ta mère t'appellerait ? Tu n'es pas à Portland ? »
« Je suis rentrée dans la journée. Mon père m'a ramené avant de repartir. Ils vont rester plus longtemps chez ma grand-mère, elle s'est cassé le pied. »
« Ouh, je suis désolée. Attends, ça veut dire que tu vas rester seule pendant combien de temps ? »
« Un mois, environs. Mais ma mère va me pourrir de coup de fil, je déprime rien que d'y penser. Et toi, quoi de neuf ? C'est toujours aussi chaud avec ton homme ? »
« Toujours. Et toi, toujours aucun garçon en vue ? »
« Non, mais je fais des rêves bizarres depuis deux jours. Je crois que je deviens folle. »
« Oh, tu veux m'en parler ? »
« Je ne veux pas t'embêter avec mes problèmes de sommeil. »
« Mais non tu ne m'embêtes pas. Raconte-moi ! »
« Je ne sais pas comment l'expliquer, mais je me suis endormie dans la voiture de mon père et, je me suis retrouvé face à un loup. »
« Un loup ? »
« Oui, un loup. Je dois devenir cinglée. »
Angela en était convaincue, en tout cas.
« Oh, après tout ce n'est qu'un rêve. Que me vaux ton appel, au fait ? Pas que je ne suis pas contente que tu aies appelé. »
« On va faire du shopping lundi, avec Kim. T'es partante ? Je ne savais pas si tu serais rentré et ça tombe bien. »
« Ouais, ce serait génial. »
Elles planifièrent leur virée shopping, avant de raccrocher. Fatiguée, Angela éteignit la télé, alla jeter sa barquette vide puis, éteignit les lumières et alla se coucher.
La Push !
Bella posa son téléphone sur la table de la cuisine, les sourcils froncés. Hum, c'était intéressant. Angela avait rêvé d'un loup. Se pourrait-il que Kim ait raison ? En réunissant les faits, et ce qu'elle savait de ses amies imprégnées, tout concordait.
« Bella, est-ce que ça va ? » lui demanda Paul, qui revenait de la salle de bain.
Il était allé prendre une douche après être revenu d'une longue course dans les bois avec ses frères loups.
« Ouais. Je viens d'avoir Angela au téléphone. » dit Bella. « On a discuté et, elle dort mal. Elle a rêvé d'un loup. »
« D'un loup ? » répéta Paul.
« Bon sang, Kim avait raison. » dit-elle en se prenant le visage entre les mains avant de sourire.
« Ok, tu veux être plus précise ? »
« Quand Kim et Angela se sont rencontré la première fois, Angela nous a avoué n'avoir jamais été intéressé par aucun garçon. Et plus tard, Kim a émis la théorie qu'Angie pourrait être une imprégnée. » expliqua Bella. « Et voilà que ma meilleure amie se met à rêver d'un loup. »
« C'est un peu tiré par les cheveux. » dit Paul, en se grattant la nuque.
« Je sais bien, mais les faits parlent d'eux-mêmes. » dit Bella. « Embry s'est transformé il y a une semaine, et Angela vient juste de rentrer de Portland, et elle fait les mêmes rêves que j'ai fait avant de te rencontrer. »
« D'accord, tu as raison. » abdiqua Paul. « C'est mince mais, partons du principe que Kim et toi avez raison, on ne doit pas s'en mêler. Si Angela est destinée à Embry, alors on doit laisser faire le cours des choses. »
« Tu… tu veux dire que je ne dois rien dire à Angela ? Même pas tenter de… »
« Non ! » la coupa-t-il. « On ne doit jamais interférer, Bella. Si ton amie est une imprégnée, alors le lien va se mettre en place très vite, et Embry va se sentir attirer vers elle. Il va l'imprégner, et le rituel commencera. Tu pourras parler avec elle une fois qu'Embry lui aura parlé des légendes, et pas avant. »
Il se rapprocha d'elle et l'entoura de ses bras.
