Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !

Hello,

Et voici donc le chapitre de la semaine. L'imprégnation se fait, et tout le reste s'enclenche sur la fin de ce chapitre et sur les prochains.

Bonne lecture !

*Merci pour tous vos commentaires, ça me fait chaud au cœur de savoir que cette histoire vous plaît autant !


Dimanche 20 juillet 2008 !

6h30 !

Embry avait les yeux grands ouvert. Il sentait le lien l'attirer vers celle qui lui était destiné. Un lien qui s'était renforcé il y a une demi-heure, et qui l'avait réveillé. Demeuré allongé sur son lit, il réfléchissait à ce qu'il devait faire. S'il appelait Sam, Paul ou Jared, ils allaient lui dire de suivre ce lien sans hésitation. Sa partie loup était d'accord avec ça. L'animal ne désirait rien de plus que de remonter ce fil invisible et de traquer l'autre moitié de son âme, mais l'homme était réticent. Pas par peur, mais par appréhension. Qu'allait-il bien pouvoir lui dire ? Devait-il lui parler des légendes et de sa nature de loup-garou ? Il ne voulait pas l'effrayer, d'autant qu'il était au courant que la nuit succédant l'imprégnation, le rituel débutait par des rêves érotiques jusqu'à la pose de la marque. Les garçons lui ont dit avoir attendu trois jours, pour éviter que la frustration soit trop grande pour eux, et que ce soit bien plus difficile à gérer pour leurs compagnes. Embry se leva et alla dans la salle de bain prendre une douche vite fait avant de descendre à la cuisine, habillé d'un short, d'un t-shirt noir et d'une paire de baskets. Il ne s'étonna pas de trouver sa mère debout et occupée à cuisiner.

« Tu es levé bien tôt, mon fils. » s'étonna-t-elle. « Que t'arrive-t-il ? Une insomnie ? »

« Non euh… » Il hésita une seconde, puis décida que sa mère serait bien meilleure conseillère que ses frères de meute. « C'est le lien qui m'a réveillé. »

« Le lien ? » répéta-t-elle sans s'arrêter de cuisiner. « Tu parles du lien d'imprégnation ? »

« Oui, il s'est mis en place hier et, depuis presque une heure il me pousse à me lever et à le suivre. » expliqua Embry.

« Qu'est-ce que tu attends, dans ce cas ? » demanda sa mère.

« Comment est-ce que je m'y prends ? » demanda-t-il en retour. « Je m'imprègne, et puis quoi ? Je lui débite toutes les légendes d'un coup ? Je fais quoi ? »

« Et si tu commençais par lui dire bonjour, je m'appelle Embry ? » suggéra sa mère.

« Maman, je suis sérieux. » souffla-t-il.

« Et moi aussi. » dit-elle, avec la fermeté et la douceur d'une mère. « J'ai conscience que ce n'est pas simple, mais tu ne dois pas avoir peur de ce qu'il va se passer. Tu vas suivre ce lien, trouver ta compagne et discuter de la pluie et du beau temps. Ensuite, tu iras voir Sam et tu lui diras que tu t'es imprégné. Le rituel va se mettre en place, c'est ça ? » Il acquiesça. « Laisse faire les choses comme elles viennent, mon fils. Sans la moindre peur. Rien de mauvais ne peut en ressortir. »

Elle éteignit le gaz, prépara une grande assiette de pancakes, un bol de mûres et versa un grand verre de lait, qu'elle posa sur la table et tira la chaise.

« Maintenant, tu t'assieds, tu manges et tu vas trouver ma future belle-fille. »

Plage de La Push !

