Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !
Hello hello,
Me voilà de retour avec 9 nouveaux chapitres. Je vous remercie de votre patience, et je vous souhaite une excellente lecture.
C'est l'occasion pour vous de relire les chapitres précédents ou la fic entière pour vous remettre dans la bain :)
Angela cueillit une goutte de glace rosée qui coulait de sa cuillère sur son index, et porta son doigt à sa bouche. Le souffle d'Embry se coinça dans sa poitrine. Le bruit de succion le rendit dingue. A ce moment-là, Angela tourna la tête vers lui.
« Quoi ? » fit-elle, le doigt toujours dans la bouche.
Quoi ? Elle lui demandait quoi ? Elle était sérieuse, là ? Elle suçait son doigt glacé, et lui demandait quoi ? Embry ne tiendrait pas une seule minute de plus. Il lui prit la cuillère et le pot de glace qu'il referma, et alla dans la cuisine alors qu'Angela protestait en le suivant.
« Mais qu'est-ce qui te prend ? » demanda-t-elle. « Embry, qu'est-ce que… »
Il avait à peine refermé le congélateur, qu'elle se retrouva coincée entre l'appareil et le corps chaud et musclé d'Embry. Son regard était noirci d'un désir animal qui fit frémir la jeune fille.
« Embry… »
« Je ne vais pas te faire de mal. » la rassura-t-il aussitôt, portant ses mains à ses joues. « Mais tu me rends complètement fou. »
Il l'embrassa avec une langueur qui rendit Angela aussi molle que du chamallow. Ses jambes étaient sur le point de ne plus la supporter à mesure que la langue d'Embry jouait avec la sienne. Comment ce type pouvait-il embrasser aussi bien, et n'avoir jamais eu de copine avant ? C'était à n'y rien comprendre. En manque d'air, il s'écarta mais juste le temps de glisser un bras sous ses genoux et un autre dans son dos. Il la souleva comme une mariée, lui arrachant un oh de surprise.
« Je vais te marquer Angela, je ne pourrais pas attendre ce soir. » lui dit-il. « Tu as confiance en moi ? »
Elle déglutit. Il la regardait avec une telle intensité que c'en était déroutant. Confiance ? Elle ne le connaissait que depuis quelques jours à peine, mais depuis que son regard s'était posé sur le sien, c'était comme si elle l'avait connu toute sa vie. C'était sans doute le cas. Après tout, ils étaient des âme-sœurs. Elle fit oui de la tête, incertaine de pouvoir formuler ce petit mot à voix haute. La façon dont il la regardait était si déroutante. Excitante. Un bras derrière la nuque du jeune homme, l'autre main lui caressant la joue, Angela ne le quitta pas des yeux tandis qu'il sortait de la cuisine pour monter à l'étage. La porte d'entrée était verrouillée, et les rideaux des fenêtres étaient tirés. Personne ne verrait quoi que ce soit. Une fois dans la chambre, légèrement assombri par le rideau, Embry la reposa par terre et lui donna un autre baiser. Plus lent, plus doux.
« Vais-je devoir t'attacher les mains ? » demanda-t-il, la voix rauque et chaude. « Il ne faut pas que tu me touches jusqu'à ce que je te marque, ou ça nous rendra fou tous les deux, mon loup et moi. Tu dois avoir totalement confiance en nous. »
« J'ai confiance en vous. » dit Angela, d'un souffle. « Je… je ne te toucherais pas. »
« Tu pourras me toucher, quand j'aurais terminé… » Il frotta son nez au sien, et lui mordilla la lèvre. « … et que tu auras joui. »
Le visage d'Angela devint tout rouge. Elle sentit son ventre se contracter ainsi qu'une douleur impatiente entre les cuisses. Les vestiges du dernier rêve érotique planaient à la surface de sa mémoire.
« Retourne-toi ! »
La voix d'Embry était calme, mais l'autorité était là. Obtempérant, Angela lui tourna le dos. Elle était très émoustillée, et faisait son possible pour ne pas accélérer les choses. De toute façon c'est lui qui avait les cartes en main. Quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle demande, il ne ferait que faire durer l'instant.
« Lève les bras ! » dit Embry.
Elle leva les bras. Après le départ de Bella, elle s'était changée et avait mis des vêtements confortables pour traîner à la maison. Un jogging et un t-shirt. Ledit t-shirt lui fut remonté lentement, les doigts d'Embry la frôlaient. Elle était en brassière. Là encore, elle avait enlevé son soutien-gorge après le départ de son amie. Quand, en ouvrant ses tiroirs, elle avait vu une de ses brassières, la tentation avait été trop forte. Elle en avait pris une et l'avait mis. Derrière elle, Embry grognait tout bas.
