Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !

Hello,

Voici le chapitre de la semaine. Merci encore pour vos retours qui font plaisirs *-*


Embry ouvrit les yeux. Bordel de merde ! Son corps tout entier était tendu. Il pouvait jurer sentir des effluves de noix de coco flotter tout autour de lui. Dès que la tension de ce rêve plus vrai que nature s'effrita, il se souvint qu'il avait senti cette odeur de coco sur Angela. Peut-être un relent de shampoing, ou d'un gel douche ? Il n'y avait pas fait attention sur le coup, mais c'était évident désormais. L'odeur persistait autour de lui, tout comme la douleur dans son caleçon. Il n'eut aucun besoin de regarder sous le drap pour savoir qu'il bandait comme un âne. Son loup gémissait, voulant rejoindre leur âme-sœur pour la marquer.

« Non ! » dit-il en grommelant. « C'est trop tôt. »

Se levant du lit, il alla prendre une douche froide. Il avait encore le goût d'Angela sur la bouche. Le goût de ses lèvres, de sa peau. Il sentait l'odeur de son désir. Deux nuits… se dit-il. Plus que deux nuits à supporter ce calvaire. Et en espérant qu'Angela se sente attirer vers lui entre-temps. Dès qu'elle le rejoindrait, il ne perdrait pas une seule seconde pour prendre sa bouche en otage.

Lundi 21 juillet 2008 !

Angela avait profité de cette matinée de shopping pour faire comme si elle n'était pas fatiguée, alors qu'elle l'était complètement. Elle n'avait pas bu de café, mais plusieurs verres de jus d'orange, espérant que les vitamines lui donneraient le coup de boost dont elle avait besoin pour survivre à cette journée. En déambulant dans les rayons de vêtements, elle n'avait cessé de repenser à ce rêve. Un véritable rêve érotique. Elle avait encore la sensation de la bouche de ce type sur elle. Mais qui pouvait-il être ? Était-ce une coïncidence, qu'elle fasse un rêve érotique plus vrai que nature quelques heures après avoir rencontré l'homme de sa vie ? Parce qu'elle avait tourné le problème dans sa tête encore et encore, et elle en avait conclu qu'elle avait rencontré l'homme parfait. Il avait fait battre son cœur comme aucun autre auparavant. Il avait surtout réussi à attirer son attention et à éveiller son désir. Aucun garçon n'y était parvenu avant lui. Pas même Eric, son ami avec qui Lauren et Jessica n'arrêtaient pas de vouloir la caser. Non, Embry était d'un niveau supérieur. Il titillait chacune de ses terminaisons nerveuses. Il était le plus beau mec qu'elle n'ait jamais croisé !

« Youhou, Angela ! »

Elle fut ramenée au présent par Kim, qui passait et repassait sa main devant son visage. Elles étaient toutes les trois assises à une table de restaurant pour la pause déjeuner, et Angela ne s'était même pas rendu compte qu'elle avait déserté. Ou du moins son esprit.

« Oui, quoi ? »

« Est-ce que ça va ? » demanda Bella. « T'as une petite mine. »

« Je suis désolée. » répondit Angela en ravalant un soupir. « J'ai encore très mal dormi cette nuit, mais ça va aller. Rien qu'une petite sieste ne pourra arranger. »

« Tu fais toujours ces drôles de rêve ? » demanda Bella.

« Malheureusement ! » soupira Angela. « Mais parlons d'autre chose. Je ne vais pas pourrir notre journée avec mes problèmes de sommeil. Qu'est-ce que je t'offre pour ton anniversaire ? »

Kim l'avait invité un peu plus tôt à sa soirée d'anniversaire, qui aurait lieu le jour suivant en petit comité chez Sam et Emily. Cette invitation n'était pas désintéressée puisqu'elle verrait Embry. En espérant que d'ici là, elle ressente cette pulsion qui l'attirerait jusqu'à lui, comme c'était arrivé à Bella.