Malgré tous ses efforts pour se rendormir, Angela n'avait pas réussi à retrouver le sommeil, alors elle s'était habillée chaudement, avait pris son appareil photo, remplis son thermos de tisane avant de sortir de la maison et de monter dans sa voiture. Elle se gara sur le parking de la plage de la réserve Quileute, alors que l'obscurité recouvrait toujours le ciel. Elle resta dans sa voiture une bonne demi-heure, buvant sa tisane chaude par petites gorgées qui ne manquèrent pas de la réchauffer. Elle profita ensuite de la clémence du temps pour sortir avec son appareil photo. La mer était calme, mais l'air été frais en dépit du fait que c'était l'été. Elle avait bien fait de mettre une veste bien chaude ainsi qu'une écharpe. Angela descendit sur la plage même et commença à prendre des photos. Il faudrait qu'un jour elle puisse en prendre d'une des hautes falaises de la réserve. Elle était certaine de pouvoir en tirer plusieurs clichés spectaculaires, surtout si la mer était agitée. Tout en vérifiant les images sur l'écran de son appareil, elle poussa un soupir. Elle était douée pour ça. La photographie. Elle aimait ça. S'occuper des photos pour le journal de l'école n'avait fait que renforcer sa passion. Elle voulait en faire son métier, et même si son père l'encourageait à vivre ses rêves, sa mère était bien plus réticente. Elle voulait que sa fille fasse des études pour avoir un vrai métier, et ne considérait pas la photo comme tel. Angela savait que sa mère voulait que sa fille réussisse là où elle avait échoué, mais Angela ne pouvait s'y résoudre. Elle avait bien conscience que ça mènerait au conflit un jour ou l'autre, mais pouvait-elle vraiment renoncer à son rêve de faire de la photo son métier ? Rien n'était impossible si elle s'en donnait les moyens. Même si elle n'avait pas le soutien de sa mère, elle avait celui de son père et de sa grand-mère, qui n'avaient pas hésité à aménager le sous-sol pour en faire une chambre noire. Angela en avait pleuré et les avait énormément remerciés. Quant à sa mère…

… son téléphone se mit à sonner dans sa poche. Elle sut que c'était sa mère avant même de le prendre en main. Elle laissa l'appel se terminer sans décrocher, puis laissant l'appareil photo pendre à son cou, elle retourna à sa voiture tout en envoyant un texto à son père. Demande à maman de me foutre la paix. S'il te plaît ! Elle savait que son père ne se formaliserait pas du ton acerbe du sms. Angela n'était plus une enfant, merde. Elle aurait dix-huit ans dans deux mois, et elle commençait à en avoir marre que sa mère se comporte de manière aussi agaçante avec elle. De retour à sa voiture, Angela croisa le regard d'un garçon qui avait à peu près son âge. Son regard s'ancra au sien, et elle ne put se résoudre à le détourner. Qu'est-ce qu'il était beau !

Qu'est-ce qu'elle était belle ! Embry avait suivi le lien et s'était retrouvé sur la plage. Il avait observé cette fille qui tournait le dos au parking, et donc à lui, mais il savait que c'était elle. Pourquoi le lien l'avait-il attiré sur la plage, autrement ? Elle semblait frustrée lorsqu'elle s'était retournée pour taper un message sur son téléphone. Il voulait chasser cette frustration, et cogner qui que soit cette personne quand Embry plongea son regard dans le sien. Il se sentit envahit d'une puissante vague de calme. Son loup avait dressé les oreilles avec intérêt, et lorsque la sensation de flotter dans les airs s'estompa, l'animal s'allongea et posa la tête sur ses pattes avant.

« Salut ! »

Il déglutit. Salut… Non mais quel con !

« Salut ! »

Sa voix lui fit l'effet d'une caresse. Embry ne pouvait détourner son regard. La sonnerie stridente du téléphone d'Angela rompit le charme. Jurant intérieurement, elle décrocha.

« Quoi ? »

« Non mais est-ce une manière de dire bonjour à sa mère ? »

« Je dormais, alors ne t'étonne pas que je sois de mauvaise humeur. Qu'est-ce que tu veux ? »

« J'ai le droit d'appeler ma fille, tout de même. »

« Grand-mère va bien ? »

« Oui elle va bien elle… »

« Pour l'amour de Dieu, laisse donc cette enfant tranquille. » fit la voix de sa grand-mère.

« Je raccroche ! »

Et elle raccrocha, et au passage, mis son téléphone sur silencieux.