Le rêve de la nuit précédente était ancré en lui comme un tatouage permanent. Il n'avait pas oublié que, dans ce rêve, il avait noué les poignets d'Angela avec une brassière. L'envie de faire la même chose dans la réalité était tentante, et il le ferait un jour. Il se le promit. Il laissa tomber le t-shirt par terre, et enleva le sien. Il voulait coller leur peau l'une à l'autre, mais pour l'heure, il ramena les longs cheveux noirs d'Angela sur le côté, dégageant son dos. Il posa sa bouche sur sa nuque, puis, descendit le long de son dos et laissa une trainée de baisers doux jusqu'aux creux de ses reins. Il avait très envie de lui enlever le pantalon, mais… plus tard. Il remonta, et fit tourner Angela vers lui avec douceur. Elle avait les yeux fermés.
« Allonge-toi, ma belle. »
Il lui vola un léger baiser. Angela ouvrit enfin les yeux, et grimpa sur son lit. Une fois allongée, Embry au pied du lit, elle sentit une légère appréhension la prendre. C'était si nouveau, et si exaltant.
« Fais-moi de la place. » dit-il en posant un genou seulement sur le lit.
Son loup remonta brièvement à la surface, et il grogna de contentement lorsqu'elle écarta les jambes. Il se retira et laissa l'homme aux commandes. Embry sentit cette mise en retrait, et n'en fut pas troublé. Bien au contraire. Il monta sur le lit, se faufila entre les jambes ouvertes, mais couvertes d'un jogging, d'Angela. Quand la marque serait posée, ils seraient tous les deux plus libérés, et Embry découvrirait le corps de sa compagne avec respect et amour. Il avait hâte d'entendre les bruits qu'elle ferait lorsqu'il la lècherait de partout. L'idée de déguster de la glace sur son corps lui donna l'eau à la bouche. Encore une idée à garder dans un coin de sa tête. Après tout, d'après ce qu'il avait vu dans les pensées de ses frères de meute, le truc de Sam et Emily était la confiture. Paul et Bella jouait avec du chocolat sous toutes ses formes, et Jared et Kim avec de la chantilly.
Assez pensé à la nourriture, il risquait d'avoir faim alors qu'il avait quelque chose de meilleur à déguster. Du moins, ce serait une sorte d'apéritif. Quand Angela se sentira plus à l'aise, il pourra envisager de la goûter à proprement parler. Rien que de s'imaginer glisser sa langue entre ses plis… Bon sang, il devait à tout prix la marquer avant de devenir fou. Il prit les mains d'Angela et les remonta par-dessus sa tête, et se faisant, il moula son corps au sien.
« Reste comme ça ! » dit-il. « S'il te plaît ! »
Il n'avait pas pu s'empêcher de le rajouter. Il ne voulait pas lui faire peur avec son attitude d'homme des cavernes. Il fallait qu'elle s'y habitue, certes, mais pour l'instant il voulait garder une ambiance romantique. Il l'embrassa, ayant besoin d'avoir sa saveur dans la bouche, et commença à la toucher. Lentement. Il fit glisser sa main gauche dans son cou, jusqu'à sa poitrine. Angela eut un léger sursaut de surprise, mais ne lui demanda pas d'arrêter. Elle se contenta de quémander un nouveau baiser. Son corps en voulait davantage, mais elle devait se rappeler qu'elle n'était pas celle qui menait la danse. Pas cette fois. Les filles lui avaient dit qu'une fois la marque posée, elle aurait le pouvoir de faire de lui ce qu'elle voulait. Là, elle en profiterait. Du moins, petit à petit. Tout était si nouveau. Embry la touchait et la caressait avec une tendresse infinie. A bout de souffle, elle rejeta la tête en arrière quand il pinça son téton à travers sa brassière. Mais il ne s'y attarda pas, et il descendit. Sa bouche dévora avec une ardeur mesurée son abdomen. Il s'émerveilla devant sa perfection. Il embrassa chaque recoin de son ventre, soufflant sur son nombril après y avoir glissé sa langue. Angela couina. Embry sourit, car il sentait le désir de sa compagne s'accroître, et cette odeur fit remonter son côté animal à la surface. Il était temps d'accélérer. Il retourna à sa bouche, et pendant qu'il la lui dévorait, il glissa sa main dans le jogging qu'elle portait. Il commença par la caresser à travers sa culotte. Elle était trempée, et il en était plus que ravi.