« Je n'ai besoin de rien. » assura Kim. « Juste de mes copines. »

« Et si je profitais de la soirée pour prendre des photos, et je te fais un portrait de Jared et toi ? » proposa Angela. « Tu m'as bien dit que tu aimerais une photo de vous deux. »

« Ouais, d'accord ! » acquiesça Kim. « Est-ce qu'on devra poser… »

« Surtout pas ! » répondit Angela. « Je préfère les photos prises sur le moment. C'est plus spontané, et la photo n'en sera que meilleure. »

Elle ne voulut pas revenir sur ses insomnies pendant le repas, ce que les deux jeunes femmes remarquèrent et n'insistèrent pas. Après tout, elles ne devaient intervenir en aucune manière, et en insistant, elles mettraient la puce à l'oreille d'Angela. Après le déjeuner, Kim réussit à convaincre Angela de se laisser dorloter chez l'esthéticienne, avec un soin du visage et du corps plus une épilation dans les formes. Même si elle avait accepté et que les soins de la peau lui firent le plus grand bien, Angela ne manqua pas d'injurier intérieurement la jeune Quileute à mesure qu'elle se faisait arracher les poils des jambes, des aisselles et de sa féminité à la cire.

« Ose me dire que tu ne te sens pas plus détendue ? »

« On t'a déjà dit que t'étais agaçante, par moment ? » répliqua Angela.

« Ça fait partie de mon charme. » se contenta de sourire Kim.

Angela leva les yeux au ciel, quand son téléphone sonna. Encore sa mère. Elle rejeta l'appel et rangea son portable.

« Encore ta mère ? » grimaça Bella.

« Ouais. Elle me plombe de coup de fil toute la journée, je n'en peux plus. » dit Angela. « Mon père et ma grand-mère lui ont pourtant dit de me laisser tranquille, mais elle n'écoute jamais rien. Et rien ne changera quand j'aurais dix-huit ans. »

« Ma pauvre ! » compatit Kim. « Ma mère vit à Seattle toute l'année, et elle n'est pas chiante à ce point. »

« Et si on rentrait ? » proposa Angela. « Je vous avoue que si je décroche à son prochain appel, je vais l'envoyer bouler et je préférerais être chez moi pour faire ça plutôt qu'en pleine rue. »

« Ouais, c'est une bonne idée. » dit Bella. « Le temps se couvre. »

« Tu parles d'un été ! » marmonna Angela.

De retour chez elle, Angela monta dans sa chambre après s'être enfermé à double-tour. Elle déballa ses sacs, enleva les étiquettes de ses achats tout en bâillant. Elle rangea ses trouvailles dans son armoire, quand son téléphone sonna. Mais quand est-ce que sa mère allait cesser de la harceler ?

« Allô ? »

Elle ne cacha pas sa frustration en répondant.

« J'aimerais que tu répondes chaque fois que je t'appelle, jeune fille. »

« Pour t'écouter me rebaisser et me dire de laisser tomber la photo ? Non merci ! Si ça ne concerne pas grand-mère, je préfère que tu t'abstiennes de m'appeler. »

« Ne me parle pas sur ce ton, Angela Weber ! »

« Alors cesse de me traiter comme une enfant. Ecoute, je suis fatiguée et j'ai besoin d'un bon bain alors, j'appellerais directement grand-mère à partir de maintenant. On se verra quand tu rentreras. »

Et elle raccrocha. Elle fit ce qu'elle avait dit, et alla dans la salle de bain remplir la baignoire en y ajoutant du gel moussant, et très vite, une apaisante odeur de noix de coco embauma l'air. Se déshabillant, elle mit un pied après l'autre dans la baignoire après avoir déposé ses lunettes sur le meuble à serviette. Une fois assise et enveloppé dans l'eau chaude qui détendit ses muscles, son corps tout entier, Angela posa la tête contre le rebord de la baignoire et ferma les yeux. Le beau visage d'Embry apparut derrière ses paupières, et son ventre se contracta quand elle revit son sourire. Elle n'en avait jamais vu de plus beau, de plus séduisant et de plus attirant.