« C'est ta meilleure amie et je conçois que tu aies envie de l'aider à accepter ce qui risque, potentiellement, de lui arriver, mais on ne doit jamais intervenir. Jamais. » insista-t-il. « Si elle désire te parler, contente-toi de l'écouter et de la réconforter, mais c'est tout. »
« J'ai peur… qu'elle ne le prenne pas bien. » avoua Bella.
« Il n'y a pas de raison. » Il l'embrassa sur le nez. « Tu as très bien réagi quand je t'ai parlé des loups-garous et quand je me suis transformé devant toi, et tu ne connaissais absolument rien des légendes. »
C'était bien vrai. Bella soupira et se laissa aller contre son homme.
« Tout va bien aller, bébé. » lui promit-il.
…
Kim fut déçue d'apprendre que ses parents n'avaient pas pu se libérer pour fêter son anniversaire. Le planning de sa mère était très chargée, et le médecin qui devait la remplacer le jour de son anniversaire et le lendemain avait eu un problème de famille de dernière minute. Quant à son père, il avait attrapé un mauvais virus qui circulait à Seattle. En plein mois de juillet. Kim avait fait bonne figure au téléphone quand sa mère lui appris la mauvaise nouvelle, et avait parlé longuement avec son père, lui ordonnant de rester au lit et de faire tout ce que le médecin – à savoir sa femme – lui disait de faire. Une fois qu'elle eut raccroché, la jeune Quileute se laissa choir sur le canapé. Ce fut plus fort qu'elle, et elle pleura, mais pas plus de cinq secondes. Elle se ressaisit aussitôt. Non, elle n'avait pas le droit de pleurer alors que ses parents avaient tout fait pour pouvoir se libérer, et les imprévus arrivaient.
« Mon cœur ? »
Elle leva la tête vers l'entrée du salon, vers Jared qui y était accoudé.
« Mes parents ne vont pas pouvoir descende pour mon anniversaire. » lui apprit-elle. « Mon père est malade et le médecin qui devait remplacer ma mère a un empêchement familial. »
« Je ne vois pas où est le problème. » dit-il, en allant s'asseoir à côté d'elle. « On n'a qu'à monter quelques jours à Seattle. Rien ne nous empêche de prendre la voiture et de partir mercredi matin. »
« Attends, t'es sérieux ? » demanda-t-elle.
« Bien sûr ! » répondit-il. « Qu'est-ce qui nous en empêche ? C'est les vacances. »
« Jared. » souffla-t-elle, plus amoureuse que jamais. Elle grimpa sur ses genoux et l'embrassa. « Tu es le meilleur. »
« Ouais, je sais. » se vanta-t-il. « J'y pense… Tu vas bientôt avoir tes règles. »
« Dans une semaine, mais quel est le rapport ? » demanda-t-elle, amusée de son changement de sujet.
« Aucun, mais je voulais juste m'en assurer. » Il se leva du canapé, la gardant dans ses bras et commença à monter les escaliers jusqu'à la chambre de la jeune fille. « Allez, j'ai sept jours pour m'enivrer de toi avant de devoir faire ceinture. »
« Seulement pour cinq jours. »
Elle leva les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'il pouvait être dramatique quand il s'y mettait !
« T'es vraiment exaspérant. » Elle l'embrassa sur la mâchoire quand il l'allongea sur le lit, son corps moulant le sien. « Mais t'as de la chance que je t'aime. »
« C'est moi le plus chanceux. » Il frotta son nez contre le sien. « Alors mon cœur, je fais durer le plaisir ou je vais droit au but ? »
Ce fut plus fort qu'elle, elle éclata de rire. Son mec avait vraiment le sens de la formulation.
« Hum… je n'ai rien contre faire durer le plaisir. » dit-elle d'une voix suave. « Surtout si tu sers de la langue. »
« C'est comme si c'était fait. » dit-il, la voix rauque. « « Déshabille-toi ! »
« Ce que Monsieur désire… » susurra-t-elle en se redressant.