Angela avait envie de le toucher. Elle en mourrait d'envie, mais chaque fois qu'elle baissait un peu les bras, elle se remémora sa demande, et les remontait au-dessus de sa tête. Les doigts chauds d'Embry traversèrent la barrière de sa petite culotte, et la sensation était indescriptible. Tout son corps se cambra et elle haleta bruyamment.
« Respire, ma belle ! » lui susurra-t-il contre ses lèvres. « C'est bientôt fini. »
Fini ? Non, elle n'avait pas envie que ça se finisse. Il inséra un doigt en elle. Pas seulement entre ses plis, mais en elle. Il l'avait pénétré de son doigt long et chaud. Sa moiteur n'en fut que plus douloureuse et humide. Angela ne savait que faire. Son corps, lui, le savait, et alla à la rencontre de ce doigt. Elle gémit très fort lorsqu'il caressa son clitoris en même temps que son doigt allait et venait en elle. Embry faisait bouger son majeur avec prudence, mais quand il se rendit compte que sa délicieuse compagne ne ressentait rien de plus que du plaisir, il accentua la pénétration et la pression sur son clitoris. Il déporta sa bouche dans son cou, et aspira la peau de sa clavicule gauche. Il humidifia l'endroit exact où il allait la mordre. Ce n'était plus qu'une question de seconde. Angela était en ébullition, il le sentait à travers leur lien, qui allait se renforcer dès que la marque serait faite. Là, c'était le moment. Il l'a senti se resserrer autour de son doigt, et lorsqu'elle laissa éclater son orgasme, Embry la mordit. Profondément. Il perça sa peau jusqu'à ce qu'il goûte son sang, et son propre orgasme le frappa.
…
Elle la regardait à travers le miroir. Les cheveux attachés en un chignon lâche, Angela effleurait sa marque du bout des doigts. Elle avait changé de vêtements après une bonne douche, seule, et avait mis un ensemble de sport composé d'un short moulant et une brassière qui la recouvrait jusqu'au-dessus du ventre. La marque était bien visible. Angela sentait que sa connexion avec Embry s'amplifiait. Elle ressentait ses émotions, et ça l'apaisait. Pouvoir savoir ce que son compagnon ressentait n'était pas donné à tout le monde, et Angela était heureuse de ça. Derrière elle approcha Embry. Une serviette autour de la taille pendant que son short était dans la machine. Avant de la prendre dans ses bras, il lui défit son chignon.
« Qu'est-ce que j'ai dit, à propos des cheveux ? » lui rappela-t-il avant de la tenir contre lui.
Angela bascula la tête sur le côté pour lui laisser plus d'accès à son cou.
« J'ai un léger trou de mémoire. » plaisanta-t-elle.
Il grogna et la mordit doucement. Elle rit.
« Tu as trop parlé avec les filles. » marmonna-t-il. Il accrocha son regard à travers le miroir. « Chaque fois que tu t'attacheras les cheveux… »
Elle leva les yeux au ciel, l'empêchant de finir sa phrase. Etrange comme la simple pose d'une marque lui donnait confiance en elle.
« Je rêve, ou tu viens de lever les yeux au ciel ? »
« Peut-être bien. » dit Angela, qui se retourna dans ses bras. « J'ai faim. »
Elle l'embrassa et se défit de son étreinte. Dans la cuisine, consciente du regard de braise d'Embry sur elle, Angela ouvrit le congélateur et reprit le pot de glace qu'il lui avait arraché des mains un peu plus tôt. Une idée germa dans sa tête. Les filles lui avaient bien dit que, tant que la marque serait visible sur sa chair, Angela était maîtresse de la situation. Elle se doutait qu'Embry prendrait le contrôle sur certains points, mais elle avait envie de voir jusqu'où elle pouvait aller pour le rendre dingue. Elle ferma la porte du congélateur, et prit une cuillère à café dans le tiroir à couvert. Elle se tourna et passa devant Embry avec un sourire faussement innocent, tout en portant une cuillère remplie de glace à sa bouche. En passant près de lui, elle l'entendit grogner. Elle gloussa et alla s'asseoir sur le canapé. Son téléphone, resté sur la table basse, se mit à sonner. En voyant que c'était sa mère, Angela laissa sonner avant de le mettre sur silencieux. Elle ne doutait pas qu'elle allait appeler sur la ligne fixe, mais merde. Angela n'avait pas envie de voir sa bonne humeur gâchée par les appels incessants de sa mère. Comme elle l'avait deviné, le téléphone du domicile sonna.