« Désolée ! » dit-elle à Embry. « Je sais que ce n'est pas une manière de parler à sa mère mais… »

« Oh je te comprends, moi aussi je serais de mauvaise humeur si ma mère me harcelait de coups de fil dès le matin. » la rassura-t-il. « Mais, je peux te demander pourquoi elle t'appelle aussi tôt ? Tu t'es faufilé hors de chez toi sans lui en parler ? »

« Mes parents sont à Portland. Ma grand-mère s'est cassé le pied, alors mon père m'a ramené hier avant de repartir. » répondit Angela. « Et ma mère n'arrête pas de m'appeler, je n'en peux plus. »

Elle secoua la tête. Pourquoi se plaignait-elle de sa mère devant un inconnu ? Un inconnu carrément sexy.

« Je suis désolée, je ne veux pas t'ennuyer avec mes problèmes avec ma mère alors qu'on ne se connait pas. » dit-elle.

« Je ne demande pas mieux. » dit-il avant de se présenter. « Je m'appelle Embry. »

« Angela ! » se présenta-t-elle à son tour.

« Euh, ça peut te paraître cliché mais, je ne t'ai jamais vu dans le coin. Tout le monde connait tout le monde à la réserve alors… »

« Je viens de Forks. » dit Angela, un sourire en coin qui ne manqua de faire valser le cœur d'Embry. « Je n'arrivais pas à dormir alors, je suis venu ici faire des photos. Ça m'apaise. »

D'où l'appareil photo qu'elle avait autour du cou.

« Tu as du mal à dormir ? » s'étonna-t-il.

« Je fais des rêves étranges. » Elle ne comprit pas pourquoi elle lui parlait de ces choses alors qu'elle venait juste de le rencontrer, mais elle se sentait bien en sa compagnie. « Je rêve… d'un loup gris et blanc. Il me grogne dessus, et je me réveille avant qu'il ne me saute à la gorge. Rassure-moi, il n'y a pas de loups dans la région ? »

Si, des loups-garous… mais il garda cette réflexion pour lui.

« Pas que je sache. » dit-il. « Je suis sûr que ce n'est rien. »

Sauf que le loup qu'elle venait de décrire, c'était lui.

« Tu devrais peut-être rentrer et tenter de te recoucher. » lui suggéra-t-il. « A quoi servent les vacances si ce n'est pour dormir autant qu'on veut ? »

« C'est vrai. » sourit-elle.

Que les Anciens lui viennent en aide… Elle était si belle, et ce sourire était si envoûtant. Et son regard… Oui, elle était parfaite. Elle portait des lunettes qui soulignaient ses yeux. Il la trouvait adorable. Par contre, il n'aimait pas la voir les cheveux attachés, mais tant qu'il ne lui aurait pas parlé des légendes et de sa nature de loup-garou, il devait réfréner son envie d'arracher ce chouchou de sa tignasse brune.

« Ravie de te connaitre, Embry ! » dit Angela, avant de monter dans sa voiture.

« Oui, moi aussi. » dit-il. « Angela ! »

Angela. Angela. Angela… Il la regarda s'éloigner au volant de sa voiture, puis une fois qu'elle fut loin, il se laissa submerger par toutes sortes d'émotions. Euphorie. Joie. Peur. Appréhension. Désir. Amour… Oui, amour. Il savait depuis l'âge de neuf ans environs qu'il était destiné à devenir un loup-garou, et qu'une compagne bien spécifique l'attendait, et qu'il la rencontrerait peu après sa première transformation. Et ce jour était arrivé. Reprenant son calme, il se hâta jusqu'à la maison de son Alpha. Il devait parler à Sam. Tout de suite.

Arrivé devant la petite maison, il frappa à la porte et attendit. Celle-ci ne tarda pas à s'ouvrir sur Sam.

« Embry ? Il est tôt, que fais-tu là ? »

« Je me suis imprégné. »

Sam se décala pour le laisser entrer.

« Où est Emily ? » demanda le jeune homme.