Elle se lécha la lèvre supérieure tout en enlevant son t-shirt. Elle se retrouva seins nus, et qui attirèrent l'attention de Jared sur ses pointes dressées. Kim se rallongea et se tortilla pour enlever legging. Jared l'aida, et envoya le vêtement paître au loin. Lorsque sa compagne reposa les jambes, qu'elle écarta sans qu'il n'ait à dire quoi que ce soit, un sourire appréciateur se dessina sur ses lèvres. Des lèvres qu'il se lécha. Se frottant les mains pour les réchauffer, il les posa sur les seins de Kim. Ils étaient parfaits. Il les empoignait sans mal. Il les massa, faisant courir ses pouces sur ses tétons avant d'y ajouter sa bouche. Tour à tour. Suçant, léchant, mordillant jusqu'à ce qu'ils atteignent la parfaite teinte de rose. Les mains de Kim agrippèrent ses cheveux, mais Jared les plaça au-dessus de sa tête, les tenant d'une seule main. De sa main libre, alors qu'il jouait avec sa langue, il écarta les plis de son intimité humide et caressa son clito du majeur, avant de l'insérer en elle.
« Jared… » marmonna Kim contre sa bouche. « Ta langue, s'il te plaît. »
« Hum, j'aime quand tu me supplies. » Il mordit sa lèvre avant d'y passer sa langue. « Tu gardes tes mains ainsi, ou j'arrête tout. »
« Promis ! »
Il relâcha ses mains et descendit jusqu'à son intimité, effleurant sa peau de ses lèvres. Retirant son doigt demeuré à l'intérieur d'elle, il écarta un peu plus ses cuisses, ses lèvres gonflées, et fit glisser sa langue entre elles.
…
Angela somnolait sur son canapé, trop fatiguée pour prêter attention au film qui passait à l'écran. Ecran qu'elle finit par éteindre et par se lever pour aller dans la pièce que ses parents avaient aménagée pour qu'elle y développe ses photos. Elle s'ennuyait terriblement, autant qu'elle s'occupe en développant les pellicules qu'elle avait mises de côté ces dernières semaines. A l'aide d'une pince, elle égoutta les photos avant de les accrocher sur un fil, le temps que le développement se fasse. Elle profita de ce laps de temps pour tout nettoyer. Quand la première photo fut visible, Angela plissa les yeux pour mieux voir ce qu'y apparut. Son cœur loupa un battement. Elle passa à la photo suivante, et à la suivante, et ainsi de suite. Toutes les mêmes. Des crocs, babines retroussées et le regard pointé vers elle. Elle l'entendit. Sourd, proche, terrifiant. Un grognement animal et sauvage qui venait de derrière elle. Elle se retourna mais ne vit rien. Reculant jusqu'à la porte, elle alluma la lumière, et elle le vit. Un loup au pelage gris sur la partie supérieure de son corps, et blanc sur la partie inférieure, dont les pattes. Il grogna à son encontre, debout sur la table où tout le matériel photo avait disparu. La peur s'empara d'elle, mais en même temps qu'un apaisement inattendu. Le loup aboya et sauta vers elle…
Angela se réveilla d'un bond. Elle pouvait entendre son cœur battre dans ses tempes. Elle regarda l'heure sur son réveil, posé sur la table de nuit. 5h30… Elle se prit la tête entre les mains et poussa un sanglot de frustration et de fatigue ? Qu'est-ce qu'il lui arrivait ?
Alors, j'ai une petite chose à vous dire. Si vous me suivez sur Facebook, vous avez dû voir passer un certain post. Si ce n'est pas le cas, sachez qu'après le 7 août [Post du chapitre 32], je ne posterais plus rien. Je vous invite à aller sur ma page pour lire le message que j'ai laissé à toutes mes lectrices, mais je fais un break des réseaux. Je vous poste tous les samedis jusqu'au 7.08 parce que je vous l'ai promis avant de prendre cette décision, mais après, je ne partagerais plus rien pendant un moment. Alors cela n'a rien à voir avec le manque d'inspiration ou quoi que ce soit, mais c'est à cause de pression et de relance qui ont fini par me miner le moral.
Bref, je vous dis à la semaine prochaine pour la suite !
Prenez soins de vous !
Aurélie !