Non, elle ne voulait pas dormir. Comment se sortir de ce rêve ? D'autant plus que les grognements qu'elle entendit étaient loin d'être rassurant, malgré cette espèce d'apaisement étrange qu'elle ressentait. Depuis quand était-on apaisé face à un loup ? Elle devrait avoir peur, c'est ce qu'elle se répétait dans sa tête, mais son cœur battit la chamade d'une anticipation bienfaitrice, impatiente.

« Allez Angela, réveille-toi bon sang ! »

Elle se leva du canapé sur lequel elle était assise, et en sortant dans le couloir, elle tomba nez à nez avec ce même loup. Pelage gris sur la partie supérieure, et blanc sur l'inférieure. Il cessa de grogner quand il la vit, mais Angela n'en demeurait pas rassurée pour autant. Doucement, elle fit un pas en arrière. Le loup s'en rendit compte et il aboya. Angela sursauta, comme si elle venait de recevoir un avertissement. Elle fit un nouveau pas en arrière. Nouvel aboiement. Le loup grogna, retroussant ses babines. Angela se tourna et se mit à courir, montant les marches à la vitesse de l'éclair jusqu'à sa chambre, et en se retournant pour voir où était le loup, elle trébucha et tomba sur la moquette grise qui ornait le sol de sa chambre. Elle voulut se relever mais une langue râpeuse se mit à lui lécher la joue. Le loup l'avait rattrapé mais ne lui grognait plus après. Elle tourna la tête vers l'animal, qui se mit à renifler l'odeur d'Angela avant de s'asseoir sur son arrière-train. Angela se redressa, sans le quitter des yeux quand l'animal changea de forme. Elle croisa un regard familier…

Angela ouvrit les yeux, sans sursauter. Qu'est-ce que cela pouvait signifier ? Qu'est-ce qu'un loup et Embry avaient-ils en commun ?

La Push !

« Comment était Angela, aujourd'hui ? »

Jared était allongé – ou plutôt affalé – sur le lit de sa compagne pendant que celle-ci rangeait ses nouvelles fringues dans son dressing.

« Fatiguée, mais c'était à prévoir. » dit Kim, qui mettait une tunique sur un cintre. « Et ça ne s'arrange pas avec les coups de fil incessants de sa mère. »

Elle lui fit un bref résumé de ce qu'elle savait.

« Oh la ! » siffla Jared. « Je ne connais pas Angela, mais vu que c'est une imprégnée et que nos compagnes ont un caractère assez fort, je ne lui donne pas longtemps avant d'exploser et de dire ses quatre vérités à sa mère. »

« Je pense qu'elle attendra d'être majeure. » dit Kim.

Elle finit de ranger ses affaires dans le plus grand silence, puis alla faire un tour à la salle de bain avant de revenir dans la chambre et de grimper sur le lit et sur les genoux de Jared.

« Je t'ai manqué ? » demanda-t-elle d'une voix suave.

« Toujours, mon cœur ! » répondit Jared. « Tu as envie de jouer ? »

« Hum, j'ai envie de te récompenser pour avoir respecté ma journée entre filles. » susurra-t-elle en se léchant la lèvre.

Tout en faisant courir sa langue sur la bouche de Jared, elle lui déboutonna le jean et glissa le long de son corps. Le jeune homme sut parfaitement ce qui allait suivre, alors il croisa les bras derrière la tête. Kim sourit en le voyant aussi décontracté. Elle libéra le sexe massif de Jared, baissa son jean jusqu'aux genoux, puis le prit dans la main. Elle le caressa lentement sans le quitter des yeux. Elle vit bien dans le regard de Jared à quel point il aimait ça, mais elle le sentait aussi à travers leur lien. Il jubilait. Kim fit courir son pouce sur le bout de son sexe une seconde à peine avant de se pencher et de l'embrasser.

Jared grogna de plaisir. La bouche de Kim était une divine sensation autour de sa queue à mesure qu'elle le prenait un peu plus. Elle prenait son temps, le suçant lentement, lascivement, tout en émettant des petits gémissements qui se répercutèrent sur son membre jusque dans ses testicules. Décroisant les bras, ce fut plus fort que lui, il porta une main dans les cheveux de Kim pour accompagner ses gestes.