« Elle se repose. » répondit l'Alpha. « Raconte ! »

« Le lien s'est mis en place hier, et je ne t'ai rien dit parce que j'avais besoin de réfléchir à ce que j'allais faire. » expliqua Embry. « Il était assez faible mais, disons que j'appréhendais de le suivre. »

« C'est normal. » le rassura Sam. « Mais tu as fini par le suivre. Qu'est-ce qui t'a décidé à le faire ? »

« Le lien s'est renforcé d'un coup et m'a réveillé. » dit Embry. « Ça, et une discussion avec ma mère. J'ai remonté le lien jusqu'à la plage, et c'est là que je l'ai vu. C'était… je ne saurais même pas expliquer ce que j'ai ressenti. »

« On est tous passé par là. » dit Sam, sans cacher son sourire. « Alors, comment elle s'appelle ? C'est une Quileute ? »

« Non, elle est de Forks. » dit Embry. « Elle s'appelle Angela. Ça a été très facile de lui parler. Elle s'est confiée à moi sur ses problèmes avec sa mère et sur son manque de sommeil… Ah et, oui elle a rêvé de ma forme lupine ce qui est très bon signe, non ? »

« En effet ! » acquiesça Sam. « Tu comptes faire quoi, maintenant ? »

« J'espérais que tu me le dises. » dit Embry. « Je ne vais pas lui débiter les légendes comme ça. »

« Non, le mieux serait d'attendre qu'elle ressente l'attraction vers toi une fois les rêves enclenchés. »

Ah oui, les fameux rêves explicites avant morsure !

« Et si mon autre moitié s'impatiente ? » demanda Embry.

« A toi de le tenir en laisse. » répondit Sam. « Tout ira bien, tu verras. Dans quelques jours, tu deviendras aussi chiant que Paul et Jared. »

« Youpi ! » railla le jeune homme.

« Ok, je vais appeler les garçons pour qu'ils viennent. » dit Sam, en sortant son téléphone de la poche de son short. « Ce sont peut-être deux abrutis, mais ils sauront te conseiller. Enfin, plus Paul que Jared, vu l'impatient qu'il était quand Paul s'est imprégné. »

« Je ne veux pas savoir. » grimaça Embry.

Dix minutes plus tard, alors qu'Emily s'était réveillée et s'était réjouie pour Embry, Paul et Jared arrivèrent.

« Où sont les filles ? » demanda Emily.

En entendant le prénom de la jeune fille dont s'était imprégné Embry, elle avait réussi à cacher sa surprise, mais pas à Sam, qui l'avait senti à travers leur lien. Elle ne connaissait qu'une seule Angela qui venait de Forks, et elle était la meilleure amie de Bella.

« Euh, leur amie Angela a appelé Bella pour lui parler, et Bella a appelé Kim et… »

« Attends, Angela ? »

Embry et son loup avaient dressé les oreilles en entendant le prénom de leur amour.

« Euh, oui ! » dit Paul, un peu perdu. « Angela. C'est la meilleure amie de Bella. Ok, qu'est-ce que j'ai raté ? »

« J'aimerais bien le savoir aussi. » dit Jared.

« Je me suis imprégné ce matin, sur la plage. » leur apprit Embry.

« Quoi ? » s'écria Jared, en souriant. « C'est génial, ça. »

« Attends la suite. » ne put s'empêcher de dire Emily en gloussant.

Ce qui étonna les garçons, y compris Sam. Quand Embry donna le nom de son imprégné, Paul tenta :

« Euh, elle ne serait pas brune, légèrement typée et avec des lunettes, par hasard ? »

« Comment t'es au courant ? » s'étrangla Embry.

« Parce que c'est la meilleure amie de Bella. » dit Paul.

« Tu débloques ! » dit Embry.

« Putain, elles avaient raison. » soupira Paul.

« Explique ! » dit Sam.

Alors Paul lui parla des confidences de Bella sur la théorie de Kim, et sur ce qu'elle avait découvert hier.

« Merde, ce n'est pas bon du tout. » dit Sam. « Elles vont s'en mêler et… »

« Non, j'ai clairement dit à Bella qu'elle ne devait en aucun cas interférer. » le rassura Paul. « Et je connais assez Kim pour savoir qu'elle ne dira rien non plus. Faites leur confiance ! »

« Tu comptes faire quoi, maintenant ? » demanda Jared à Embry.

« Attendre, et laisser faire les choses. » répondit ce dernier.

Forks !