« Tu ne décroches pas ? » demanda Embry, en la rejoignant sur le canapé.
« Etant donné que je sais que c'est ma mère, non. » répondit Angela. Elle lui tendit une cuillère de glace. « T'en veux ? »
« Si tu t'en étales partout sur le corps, oui je veux bien. » dit-il, un éclat taquin et sauvage dans le regard.
« Oh ! » fit Angela. Elle bascula ses cheveux en arrière pour libérer son cou, et là, posa la cuillère sur sa gorge, rejetant la tête en arrière. « Et là, t'en veux ? »
Elle frissonna légèrement lorsque la glace coula entre ses seins. Quand le pot et la cuillère lui furent arraché, elle se pinça les lèvres pour ravaler un rire. Elle se retrouva allongée sur le canapé, le corps chaud d'Embry sur elle et sa langue se mit à la lécher là où la glace avait coulé. Il lui donna par la suite un baiser fulgurant, et Angela laissa son corps parler pour elle. Elle enroula bras et jambes autour de lui et lui rendit son baiser.
« Ma douce Angela, il a suffi d'une petite morsure pour faire de toi une tigresse. » susurra Embry. « Mais fais attention à ne pas te brûler dans ton désir de me faire perdre la tête. »
« Tu veux bien rester avec moi, cette nuit ? » demanda-t-elle. « J'ai envie de dormir dans tes bras. »
« Oui, avec plaisir. » dit-il. « Je vais devoir prévenir ma mère. »
« Bien sûr ! » Elle prit sa joue en coupe et l'embrassa. « Embry, je… »
Le téléphone fixe sonna pour la sixième fois, au moins. Angela jura. Elle allait devoir répondre si elle voulait que sa mère lui foute la paix. Embry se leva, l'aida à se redresser et elle s'empara du combiné pour décrocher. Là, elle répondit comme une hôtesse d'accueil :
« Résidence Webber, j'écoute ? »
Embry se retint de rire. Si la mère d'Angela savait qu'il y avait un garçon dans leur maison alors que leur fille unique était censée être seule… Ouh, attention les dégâts ! Grâce à son ouïe, il put entendre ce que disait sa belle-mère.
« Où étais-tu pour ne pas décrocher ? »
« Dans mon labo. Qu'est-ce que tu veux ? Grand-mère va bien ? »
« Oui elle se repose. Et ton portable ? Tu n'as aucune excuse pour ne pas avoir décroché ton portable. »
« Je ne le trouvais pas. Maman, tu n'as rien d'autre à faire que de me harceler constamment ? Je suis à la maison, seule… » Elle croisa le regard d'Embry, et sourit. « … et en sécurité. Alors pourquoi me téléphoner sans arrêt ? »
« Je m'inquiète pour toi. »
« Maman ! »
Angela se prit la tête dans une main. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre ?
« Non, écoute-moi d'accord ? Je m'inquiète pour toi. Pour ton avenir… »
Et nous y revoilà ! Angela n'était pas d'humeur à écouter sa mère déblatérer sur le cours que devrait prendre sa vie après le lycée.
« Tu n'as encore fait aucune demande pour l'université, et je te l'ai répété, la photo n'est pas un métier sérieux et… »
Elle ne l'écoutait plus. Angela regardait Embry, dont la mâchoire se contractait. Il était clair qu'il entendait ce que maman Webber disait. Angela lui tendit la main, et quand il vint s'asseoir à côté d'elle, elle glissa ses doigts dans ses cheveux pour l'apaiser.
« Angela, tu m'écoutes au moins ? »
« Euh, non, j'ai arrêté de faire attention à ce que tu disais quand t'as commencé à parler d'un métier sérieux. »
« Angela… »
« Tu ne veux pas garder cette conversation pour le jour où papa et toi serez rentrés ? Et de toute façon ma réponse sera la même. Je mènerais ma vie comme je l'entends, et je n'ai pas l'intention d'étudier pour devenir avocate. Je ne vais pas mener la vie que tu n'as pas pu avoir. On se verra à votre retour et pour la dernière fois, arrête de me harceler de coup de fil ou je débranche le téléphone de la maison. »
Elle raccrocha, et se jeta immédiatement sur la bouche d'Embry, s'asseyant à califourchon sur lui au passage.
« Hum, wow, ma belle. » dit-il.