« Kimmy, j'y suis presque ! »

Elle se redressa et se défit de son legging. Jared l'aida à l'enlever, puis la plaça sur lui et poussa sa culotte sur le côté, libérant ainsi sa féminité soyeuse. Il l'effleura de ses doigts et se réjouit de la sentir trempée. Kim le reprit dans sa main pour le positionner à son entrée, et se laissa glisser sur sa longueur épaisse. Il l'étira délicieusement. Kim glissa ses mains sous son t-shirt pour toucher sa peau, et commença à le chevaucher. Jared ancra ses mains sur ses hanches pour accompagner ses mouvements. Le sexe moite de Kim pulsait autour du sien, et Jared sut qu'il n'allait pas tarder à jouir. Du pouce, il lui titilla le clitoris, ce qui la fit se resserrer autour de lui, et ils jouirent à quelques secondes d'intervalles. Kim dans un grand cri, rejetant la tête en arrière et s'immobilisant sur lui. Jared donnant un grand coup de rein et se déversant en elle en grognant.

« Encore cinq jours de sexe intenses… » haleta Jared. « … avant de souffrir de manque à en avoir les testicules bleus. »

Kim pouffa. Qu'est-ce qu'il pouvait être con, parfois ! Elle voulut se retirer mais il l'en empêcha en enroulant ses bras autour de sa taille tout en se redressant pour pouvoir l'embrasser et jouer avec sa langue.

« Cinq petits jours, Jared. » marmonna-t-elle contre sa bouche. « Juste cinq jours d'abstinence, alors arrête d'en faire tout un plat. »

« Ce n'est pas de ma faute si je suis fou de ton corps de déesse. » dit Jared.

« T'aime surtout me baiser. » Elle posa un doigt sur sa bouche pour l'empêcher de répliquer. « J'adore ça aussi, mais comprends bien que ces cinq jours me permettent de me reposer parce qu'on fait l'amour tous les jours. »

« D'accord je suis un sale obsédé pleurnichard. » concéda Jared. « On peut aller prendre une douche, maintenant ? »

« C'est ce que je comptais faire avant que tu m'empêches de me lever, beau gosse. » lui dit-elle en lui pinçant la joue. « Et c'est vrai que t'es un obsédé, mais je t'aime quand même. »

« Je t'aime tellement, mon cœur ! »

Il fondit sur sa bouche.

Nuit du mardi 22 juillet 2008

Encore cette chaleur de ce corps. Encore cette bouche qui prenait la sienne d'assaut dans un échange sensuel et langoureux. Son corps tout entier tremblait de plaisir et en voulait plus. Elle était assise sur un bureau, dans une tenue légère et cet homme dont elle ne voyait toujours pas le visage s'était inséré entre ses cuisses, relevées et enroulées autour de lui. Il dévia sa bouche de la sienne, la laissant pantoise dû au manque d'air, pour se faufiler jusqu'à son cou. Il la léchait, la mordillait, la suçait jusqu'à en laisser une marque, elle en était sûre.

« Tu es si parfaite, si belle ! »

Angela connaissait cette voix, elle en était persuadée. Sa bouche reprit la sienne et elle s'entendit gémir tout en s'arc-boutant contre lui. Il lui caressait les jambes, puis monta plus haut et engloba un sein dans une main. Angela couina quand il pinça son téton. Bon sang, que c'était bon ! C'était si inédit, si délicieux. Il libéra à nouveau sa bouche et descendit le long de son corps, s'agenouillant entre ses cuisses pour atteindre sa moiteur…