Les filles avaient à peine mis un pied dans la maison qu'Angela les avait attirés dans le salon. Pendant une bonne dizaine de minutes, elle leur avait parlé de ces rêves étranges qu'elle faisait chaque fois qu'elle fermait les yeux, avec ce loup gris et blanc qui semblait la hanter. Puis de son insomnie et de sa visite à la plage pour prendre des photos jusqu'aux appels incessants de sa mère, et de sa rencontre avec lui.

« Je n'ai jamais été aussi à l'aise avec un garçon de toute ma vie. » poursuivit-elle, sans cesser ses allées et venues devant le canapé. « Je l'ai regardé dans les yeux et c'était comme si je l'avais toujours connu comme si… comme s'il n'y avait rien d'autre qui comptait. Je ne me l'explique pas c'est totalement dingue. Oh, au fait, il s'appelle Embry. »

Quand elle se remit à faire les cent pas en parlant, Kim et Bella se regardèrent, et Kim murmura un Je te l'avais dit à Bella, qui lui fit un clin d'œil.

« Angela ! » s'écria soudainement Kim.

« Oui ? » fit celle-ci, en s'arrêtant de marcher de long en large.

Kim tapota l'espace entre elle et Bella, et Angela vint s'y asseoir. Les deux jeunes filles à ses côtés se tournèrent de façon à mieux la voir.

« Tu te sens mieux ? » demanda Kim.

« Oui ! » dit-elle. « Désolée, mais c'est comme si j'étais monté sur ressort. »

« Ouais t'as eu le coup de foudre on a compris. » dit Bella. « Dis-nous, qu'est-ce que tu sais sur ce garçon, à part qu'il s'appelle Embry, et qu'il semble très séduisant ? »

Elle et Kim convinrent d'un simple regard de ne rien laisser échapper sur le fait qu'elles connaissaient le fameux Embry. Elles savaient qu'elles ne devaient pas intervenir. Paul avait très clair avec Bella.

« Euh, rien du tout, à vrai dire ! » admit Angela, en se mordant la lèvre. « Je suis vraiment nulle. »

« Mais non ! » la rassura Kim. « Tu étais à la réserve, c'est ça ? » Angela hocha la tête. « Il ne doit pas y avoir un million d'Embry à la réserve. On le trouvera. »

Une heure plus tard !

Bella les ramenait à la réserve, et à peine emprunta-t-elle la route qui menait à La Push que Kim explosa.

« Je le savais, je le savais ! »

« Je sais, bon sang ! » dit Bella. « J'ai fini par le croire vraiment hier, quand elle m'a parlé de ce loup qu'elle voyait dans son rêve. J'en ai parlé à Paul mais il m'a interdit de m'en mêler. Ce que c'était dur de ne pas pouvoir dire à Angie qu'on connait Embry. »

« On n'a pas le choix, Bella. » dit Kim. « Les choses doivent se passer comme elles viennent. C'était différent pour moi parce que je connaissais déjà tous des légendes, et que j'étais amie avec Jared, mais là, Angela est ignorante de notre monde. Comme tu l'étais. »

Elle en était consciente.

« Qu'est-ce qu'on est censé dire, demain ? » demanda Bella. « Je veux dire, le premier rêve érotique c'est ce soir, et elle va nous en parler demain. »

« Qu'elle a simplement fait un rêve érotique ! » répondit Kim.

Bella la déposa chez elle, avant de partir chez Paul, qui l'attendait devant la maison.

« Ma pauvre chérie ! » dit-il en se levant et en la prenant dans ses bras. « C'est difficile de ne rien pouvoir lui dire, je sais, mais… »

« Mais je dois laisser faire sans intervenir, je sais. » le coupa Bella. Elle enroula ses bras autour de son cou. « Fais-moi l'amour, s'il te plaît ! »

« Mais avec grand plaisir, bébé ! » dit-il en la soulevant dans ses bras.

Il ferma la porte d'un coup de pied, et emmena Bella dans la chambre. Il la déshabilla, la laissant en sous-vêtement. A son tour, il ne garda que son caleçon, puis grimpa sur le lit et se faufila entre les cuisses de sa compagne. Elle portait un très bel ensemble en dentelle bleu électrique. Le soutien-gorge soulignait sa délicieuse poitrine, à laquelle il ne résista pas. Il libéra la pointe de son sein droit et l'aspira entre ses lèvres.