« Je suis un peu énervée contre ma mère alors, si tu veux bien utiliser ta merveilleuse bouche pour me calmer, ça me ferait du bien. » lui dit-elle.
« Oh, tu veux que je me serve de ma bouche ? » répéta-t-il en souriant. « Hum, oui, ça devrait pouvoir se faire. »
La Push !
Minuit passé !
Il ne saurait dire ce qui l'avait réveillé. Peut-être l'intuition qu'il était seul dans le lit, ou bien l'excitation qu'il ressentait à travers leur lien. Ou peut-être un mélange des deux. En tout cas, lorsque Paul ouvrit les yeux, il était bien seul. La place à côté de lui était presque froide. Ce n'était pas dans les habitudes de Bella de se lever au milieu de la nuit. C'était plus son style à lui. Il fit un tour par la salle de bain avant d'être attiré par des effluves de chocolat jusque dans la cuisine. Ce qu'il vit le statufia, et l'excita. Bella était debout, dos à lui, et portait une culotte et une brassière en dentelle. Il banda instantanément.
« Bébé ? »
Bella ne sursauta pas. Le lien entre eux était si puissant qu'ils savaient chaque fois quand l'autre entrait dans la même pièce.
« Hum ? » fit Bella sans se retourner.
Fronçant les sourcils en l'entendant glousser, surtout que cette odeur de chocolat ne quittait pas l'atmosphère, Paul s'avança et ce qu'il vit lui donna faim. Faim de tout. Bella versait du chocolat, qu'elle avait sans doute fait fondre, sur des rondelles de bananes coupés dans une assiette.
« Tu t'es préparé un en-cas nocturne sans me réveiller ? »
Elle gloussa en plantant une fourchette dans une rondelle de banane chocolat, et l'enfourna dans sa bouche. Le petit gémissement de bonheur qu'elle fit alla tout droit vers le sexe de Paul. Prenant l'assiette dans sa main, Bella se retourna et, un sourire malicieux aux lèvres, elle planta la fourchette dans le plat et la porta à la bouche de son homme. Il ouvrit la bouche et accepta l'offrande. Hum, c'était vraiment délicieux ! Ils mangèrent ainsi, debout contre le plan de travail et Bella les nourrissait l'un l'autre, jusqu'à ce que l'assiette soit vide. Elle la déposa dans l'évier en se léchant les lèvres.
« Bébé… » fit Paul.
Mais elle s'empara du bol qui contenait encore du chocolat liquide dans une main, et quitta la cuisine. Du moins, elle s'arrêta sur le seuil, trempa un doigt dans le bol et le porta à sa bouche tout en regardant Paul. Ce dernier bandait comme jamais, et Bella le vit. Elle sourit et alla dans leur chambre. Ah elle voulait jouer, comprit Paul. Un rictus sauvage aux lèvres, il éteignit derrière lui et rejoignit sa compagne qui continuait de tremper son doigt dans le chocolat.
« D'où te vient cette faim ? » demanda-t-il, en grimpant dans le lit.
« Aucune idée. Tu dois sûrement déteindre sur moi. » répondit-elle.
« Sûrement, oui ! » s'amusa-t-il.
« Hum, tu veux bien faire quelque chose pour moi ? » demanda-t-elle.
« Tout ce que tu veux. » dit-il.
« Enlève ton caleçon et allonge-toi sur le dos ! »
Ça ressemblait plus à un ordre qu'à une requête. Etrangement, ça l'excitait. Enfin, ce n'était pas si étrange que ça. Il était arrivé à Bella de prendre les choses en main côté sexe, et il ne s'en est jamais plaint. Ça n'allait pas commencer aujourd'hui. Il enleva son caleçon, s'allongea sur le lit et croisa les mains derrière la tête. Il était curieux de voir ce qu'elle comptait faire. Elle le chevaucha, purement et simplement, sa féminité touchant son sexe en érection.
« Bella… » grommela-t-il.
« Hum, quoi ? » dit-elle, innocemment.
« Si je ne m'enfoui pas en toi tout de suite… »
« Oh mais tu vas te détendre et me laisser faire ! » répliqua-t-elle.
C'était sans appel ! Merde. Paul souffla, et attendit. Parfait, se dit Bella. Elle prit le bol de chocolat, et en versa à des points précis du corps de son homme, qui sourit en comprenant ce qu'elle avait l'intention de faire. Il avait fait la même chose sur son corps à elle et à de nombreuses reprises. Pratiquement tous les jours depuis qu'ils étaient ensemble. Il n'y avait rien de meilleur que de lécher du chocolat sur le corps de sa moitié.