Angela fit les cent pas. Elle s'était réveillée en sursaut, une nouvelle fois, et en sueur. Bon sang, mais qu'est-ce qui se passait ? Elle avait encore la sensation de ses mains parcourant son corps, de sa bouche dévorant la sienne et de cette chaleur provoquée par tout ça. Elle n'avait pas vu son visage, mais pourquoi avait-elle l'impression que ça avait un lien avec ce fameux rêve où, après que ce loup l'ait pourchassé jusque dans sa chambre, elle s'était retrouvée à croiser le merveilleux regard qui hantait ses journées et ses nuits depuis deux jours ? Elle s'arrêta au beau milieu de sa chambre, et tenta de faire le point. Les premiers rêves étrange ont commencée juste avant sa rencontre avec Embry. Et son premier rêve érotique s'est passé la nuit succédant cette rencontre. Filant prendre une douche, elle s'habilla chaudement, prit ses clés de voiture et sortit de chez elle. Il n'y avait qu'un seul moyen de le découvrir. Elle fit route jusqu'à Forks. Il était quatre heures du matin, mais elle s'en moquait. Elle ignorait où habitait Paul ou Kim, mais elle ne désirait pas pour autant réveiller sa meilleure amie au beau milieu de la nuit pour avoir des réponses. Elle attendrait dans sa voiture s'il le fallait. Une étrange pulsion l'envahit quand elle emprunta la route qui menait à La Push.

Cette pulsion fit suffoquer Embry, qui était dans la cuisine après avoir pris une douche, une fois réveillé de ce second rêve exaltant. Angela… Elle venait vers lui. Ne voulant pas réveiller ses parents, Embry sortit en silence de la maison, et courut jusqu'à la plage. Il l'attendit, assis sur un tronc d'arbre. Il avait plu de longues heures durant la fin de journée, mais là, la mer était calme, et le temps était dégagé. Embry sentit son loup s'impatienter à mesure que le lien se raffermissait. Angela était proche. L'attente allait enfin cesser. Il allait pouvoir la tenir dans ses bras, l'embrasser, et lui parler des légendes. A partir de ce moment, il ne la quitterait plus. Il la marquerait une fois que le troisième rêve aura été partagé. Même s'il était impatient, une partie de lui était inquiet qu'elle ne l'accepte pas tel qu'il était. A savoir un jeune homme de dix-sept ans qui avait la capacité de se transformer en loup-garou. Il était plus jeune qu'elle, aussi. Seulement d'un an et demi.

« Ça va le faire. » marmonna-t-il à voix basse.

L'animal en lui tournait en rond, devenant presque fou par cette attente.

« Calme-toi ! » dit-il à son loup. « Laisse-moi gérer. »

Il avait passé la journée de la veille à parler avec Jared et Paul.

« Laisse parler ton cœur. » avait dit Paul. « Sois patient, prévenant, et sois à l'écoute de ses sentiments. Fie-toi au lien qui vous unis. »

« Surtout, ne te précipite pas. » avait poursuivi Jared. « Je sais, je n'ai pas eu à faire face à ce cas de figure, contrairement à Paul, Sam et toi, mais n'empêche que tu dois faire très attention. Elle va t'accepter parce qu'elle est née pour toi, mais n'oublie pas qu'elle reste humaine. Elle risque d'avoir besoin d'un temps d'adaptation. »

« Et si ce temps d'adaptation retarde la pose de la marque ? » avait-il demandé.

« Ça n'arrivera pas, parce qu'elle va avoir envie d'être à toi. Les rêves la rendent dingue, c'est sûr, mais rien ne sera retardé. » avait assuré Paul. « Et puis, si tu lui dis que plus les jours passeront plus ce sera difficile pour elle de supporter les rêves… »

Embry n'avait pas manqué l'amusement chez ses frères de meute. Il se calma, prit une profonde inspiration et se mit en alerte dès qu'il entendit le moteur d'une voiture derrière lui. Elle était là. Le moteur se tut, puis une portière s'ouvrit et claqua. Il entendit des bruits de pas faisant crisser le sable. Il se leva et se retourna. Il avait beau faire nuit, il la voyait parfaitement. Ses longs cheveux bruns étaient étalés sur ses épaules, et il en eut le souffle coupé.

« Salut ! » souffla-t-il.

« Embry, dis-moi ce qu'il m'arrive ! » le supplia-t-elle. « Je vais devenir dingue. »

Il ferma la distance entre eux en deux grandes enjambées, prit son beau visage entre ses mains et posa, enfin, ses lèvres sur les siennes.


Je vous laisse sur un tout petit cliffhanger [j'ai déjà fait pire], je pense que vous pouvez attendre une semaine sans problème ^^

Bon week-end, et à la prochaine !

Bises, Aurélie !