« Qu'est-ce que tu es belle, bébé ! » dit-il avant de souffler sur son téton humide avant de faire subir le même traitement à l'autre. « Parfaite, et rien que pour moi. »

Il glissa une main dans son dos et dégrafa le vêtement pour avoir un accès plein et entier à cette poitrine qu'il ne connaissait que trop bien. Il l'embrassa tendrement, exacerbant son désir en jouant avec sa langue et en la caressant.

« Arrête de faire durer le plaisir. Prends-moi ! » le supplia-t-elle.

« Mais j'aime faire durer le plaisir. » dit-il.

« Pas maintenant ! » gronda-t-elle.

Elle gesticula sous lui pour baisser son boxer en dentelle, et Paul compris le message. Il l'aida à l'enlever, puis enleva son propre boxer. Restant à genoux, il l'attira sur lui. Bella se laissa glisser sur son membre déjà érigé. Il ne lui en fallait pas beaucoup pour bander, elle le savait, tout comme il ne lui en fallait pas beaucoup à elle pour être humide. Un simple baiser, une simple caresse… Mince, même un simple regard suffisait pour qu'elle soit trempée. Elle se referma autour de lui, et commença à se mouvoir sur lui, ondulant les hanches comme elle avait appris à le faire depuis qu'ils faisaient l'amour. Elle se sentait de plus en plus à l'aise avec son corps, et ne rougissait plus devant celui de Paul. Si elle rougissait, c'était par envie, et non plus par pudeur.

« Embrasse-moi, bébé ! » quémanda-t-il.

Alors, sans cesser d'aller et venir sur son sexe, elle l'embrassa. Elle sentit les mains de Paul agripper ses fesses pour la soutenir, et son désir augmenta. La foudroya, tout comme l'orgasme qui la traversa. Elle sut que Paul n'y était pas encore, alors elle rejeta la tête en arrière, dégageant son cou pour lui intimer de prendre les rennes. Ce qu'il fit en l'allongeant et en amplifiant ses coups de butoir.

Elle était dans sa chambre noire, à développer des photos. Elle avait chaud. Bien trop chaud pour que ce soit normal. Une main se glissa sur sa taille. Un corps d'une température surnaturelle se colla dans son dos, et des lèvres toutes aussi chaudes se posèrent dans son cou. Elle sentit l'autre main de cet homme la défaire de l'élastique qui retenait ses cheveux en queue de cheval. La bouche de l'homme lui taquina l'oreille avant de lui susurrer un bref mais excitant 'retourne-toi'. Alors elle pivota dans ses bras pour lui faire face, et aussitôt, il l'embrassa. Un feu inconnu jusque-là l'envahit. Elle ne savait pas ce qui lui arrivait, mais elle se perdit dans ce baiser. Il lui maintenait les hanches de ses mains qui semblaient agiles et fermes, puis elle se retrouva poussé vers l'arrière sans que le baiser ne soit rompu. Là, elle fut plaquée contre le mur, et les mains de cet inconnu dont elle ne voyait pas le visage à cause de l'obscurité, se faufilèrent sous sa… sa nuisette ? Depuis quand développait-elle des photos en lingerie ? La langue de l'inconnu la laissa à bout de souffle avant de dévier dans son cou, qu'il mordit et suçait pour y laisser une marque alors que ses mains malaxèrent ses fesses. Pourquoi ne le repoussait-elle pas ? Elle n'en avait pas envie, cela semblait évident. Un déchirement se fit entendre, et elle sut que c'était sa nuisette qui était parti en lambeaux sous les mains de l'homme. Là, sa bouche s'empara de son téton…

Angela revint à la réalité dans un sursaut. La bouche sèche, le cœur battant la chamade, et surtout, le goût d'un baiser sensuel sur ses lèvres.


On se retrouve samedi prochain.

Bisous à vous, mes fidèles lectrices !

Bises, Aurélie !

N'oubliez pas de prendre soin de vous !