Dès qu'elle fut satisfaite, Bella posa le bol sur la table de nuit et mit ses mains à plats sur le matelas, de part et d'autre du torse de son compagnon. Elle se pencha sur ses clavicules, et du bout de la langue commença à le lécher. Elle faisait exprès d'y aller doucement. Elle ne prenait pas souvent ce genre d'initiative, c'était plus son truc à lui, mais elle avait été prise d'une folle envie d'en faire autant. Elle aspira ses tétons entre ses lèvres, l'un après l'autre, recouvert de chocolat. Elle se laissa aller à le mordiller, comme il avait l'habitude de le faire avec elle. Les grognements de Paul la rassuraient. Elle s'y prenait de la bonne manière. Même après tous ces mois ensemble, elle n'avait pas la même assurance que lui. Elle en avait quand il menait la danse, parce qu'elle savait qu'il faisait attention à son plaisir à elle avant tout. Arrête de trop réfléchir, Bella… Elle continua de lécher chaque goutte, chaque filet de chocolat sur son corps, entre ses abdos et glissa sa langue dans son nombril. Elle entendit Paul jurer, et quand elle leva légèrement les yeux, elle vit qu'il s'accrochait à la tête de lit. Elle sourit. Elle allait encore le surprendre, sans savoir pour autant ce qui lui prenait. Contrairement à Kim, elle n'avait encore jamais fait ce qu'elle s'apprêtait à faire, et pourtant, elle ne ressentait rien d'autre que de l'empressement et un désir monumental. Sa féminité la picotait, et elle savait que sa culotte était trempée. Descendant encore un peu, Bella posa sa bouche sur sa longueur…
Paul sursauta. Il était en train de rêver, ou c'était la bouche de Bella qui s'était posé sur son sexe ? Relevant la tête, non, il ne rêvait pas. Elle le prenait dans sa main, le caressa une fois, deux fois avant de le prendre dans sa bouche. Paul sentit ses yeux rouler en arrière. Putain, elle était en train de le sucer sans qu'il ne le lui demande. Il a toujours su qu'elle aurait besoin de temps pour en arriver là. Lui, il s'abreuvait à sa féminité au moins une fois par jour, étant avide de sa saveur. Bella se libérait petit à petit et avait besoin de temps pour certains aspects de leur vie sexuelle, mais là, c'était au-delà de toute espérance. Bien souvent il avait rêvé de la bouche de Bella qui se refermait sur son sexe, mais il ne lui avait jamais mis de pression. Elle le faisait de sa propre initiative, et c'est ce qui était le plus jouissif. Paul sut qu'il n'allait pas tarder à jouir, mais c'était la première fellation de Bella, et il ne la laisserait pas aller jusqu'au bout. Elle le prenait comme si elle faisait ça depuis des mois, et ça le rendit de plus en plus épais. Ça suffit…
Il attendit que Bella le relâche pour reprendre son souffle, et la tira jusqu'à lui. Il l'embrassa passionnément, dévora sa bouche avant de la retourner à quatre pattes sur le lit. Derrière elle, il lui baissa la culotte avec empressement et la pénétra sans attendre. Elle cria de plaisir. Il la pilonna, laissant libre cours à son côté sauvage. Elle l'avait fait tourner en bourrique avec son petit jeu avec le chocolat, et la fellation avait été la goutte d'eau. Pas une seule fois elle ne lui demanda d'arrêter. Elle criait, gémissait de plaisir, agrippait les draps à mesure qu'il la prenait avec vigueur et force. Elle le suppliait d'aller plus vite, plus fort et de la faire jouir. Paul lui donna ce qu'elle voulait. Il glissa une main jusqu'à sa féminité et caressa son clitoris. Il la sentit se resserrer sur lui, l'emprisonnant dans une forte emprise et l'orgasme la frappa. Paul se vida en elle dans un cri guttural, jet après jet.
Le souffle court, il se laissa retomber sur elle après qu'elle se soit allongée faute d'énergie. Merde, qu'est-ce qu'il venait de se passer ?
Ce retour vous a plu ? Je vous retrouve dimanche pour le prochain chapitre.
*J'ignore comment ça se fait, mais je ne reçois plus de mail pour annoncer l'arrivée de review, alors si je mets du temps à vous répondre si jamais vous avez des questions et que vous répondez sous votre compte, c'est à cause de ça !
Voilà, bisous !
Aurélie !
